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09/10/2014

Une molécule inattendue découverte dans l'espace interstellaire

Encore une preuve que nos composants cellulaires viennent de l'espace organique et insterstellaire, et que nos âmes sont immortelles et sont des entités extraterrestres issues du Grand Univers Lumineux : le grand créateur de toute VIE dans tout l'UNI-VERS ! La vie EST partout dans l'Univers !

"Une molécule carbonée étonnamment complexe a été découverte dans un nuage de gaz interstellaire (entre les étoiles ou les soleils) situé à 27 000 années-lumière de la Terre. Ce résultat suggère que les molécules complexes nécessaires à l'apparition de la vie peuvent se former dans l'espace interstellaire."

On l'a vu précédemment, l'eau est omniprésente dans le vide de l'espace, dans les galaxies, les systèmes solaires, à différents niveaux de densité et sous différentes formes (gaz / vapeur, liquide, gelée). L'eau est le substrat de la vie.

Imaginons pour un instant que Univers soit une gigantesque cellule vivante, au sein de laquelle se déplacent des fluides, tout comme dans nos cellules. Tout cela ne devient-il pas alors plus logique et plus simple?

Qu'en pensez-vous? L'Univers est-il organique?

Une molécule inattendue découverte dans l'espace interstellaire

 

alma telescope

Grâce au radiotélescope géant ALMA basé au Chili, des astronomes allemands et américains ont découvert l'existence d'une molécule carbonée étonnamment complexe dans un nuage de gaz interstellaire. Crédits : Y. Beletsky/ESO
 
Une molécule carbonée étonnamment complexe a été découverte dans un nuage de gaz interstellaire situé à 27 000 années-lumière de la Terre. Ce résultat suggère que les molécules complexes nécessaires à l'apparition de la vie peuvent se former dans l'espace interstellaire.

C'est une molécule à la configuration pour le moins inattendue qui vient d'être découverte à 27 000 années-lumière de la Terre, dans la région du nuage de gaz Sagittarius B2. Et pour cause, puisque cette molécule carbonée, connue sous le nom d'isopropyl cyanide (1-C3H7CN), est dotée d'une structure dotée d'un embranchement (une sorte de ramification formant une patte d'oie).

En quoi est-ce si étonnant ? C'est que jusqu'à présent, les molécules carbonées qui avaient été détectées dans l'espace interstellaire étaient moins complexes : elles se caractérisaient généralement par un alignement des atomes de carbone les uns à la suite des autres, un peu comme les maillons d'une chaîne, et non par une structure ramifiée comme c'est le cas de l'isopropyl cyanide.

Cette découverte, effectuée depuis l'observatoire ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) au Chili par des astronomes allemands et américains (Institut Max Plank de Bonn, université de Cologne et université Cornell aux États-Unis), a fait l'objet d'une publication le 26 septembre 2014 dans la revue Science, sous le titre "Detection of a branched alkyl molecule in the interstellar medium: iso-propyl cyanide"

Or, cette découverte est de la plus haute importance pour les exobiologistes, car elle suggère que les molécules complexes indispensables à la vie peuvent se former dans l'espace interstellaire. En effet, la structure de l'isopropyl cyanide correspond à celle des molécules nécessaires à l'émergence de la vie, comme les amino-acides, lesquelles sont en quelque sorte les "briques élémentaires" des protéines.

Ce résultat renforce donc l'hypothèse selon laquelle les molécules cruciales pour l'apparition de la vie, comme les amino-acides qui sont souvent retrouvés sur les météorites, sont fabriqués très précocement dans le processus de formation des étoiles, avant même que les planètes comme la Terre ne se forment.

Ces travaux ont été publiés le 26 septembre 2014 dans la revue Science, sous le titre "Detection of a branched alkyl molecule in the interstellar medium: iso-propyl cyanide" .

http://www.journaldelascience.fr/espace/articles/molecule-inattendue-decouverte-lespace-interstellaire-4147

 

Oui, il y a bien "quelque chose" après la mort

Qui doutait encore de cette réalité, de l'immortalité de notre âme ou corps énergétique ou Christique qui est constitué de pure Lumière ou d'énergie cosmique ?

Le corps physique n'étant que le véhicule de l'âme qui est venue vivre une mission d'évolution et qui se débarrasse de son véhicule charnel quand sa mission d'évolution se termine, sous un prétexte quelconque, pour retourner à sa source primale en faisant sa résurrection dans le monde de lumière d'où elle est issue. La mort n'étant que le passage de l'âme à son état premier de pure Lumière et énergie cosmiques et universelles.

Le retour à la source primale ou le retour à la maison de l'enfant prodige ou le retour du fils dans la maison de ses Parents  Eternels  : l'UNI-VERS qui comporte les deux énergies sacrées du Père et de la Mère éternels  !

 

Oui, il y a bien "quelque chose" après la mort

 

C'est en tout cas ce qu'affirment les auteurs d'une étude réalisée par l'université de Southampton sur plus de 2.000 patients ayant fait un arrêt cardiaque.

Photo d'illustration. (SIPANY/SIPA)

Photo d'illustration. (SIPANY/SIPA)

Une vie après la mort ? Selon une étude, menée par des scientifiques de l'université de Southampton, au Royaume-Uni, et publiée mardi 7 octobre, 40% de ceux qui ont survécu à leur arrêt cardiaque évoquent une sensation étrange de conscience, alors qu'ils étaient en état de mort clinique.

Selon le docteur Sam Parnia, qui a dirigé cette étude menée pendant quatre ans sur 2.060 patients, "les preuves suggèrent que, dans les premières minutes après la mort, la conscience n'est pas annihilée", explique-t-il dans une interview au "Daily Mail", relayée en France par FranceTV info.

Nous ne savons pas si elle s'estompe après, mais directement après la mort, nous sommes encore conscients. Le cerveau ne s'arrête pas quand le cœur s'arrête de battre."

Selon l'étude, 39% des patients interrogés se rappellent avoir eu conscience de ce qui leur arrivait, sans pour autant en garder un souvenir précis. Parmi eux, 46% ont fait état d'un sentiment de peur ou de persécution, 9% ont connu une expérience de mort imminente, et 2% ont affirmé être pleinement conscients, avoir eu la sensation, en quelque sorte, de "sortir" de leur propre corps, et d'avoir vu et entendu des choses après que leur cœur se soit arrêté.

Un patient sur cinq décrit par ailleurs une sensation d'apaisement dans l'instant après la mort. Jusqu'ici, on estimait que ceux qui rapportaient des expériences de vie après la mort étaient victimes "d'hallucinations", rappelle le docteur Sam Parnia.

R.F. - Le Nouvel Observateur

Une vie après la mort ? Selon une étude, menée par des scientifiques de l'université de Southampton, au Royaume-Uni, et publiée mardi 7 octobre, 40% de ceux qui ont survécu à leur arrêt cardiaque évoquent une sensation étrange de conscience, alors qu'ils étaient en état de mort clinique.

Selon le docteur Sam Parnia, qui a dirigé cette étude menée pendant quatre ans sur 2.060 patients, "les preuves suggèrent que, dans les premières minutes après la mort, la conscience n'est pas annihilée", explique-t-il dans une interview au "Daily Mail", relayée en France par FranceTV info.

Nous ne savons pas si elle s'estompe après, mais directement après la mort, nous sommes encore conscients. Le cerveau ne s'arrête pas quand le cœur s'arrête de battre."

Selon l'étude, 39% des patients interrogés se rappellent avoir eu conscience de ce qui leur arrivait, sans pour autant en garder un souvenir précis. Parmi eux, 46% ont fait état d'un sentiment de peur ou de persécution, 9% ont connu une expérience de mort imminente, et 2% ont affirmé être pleinement conscients, avoir eu la sensation, en quelque sorte, de "sortir" de leur propre corps, et d'avoir vu et entendu des choses après que leur cœur se soit arrêté.

Un patient sur cinq décrit par ailleurs une sensation d'apaisement dans l'instant après la mort. Jusqu'ici, on estimait que ceux qui rapportaient des expériences de vie après la mort étaient victimes "d'hallucinations", rappelle le docteur Sam Parnia.

R.F. - Le Nouvel Observateur

 

Le Prix Nobel de médecine décerné à 3 chercheurs spécialistes du cerveau

L’assemblée du Nobel de l’institut Karolinska a décidé lundi de décerner le prix Nobel de médecine 2014 à l’Américain John O’Keefe et au couple norvégien May-Britt Moser et Edvard Moser pour leurs découvertes sur les cellules qui constituent un système de géoposition dans le cerveau.

 

 

 

21/09/2014

Physique quantique : Première téléportation quantique sur une distance de 25 km

Magnifique !

Des expériences avec des photons, des particules électriques de lumière qui véhiculent les informations.

L'eau et l'électricité sont deux véhicules importants des informations y compris quantiques ou cosmiques qui arrivent jusqu'à nous et dans lesquelles nous baignons.

Nous vivons une époque formidable pour ceux qui se cherchent et qui comprennent la physique quantique !

Nous n'avons jamais été séparés de notre source primale énergétique quantique.

La séparation d'avec notre double ou corps Christique ou âme Divine ou corps de Lumière n'est qu'une illusion car nous communiquons toujours ensemble malgré les apparences trompeuses de division.

Certains savent déjà tout cela.

Sauf que l'homme étant un être électro-magnétique avec son corps énergétique, la science est en train de nous démontrer,  que nous sommes des êtres de Lumière et que dans la présente expérience, il existe la mémoire ou l'esprit de l'information électrique lumineuse qui est captée à distance par le photon jumeau.

Vous remarquerez que l'expérience a été faite pour le photon jumeau avec un cristal dont certains, tout comme notre hypophyse, contiennent de la silice qui est un minéral taillé comme un diamant et qui réfracte l'énergie lumineuse des 7 couleurs du prisme solaire ou de l'arc-en-ciel, pour la diriger vers nos centres énergétiques ou chakras (l'arche d'alliance entre nous et les Maîtres des rayons de lumière). Le cristal est un capteur et un amplificateur de l'énergie et de l'information en même temps qu'il présente des qualités de protection et spirituelles.  Voir : ICI et ICI

Une explication cohérente de la télépathie. La pensée n'étant autre qu'une énergie électrique qui voyage d'un point à un autre : émetteur/récepteur..


Première téléportation quantique sur une distance de 25 km

Publié le 21.09.2014, 21h38

Au CERN, le 19 juillet 2013 à Meyrin,près de Genève

Au CERN, le 19 juillet 2013 à Meyrin,près de Genève | Fabrice Coffrini

Pour la première fois au monde, des physiciens sont parvenus à téléporter l'état quantique d'un photon sur une longueur de 25 kilomètres, annonce une équipe genevoise de scientifiques dans la revue Nature Photonics dimanche.


"L'expérience, réalisée au sein du laboratoire du professeur Nicolas Gisin, constitue une première, et pulvérise simplement l'ancien record de six kilomètres établi il y a 10 ans par la même équipe de l'Université de Genève (Unige)", indique cette dernière dans un communiqué.

Popularisée par la science-fiction et faisant penser à Star Trek, la téléportation quantique ne permet pas, du moins en l'état actuel de la connaissance scientifique, d'envisager un transfert d'objets usuels et encore moins d'être humains.


Cette technique devrait dans le futur néanmoins trouver des applications intéressantes, notamment dans le domaine des télécommunications et du cryptage informatique sur , selon les experts qui espèrent, qu'à terme, la téléportation quantique permette de garantir qu'une information envoyée d'un émetteur vers un récepteur parvienne à destination sans être interceptée.

Dans le cadre de l'expérience réalisée à l'Unige, les physiciens ont pris deux photons issus d'une même source.


L'un de ces deux photons a été propulsé le long d'une fibre optique, alors que l'autre a été envoyé dans un cristal, une sorte de dispositif de stockage de l'information du photon. Le premier photon se trouvant dans la fibre optique, à 25 kilomètres de son frère jumeau, a ensuite été percuté par un troisième photon.


Les scientifiques ont ensuite constaté que l'information contenue dans le troisième photon est parvenue à se frayer un chemin au sein du cristal, sans que les deux photons jumeaux ne se soient directement rencontrés.

 

20/09/2014

Exceptionnel – Luc Montagnier : ses dernières découvertes sur la Mémoire de l’Eau

Si vous avez manqué l'émission !

Nous avons ainsi les preuves que le génotype de notre ADN est aussi enregistré non seulement dans l'eau qui constitue 90 % de notre corps mais qu'il est aussi enregistré dans la mémoire de l'Univers.

Exceptionnel – Luc Montagnier : ses dernières découvertes sur la Mémoire de l’Eau

6 septembre 2014 par Delta de la lyre  


Le documentaire du 5 juillet 2014 diffusé sur la chaîne de Télévision France 5 prouvant les récentes découvertes du professeur Luc Montagnier concernant la mémoire de l'eau est désormais consultable depuis n'importe où sur la Terre ainsi que n'importe quand.

~

Source de la vidéo ci-dessus de 52'17'' intitulée "On a retrouvé la mémoire de l'eau - Jacques Benveniste" mise en ligne par Jean-Christophe Grelet : YouTube

Jusqu'à sa mort en 2004, Jacques Benveniste (chercheur à l'Inserm) disait avoir découvert une empreinte dans l'eau, ce que l'on a appelé la mémoire de l'eau, un sujet tabou et décrié dans le milieu de la recherche qui lui valut d'être rejeté par la communauté scientifique. Mais le professeur Montagnier, Prix Nobel et découvreur du virus du SIDA, a repris ces recherches dont les résultats risquent de surprendre.

Le documentaire sur les travaux de Luc Montagnier en relation avec la mémoire de l´eau sera diffusé sur France 5 le samedi 5 juillet à 19 h et rediffusé le lundi 7 juillet à 14 h 30. Avec Luc MONTAGNIER qui relate se dernières découvertes et Marc HENRY qui explique le pourquoi du comment.

Ce reportage de 45 mn va bouleverser les conceptions que l´on a de la biologie et de la médecine. Il y est démontré que l´on peut non seulement coder un ADN tout entier sur de l´eau liquide, mais aussi lire la trace électromagnétique mémorisée sur cette même eau liquide pour reproduire fidèlement l´ADN utilisé lors de la dilution... Selon Luc Montagnier, il serait même possible d´identifier des bactéries encore inconnues de la science et responsables de maladies graves par la simple trace électromagnétique qu´elles laissent dans le sang...

Jacques Benveniste,

chercheur français a beaucoup découvert sur la Mémoire de l’Eau. L’Etat français l’a donc mis au placard, car il y a des choses auquel il ne faut pas toucher, ou qu’il ne fallait pas toucher à cette époque.

Le japonais Masaru Emoto

aura eu plus de chance.. pour lui et pour le monde l’heure était venue !

ON A RETROUVE LA MEMOIRE DE L'EAU / JACQUES BENVENISTE

https://vimeo.com/222406655

On a retrouvé la Mémoire de L' eau , Luc Montagnier . from Michel Blanc on Vimeo.

Article connexe :

France & Eau : histoire d’amour cachée. Vinh Luu : 1er découvreur de la mémoire de l’eau

 

Champs morphogénétiques : La mémoire de l’univers

 par kali

mercredi 9 novembre 2011

Rupert Sheldrake et les champs morphogénétiques

Cette notion de champs morphogénétiques ou morphiques s'avère difficile à expliquer avec des mots simples quand on la fréquente depuis peu. Ci-après un des extraits les plus pédagogiques trouvé :

"Historique de la notion de champ morphogénétique

Hans Driesch (1867-1941), embryologiste et philosophe, fut l’un des premiers chercheurs à avoir tourné le dos à la vision strictement matérialiste et mécaniste qui prévalait au XIXème siècle. Ses expériences sur les blastomères d’oursin démontraient que l’ensemble de l’embryon est plus que la somme de ses parties.2 Driesch en prélevait des éléments et ceux-ci se régénéraient ; l’ensemble se reconstituait. Il en déduit qu’il était impossible d’analyser ou de comprendre l’embryon d’une manière purement matérialiste.

Mais, c’est en 1922 que l’idée de champs morphogénétiques (abrégés ultérieurement en “morphogéniques“ et même “morphiques “) a été introduite par Alexander Gurwitsch, en Russie, puis en 1925, de manière indépendante, par Paul Weiss, à Vienne. A. N. Whitehead (1861-1947) scientifique et philosophe, affirma qu’il existe une propriété définie de complétude qui permet aux organismes de se développer et qui ne peut être réduite à une analyse des parties. Von Bertallanfy (1901-1972) a procédé en 1933, dans son livre Modern Theories of Developement, à la synthèse de ces différentes approches avec son paradigme organismique3 qui décrit le développement des systèmes ouverts (biologiques) par différence avec les systèmes physiques soumis à la loi d’entropie.

Une génération plus tard, C.H. Waddington (1905-1975) a poussé l’idée des champs morphogéniques un pas plus loin avec son concept de chréode, ou “zone de développement canalisé“, ou “attracteur de développement dans le temps et dans l’espace“.

 

rupert.jpg

C’est Rupert SHELDRAKE (né le 28.06.1942), biologiste spécialiste de biochimie et de chimie cellulaire, qui donnera toute son ampleur au concept de champ morphogénique en faisant le réservoir de la mémoire de l’univers et la source de ce qu’il appelle “la causalité formative“.

Comment s’est forgé le concept de champ morphogénétique ?

R. Sheldrake écrit que “la mémoire est inhérente à la nature“. Il considère que “les systèmes naturels, tels que des colonies de termites, des pigeons, des orchidées, des molécules d’insuline héritent d’une mémoire collective renfermant tous les phénomènes concernant leur espèce, aussi distants soient-ils dans l’espace et dans le temps“. Il donne de nombreux exemples de comportements animaux instinctifs (la façon de se gratter des mammifères et des oiseaux, la capacité des araignées de tisser, dès leur naissance, des toiles caractéristiques de leur espèce, la manière dont les guêpes de boue australiennes construisent leur nid, etc.) dont il dit qu’ils ne peuvent être inscrits dans les gènes. Ce sont les fameux caractères acquis lamarckiens. Il précise : “Le comportement héréditaire, comme la forme héréditaire, est influencé par les gènes, mais n’est ni “génétique“, ni “génétiquement programmé“.

Pour expliquer ce qui ne relève pas du “génétique“ dans l’explication de la transmission des comportements héréditaires les généticiens parlent d’”effet du milieu“. Mais la définition qu’ils donnent de ce “milieu“ est extrêmement vague puisqu’elle englobe “l’ensemble des informations qui ne sont pas contenues dans les gènes“.

Nous voici en pleine tautologie ! Il convient donc de parler à propos de l’ADN non de “programme génétique“ mais de “patrimoine génétique“. Et R. Sheldrake écrit que, puisque toutes nos cellules comprennent à peu près le même ADN et se développent malgré tout selon des schémas différents, c’est bien qu’il y a en dehors d’elles une source d’information qui oriente leur action. Cette source d’information c’est le champ morphogénique de l’espèce.

Qu’est-ce qu’un champ morphogénétique (ou morphique) ?

C’est, comme son étymologie l’indique, un champ générateur de forme (morphos en grec). peut-on le définir ? “Les champs morphiques, comme les champs connus de la physique, sont des régions d’influences non matérielles s’étendant dans l’espace et se prolongeant dans le temps. Quand un système particulier cesse d’exister - lorsqu’un atome est désintégré, qu’un flocon de neige fond, ou qu’un animal meurt - son champ organisateur disparaît du lieu spécifique où existait le système. Mais dans un autre sens, les champs morphiques ne disparaissent pas : ce sont des schèmes d’influence organisateurs potentiels, susceptibles de se manifester à nouveau, en d’autres temps, et d’autres lieux, partout où et à chaque fois que les conditions physiques sont appropriées. Quand c’est le cas, ils renferment une mémoire de leurs existences physiques antérieures“. Et, plus la population étudiée comporte d’individus plus le champ morphogénique s’enrichit du comportement de tous ses individus.

Mais, de même qu’on ne connaît les champs de gravitation, les champs électriques ou magnétiques que par leurs effets, les champs morphogéniques ne peuvent être décelés que par les actions qu’ils influencent.

Actions influencées par le champ morphique

On peut comparer le champ morphogénique d’une part à un gigantesque réservoir de la mémoire de l’espèce, c’est sa fonction passive, d’autre part à un inducteur d’organisation, c’est sa fonction active ou téléologique. Et cet inducteur d’organisation fonctionne de mieux en mieux grâce à l’apprentissage des membres de l’espèce.

Sheldrake donne l’exemple des mésanges bleues qui, en Angleterre, ont appris à percer les capsules qui ferment les bouteilles de lait déposées par le laitier le matin à domicile : “Une analyse minutieuse des données a montré que la propagation de l’habitude s’est accélérée avec le temps, et que le comportement a été découvert par des mésanges individuelles“. MC Dougall réalisa en Angleterre des expériences sur les rats pour leur apprendre à choisir entre deux sorties d’une cage, l’une éclairée mais assortie d’une forte décharge électrique et l’autre sombre mais sans choc électrique. La première génération de rats commit 165 erreurs, la trentième n’en commettait plus que 20. La même expérience réalisée à 20 000 km de là, en Australie, montra que les rats australiens avaient bénéficié de l’apprentissage de leurs confrères anglais... Et tout ceci est naturellement transposable à l’homme."

Extrait d'Effervesciences N°48,
provenant du site :
http://www.effervesciences.com/

Réflexions

 

Rupert Sheldrake est l'un des scientifiques les plus contestés de sa génération. Les scientifiques en général, n'aiment pas que l'un des leurs s'adonne à des recherches sur des sujets aussi farfelus que la télépathie et autres fariboles.

Si la physique quantique n'avait donné des résultats rapides en termes d'effets de ses théories, sans doute aurait-elle été contestée car elle flirte avec le surnaturel, quand on pense au chat à la fois mort et vivant et au principe de simultanéité. Encore aujourd'hui les physiciens "cosmologistes" ne sont gère aimés de leurs pairs.

Cependant si on considère que le cerveau humain (ou animal) n'est pas un organe de stockage de l'information mais de "lecture/écriture", comment tout cela fonctionne-t-il ?

Le cerveau serait-il comme un processeur d'ordinateur qui va se servir dans une espèce de disque dur virtuel collectif que serait ce champs morphique ? Cette opération permettrait donc au cerveau de résoudre des problèmes, avec des informations stockées par d'autres cerveaux ailleurs et à un autre moment, ce qui permettrait aux espèces d'évoluer en permanence en s'enrichissant des progrès des autres individus de la même espèce.

Les neurosciences n'ont pas encore localisé la mémoire dans le cerveau. Quand des expériences sont menées avec des stimulis mémoriels, il semble que plusieurs zones du cerveau soient sollicitées simultanément. Cela ne signifie pas que les informations y soient stockées.

Si le cerveau est un émetteur/récepteur qui va piocher dans un champs morphiques des informations, qui sont en résonance avec ce dont il a besoin, alors ces champs sont forcément quantiques car "non localisés". Par ailleurs, l'évolution de leur contenu reste imprévisible car il dépend des décisions prises à chaque instant.

Propos récents de Rupert shedrake

Du magazine Clés - Novembre 2011 – Propos recueillis par Patrice van Eersel

Q : Trois décennies après vos premiers écrits, votre théorie demeure controversée. Vous dites qu’elle s’appuie sur des faits vérifiables. Lesquels ?

RS : L’un des meilleurs exemples demeure celui des cristaux. Quand des chimistes inventent une nouvelle molécule, ils ont généralement du mal à la faire cristalliser. Mais une fois que l’un d’eux a réussi, les autres y parviennent plus aisément partout. Comme si un nouveau champ de forme avait été créé à travers l’espace-temps et qu’il suffisait en quelque sorte de le capter. Une molécule nouvelle peut aussi cristalliser sous différentes formes, mais dès que l’une d’elles s’impose, son champ devient dominant et les autres formes disparaissent. Ce fut récemment le cas du Ritonavir, un médicament contre le sida, qui s’est hélas mis à cristalliser sous une forme qui en supprimait l’effet thérapeutique. On a dû dépenser des fortunes pour trouver une autre façon d’administrer cette molécule.

L’autre exemple type est psychologique : celui des rats de laboratoire. Une fois qu’un rat a réussi à deviner l’issue d’un labyrinthe, tous les autres rats de la planète trouvent plus facilement la solution. Vous avez aussi les tests de QI : depuis qu’ils ont été inventés, le niveau moyen de l’« intelligence » humaine n’a cessé de s’élever – de 30% depuis 1920, comme l’a montré le politologue James R. Flynn. Il ne semble pourtant pas que nos congénères soient de plus en plus intelligents, mais en 90 ans, des foules ont répondu aux mêmes tests, qui sont automatiquement devenus plus faciles à résoudre.

Bibliographie de Rupert Shekdrake

Une nouvelle science de la vie, Le Rocher, 1983.
L’Âme de la nature, Albin Michel, 2001.
Les pouvoirs inexpliqués des animaux, J’ai Lu, 2005.
Ces chiens qui attendent leur maître et autres pouvoirs inexpliqués des animaux, Le Rocher, 2001.
Sept Expériences qui peuvent changer le monde, Le Rocher, 2005

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