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20/11/2020

Un vaccin pour sortir de la crise du Covid-19? Une fausse bonne idée selon Laurent Toubiana

Un vaccin pour sortir de la crise du Covid-19? Une fausse bonne idée selon Laurent Toubiana 

Adrien Peltier

17:46 18.11.2020

 

 

Le gouvernement fait état d’une mise à disposition du vaccin contre le Covid-19 pour janvier sur tout le territoire. Une perspective de sortie de crise imminente… Ou pas, selon le docteur Laurent Toubiana. Au micro de Sputnik, cet épidémiologiste tire la sonnette d’alarme: une campagne de vaccination de masse ne serait pas sans risques.

 

Le gouvernement fait état d’une mise à disposition du vaccin contre le Covid-19 pour janvier sur tout le territoire. Une perspective de sortie de crise imminente… Ou pas, selon le docteur Laurent Toubiana. Au micro de Sputnik, cet épidémiologiste tire la sonnette d’alarme: une campagne de vaccination de masse ne serait pas sans risques.

 

Prudence face à la perspective d’une prochaine campagne de vaccination contre le Covid-19!

Une réaction aux dernières annonces du gouvernement qui n’émane pas d’une quelconque officine complotiste «antivax», mais d’un scientifique réputé.

Laurent Toubiana, chercheur à l’INESRM et fondateur de l’Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN), partage ses réserves avec Sputnik. Pour cet épidémiologiste, spécialiste des systèmes d’information en santé, le vaccin est la pire des solutions et l’immunité collective la seule méthode valable.

Sputnik: Mardi 17 novembre, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a annoncé qu’un premier vaccin pourrait être «distribué à partir du mois de janvier». Ces délais vous paraissent-ils crédibles?

 

Laurent Toubiana: «Je ne m’étonne plus de rien avec le gouvernement actuel. Des choses qui nous paraissaient totalement ahurissantes il y a moins d’un an nous paraissent presque normales aujourd’hui. On assiste à une sorte de “teasing”: le vaccin est placé sur le même plan qu’un produit de consommation! Il y a une forme de marketing à la “Apple” en nous faisant croire que, comme il n’y aura pas de vaccin pour tout le monde, il faudra se dépêcher. C’est une démarche marketing qui rappelle les mises en vente d’iPhone. Il y a véritablement une campagne publicitaire autour de ce vaccin.

«Il y a une forme de marketing à la Apple»

Mais, plus largement, il faut rappeler qu’un vaccin n’est jamais “neutre”, comme tout médicament d’ailleurs. Théoriquement, il est dans un premier temps appliqué à une très petite partie de la population. Ce qui me fait très peur ici, c’est que les gouvernants aimeraient vacciner d’un coup jusqu’à 70% de la population. C’est du jamais-vu.»

 

Sputnik: Un vaccin nous permettrait-il de sortir immédiatement de la crise sanitaire?

 

Laurent Toubiana: «Pas du tout. Ce serait même la pire des solutions. Il faut combattre cette idée selon laquelle le vaccin pourrait nous sortir de la crise sanitaire que nous traversons. Il faut d’abord comprendre ce qu’est un vaccin, et encore un vaccin comme “Moderna”, soi-disant “fiable à 95,4%”. C’est tout de même étonnant que tous les laboratoires arrivent en même temps dans cette course folle au vaccin. Cette synchronisation me laisse perplexe, même si cela peut arriver dans la recherche scientifique. Mais tout de même: en un peu moins d’un an, les scientifiques ont réussi à obtenir les souches suffisantes pour réaliser un vaccin? Enfin, dernier point, les panels choisis par les laboratoires me semblent bien faibles: on parle de cent à deux cents personnes, tout au plus.»

 

Sputnik: Vous évoquez les «souches suffisantes». De quoi un vaccin est-il composé?

 

Laurent Toubiana: «Il y a plusieurs technologies, mais dans tous les cas, un vaccin sert toujours à stimuler le système immunitaire. C’est le principe élémentaire. Or, pour ce faire, on va injecter l’équivalent d’un virus dans le corps humain, un virus “affaibli” censé le “mimer”. Il y a donc dans le vaccin une substance active appelée à faire réagir le corps humain. Je précise que je n’ai rien personnellement contre les vaccins, mais j’ai globalement un problème à m’injecter des substances actives dans le corps.

«La moindre petite erreur peut aboutir à des catastrophes majeures»

Les effets secondaires de certaines substances prises isolément peuvent déjà être graves, mais lorsqu’elles sont en interaction avec d’autres substances, cela peut devenir catastrophique. Je me méfie beaucoup des substances concentrées ou des substances qui peuvent agir sur des mécanismes complexes comme le système immunitaire du corps humain, encore très mal compris par les immunologistes eux-mêmes! La démarche scientifique exige tout de même une certaine forme de rigueur: quand on touche à la santé de millions de personnes, la moindre petite erreur peut aboutir à des catastrophes majeures. Les nombreux revirements du ministre de la Santé actuel ne m’inspirent guère confiance à ce sujet.»

Sputnik: Si le vaccin n’est pas la solution à la sortie de la crise sanitaire, y aurait-il une alternative?

 

Laurent Toubiana: «Il faut d’abord essayer de comprendre ce qu’est cette maladie. On ne peut pas faire croire aux gens que cette maladie est “grave” alors qu’elle ne touche en réalité qu’une infime minorité de personnes. Le vaccin est censé permettre d’éviter une “hécatombe”. Or, jusqu’à présent, il n’y a eu aucune hécatombe liée à cette maladie.

« Les formes un peu plus sévères ne représentent que 0,3% de la population.»

En termes d’épidémiologie, c’est ce qu’il faut essayer de comprendre. Je rappelle que 80% des gens ne sont pas ou très peu sensibles à cette maladie. Parmi les gens de moins de 65 ans, une très faible part d’entre eux est touchée par le virus. Il faudrait donc laisser la population s’auto-immuniser, ce qui est déjà presque le cas: une grande partie de la population a déjà été exposée au Covid-19 sans être malade ou en contractant des formes tellement faibles qu’elles n’ont même pas eu besoin de voir un médecin. Chez beaucoup de patients, cela a même été moins fort qu’une grippe. La minorité de personnes qui ont contracté des formes un peu plus sévères ne représente que 0,3% de la population.»

Sputnik: Comment expliquer dans ce cas l’engorgement des hôpitaux et des services de réanimation?

 

Laurent Toubiana: «Ce phénomène est une conséquence directe de la gestion des hôpitaux en France. Cela est dû au faible nombre de places pour les malades du Covid-19. Je rappelle qu’en France, il y a 20 millions de cas d’hospitalisations par an. Sur la période de l’épidémie actuelle, il y a eu environ 200.000 hospitalisations pour le virus en tout et pour tout. Il faut donc faire la part des choses: c’est normal que les hôpitaux soient à flux tendus et saturés. Un afflux anormal rend l’explosion logique.»

 

Sputnik: Que préconisez-vous pour stopper l’épidémie?

 

Laurent Toubiana: «Il n’y a que l’immunité collective qui peut fonctionner. Pour arrêter une épidémie virale, c’est simple: on attend que ça passe. Une fois que l’épidémie a démarré, rien ne l’arrête. D’une certaine manière, nous avons eu de la chance, car le virus nous a montré qu’il n’était dangereux que pour une toute petite partie de la population. La partie ultra majoritaire des gens qui ne sont pas “à risque” doit donc continuer à vivre normalement.»

 

Source : ICI

 

13/06/2018

Maître Philippe FORTABAT-LABATUT : DU MARÉCHAL PÉTAIN AU TRAFIC DE CADAVRES, PAR LAURENT GLAUZY

Un scandale de la Justice Française vu par un avocat exceptionnel dont le site professionnel est accessible par ce lien : ICI

Maître Philippe FORTABAT-LABATUT : DU MARÉCHAL PÉTAIN AU TRAFIC DE CADAVRES, PAR LAURENT GLAUZY

Publié le  par laurentcatho

Me Fortabat-Labatut est un avocat hors pair. Avocat en Espagne, il est un homme qui ne se couche pas, il est un homme qui se tient droit, un avocat qui n’a pas prêté allégeance à la franc-maçonnerie, cette secte qui contrôle le pédosatanisme et protège les politiciens criminels et violeurs d’enfants.

Me Fortabat-Labatut est l’avocat de la France libre, de la France Catholique Traditionnelle qui triomphera. Dans une de ses prophéties, la Sainte Vierge annonçait d’ailleurs qu’elle détruirait la franc-maçonnerie en moins d’un mois.

Et en plus de son courage, il est un élément qui me tient tout particulièrement à cœur. Me Fortabat-Labatut a fait condamner les profanateurs de la tombe du Maréchal Pétain. Il est aussi l’avocat du révisionniste Michel Piermee.

La présente vidéo a été tournée dans le cadre de l’affaire Thierry Kabile sur le trafic des organes où des enfants sont kidnappés, massacrés pour être délestés de leurs organes. Je vous invite à parcourir la page Facebook de Thierry Kabile.

 

 

 

 

22/10/2016

Le début de la fin pour la Cour pénale internationale? 3 pays s'en évadent dont l'Afrique du Sud, membre des BRICS

Bravo, fin de la FrancAfrique, de tous les crimes et des manipulations occidentales et de leurs VRP sur les peuples innocents !

 

Bientôt la CPI sera privée de carburant pour fonctionner, puisque celui-ci n’était constitué, jusqu’ici, que de ressortissants du continent africain. Vue la forte résistance du Burundi à l’hégémonie atlantiste, il était prévisible que ce pays soit l’un des premiers à chercher à s’en émanciper en rejetant l’une des premières armes de cette hégémonie.  Il était tout aussi logique que le seul pays du continent africain membre des BRICS, l’Afrique du Sud, suive le pas. D’autres suivront, puisque la porte est désormais ouverte, mais d’ores et déjà, l’Ouganda est dans les rangs de ceux qui vont quitter la Cour. Le premier ministre ougandais Ruhakana Rugunda a annoncé que le processus de retrait a déjà commencé. Ceux qui se désolent d’une fin prochaine de la CPI sont ceux qui se satisfont d’une justice expérimentale, aussi néfaste que la médecine expérimentale qui fut, elle aussi, pratiquée à large échelle chez les déshérités. La CPI aura été victime du martyre vivant qu’est Laurent Gbagbo qui fait de plus en plus figure de nouveau Mandela aux yeux des Africains. Et pendant qu’il croupit dans les geôles atlantistes, d’autres amis du système coulent des jours heureux dans les villas mises à leur disposition, à l’abri de toute poursuite. On trouve parmi ceux-ci les ex-présidents tunisien BenAli, ou mauritanien Ould Taya, qui croulent pourtant sous une avalanche de plaintes qui ne seront jamais satisfaites, et vivent comme des pachas au Qatar. Ou encore ceux que les US-Américains appellent « Our bastards » de l’Amérique latine planqués à Washington et protégés par les systèmes de sécurité américains. Ne parlons même pas des Bush, Blair, Obama, Sarkozy, Hollande, et tous leurs autres compagnons de félonie qui se rient de la justice internationale. Ce n’est peut-être pas par hasard que l’Afrique du Sud a entamé ses démarches le jour anniversaire de l’assassinat de Mouammar Kadhafi.   RI  

 ***

Le début de la fin pour la Cour pénale internationale?
13:33 21.10.2016 (mis à jour 14:45 21.10.2016)

Mikhail Gamandiy-Egorov

Cour pénale internationale

 

On en avait pourtant parlé plusieurs fois. Mais à l’époque cela paraissait encore tellement lointain. Pourtant nous y voici : la Cour pénale internationale vit actuellement ses moments les plus difficiles.


Après la confirmation désormais officielle de retrait émise par le gouvernement du Burundi de cette institution jugée par de très nombreux Africains comme une cour raciste et ouvertement néocoloniale, servant les intérêts des élites occidentales, désormais c'est au tour de l'Afrique du Sud, membre des BRICS, d'annoncer officiellement son retrait de la CPI. A ce titre, une lettre a été transmise au secrétaire général de l'ONU comme le veut le protocole de retrait.

 
Il faut en effet se réjouir de cette décision sud-africaine, de même que burundaise, pour plusieurs raisons. La première c'est qu'une fois de plus cela permettra de comprendre aux élites occidentales que le monde d'aujourd'hui n'est plus celui ayant suivi la chute de l'URSS, période à laquelle l'Occident, et en premier lieu les USA, se sont autodéclarés être les gendarmes du monde. Deuxièmement, cette prise de responsabilité de deux Etats souverains d'Afrique prouve que le continent africain aura son mot à dire en ce 21ème siècle multipolaire. Troisièmement et par la même occasion cela confirme que certains pays d'Afrique ne vont plus tolérer le diktat des institutions néocoloniales, que ce soit dans le domaine de la justice internationale ou dans d'autres. Quatrièmement et cela est tout aussi important: d'autres pays suivront irrémédiablement. Le processus est bel et bien enclenché.


Last but not least, le rôle des médias. Souvenez-vous de mes articles sur ce sujet dont les idées allaient complètement à l'opposé de celles exprimées dans le mainstream. Plusieurs de mes lecteurs et amis me disaient que malgré toute la bonne volonté des analyses, elles auraient du mal à trouver écho auprès du leadership africain. Je répondais que le temps sera notre meilleur ami. Quelques années plus tard nous y voici. Rien ne sera plus comme avant. Et je suis particulièrement heureux que par les actions courageuses de certains pays, l'Afrique montre qu'elle sera effectivement partie intégrante du monde multipolaire. Quant aux médias, justement le renforcement des médias alternatifs, qu'ils soient russes, chinois, iraniens, syriens, latino-américains, africains et autres, est appelé à se poursuivre. C'est pour cela d'ailleurs que l'on observe en ce moment même une hystérie évidente pas seulement au niveau des élites politiques de l'Occident, mais également au niveau des élites médiatiques, par ailleurs complètement interconnectées et souffrantes ensemble des coups reçus de la part des partisans de la multipolarité.



Finalement, lorsque je disais il y a quelques années qu'en engageant des poursuites à l'encontre du président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé et d'autres leaders africains, la CPI y joue de sa survie, cela se confirme pleinement aujourd'hui. D'ailleurs en parlant des perspectives de la suite des poursuites contre ces deux leaders ivoiriens, il est à penser que la CPI sera forcée de faire machine arrière. Pourquoi? Car des condamnations, qui n'auraient d'ailleurs aucune base légale car dès le départ arbitraires, ne feraient qu'accélérer massivement le processus déjà enclenché. Et sachant que pour le moment ce sont justement les pays africains faisant partie du système de la Françafrique qui sont les plus dociles à suivre les instructions occidentales (et donc éventuellement à rester plus longtemps membres de cette organisation que les autres pays du continent), la CPI devra désormais réfléchir trois fois avant de prononcer une quelconque condamnation à l'encontre de Gbagbo et de Blé Goudé. L'espoir est donc entièrement permis quant à leur libération.

 
Pour le reste, encore bravo au Burundi et l'Afrique du Sud pour leurs courageuses décisions. Et courage à tous les autres qui suivront dans un avenir proche et moins proche. L'Afrique fait partie intégrante du monde multipolaire et aura son mot à dire. Heureux aussi qu'on ait pu d'une certaine façon y contribuer. Propagande russe diront les mauvaises langues. Simple vérité diront nos amis.



Lire aussi les influences de Sarkozy en Côte d’Ivoire :

L’Afrique se mobilise contre la « justice » néocoloniale Les procès du président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé viennent de débuter à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, aux Pays-Bas.

L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo clame son innocence devant la CPI La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye accuse l'ancien président ivoirien d'être impliqué dans des crimes, tels que des meurtres, des viols et des persécutions pour des motifs politiques.

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22/11/2015

De mieux en mieux : Valls demande de ne pas saisir le Conseil constitutionnel sur l’état d’urgence !

Comme cela nous savons tous que la prolongation de l'état d'urgence à 3 mois est une décision anticonstitutionnelle !

L’apprenti dictateur nous expliquait hier qu’il n’y a pas de risque zéro dans le domaine du terrorisme et qu’il fallait s’y faire… En revanche, qu’il y ait un risque que son projet de loi prorogeant l’état d’urgence soit retoqué par le Conseil constitutionnel dans l’une ou l’autre de ses dispositions, voilà qui est parfaitement intolérable. Non mais quand même !

Valls demande de ne pas saisir le Conseil constitutionnel sur l’état d’urgence

valls-senat

« Le premier ministre Manuel Valls a demandé au Sénat de ne pas saisir le Conseil constitutionnel du projet de loi sur l’état d’urgence, craignant que certaines dispositions soient censurées.

Séquence incroyable au Sénat. Et inacceptable pour le juriste démocrate, voire pour le démocrate tout court. Très calmement, alors que les sénateurs discutaient ce vendredi après-midi du projet de loi prorogeant l’état d’urgence, le premier ministre a demandé aux parlementaires de ne pas saisir le Conseil constitutionnel. Il craint que la loi ne soit pas conforme au texte fondamental de la Cinquième République.

« Il y a toujours un risque »

« Je suis dubitatif sur l’idée de saisir le Conseil constitutionnel, a expliqué Manuel Valls lors de sa dernière intervention en séance. Car il y a toujours un risque. Si le Conseil répondait que la loi révisée est inconstitutionnelle sur un certain nombre de points, cela peut faire tomber 786 perquisitions et 150 assignations à résidence déjà faites ».

Le chef du gouvernement — dont la présence dans l’hémicycle pour défendre un projet de loi est déjà exceptionnelle — a reconnu très explicitement que certaines dispositions prévues par le projet de loi sur l’état d’urgence pourraient être déclarées invalides, et a cité en particulier la disposition qui permet au gouvernement d’obtenir sans délai le blocage d’un site internet par les FAI.

L’objectif du gouvernement est  que la conformité du texte à la Constitution ne soit pas vérifiée sur le fond, « même si je sais qu’il y aura toujours la possibilité d’une QPC », a expliqué Manul Valls. Les QPC permettent effectivement de saisir le Conseil pour qu’il vérifie la conformité d’une disposition mise en œuvre dans une procédure administrative ou judiciaire ».

Guillaume Champeau, Numerama, le 20 novembre 2015

17/11/2015

Hollande doit être destitué par la Haute Cour pour « haute trahison »

 
 
Docteur en droit, journaliste et essayiste
 
 
Non content de soutenir les immigrationnistes foireux de Bruxelles à Berlin, Hollande n’a cessé, depuis son arrivé à l’Élysée, de multiplier les appels du pied au Qatar et à l’Arabie saoudite...
 

L’état d’urgence a beau avoir été décrété par le chef de l’État arborant, pour l’occasion, l’air martial des généraux avant le combat, il n’en demeure pas moins que sa responsabilité – tout comme celle du gouvernement qui, les institutions n’eussent été aussi gravement corrompues, devrait, a minima, lui proposer la démission dans son entier – est directement et sérieusement engagée.

L’on apprend ainsi qu’une des bombes humaines du Bataclan, un dénommé Samy Amimour, revenait de Syrie après avoir quitté la France – et y être revenu pour commettre son irréparable forfait – tandis qu’il était normalement placé sous contrôle judiciaire ! Bien que connu de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui l’avait auditionné en octobre 2012, l’individu, malgré une mise en examen pour association de malfaiteurs terroristes et un contrôle judiciaire, se baladait néanmoins tranquillement dehors. Inouï !

Hallucinant, même ! Déjà un laxisme impénitent pointait sous l’indécrottable indépendantiste Taubira.

L’on tombe derechef de l’armoire quand l’AFP lâche que la Turquie avait averti la police française par deux fois, en décembre 2014 et juin 2015, au sujet d’Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants de la salle de concert parisienne ensanglantée. Circonstance aggravante : les autorités turques se sont heurtées au mur du silence des services français.

Ces informations – la seconde a été opportunément distillée par Ankara à des fins de déstabilisation intérieure du pouvoir – indiquent que la sécurité des Français a été considérée, jusqu’à présent, comme accessoire par le gouvernement. Une politique de gribouille où l’indolence le disputait au mépris, où l’incompétence voisinait avec l’inconséquence.

Mais il y a pire. Non content de soutenir les immigrationnistes foireux de Bruxelles à Berlin, Hollande n’a cessé, depuis son arrivé à l’Élysée, de multiplier les appels du pied au Qatar et à l’Arabie saoudite, pétromonarchies wahhabites auxquelles la France livre régulièrement des armements (avions de combat, fusils d’assauts, etc.), et soutenant notoirement le djihadisme à travers le monde.

Dans un édifiant entretien accordé au Monde, François Hollande confiait « que la France a soutenu la “rébellion syrienne démocratique” en lui livrant des armes. “Les rebelles syriens méritent tout notre soutien” », avait-il rajouté (20 août 2014). Depuis lors, il s’est bien gardé de préciser que « les armements livrés par les services français sont – d’une manière ou d’une autre – tombés entre les mains de groupes djihadistes, qui se réjouissent aujourd’hui de la vague d’attentats qui déstabilise la France en profondeur » (Le Canard enchaîné, 21 janvier 2015).

Parce que de tels faits sont connus et encouragés au plus haut niveau de l’État, dont les agissements mènent, de façon récurrente, aux résultats tragiques que l’on sait, la conclusion s’impose. Sauf à contrebalancer radicalement les effets mortifères de son improvisation politique, Hollande doit assurément remettre sa démission au peuple français. À défaut, il doit être destitué par la représentation nationale réunie en Haute Cour, en application de l’article 68 de la Constitution, pour « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

Une forfaiture qu’on dénommait naguère haute trahison.