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14/10/2018

Les JÉSUITES sont les véritables maîtres du Nouvel Ordre Mondial !

Voir aussi :

 

Les Jésuites lucifériens, espions et assassins du Vatican

Les JÉSUITES, Véritables Maîtres du Nouvel Ordre Mondial ?

 

 

Les JÉSUITES sont les véritables maîtres du Nouvel Ordre Mondial

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La Piste jésuite

Qui sont les jésuites et que veulent-ils?

La Compagnie de Jésus est la société secrète la plus structurée et sans doute la plus active sur la terre. C’est, en tout cas, le seul groupe qui ait réellement des pouvoirs occultes concentrés et efficaces.

Cela est ignoré par la plupart des gens qui croient que les jésuites sont un ordre ecclésiastique dédié à l’éducation de la jeunesse issue de la bourgeoisie. Et il est vrai que nos élites occidentales sont passées par ce moule, mais être un élève des jésuites ne fait pas de vous un jésuite. Cela vous marque tout au plus, comme une trace psychique. Les jésuites initiés, c’est tout autre chose.

Nous ne parlons pas du père jésuite de base, assez sympathique au demeurant, que vous avez pu croiser dans un collège, une organisation sociale ou un centre éducatif. Non, nous parlons des initiés, les Profès du grade du 4e Vœu. C’est parmi eux qu’est recruté le gratin de la cour luciférienne, les véritables illuminati.

Les chefs des illuminati sont des jésuites d’un grade supérieur ?

Les illuminati sont de vrais jésuites et vice-versa. Il ne peut pas en être autrement. Les jésuites ont fondé le célèbre ordre des Illuminés de Bavière qui est devenu un leurre pour les amateurs de curiosités initiatiques. Si cet ordre était vraiment une société secrète, vous ne le connaîtriez pas. Car ce qui est vraiment secret demeure secret. Par contre, l’ordre intérieur des jésuites est une véritable société secrète. Et vous n’en connaissez rien, ni vous, ni aucun soi-disant ésotériste. Lisez les livres d’occultisme et tout ce qui touche aux sociétés secrètes, et vous n’en trouverez, tout au plus, qu’une timide allusion.

Les gens ont-ils peur d’en parler, ou est-ce parce que cela est si secret que rien n’en transparaît ?

Lorsqu’on explique à des gens qui se gargarisent avec le complot des illuminati que tout repose sur la société des jésuites, il y a comme un flottement. Les gens ont été conditionnés à ne voir dans les jésuites qu’un groupe de prêtres en noir qui rasent les murs. C’est l’image que les jésuites ont voulu donner, afin qu’en les prenant pour des religieux, au demeurant parfaitement repérables, on ne puisse imaginer à quel point leur duplicité dépasse les normes. Chez eux, tout est paradoxal et extrême. Nous parlons des jésuites des hauts grades car, encore une fois, les jésuites de la base ne sont pas initiés aux secrets de l’ordre, quoiqu’ils forment un bataillon de soldats obéissants prêts à remplir n’importe quelle mission. On ne recrute qu’un seul initié sur quarante candidats qui, écoutez bien, ont été préparés pendant quinze ou vingt ans !

Avec eux, le paradoxe est la règle.

Les Jésuites se font passer pour des faux-jetons pour comploter à l’aise. Ils sont experts dans de nombreux domaines de pointe.

Ils sont pauvres avec les pauvres et riches avec les riches. Mais ils peuvent faire exactement le contraire que ce qu’on les croit occupés à faire. Depuis quatre siècles, ils ont pris à la fois l’Église catholique et la Franc-Maçonnerie en otage pour faire avancer leur grand projet : le Grand Œuvre.

Le nouvel ordre mondial est leur invention.

Dans cette période de l’âge noir, la destinée des peuples est sous leur contrôle. Aucune révolution ni guerre ne sont déclenchées sans eux. En quatre siècles, ils ont été bannis 73 fois d’à peu près tous les pays, tant ils causaient de zizanies et de problèmes politiques. Mais pour mieux le comprendre, revenons un moment sur leur histoire.

 

Ignace de Loyola

Ignace de Loyola a fondé l’ordre des jésuites – la Compagnie de Jésus – au XVIe siècle, pour en faire une armée théoriquement au service de Rome – je dis bien de Rome et non de l’Église qui devint leur outil de conquête. C’est une super inquisition pour les temps modernes ; une milice pour convertir les peuples ou tout au moins pour ramener les grandes religions mondiales dans le sein de Rome à travers l’œcuménisme, lorsque la conversion s’avère impossible. C’est pourquoi cette société s’appelle Compagnie et que son chef porte le titre de Général.

Les fondateurs de la SS s’inspirèrent de l’ordre jésuite, et les services secrets internationaux y ont leurs racines.

Mais nous verrons que les nazis ne furent que les marionnettes de leurs parrains bien plus malins.

Au début, il fallait contrer la Réforme de toute urgence, et sauver le Vatican d’une débâcle annoncée. Avec génie, Ignace de Loyola tira profit de cette situation critique pour l’Église afin de se placer en tant que défenseur de la Foi face aux « parpaillots et aux hérétiques »contre lesquels les dominicains semblaient incapables de lutter.

Dès sa fondation, l’ordre se répand sur la terre, d’abord en Inde, puis au Japon et en Chine. De Chine, les jésuites sont passés au Tibet, sans doute les premiers – et l’on verra l’importance de cette pénétration clandestine. À chaque étape, ils se fondent dans la foule « comme des poissons dans l’eau ». Cette formule de Mao Tsé Toung, fut empruntée aux jésuites, ses véritables maîtres. Et l’avancée continue durant le XVIIe siècle. Ils apparaissent en Amérique du Sud, en Afrique, et dans tous les pays du monde. En un siècle, ils sont partout, derrière les tentures de tous les palais.

À chaque étape, ils s’incrustent profondément dans la culture locale allant jusqu’à se déguiser en sannyasins, en Inde, et en mandarins confucianistes, en Chine.

Ils ne s’en cachent d’ailleurs pas car la dissimulation et l’infiltration font partie de leurs devoirs. Sur des gravures chinoises représentant des mandarins aux ongles longs et aux moustaches tombantes, on aurait du mal à identifier des pères jésuites, à moins d’un détail comme ce crucifix volontairement disposé dans un coin du décor.

Au Tibet, ils disparaissent dans les lamaseries, mais réapparaissent au XIXe siècle en tant que… maîtres de la Grande Loge Blanche ! Vous avez compris l’astuce ?

Cela n’étonnera que les naïfs qui croient aux contes de fée de la Théosophie façon new age. Comment imaginer que la Grande Loge Orientale soit entre les mains de ceux qui tiennent également le Grand Orient sous leur coupe ? Mais, c’est ainsi. Les jésuites ont investi le Tibet, et n’en sont jamais repartis. Vous voyez le topo ? C’est pourquoi aujourd’hui encore, ils financent le bouddhisme tibétain – ils paient directement le salaire des lamas – après avoir lancé la Chine communiste contre le Tibet. Toujours « diviser pour régner ». Car, la Chine est l’une de leurs places fortes, et le communisme est leur cheval de Troie. Tout cela est dit en raccourci, mais le chercheur motivé en découvrira les preuves s’il y consacre un peu d’efforts. Car rien n’est caché lorsqu’on sait lire les livres de propagande sur le lamaïsme, par exemple.

Qui sont ces êtres pour détenir une telle puissance ?

Contrairement à l’immense majorité des êtres humains, ils ont un projet de grande envergure, des moyens financiers et intellectuels considérables, et une discipline de fer. C’est une Gestapo avec des pouvoirs occultes en plus. Imaginez une milice de SS déguisés en prêtres, et qui sévissent depuis quatre siècles, cela doit finir par donner des résultats, n’est-ce pas ?

Ils ont un système de développement occulte qui les rend totalement déterminés et obéissants.

Ce système de conditionnement psychique est caché dans le sens ésotérique des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola qui fut un initié investi par l’esprit de Mars. C’est la conquête du monde derrière le masque de la religion.

Les jésuites mènent une guerre terrible depuis plusieurs siècles, et tous les conflits ont été directement ou indirectement déclenchés par leur volonté avec le soutien financier de leur généreuse banque, rien moins que l’honorable maison Rothschild. Ce sont les Rothschild qui ont financé les Illuminés de Bavière, et encore les Rothschild qui offrent des cadeaux somptueux aux jésuites, tel le château de Chantilly. L’origine de la fortune des jésuites est inconnue, mais si on cherche un peu du côté de la mafia italienne, alors tout s’éclaire, et l’on réalise que les fils d’Ignace de Loyola sont les plus grands trafiquants de drogue et de chair humaine de ce coin du système solaire.

Je m’excuse si tout cela sonne un peu comme du David Icke qui voit des reptiliens partout, mais le temps est venu de dire les choses. À chacun d’en faire ce qu’il veut, soit pour rejeter, soit pour comprendre.

Lorsqu’on parle de la puissance des illuminati, on pense souvent à des financiers internationaux comme les Rothschild, mais on n’évoque jamais l’importance des jésuites.

Au XIXe siècle, les jésuites lancèrent la « mode » de l’antisémitisme afin qu’on rejette la responsabilité de leurs turpitudes sur les juifs.

Les premiers pamphlets et les écrits de l’idéologie antisémite ont été rédigés par des jésuites qui deviendront ultérieurement des militants de l’antiracisme. N’oublions pas qu’ils sont toujours des deux côtés à la fois. Diviser pour régner. C’est pourquoi, on pense que les Protocoles des Sages de Sion ont été mis en circulation par les jésuites pour détourner l’attention vers les juifs qui sont devenus un bouc émissaire idéal en raison des juifs célèbres qu’on retrouve aux commandes du système jésuito-illuminati.

Pourtant, les juifs de base ne sont pas responsables si des milliardaires et des élites sionistes trempent dans la combine. Nombre de juifs doivent se demander ce qui leur vaut autant de réussite dans les médias, la finance ou le monde du spectacle. Ils devraient quand même se méfier de leurs parrains et de ces familles puissantes comme les Rothschild qui n’hésitèrent pas à sacrifier leurs congénères durant la dernière guerre mondiale. Car, quoiqu’en disent les révisionnistes, les juifs ont souffert sous le joug jésuito-nazi même si cela ne leur permet pas de s’attribuer le monopole de la souffrance.

Rappelons que les Rothschild n’ont perdu aucun des leurs ni souffert du moindre harcèlement depuis l’apparition de l’antisémitisme moderne. On prétend même qu’ils ont financé le régime nazi, lequel entretenait, au demeurant, d’excellents rapports avec le mouvement sioniste. Quoi qu’il en soit, nous ne développerons pas maintenant cette question fort épineuse qui exige du recul et des connaissances que l’on ne trouve pas dans les livres d’histoire.

La cause politique des atrocités révolutionnaires et des régimes totalitaires s’explique par la politique des jésuites-illuminati qui ont été de tous les côtés, trahissant et faisant massacrer leurs opposants sans relâche, assassinant des rois et des chefs d’État, depuis Henri IV jusqu’à Kennedy.

Et les services secrets ? Qu’il suffise de savoir que le responsable au Vatican des contacts avec la CIA est un jésuite, le cardinal Dulles, le petit-fils du fondateur de la CIA ! Les secrets des reptiliens restent en famille.

Comment peut-on s’appeler « Compagnie de Jésus » et poursuivre un dessein si contraire à la foi chrétienne ?

 

 

Cette question démontre notre naïveté. Nous n’avons toujours pas compris que si l’on veut atteindre un but dans le long terme, il faut agir au nom de Dieu et du Bien, en laissant croire aux meilleures intentions du monde. Le loup sait qu’on lui ouvrira la porte s’il se met de la farine sur le museau, et s’il se présente en bêlant des paroles de paix et de fraternité. Il connaît la réaction des hommes dès lors qu’on leur parle gentiment et qu’on vient pour les aider. C’est par le « bien » qu’on trompe vraiment l’humanité, et non par les explosions éphémères de force brutale.

Le meilleur camouflage, c’est le masque de la religion car l’être humain est un enfant qui ne peut percer une telle malice. Cette candeur humaine est d’ailleurs la preuve de notre bonté originelle, mais cette bonté s’accompagne d’une stupidité indécrottable. Les bons sentiments, l’humanitarisme, le progrès scientifique et social, voilà les meilleures armes des jésuites. Pourtant, lorsqu’on suit leur action à la trace, il n’y a que des larmes et du sang, depuis le massacre des Indiens d’Amérique jusqu’à la boucherie de Pol Pot, en passant par les purges de Staline et les massacres de la révolution culturelle de Mao. C’est signé.

 

Chaque fois, les illuminati-jésuites sont à l’arrière-plan, et si l’on ne comprend pas la raison d’un génocide, eux la connaissent.

C’est toujours « Pour la plus grande gloire de Dieu », selon leur folle devise dont l’application pratique exige que « la fin justifie les moyens ». Quelle drôle d‘idée de vouloir ajouter de la gloire à Dieu ? Quel est ce dieu qui aurait besoin qu’on lui ajoute des conquêtes terrestres ? On a compris qui il est.

Comment la Franc-Maçonnerie est-elle tombée sous leur contrôle ?

Rien de plus simple. Ils entrent dans une organisation comme le ferait n’importe quelle personne intéressée, et une fois dans la place, ils deviennent les meilleurs et les plus dévoués, jusqu’à prendre naturellement les commandes de l’organisation qu’on leur livre les yeux fermés tellement ils sont devenus indispensables pour l’administration, les finances, etc. Cela devrait éveiller l’intérêt des membres de groupes qui ont pressenti que leur mouvement avait mystérieusement dévié depuis son origine. C’est souvent « signé Ignace ».

Censure et manipulation des écrits originaux, ligne stalinienne du parti avec instauration de la langue de bois, manœuvres politiciennes, luttes de pouvoir, immobilisme ou au contraire activisme, transformation insidieuse de la doctrine initiale…, les jésuites instillent leurs manières dans l’organisation et le tour est joué.

Leur action est devenue aujourd’hui plus occulte que dans le passé. Leur puissant égrégore « magique » peut se greffer sur une sphère psychique collective – et y injecter son venin par des canaux subtils.

Généralement, ils font pénétrer le poison par des individus télépathiquement sensibles ou dont les points de faiblesse peuvent être stimulés à volonté : ambition, sexe, argent…, ce sont les failles naturelles par lesquelles on peut facilement détruire une organisation. Les jésuites-illuminati font du piratage occulte. Ils ont mis au point les rituels des hauts grades maçonniques pour servir leur propre égrégore. Ils ont inversé les colonnes du « rite français » des loges du Grand-Orient afin de remplacer les mythiques initiales I et B des colonnes du Temple de Salomon – Iakin et Booz – par les initiales de Beatus Ignatius (Saint Ignace).

C’est ainsi que les candides francs-maçons rendent un culte à saint Ignace tout en accomplissant leur rituel maçonnique. Ce n’est là qu’un exemple parmi de nombreuses manipulations effectuées par les initiés jésuites grâce à leur connaissance scientifique des effets occultes de la magie cérémonielle. Dans l’Église catholique, on parle des « rituels jésuites » pour décrire le détournement des rites de Confucius dans un sens jésuite. À ce sujet, savez-vous qui a traduit la plupart des écrits sacrés de l’Asie ?

Lao Tseu aurait bien du mal à se retrouver dans le pseudo-Tao des jésuites, et que dire des grands sages de l’Inde. Personne ne peut rivaliser. Aucun autre groupe n’est au niveau, et d’ailleurs, la plupart ont été mis sous contrôle – ou sont partiellement neutralisés par les illuminati-jésuites qui disposent d’agents – souvent inconscients – dans tous les milieux.

Cela n’empêche personne de faire son chemin sur la voie qu’il a choisi, mais l’on se demande parfois pourquoi autant de difficultés irrationnelles apparaissent ? Nombre de groupes qui piétinent alors qu’ils devraient naturellement se développer, feraient mieux de se demander s’ils n’avancent pas avec les freins bloqués ? À l’opposé, d’autres mouvements ont une progression internationale miraculeuse qui est aussi peu naturelle que la stagnation des précédents… Cela dit, il serait absurde de mettre ses propres erreurs sur le compte d’une influence occulte.

L’incompétence, la stupidité et l’ambition demeurent les vices qui rongent la plupart des organisations, mais ces vices sont d’abord dans leurs membres. Pour simplifier, nous dirons que l’Ordre secret des jésuites est une inquisition occulte planétaire et, qu’à ce titre, il a inévitablement le contrôle des polices secrètes de tous les États. Ces services ne sont que des départements d’une centrale occulte. Une division apparente permet de motiver les innombrables dupes qui sont au service du système global – par idéologie ou par simple besoin de survie. Deux armées ennemies peuvent être sous le contrôle des jésuites, lesquels feront livrer des armes aux deux camps, pour la plus grande satisfaction de leur banquier.

Mettez-vous à la place des Rothschild ! Quelle aubaine pour ces changeurs de Francfort lorsqu’ils virent de mystérieux inconnus leur proposer de créer les grandes banques européennes au XVIIIe siècle.

Une partie du judaïsme tomba sous la coupe des jésuites-illuminati, et c’est pourquoi les juifs de base qui n’y sont vraiment pour rien, ont été littéralement pris en otage, et sont devenus la cible de l’antisémitisme. Les juifs ne semblent pas décidés à s’émanciper de cette tutelle qui offre des avantages matériels, mais peut les conduire au désastre lorsque le vent tourne.

Comment les jésuites dirigeaient-ils les rois sous l’ancien régime ?

Les jésuites s’étaient octroyé le monopole de la confession des princes et des rois catholiques de l’Europe.

C’est ainsi qu’ils savaient tout sur tout le monde, dressant à volonté un roi contre son cousin, jusqu’à ce qu’excédés par ces manœuvres, les princes les expulsent de leur pays – ce qui est arrivé plus de 70 fois. Mais, ils revenaient rapidement et reprenaient leurs petites affaires.

Il créèrent le personnage du Roi-Soleil avec la marionnette Louis XIV. Eux seuls connaissaient le cérémonial de l’empereur de Chine qu’ils appliquèrent au personnage du roi de France dont les ancêtres se seraient moqués d’un tel cinéma. La mise en scène de Napoléon, l’Empereur-aux-abeilles est visiblement signée saint Ignace. L’art jésuito-baroque et sa grandiloquence ! Le faste royal rapporté d’Orient qui permet de subjuguer les masses. Napoléon ou Louis XIV sont des exemples du passé mais, de nos jours, c’est moins spectaculaire avec les actuels chefs d’État et toute la clique des valets des illuminati et leurs cohortes de technocrates serviles.

Sur quoi est basé leur pouvoir et leur science ésotérique ?

À l’issue d’un accident de guerre, en 1521, au siège de Pampelune, Ignace de Loyola, grièvement blessé à la jambe par un boulet de canon, a sublimé son énergie sexuelle de manière contrôlée. Ce n’est pas nouveau, car c’est la base même de l’occultisme. Mais il a codifié un système de développement occulte très efficace en liaison avec la force de la planète Mars ou, tout au moins, avec l’un des esprits de cette sphère.

On amuse les gens avec le yoga de la Kundalini, mais les hauts initiés jésuites détiennent de puissants secrets.

De plus, leurs chefs sont dirigés par des entités occultes supérieures tel celui qui inspira Ignace de Loyola, ainsi que son incarnation suivante, le clairvoyant Swedenborg.

Le « Jésus » des jésuites est un prête-nom, une couverture fallacieuse car jamais Jésus ne commanda la ruse et le meurtre pour faire avancer le royaume de Dieu. Loyola était un militaire espagnol du XVIe siècle qui rêvait de conquérir le monde, mais qui réalisa que la religion était le meilleur moyen pour entrer chez l’ennemi avec des paroles de paix à la bouche. Blessé, il resta longtemps allongé ce qui lui permit d’analyser ses mécanismes psychiques les plus subtils.

Il sublima son énergie sexuelle et mit au point un système de développement psychique qui fabrique des anormaux. Il se fit prêtre pour infiltrer l’Église, débarqua à Rome, promit au pape de sauver son trône du danger de la Réforme, établit une milice totalitaire camouflée en ordre religieux et partit à la conquête de l’univers « Pour la plus grande gloire de Dieu ». C’est ainsi qu’il devint l’agent du destin dans l’Âge noir. Il se mit au « service du Pape », ce qui signifie exactement le contraire si l‘on connaît le langage jésuite.

C’est dire que la religion catholique est totalement entre les mains du général de l’Ordre, le pape noir, qui n’est lui-même que la pointe de la pyramide visible.

Tous les jésuites du monde sont dans une obéissance absolue, et selon leur formule « S’abandonner comme un cadavre », ils sont comme des robots entre les mains de leurs chefs. Ils forment donc un corps militaire d’élite – à la fois prêtres et guerriers – présent dans tous les pays. C’est une armée démoniaque qui a investi la Terre, et la liaison des jésuites avec les Gris extraterrestres est plus que probable. Ils contrôlent les polices secrètes, les armées et les organismes internationaux. 

Note Stopmensonges : d’après nos recherches, les dires de Karen Hudes et les recherches de David Wilcock, nous penchons plus pour les pré-adamiques au cranes allongés, qu’aux Gris…. Les pré-adamiques arrivés il y a environ 55.000 ans sur Terre, sont Lucifériens.

À travers ces relais, ils expérimentent ce qu’ils veulent sur les populations.

Par exemple, la guerre du Viêt-Nam leur a permis d’éliminer leurs adversaires dans ce pays, et le génocide du Cambodge a nettoyé un million de bouddhistes récalcitrants à la conversion chrétienne.

 

Les bouddhistes de la tradition du Petit Véhicule ont particulièrement souffert, alors qu’au contraire les Lamas tibétains sont financés par les jésuites. Sans cette aide, le lamaïsme ne serait pas connu du public et le Dalaï-Lama ne bénéficierait pas d’une telle publicité. Il faut un sérieux coup de pouce pour monter aussi haut lorsqu’on est un pauvre réfugié sans patrie ni argent.

Si on vous vaccine de force, dites merci aux jésuites, sans oublier de remercier leur ami le baron de Rothschild qui fut le premier administrateur de l’Institut Pasteur.

Cela donne le vertige. Y-a t-il des preuves à l’appui de ces allégations ?

Il y en a abondamment, mais encore faut-il faire l’effort de les rechercher. À ma connaissance aucun chercheur « conspirationiste » ne semble véritablement intéressé par la piste des jésuites. C’est encore un sujet tabou. Les gens évoquent parfois cette question, puis ils passent à un autre sujet car, à vrai dire, ils ne savent à peu près rien. Pour pénétrer cette sphère, il faut une sorte de sens prophétique car tout est dissimulé. Tout est truqué. Il faut s’armer de patience, réfléchir et progresser sans se focaliser outre mesure pour ne pas projeter de l’émotionnel.

Il ne faut pas devenir un obsédé du « complot satanique jésuite » comme d’autres le sont des Reptiliens, du complot judéo-maçonnique ou du complot fasciste. Il faut garder sa bonne humeur, et ne jamais se laisser aller au ressentiment qui nous égare sur de fausses pistes. Comme le pêcheur qui surveille le bouchon, il faut savoir attendre longtemps avant de vérifier une simple petite information. Il faut se souvenir du moindre détail, selon la parole « Tu ne négligeras pas la poussière ». L’information vient toujours quand on ne s’y attend pas. Et c’est parfois le déclic.

Certains chercheurs américains ont révélé des informations essentielles sur les jésuites, mais leur discours est souvent conditionné par un fanatisme religieux évangélique en lutte contre le catholicisme romain. Ils passent complètement à côté des aspects occultes de la question à cause de leurs préjugés religieux dogmatiques. Ils ne voient dans cette affaire qu’un combat entre le protestantisme et le catholicisme.

Selon eux, le protestantisme du Nouveau Monde serait le garant de la liberté de conscience, alors que Rome – par le biais des jésuites – perpétuerait l’Inquisition et voudrait instaurer une théocratie mondiale avec un « pape-messie » à sa tête.

Ces évangélistes américains qui s’appellent « patriotes », croient que l’Amérique est tombée entièrement sous le joug des jésuites. Cela n’est pas faux, mais empreint de préjugés religieux, et d’une méconnaissance totale du monde de l’occulte. Il est vrai que pour étudier cette question, il faut se sentir motivé. Il y a certes des inexactitudes dans tout ce que je déroule ici, mais je dispose de références pour 80 % de mes allégations.

Des sympathisants du bouddhisme tibétain pourraient se scandaliser lorsque j’affirme que des lamas reçoivent de l’argent des jésuites.

Mais je n’y peux rien, c’est un fait dont on trouve la trace dans un livre grand public écrit par un moine dont le père est philosophe. Je ne vous demande pas de me croire mais de mener votre propre enquête, à condition que vous soyez bien inspiré et tenace.

Ainsi les jésuites initiés contrôleraient la sphère du Nouvel Âge ? Cela va choquer les adeptes de ce courant qui y voient une ouverture de conscience et de nouvelles perspectives de civilisation.

Seul celui qui ne veut pas regarder la réalité en face sera choqué. Nous n’avons jamais prétendu que les courants spiritualistes n’étaient pas des voies d’ouverture. Mais ils le seraient encore plus si on identifiait lucidement ce qui, dans ces courants, est libérateur et ce qui emprisonne l’être. Il n’y a pas besoin de former une nouvelle Inquisition pour cela. Chacun doit ouvrir les yeux.

Toutefois, en ce qui concerne le new age et les fadaises sur les « maîtres de la Grande Loge Blanche », oui, cela est typiquement une opération jésuito-illuminati.

Qui peut le plus peut le moins. Des intelligences qui ont mis le grappin sur la politique du Vatican et la Maçonnerie, n’ont pas beaucoup d’effort à fournir pour tromper les amateurs d’occultisme. Souffler à l’oreille du médium Alice Bailey que l’Âge d’or est venu et que le Christ va réapparaître, ce ne doit pas être trop difficile pour des initiés du niveau du « plan du Soleil ». (Voir l’Apocalypse de Jean)

Le soleil est un symbole de la Compagnie de Jésus.

Un soleil sur fond d’azur. Leur but secret va au-delà du plan terrestre. C’est le système solaire qui les intéresse, et c’est pourquoi, ils ont développé la recherche spatiale et les sciences de pointe. Cela va très loin. On pourrait presque les admirer s’ils n’étaient à l’origine de tant d’horreurs. Helena Blavatsky disait : « Toutes les armées de Satan n’ont pas fait autant de mal sur la terre que les jésuites ». Cette phrase est remarquable, car Blavastky en connaissait un rayon. C’est pourquoi elle fut mise sous camisole occulte durant un temps.

Comment se débarrasser des prédateurs ?

Se débarrasser d’un agent cosmique ? On peut toujours rêver. Dans l’Âge noir, ils poussent à la roue et précipitent les événements.

Peut-être préparent-ils la voie du démon de la matière qui doit s’incarner sur terre dans le futur ?

L’implication des Jésuites dans la science expérimentale est l’indice de leur mission en tant qu’agents préparant le terrain pour quelque chose de prodigieux. Il est difficile de parler de cela en évitant l’imagerie religieuse, car il s’agit de politique. Il n’y a que de la politique dans l’Univers. Le Salut de l’âme est un enjeu politique cosmique. Il faut apprendre à voir les choses sous un angle réaliste, ce qui n’enlève rien au sacré. En politique, les jésuites ont pris une très grande avance, car ils n’ont aucun préjugé. Lorsqu’ils favorisent le culte de la Vierge, par exemple, c’est pour eux du réalisme politique. Ils y ont un intérêt, voilà tout.

En attendant leur « démon solaire », ils mettent en place le Nouvel Ordre Mondial qui verra la fin de ce qu’on appelait la civilisation humaniste.

N’oublions pas que les jésuites furent les inventeurs des camps de concentration avec leurs « Reducciones » du Paraguay où les Indiens étaient dressés à devenir de bons citoyens robotiques dans le cadre d’une société communiste théocratique.

En termes de tyrannie, ils ont déjà tout expérimenté grâce au communisme, et cela n’annonce rien de bon pour le meilleur des mondes qu’ils nous ont préparé. On en a assez dit. Si le lecteur ne peut comprendre ou admettre ces choses, qu’il considère ces informations comme des spéculations, et qu’il oublie les jésuites contre lesquels nulle puissance terrestre ne peut grand chose de toute façon.

Joël Labruyère

François 1er : les jésuites font leur coming out !

Les raisons d’une élection surprise

Alors que nous entrons dans une période de bouleversement global qui doit avoir comme dénouement, dans une petite décennie, la mise en place d’une nouvelle religion mondiale, il semblait évident que la retraite anticipée de Benoît XVI et l’élection d’un nouveau pape allaient nécessairement s’inscrire dans un plan plus large.

Au C.R.O.M., nous étions d’accord sur le fait que le nouveau pape devait venir d’Amérique du Sud puisque, selon les prophéties les plus sérieuses, c’est de là-bas que sera lancé le Grand Jeu qui aboutira au retour du faux messie. Sur ce point, nous ne nous avancions pas trop puisque 3 des 4 candidats en bonne position pour être élus provenaient de ce continent.

Par contre, qu’un jésuite même soit élu, voilà qui nous a plus surpris! Les jésuites sont habituellement des hommes de l’ombre, ils aiment mettre en avant leurs ouailles pour mieux récolter les fruits de leurs actions. Quoique contrôlant les coulisses du Vatican depuis longtemps, ils n’ont jamais prétendus au poste de pape, préférant se dévouer à leur Général, le «pape noir».

L’élection d’un pape jésuite signifie donc deux choses qui sont complémentaires:

  • Les jésuites sont en train de toucher au but ultime de toutes leurs manigances; ils pressentent l’aboutissement d’un plan élaboré sur près d’un demi-millénaire. Confiants en leur réussite prochaine, ils osent aujourd’hui se présenter au grand jour.

  • Nous sommes actuellement en train de passer de l’ancienne religion mondiale (le catholicisme) à la nouvelle religion mondiale. Pour opérer ce passage difficile, les jésuites ont besoin d’un homme parfaitement sûr, obéissant «comme un cadavre» aux instructions de l’Ordre. Pour cela, Benoît XVI ne pouvait bien sûr pas convenir. Il leur fallait un des leurs, observé depuis sa jeunesse et dressé comme il faut par des années d’«exercices spirituels».

Pour mieux comprendre l’état d’esprit qui habite les jésuites des hauts grades, nous divulguons ci-dessous le serment que doit faire tout jésuite qui est autorisé à passer à un des grades supérieurs de l’Ordre (le nouveau pape François Ier l’a sûrement prononcé). Ce serment est, bien sûr, resté longtemps secret et la Compagnie de Jésus continue à nier son authenticité. Mais il fait bien ressentir l’idéal qui anime tout jésuite œuvrant «pour la plus grande gloire de Dieu».

 

Le C.R.O.M.

Le Grand Serment des Fils d’Ignace

Quand un jésuite est sur le point de s’engager dans les niveaux les plus élevés de l’Ordre, il s’agenouille sur une croix rouge devant le Supérieur. Il y a deux drapeaux devant lui, le drapeau jaune et blanc bien connu de la papauté, et le drapeau noir avec une dague et une croix rouge au-dessus d’un crâne, avec des tibias croisés. C’est celui de l’Ordre des jésuites, conforme au symbolisme maçonnique du grade de maître. La signification des «deux drapeaux» est hautement initiatique.


Sur le drapeau jésuite il est écrit : IUSTUM NECAR REGES IMPIOS – juste est l’extermination des rois (des gouvernements et des dirigeants) impies – d’après les lettres INRI apposées sur la croix du Christ.

Le supérieur de l’Ordre tend au novice élu parmi des dizaines de candidats un crucifix noir qu’il presse sur son cœur. Il lui présente ensuite une dague que le novice saisit par la lame nue et dont il presse la pointe contre son cœur. Alors, le Supérieur tenant toujours la dague par la poignée, lui adresse ces paroles:

Mon fils, jusqu’ici on vous a enseigné à tenir le rôle de dissimulateur; parmi les catholiques romains, à être un catholique romain, et à surveiller même votre confrère; à ne croire personne, à ne faire confiance à personne ; parmi les huguenots, à être un huguenot; parmi les calvinistes, à être un calviniste; parmi les protestants, à être un protestant, à obtenir leur confiance pour chercher à prêcher même depuis leurs pupitres et dénoncer avec toute la véhémence de votre nature notre sainte religion et le Pape; descendre aussi bas qu’il le faut, être juif avec les juifs, afin que vous puissiez être capable de réunir toute information pour notre Ordre en tant que fidèle soldat du Pape.

On vous a enseigné à planter insidieusement les graines de la jalousie et de la haine entre les communautés, les provinces et les états qui étaient en paix, à les inciter à des actes de sang, les impliquant mutuellement dans la guerre, et de créer des révolutions et des guerres civiles dans des pays indépendants et prospères, cultivant les arts et les sciences et jouissant des bienfaits de la paix. De prendre parti pour les combattants et d’agir secrètement de concert avec votre frère jésuite qui peut être envoyé de l’autre côté, mais ouvertement opposé à celui dont vous pourriez être l’allié. Seule l’Église devra être la gagnante à la fin, dans les conditions fixées par les traités de paix et dont la fin justifie les moyens.

On vous a enseigné votre devoir, en tant qu’espion, à réunir toute statistique, fait et information en votre pouvoir depuis toute source; de vous intégrer dans la confidence du cercle de famille des protestants et hérétiques de toute classe et caractère, aussi bien le marchand, le banquier, l’avocat, parmi les écoles et les universités, dans les parlements, les législatures, et dans les conseils judiciaires de l’État, et d’être «toute chose pour tous les hommes», par égard pour le Pape dont nous sommes les serviteurs jusqu’à la mort.

Vous avez reçu toutes vos instructions jusque là en tant que novice, que néophyte, et vous avez servi comme coadjuteur, confesseur et prêtre, mais vous n’avez pas été investi de tout le nécessaire pour commander dans l’armée de Loyola au service du Pape. Vous devez servir au bon moment comme instrument et exécutant de vos supérieurs ; car personne ne peut commander ici s’il n’a pas consacré ses labeurs du sang de l’hérétique : car «sans effusion de sang, personne ne peut être sauvé». Cependant, pour vous adapter dans votre tâche et rendre votre salut assuré, vous allez, en plus de votre précédent serment d’obéissance à votre Ordre et votre allégeance au Pape, répéter après moi :

« Moi, X, à présent, et en présence de Dieu tout puissant, de Marie la Vierge bénie, de Michel l’Archange béni, de saint Jean-le-Baptiste béni, des saints Apôtres saint Pierre et saint Paul et de tous les saints et les hôtes sacrés du Ciel, et de toi, mon Père Spirituel, le Supérieur Général de la Société de Jésus, fondée par saint Ignace de Loyola, durant le pontificat de Paul le IIIe, et se poursuivant jusqu’à aujourd’hui, je déclare et jure, par l’utérus de Marie, la matrice de Dieu, et par la verge de Jésus-Christ, que sa Sainteté le Pape est le vice-régent du Christ et le vrai et seul dirigeant de l’Église Catholique Universelle sur la Terre ; et qu’en vertu des clés qui ouvrent et qui ferment, données par mon Sauveur Jésus-Christ, il a le pouvoir de détrôner les rois, les princes, d’abolir états, common wealths et gouvernements hérétiques, tous étant illégaux sans sa confirmation sacrée, et qu’ils doivent être sûrement détruits.

Par conséquent, au summum de mon pouvoir, je défendrai cette doctrine ainsi que le droit et l’usage de Sa Sainteté contre tous les usurpateurs de l’autorité hérétique ou protestante et tous leurs adhérents au regard du fait qu’ils sont des imposteurs et des hérétiques, s’opposant à la Mère Sacrée de l’Église de Rome.

Je m’engage dès à présent à renoncer et à désavouer toute allégeance due à quelque roi, prince ou état hérétique nommés protestants ou libéraux, à refuser l’obéissance à n’importe laquelle de leurs lois, magistrats et fonctionnaires. Je déclare de surcroît que les doctrines des églises d’Angleterre et d’Écosse, des calvinistes, huguenots et autres du même acabit que protestants et libéraux comme étant damnables, qu’elles se sont damnées elles-mêmes et que soient damnés ceux qui ne les abandonneront pas.

Je déclare de surcroît que j’aiderai, assisterai et conseillerai tous les agents de sa Sainteté partout où je me trouverai, dans n’importe quel autre royaume ou territoire où j’irai, de faire mon maximum pour extirper toutes les doctrines hérétiques protestantes ou libérales et de détruire tous leurs prétendus pouvoirs royaux ou autres.

De plus, je promets et déclare que, malgré ce dont je suis dispensé, d’assumer toute religion hérétique, pour la propagation de l’intérêt de la Mère Église, de garder secrets et privés tous les conseils d’agents, au fur et à mesure du temps, selon ce qu’ils peuvent me confier, et de ne pas les divulguer, directement ou indirectement, par paroles, par écrits ou autres circonstances; mais d’exécuter tout ce qu’ils me proposeront, tout ce dont ils me chargeront ou découvriront, en ton nom, mon Père Spirituel ou pour quelque convent sacré.

De plus, je promets et déclare que je n’aurai aucune volonté par moi-même, ou même une quelconque réserve intellectuelle, aussi mort qu’un cadavre, mais obéirai sans aucune hésitation à chacun et tout ordre que je peux recevoir de mes supérieurs de la Milice du Pape et de Jésus-Christ; que j’irai dans n’importe quel endroit du monde où je puisse être envoyé,sans murmurer ou rechigner et que je serai soumis à toutes choses ordonnées.

Je promets et déclare de surcroît que je ferai, dès que l’opportunité se présentera, une guerre implacable, secrètement ou ouvertement, contre tous les hérétiques, protestants ou libéraux, comme je suis dirigé pour le faire, de les extirper et les exterminer de la face de la Terre entière, et que je n’épargnerai personne quel que soit son âge, son sexe ou sa condition, que je pendrai, brûlerai, ferai dépérir, abîmerai, écorcherai, étranglerai, et enterrerai vivants ces infâmes hérétiques ; que j’arracherai les ventres et les matrices de leurs femmes, écraserai les têtes de leurs enfants contre les murs, afin d’annihiler à tout jamais leur exécrable race.

Qu’au cas où cela ne pourrait pas être fait ouvertement, j’utiliserai secrètement le récipient empoisonné, la corde à étrangler, le fer du poignard ou le plomb de la balle, sans égard pour le rang, l’honneur, la dignité ou l’autorité d’une ou des personnes, quelle que puisse être leur condition de vie, publique ou privée, puisque je puis être sommé de le faire par n’importe quel agent du Pape, ou par un supérieur de la Fraternité de la Sainte Foi, de la Société de Jésus.

En confirmation de ce serment, je dédie par la présente mon existence, mon âme et tous mes pouvoirs corporels, et avec cette dague que je reçois maintenant, je signe de mon nom écrit de mon propre sang, pour attestation ; et s’il est avéré que je manque par fausseté ou faiblesse dans ma détermination, que mes frères et soldats de la Milice du Pape me tranchent les mains et les pieds, et la gorge d’une oreille à l’autre, que mon ventre soit ouvert et qu’on y brûle du soufre, avec toutes les punitions qui puissent m’être infligées sur Terre, et que mon âme soit torturée par les démons dans un enfer éternel.

Par tout cela, moi X, jure sur la Sainte Trinité et le saint Sacrement, que je suis sur le point de recevoir, de célébrer, quant à moi, invariablement ; que je dois faire appel à tous les hôtes célestes et glorieux du Ciel pour être témoins de mes réelles intentions de conserver ceci en tant que serment.

En témoignage de cela, je prends ce haut et saint sacrement de l’Eucharistie, et de surcroît m’en porte témoin, de mon nom écrit de la pointe de cette dague trempée dans mon propre sang devant ce saint convent.

Le supérieur: « Tu te tiendras à présent sur tes pieds et je t’enseignerai le catéchisme nécessaire pour que tu te fasses connaître à tout membre de la Société de Jésus appartenant à ce grade.

En premier lieu, en tant que Frère Jésuite, tu feras avec un autre Frère, le signe ordinaire de la croix comme n’importe quel catholique romain le ferait ; ensuite l’un de vous croise ses poignets, paumes des mains ouvertes, l’autre croise ses pieds l’un par-dessus l’autre; le premier pointe de son index droit le centre de sa paume gauche, tandis que l’autre de son index gauche pointe le centre de sa paume droite, puis le premier de sa main droite fait un cercle autour de sa tête, en la touchant; ensuite l’autre de l’index de sa main gauche touche le côté gauche de son corps juste sous son cœur, puis le premier de sa main droite mime le geste de trancher la gorge de l’autre, puis l’autre de sa main droite fait le geste de couper à la dague l’estomac et l’abdomen du premier.

Le premier dit alors IUSTUM ; l’autre répond NECAR ; puis le premier dit REGES, et l’autre répond IMPIOS. Le premier va alors présenter un petit morceau de papier plié d’une façon particulière quatre fois, que l’autre va couper longitudinalement en l’ouvrant, on trouvera le nom IESU écrit sur la tête et sur les bras trois fois. Ensuite vous donnerez et recevrez les questions et réponses suivantes.»

Q : D’où venez-vous? 
R : Des rives du Jourdain, du calvaire, du Sain-Sépulcre et pour finir de Rome.
Q : Qui servez-vous? 
R : Le saint Père de Rome, le Pape, et l’Église catholique Romaine universelle partout dans le monde.
Q : Qui vous commande? 
R : Le successeur de saint Ignace de Loyola, le Fondateur de la Société de l’Église ou Soldats de Jésus-Christ.
Q : Qui vous a reçu? 
R : Un vénérable homme aux cheveux blancs.
Q : Comment? 
R : Avec une dague nue, et moi m’agenouillant sur une croix sous les drapeaux du Pape et de notre Ordre Sacré.
Q : Avez-vous prêté serment? 
R : Oui, de détruire les hérétiques ainsi que leurs gouvernements et dirigeants, et de n’épargner personne quel que soit l’âge, le sexe ou la condition. D’être comme un cadavre sans aucune opinion ou volonté par moi-même, mais d’obéir implicitement à mes supérieurs pour toutes choses sans hésitation ni murmure.
Q : Le ferez-vous? 
R : Oui.
Q : Comment voyagez-vous? 
R : Dans la barque de Pierre le pêcheur.
Q : Où voyagez-vous? 
R : Aux quatre coins du globe.
Q : Dans quel but? 
R : Pour obéir aux ordres de mon Général et de mes supérieurs, et exécuter la volonté du Pape, et accomplir fidèlement les conditions de mon serment.

Alors, va partout dans le monde, et prends possession de toutes les terres au nom du Pape. Celui qui ne l’acceptera pas en tant que Vicaire de Jésus et de son Vice-Régent sur Terre, qu’il soit maudit et exterminé.»

Extrait de La Piste Jésuite

Judas, Ignace et l’Ordre Mondial

Les acteurs du complot mondial

Extrait d’une conférence donnée au printemps 2005

Y a-t-il pas un espoir de redressement de la civilisation terrestre ?

Pourquoi le cycle de décadence s’infléchirait-il ? Si vous sortez vous promener dans la campagne, observez bien le paysage. De jour en jour, on constate que ceux qui s’intitulent humains coupent les arbres autour d’eux, dans leurs jardins – et souvent les plus beaux individus du règne végétal – comme obéissant à un signal collectif de destruction. Ils ne font qu’obéir à une impulsion. Ils vous affirment avec un aplomb diabolique que l’arbre qui était là depuis des dizaines d’années, subitement, fait trop d’ombre à la maison, ses branches menacent de tomber sur le toit, ses feuilles mortes encombrent la gouttière, ou bien tombent dans la piscine, etc. Sur le bord des routes, c’est pour la sécurité, et dans les forêts, c’est pour le profit.

En rentrant chez elle, une dame voit avec ahurissement que son mari a abattu le grand saule devant leur maison, comme s’il avait été pris d’une envie de meurtre. Il ne pouvait trouver une raison justifiant son acte. Ce sont là des gens qui aiment leur jardin et qui sont pour la protection de l’environnement. Le destructeur de la nature est partout à l’œuvre, acharné avec sa tronçonneuse, qui, une fois en marche, dévore tout sur son passage. Plusieurs hectares sont rasés chaque minute. Faites le calcul pour une année.

De quelle amélioration du monde parlez-vous ? Croyez-vous que les bureaucrates des forêts éprouvent votre compassion pour la nature ? Allez-vous les convaincre de l’utilité de protéger le peuple des gnomes, les ondines et les sylphes ? Allez-vous leur tirer une larme sur la disparition des papillons ? Vous risquerez-vous à leur expliquer qu’un papillon est un être spirituel qui danse dans l’extase de ses couleurs, illuminant ainsi la dimension subtile autour de la terre ? Irez-vous vous faire ridiculiser aux réunions écologiques avec votre magie de la nature et la fonction spirituelle des papillons ? Plusieurs hectares de forêts sont détruits chaque minute sur la terre. Faites le calcul.

Quand l’Inde n’aura plus un seul fagot pour brûler ses morts de manière rituelle, ce sont les forêts vierges d’Asie ou d’Amérique du sud qui partiront en sacrifice d’agréable odeur aux naseaux de Shiva.

Partout le béton avance. Avant de construire une maison, aujourd’hui on rase toute la végétation alentour. C’est une tendance générale qui est inspirée à l’homme par un certain type de démons du matérialisme que Rudolf Steiner a nommé « ahrimaniens » en référence à Ahriman, le démon de la désertification dans la mythologie perse.

Ces démons de la matière jubilent lorsque les arbres tombent, car l’arbre constitue un ancrage spirituel pour l’être humain. Les arbres ont été longtemps un rempart pour l’humanité car ils sont une émanation de l’âme collective. La nature entière est une extériorisation de la vie intérieure. On assiste donc à un mouvement de retrait des espèces en voie d’extinction. En perdant son environnement végétal, l’homme perd aussi sa conscience. Par exemple, on sait que les gnomes qui travaillent dans les racines, nous procurent un esprit de vigilance et stimulent l’éveil intérieur. Eh oui, le gourou de l’éveil n’est pas dans l’Himalaya, il est dans votre jardin !

S’il existe une stratégie démoniaque pour affaiblir l’être humain et le robotiser, et si le résultat ultime est la destruction de la planète, quelle est la finalité de ce plan ? Que leur restera-t-il lorsque la terre sera devenue un désert ?

Il ne faut pas se tromper d’adversaire.

Les autorités terrestres ne sont que les représentants des hiérarchies occultes qui vivent sur d’autres dimensions, comme par exemple les entités spirituelles de Mars qui, toujours selon Steiner, auraient débarquées en masse sur les couches subtiles de notre planète – et jusque dans notre subconscient – depuis le 19ème siècle.

Voyez l’état physique de leur planète, Mars. Les entités de cette zone ne vivent pas dans un environnement biologique comme le nôtre. Elles peuvent désirer posséder des corps organiques comme on utilise une voiture, mais leur monde est différent.

Pour mieux s’infiltrer dans nos corps, ces esprits détruisent d’abord notre environnement naturel protecteur. Ils ont hypertrophié le mental analytique pour établir la civilisation matérialiste qui a envahi la Terre depuis deux siècles.

Ce sont des créatures mentales hyper intelligentes dont les savants matérialistes, les techniciens et les mathématiciens sont les médiums inconscients. La science et la technologie servent leur plan de conquête. La nature organique n’a aucune utilité pour eux, et au contraire, elle doit être rasée comme un virus détruit la barrière immunitaire pour s’installer dans l’organisme.

Ces « martiens » sont les esprits serpents qui sont à l’origine du mythe de la chute de l’homme hors de l’Eden.

C’est à partir de la sphère spirituelle de Mars que l’attaque a commencé. L’homme terrestre adamique a transité par la dimension de Mars (au plan spirituel), avant sa déportation sur la Terre. Le nom ADM (Adam, DAM signifiant « sang » en hébreux) est le même que M-ADM (nom ésotérique de Mars, la planète rouge). Le sang rouge est polarisé par le fer de mars.

Nous sommes des cousins de ces envahisseurs spirituels. Notre sang est un élixir qui doit leur procurer une énergie vitale directement assimilable. C’est pourquoi, mus par leur farouche instinct guerrier, ils ont envahi notre sphère psychique, d’abord en s’introduisant dans le subconscient humain, puis en mettant en place la civilisation matérialiste scientifique. Enfin, ils prendront possession des corps en expulsant l’individualité humaine qu’ils ne peuvent pas anéantir, mais seulement domestiquer et robotiser.

N’y a-t-il pas une résistance instinctive de la part des castes dirigeantes qui prospéraient dans l’ancien système en s’appuyant sur la religion et non sur le matérialisme ?

Les esprits de Mars les ont d’abord réduit à l’impuissance. Ils ont attaqué les élites aristocratiques qui maintenaient le peuple dans un enracinement traditionnel. Le premier acte fut de prendre le contrôle des religions, puis des trônes, et enfin des masses. C’est un puissant génie de Mars, incarné dans le médium Ignace de Loyola – fondateur de l’Ordre des Jésuites – qui a lancé cette opération gigantesque.

Ayant pris possession de l’Église catholique, les envahisseurs jésuites se répandirent sur toute la Terre, infiltrant les palais et les temples. Puis ils lancèrent l’assaut révolutionnaire, d’abord en France, grâce à l’argent de leurs alliés incarnés dans les banquiers juifs qui constituent la nouvelle aristocratie planétaire.

Au final, les démons de Mars élimineront les argentiers juifs lorsqu’ils pourront se passer de leurs loyaux services. Le complot juif international n’est pas qu’un mythe, mais il ne fonctionne pas comme les antisémites l’imaginent. Les maîtres du jeu exploitent le messianisme judaïque pour canaliser les juifs dans leur rêve atavique de domination sur la Terre promise. Les juifs amusent la galerie dans les médias et la société du spectacle, mais la haute politique leur demeure fermée.

Quoiqu’il en soit, il y a une alliance entre les lobbies occultes pour établir l’Ordre Mondial. Après, ils recommenceront à se combattre pour la suprématie sur les dimensions invisibles. Tout cela est finalement réjouissant. Les titans se détruiront les uns les autres dans le Ragnarök final.

À propos du complot jésuite, certains spécialistes de la conspiration prennent cela plutôt à la légère. On ne voit pas comment un ordre ecclésiastique pourrait dominer le monde et tenir l’égrégore judaïque et les puissants Rothschild sous contrôle ?

Il ne faut pas juger selon les apparences. Ceux qui analysent la situation planétaire d’après les effets visibles et médiatiques de la politique mondiale sont des ignorants. La logique ordinaire est incapable de remonter jusqu’aux causes. Il faut une conscience ésotérique affinée. Il faut connaître la structure du monde invisible où se tiennent les hauts conseils décisionnels des maîtres de la Terre. Il faut également connaître l’histoire occulte du monde.

Les « reptilomaniaques » à la suite de David Icke qui font remonter le début de l’invasion à Sumer, semblent ignorer que plusieurs civilisations archaïques ont précédé cette époque. Chaque civilisation a généré des hiérarchies d’entités rétrogrades qui parasitent la sphère invisible de l’au-delà. Leurs égrégores se partagent le pouvoir. Il existe trois centres de pouvoir principaux, en correspondance avec les trois centres énergétiques intérieurs de l’homme desquels ces égrégores extraient leur alimentation spirituelle. Tant qu’on ne comprend pas ce système de vampirisation énergétique de l’humain à partir des plans invisibles, on ne comprend rien à la politique.

La politique mondiale ne s’explique que pour ces raisons énergétiques et par la guerre spirituelle entre les lobbies vampiriques.

De haut en bas de la grande Babylone visible et invisible, il règne une exploitation des ressources énergétiques et principalement de la précieuse essence extraite de l’âme humaine. Cette essence spéciale permet aux égrégores invisibles de se maintenir anormalement dans l’au-delà grâce aux relais des centrales d’alimentation énergétique qui pompent l’émotion et la pensée collective de l’humanité. Jadis, les religions magiques, et aujourd’hui la religion cathodique et médiatique. Tant qu’un amateur de conspiration ne peut admettre ce processus, il ne comprend rien à la politique.

L’énigme des Jésuites, c’est-à-dire l’influence démesurée d’un groupe ecclésiastique discret et numériquement faible, qu’on croit occupés à des bondieuseries, est trop profonde pour être comprise par des quidams.

Ignace de Loyola raconte dans ses mémoires qu’il a été investi par un serpent lumineux qui « lui donnait beaucoup de consolation car cette forme était extrêmement belle, et avait toutes sortes de choses qui brillaient comme des yeux ». C’est lui qui l’avoue par le truchement de ses biographes officiels. Ce n’est pas une rumeur de conspirationiste halluciné (voir le Testament d’Ignace de Loyola raconté par lui-même du père Louis Gonzalés de Camara, chapitre III).

Par clairvoyance, Steiner a identifié cet esprit serpent comme étant un « puissant génie de Mars » ayant pris possession d’Ignace de Loyola (voir Rudolf Steiner, Le Karma, tome VI).

Un indice allant dans cette direction : avant de se lancer à la conquête de Rome, Ignace initia ses premiers disciples à Paris dans une grotte de Montmartre – la montagne de Mars. Quant à Teilhard de Chardin, un des Jésuites les plus influents de l’histoire, il dit avoir érigé dans son enfance un autel à « son dieu du fer. »

On peut se demander pourquoi les biographes officielles ne dissimulent pas ces détails scabreux qui semble avoir échappé depuis quatre siècles aux pires ennemis de la Compagnie de Jésus ? En tout cas, une fois installé à Rome, et ses premiers disciples lancés à la conquête de l’Asie, Ignace déclara à un diplomate français que « sans avoir besoin de quitter son bureau, il contrôlait le monde. »

Comment les Jésuites ont-ils pu s’installer en Inde, au Japon, en Chine et dans tous les pays d’Orient où les missionnaires chrétiens n’étaient pas les bienvenus?

La Compagnie de Jésus a étendu sa toile sur un réseau international déjà existant.

Quel était ce réseau mondial capable de se croiser avec les Jésuites? Ce sont les juifs de la diaspora internationale, installés dans les pays d’Asie depuis plusieurs générations. Ignace était un Marrane d’une famille juive convertie au christianisme et son secrétaire le père Lainez était juif de naissance. On suppose que les recommandations des rabbins d’Occident auprès des communautés juives d’Orient ont favorisé le contact et la collaboration.

Le commerce et les opérations bancaires ont été le vecteur de pénétration dans tous les pays du monde, d’abord pour la diaspora juive, et ensuite pour leurs cousins jésuites qui ont profité de ces relations d’affaires pour s’enrichir dans le commerce international – denrées rares et esclaves – mais également par le pillage des trésors des Incas et des Mayas.

La relation entre le judaïsme et la Compagnie de Jésus est pleine d’ambiguïtés. C’est une sorte d’union contre nature entre Israël et le Vatican, avec l’antisémitisme comme une épée de Damoclès sur la tête des juifs. Quel est ce grand secret politique ?

Nous savons, si nous exerçons notre perspicacité, que la politique occulte est un jeu entre trois pouvoirs au plan cosmique : la classe possédante (les élites politiques), les hiérarchies sacerdotales (les religions) et le pouvoir passif des masses qui est une force d’inertie considérable. Les deux castes dirigeantes disposent du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel par lesquels elles contrôlent les masses.

L’humanité en tant que troisième force, sert de réservoir énergétique aux deux castes dominantes. L’humanité est la pile qui alimente les égrégores sacerdotaux de l’au-delà, et elle fournit la richesse matérielle des classes possédantes ici-bas. La caste des grands prêtres de l’invisible organise l’activité religieuse et magique, tandis que la caste politique dynamise l’activité industrielle et économique.

Or, depuis plusieurs siècles, la banque internationale impose sa loi à la religion et aux élites politiques. Le pouvoir est l’otage de la finance. L’argent est devenu l’enjeu de la politique. La finance internationale contrôle le jeu, mais il semble qu’un pouvoir politique supérieur la manipule. L’ordre occulte des Jésuites agit sur les hauts grades maçonniques, et influence ainsi la société civile. Il y a donc un équilibre pour préserver les intérêts des trois titans du monde. Ils se déchirent, mais doivent respecter un statu quo pour maintenir la cohérence de l’empire mondial. Comment concilier les appétits voraces des démons du matérialisme avec les intérêts supérieurs des hiérarchies sacerdotales qui règnent sur la dimension astrale ? C’est la grande question de la politique mondiale.

L’Ordre Mondial est donc fondé sur un contrat entre les trois titans. Aux masses humaines, on donnera une société socialiste, couverte par une élite défendant ses privilèges matériels, et l’ensemble sera coiffé par un régime théocratique représenté par une religion mondiale, chargée de transférer l’énergie vers les formations astrales de l’invisible. Si les titans ne parviennent pas à s’entendre durablement, chacun voulant une plus grosse part du gâteau, ce sera la guerre totale, symbolisé par l’effondrement de la Grande Babylone. Nous en sommes encore loin, et il faut donc espérer que les processus de la crise vont s’accélérer plutôt que de vouloir les ralentir par des jérémiades idéalistes et pacifistes pour un soi disant « monde meilleur. »

Dans ce jeu, le puissant ordre politico-occulte jésuite – dont la Compagnie de Jésus n’est qu’un masque – a pour mission de s’emparer du pouvoir mondial au profit de la caste sacerdotale afin de prolonger le règne des grands prêtres de l’invisible, menacé depuis que l’athéisme s’est répandu sur la Terre. Toutefois, l’Ordre Jésuite, tout en défendant l’ordre sacerdotal ancien, doit s’opposer à un renouvellement spirituel propre à l’entrée dans l’ère du Verseau. C’est pourquoi le jésuitisme collabore avec la science matérialiste pour maintenir le dogme d’un univers matériel créé par Dieu. C’est le dogme catholique romain.

Les Jésuites sont particulièrement jaloux de leur monopole sur les secteurs de l’astronomie, la cartographie sous-marine, la paléontologie, l’archéologie, etc. Ils s’opposent à toute révélation spirituelle qui réduirait à néant la vision matérielle de l’univers.

Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils envisagent d’organiser le système solaire d’une manière rationnelle et technocratique, pour mieux s’en assurer un contrôle bureaucratique. On reconnaît ici la puissante volonté guerrière du génie de Mars qui inspira Ignace : réduire le système solaire à une forme de socialisme théocratique.

Qu’avons-nous à voir dans cette histoire ?

Ceux qui désirent une libération n’ont qu’une chose à faire : tourner radicalement le dos à ce monde étranger.

Par sentimentalité, de nombreux idéalistes se sont identifiés à la masse sans voir qu’ils se livrent ainsi inconsciemment au jeu des titans du monde. Prendre parti, c’est abdiquer. Il faut sortir du jeu.

L’examen sérieux de la politique occulte ne peut que convaincre un être intelligent de la nécessité de se dégager définitivement du circuit terrestre – le camp de la mort.

Lorsque de nombreux êtres auront emprunté cette voie, les contrôleurs occultes, dévitalisés par manque d’énergie, se dissoudront pour toujours. C’est pourquoi ils résistent et mènent un combat impitoyable contre les transfuges qui s’organisent pour s’échapper de la zone de l’internement planétaire.

Pour revenir au point de départ, nous comprenons pourquoi la culture humaine avec sa philosophie, sa religion et sa science, constitue un système de lavage de cerveau. On veut empêcher que les êtres incarnés découvrent que la porte de leur cage est grande ouverte.

Cette porte, c’est celle du cœur. C’est le désir de liberté absolue. Celui qui la cherche sincèrement la trouve nécessairement.

Extrait de Undercover 19

Joël LaBruyère 

 

22/09/2018

Les Illuminati, les Maîtres du Monde et leurs organisations planétaires

ORGANISATIONS DES MAITRES DU MONDE

Les Illuminati, Sionistes, Reptiliens

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Les Illuminati sont une "élite dans l'élite". C'est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des "Maîtres du Monde". Toutes ces organisations ont un siège social officiel et des membres dont on connaît l'identité. On connait aussi souvent les dates et les lieux de leurs réunions. Mais en ce qui concerne les Illuminati, on ne sait rien avec certitude, il n'existe aucun élément de preuve tangible. Tout ce que l'on peut écrire à propos des Illuminati n'est donc que déductions et croisement d'autres éléments comme des pistes historiques, ainsi qu'une étude du mode de pensée des élites, de leur façon caractéristique de voir le monde "de très haut", à très long terme, et à travers le prisme de leurs croyances.

Les membres des Illuminati ne sont pas connus de manière certaine, même si certains noms circulent avec insistance. Il s'agit de grandes familles capitalistes ou issues de la noblesse, comme par exemple les Rockefeller (notamment l'incontournable David Rockefeller, également co-fondateur du Groupe de Bilderberg et du CFR), les Bush, les Rothschild, les Harriman, les Russel, les Dupont, les Windsor et d'autres familles royales européennes.

Les Illuminati sont très peu nombreux, c'est l'extrême sommet de la pyramide. Ils ne sont pas des milliers à travers les Etats-Unis et le monde comme l'affirment certains "témoins" qui ont pour mission de brouiller les pistes. Les célébrités du showbiz n'en font pas non plus partie, même si elles en utilisent parfois les symboles pour mieux fasciner les foules. 

 

 

Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l'Ordre des Illuminati en Bavière par Adam Weishaupt, un juif, ancien Jésuite. Leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de perpétuer leur pouvoir sur la population.

La création des Illuminati marquait le lancement d'un Plan conçu pour se dérouler sur plusieurs siècles, en utilisant le contrôle du système financier naissant pour parvenir une domination totale sur le monde. La réalisation du Plan s'est ensuite transmise comme un flambeau de génération en génération, au sein d'une élite héréditaire d'initiés qui ont su l'adapter aux évolutions technologiques, sociales, et économiques.

Contrairement aux autres organisations des Maîtres du Monde, les Illuminati ne sont pas un simple "club de réflexion" ou "réseau d'influence", ni une organisation de pouvoir comme le Groupe de Bilderberg. Il s'agit d'une organisation dont la véritable nature est ésotérique ou "occulte".

Les dirigeants politiques ou économiques se présentent au public comme des personnes éminemment rationnelles et matérialistes. Mais le public serait étonné d'apprendre que certaines de ces personnes participent à des cérémonies étranges, dans des sociétés secrètes où se perpétuent le culte des dieux égyptiens et babyloniens: Isis, Osiris, Baal, Moloch, ou Sémiramis.

Le terme "Illuminati" signifie littéralement "les Illuminés" (du latin "illuminare": illuminer, connaître, savoir).

Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d'une connaissance et d'une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour diriger l'humanité. Les Illuminati sont la perpétuation d'une société secrète très ancienne, la "Fraternité du Serpent" (ou "Confrérie du Serpent"), dont l'origine remonte aux racines de la civilisation occidentale, à Sumer et Babylone il y a plus de 5000 ans.

 

 

La civilisation qui domine le monde aujourd'hui est en effet la prolongation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui caractérise la civilisation occidentale: l'administration d'état, l'argent, le commerce, les taxes et les impôts, l'esclavage, les armées organisées, une expansion fondée sur des guerres perpétuelles et l'asservissement des autres peuples. Ce fut aussi la première civilisation à détruire son environnement. Pratiquant une agriculture intensive après avoir inventé l'irrigation, les civilisations Sumérienne et Babylonienne ont transformé des prairies verdoyantes en un désert qui est aujourd'hui l'Irak.

Depuis Sumer et Babylone, la Fraternité du Serpent s'est perpétuée en prenant des formes et des noms multiples à travers les époques, exerçant son influence sur les religions et les pouvoirs politiques successifs, dans une longue filiation qui inclut les "écoles de mystère" babyloniennes, égyptiennes puis grecques, l'église chrétienne de Rome (utilisée comme "véhicule" par la "Fraternité" pour s'implanter en Europe), les Mérovingiens (d'où le personnage "Mérovingien" dans le film "Matrix"), les Templiers (et leurs nombreuses ramifications - Franc-Maçons, Rose-Croix, Prieuré de Sion, Ordre Militaire et Hospitalier de St Jean de Jerusalem, Ordre de Malte...), et enfin les "Illuminati" et les organisations qui y sont rattachées.

Le symbole des Illuminati est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l'Elite) est éclairé par l'œil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

 

 

Les deux mentions en latin sont très significatives. "NOVUS ORDO SECLORUM" signifie "nouvel ordre pour les siècles". En d'autres termes: nouvel ordre mondial. Et "ANNUIT CŒPTIS" signifie: "notre projet sera couronné de succès".

Un projet aujourd'hui proche de sa réalisation finale.

 
© Syti.net, 2005

 

 

15/09/2018

Jésus Christ : Mythe ou réalité ?

Le Christ = Le soleil. Les 12 Apôtres = Les 12 constellations, sauf qu'ils nous ont caché la 13ème constellation.

Origine des Illuminati-reptiliens. La 13ème constellation du Dragon. Ras Al Hague et Cebarai (Alpha et Béta d' Ophiucus), les deux systèmes du Serpentaire

Origine astrologique de tous les cultes, ou Religion universelle par DUPUIS, Charles François.

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Jésus Christ : Mythe ou réalité ?

"On sait de temps immémorial combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable." Pape Léon X

Problème d'historicité

Il n'existe aucun témoignage écrit sur Jésus, hors les évangiles qui sont truffés de contradictions. Il y a du reste, mieux à dire. Non seulement le Christ n'a rien écrit lui-même, mais on n'a rien écrit sur son compte.

La Bible ? Elle ne peut nous fournir la preuve que le Christ ait été un personnage réel et même elle nous fournit force preuves contraires.
En dehors du Nouveau Testament, aucun auteur parmi tous ceux qui auraient été les contemporains de Jésus, ne nous a transmis à son sujet le moindre renseignement.

Ainsi des historiens, avec une précision croissante, constatent d'abord que sur une trentaine d'auteurs connus de l'époque qui auraient pu parler de Jésus, tous sont muets.


Dans l'œuvre de Flavius Josèphe (77 à 95), il y a bien quelques lignes à son sujet, mais elles furent ajoutées, après Origène (185 à 254) qui les ignorait et signalées seulement au IVe siècle par Eusèbe de Césarée (265 à 340), le faussaire. De toute façon, Flavius Josèphe, juif orthodoxe n'aurait jamais pu écrire que Jésus était le messie. Or les juifs orthodoxes attendent encore, la venue de leur messie.
Tacite (55 à 120) vers 116, aurait parlé de chrétiens brûlés à Rome sous Néron vers l'an 64; mais cette mention ne fut ajoutée qu'en 1429 par le secrétaire papal, le Pogge (premier éditeur des "Annales" de Tacite) et ne figure pas dans les traductions et copies antérieures. Cette interpolation (falsification) a été fabriquée disent les érudits, d'après un texte de Sulpice Sévère, un médiocre historien de la fin du quatrième siècle.


Pline le jeune (66 à 144) aurait mentionné dans une lettre à l'empereur Trajan, l'existence des chrétiens et d'un certain Jésus homme. Mais cette lettre a été composée vers 1500 par Girardo di Verona. Au quatrième siècle, un érudit Sidoine Apolinaire déclara que Pline le jeune avait fixé à neuf le nombre de ses livres. Or cette prétendue lettre se trouve au dixième livre attribué à Pline le jeune.
Suétone (75 à 160 environ) en 120 parle d'un "chrestos" (le bon, le meilleur), agitateur de Rome en 50; mais il ne peut s'agir du paisible Christ ("christus", christos ou oint) de la mythologie chrétienne mort croit-on, à Jérusalem depuis 20 ans.


Parmi les autres écrivains et historiens, du Ier et IIe siècle de notre ère, qui gardent un silence total sur Jésus, citons : Valerius Maximus (-14 à 37) , Senèque (-2 à 66), Pline l'ancien (23 à 79), Perce (34 à 62), Lucain (39 à 65), Dion Chrysostone (40 à 117), Stace (40 à 96), Plutarque (45 à 125), Silius Italicius (25 à 100), Martial (65 à 95), Flaccus (70 à 100), Pétrone (mort en 65), Quintillien (65 à 97), Juvénal (55 à 140), Apulée (mort vers 170), Don Cassuis, Pausanias, Juste de Tibériade etc.

Mais c'est surtout le silence de Philon d'Alexandrie sur Jésus qui a une importance décisive. Philon qui avait déjà 25 ou 30 ans lorsque Jésus aurait du naître et mourut plusieurs années après la date à laquelle ce dernier dû mourir, ne sait rien et ne dit jamais rien de Jésus Christ.


C'est un homme docte qui s'occupa spécialement de religion et de philosophie. Il n'aurait assurément pas négligé de citer Jésus, qui était de son pays et de sa "race", si Jésus avait paru sur la terre et s'il avait accompli une si grande "révolution" dans l'histoire de l'esprit humain.


Une circonstance singulière rend encore plus significatif le silence de Philon: C'est que tout l'enseignement de Philon peut se dire chrétien à ce point que certains écrivains ou philosophes n'ont pas hésité à l'appeler un "vrai Père de l'Église" (Dixit Friedrich Engels...)


Philon s'efforça d'unir le judaïsme et l'hellénisme. Ainsi il constitua une doctrine platonicienne du "Verbe" ou "Logos", qui a beaucoup d'affinité avec celle de l'évangile dit de Jean et dans l'évangile le "Logos", c'est précisément le Christ. N'est-ce pas là une circonstance révélatrice ?


Philon vit dans le temps où l'on a placé l'existence du Christ; il est déjà célèbre avant le Christ ; il accomplit à l'égard du judaïsme la même transformation, la même hellénisation, la même platonisation qui fut l'œuvre des Évangiles et spécialement du quatrième (celui de Jean). Il parle du "Logos" ou du "Verbe" exactement comme le quatrième évangile; et pourtant il ne nomme pas une seule fois le Christ ! Jamais dans aucun de ses nombreux ouvrages !
Quand il s'agit d'un tel "personnage" comme Jésus, le silence de l'histoire est absolument inexplicable, invraisemblable, déconcertant. C'est pourquoi on ne peut moins faire que de conclure qu'un tel silence constitue une grave présomption contre l'existence de Jésus-Christ.

D'autres éléments d'ailleurs permettent de dire que si l'inexistence du Christ peut seule expliquer le silence de l'histoire à l'égard de ce personnage, le silence de l'histoire à son tour démontre son inexistence.
Ainsi, le pape Pie XII, prenant la parole à un Congrès International d'historiens qui s'est tenu à Rome en 1955, répéta de nouveau que pour les catholiques, la question de l'existence de Jésus relève de la foi et non de la science !

Élaboration du mythe

Au premier temps du Christianisme (II ème siècle de notre ère), le dieu Christ est un dieu du ciel et non un homme au nom de Jésus. Il ne sera question de l'homme Jésus qu'avec l'apparition de nos Évangiles, au milieu du deuxième siècle de notre ère. C'est beaucoup d'avoir attendu 150 ans pour consigner par écrits des événements uniques, en admettant qu'ils aient eu lieu. Comme on l'a déjà vu, l'historien juif Flavius Josèphe, attentif à tout ce qui se passait en Palestine les ignore, ainsi qu'une prétendue première Église à Jérusalem. Le livre de l'Apocalypse écrit vers 69-70 et remanié par un chrétien au IIe siècle de notre ère, n'en dit rien.

L'"apôtre" Paul, dont les épîtres (lettres) ont été mainte fois remaniées après sa "mort" au bénéfice d'une christologie plus orthodoxe et toujours majorée ne sait rien d'un Jésus historique. Il ne cite ni Joseph, ni Marie, ni Judas. Nulle mention d'une crucifixion sous Ponce Pilate par les romains, mais plutôt d'un Christ immolé par les puissances planétaires dans un sacrifice cosmique. Ce qui faisait dire à Ernest Renan :"Pour Paul, le Christ n'est pas un homme qui a vécu et enseigné, c'est un être tout divin".

C'est seulement au milieu du IIe siècle de notre ère, exactement en l'an 144, quand le chrétien gnostique (docète) Marcion et ses partisans furent chassés de Rome que l'Église (et surtout celle de Rome) condamne "ceux qui niaient que Jésus fût venu dans la chair" (2ème Épître de Jean I,7 ). Jusque là, cette thèse avait pût être soutenue, prêchée sans contradicteur par Marcion, Basilide, Valentin etc... Sans oublier que les auteurs de l'Apocalypse, au début du IIe siècle de notre ère, qui attendent encore la venue du Christ sur la terre.

C'est seulement vers l'an 150 de notre ère que la communauté romaine se détache des chrétiens gnostiques (les docètes : Marcionites, Valentiniens, Basilidiens etc) et élabore le mythe d'un Jésus crucifié dans la chair, mythe inconnu jusque-là (même par les auteurs des épîtres attribuées à Paul). C'est à cette époque et selon les besoins de la controverse, qu'on rédige dans les évangiles, les récits de la vie terrestre d'un Jésus bien différent de "l'être purement céleste seul connu" avant l'an 150 de notre ère.

Le mythe Jésus s'est élaboré, au IIème siècle de notre ère, de la façon suivante :

1 - Le Christ céleste des épîtres dites Pauliennes (attribuées à Paul).
2 - Le Jésus fantôme ou "Angelos Christos" (corps éthéré) des chrétiens gnostiques ou docètes: Marcionites, Basilidiens, Valentiniens etc.
3 - Le Jésus " terrestre" ou " historique" des évangiles canoniques et apocryphes.

Notes:

1 - Beaucoup se comportent comme le théologien Albert Schweitzer (1878 à1965) qui reconnaissant dans la préface de la première édition, de sa "Vie de Jésus" qu'il n'existe sur son héros aucun document historique digne de foi, n'écrit pas moins sa biographie.

On publie chaque année à travers le monde, plus d'une centaine de biographies de Jésus, aussi farfelues les unes que les autres. Elles sont le fruit de l'imagination des auteurs.

2 - Jésus est la traduction grecque du nom hébreu Josué. Josué / Jésus signifie "Dieu a sauvé, sauve, sauvera" (Mathieu I,21).

Rappelons -fait trop longtemps ignoré- que parmi les apologistes chrétiens du 2ème siècle, Aristide, Saint Justin et Tertulien sont les seuls qui aient prononcé le nom de Jésus-Christ. Tous les autres Pères de Église du IIe siècle : Tatien, Athénagore, Théophile, Hermias, Quadratus, etc., ne connaissaient pas le nom de Jésus. Ils ne parlaient que du Christ.

3 - La plus ancienne date connue avec certitude dans l'histoire du christianisme, et admise par tout le monde (exégètes, biblistes, théologiens catholiques, protestants, orthodoxes, et même la critique scientifique) est l'an 144 de notre ère (IIe siècle).
En l'an 144, un riche armateur grec du nom de Marcion révéla et apporta à Rome les épîtres attribuées à Paul. Avant cette date, personne ne connaissait Paul et "ses" épîtres. Marcion apporta également le premier évangile connu "l'Evangelion" dans lequel Jésus était un "angelos christos", un fantôme, un corps éthéré.
Cette conception gnostique (docète) du Jésus fantôme était admise dans toute la chrétienté sans aucune distinction jusqu'aux années 144 - 150. C'est quand Marcion fut chassé de Rome en l'an 144 qu'on commença à écrire une biographie terrestre du Christ, à l'aide des coups de citations de l'Ancien Testament en rapport à la venue du messie et aussi en plagiant les cultes antiques (ex : Jésus transforma l'eau en vin, Bacchus le faisait avant lui).

Enfin, le christianisme qu'on connaît aujourd'hui, a été élaboré au IVe siècle de notre ère au profit de Église catholique naissante. C'est ce christianisme du IVe siècle qu'on enseigne officiellement pour celui des origines chrétiennes (IIe siècle de notre ère et non le Ier siècle). Dans l'élaboration de ce christianisme du IVe siècle, l'évêque faussaire de Césarée, Eusèbe a joué un rôle déterminant. C'est Eusèbe de Césarée (265 à 340) qui fonda Église catholique. C'est lui qui inventa, dans son Histoire ecclésiastique, la liste des prétendus premiers évêques de Rome qui seront plus tard considérés comme les premiers papes. C'est aussi Eusèbe qui donna une solide base économique et politique à Église de Rome. Il était le secrétaire de l'empereur Constantin. On modifia même les textes du Nouveau Testament. Soulignons que les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament que nous possédions, le Vaticanus et le Sinaïticus, datent du IVe siècle.

A propos de la divinité de Jésus.

Récemment le monde Occidental Chrétien fut secoué par la parution d'un livre intitulé "Le mythe de l'incarnation de Dieu", qui a été publié en Grande Bretagne. Ce livre qui remet en cause le point de vue Chrétien traditionnel de la divinité de Jésus, n'a pas été écrit par un non-Chrétien ou un ecclésiastique marginal, mais par sept respectables théologiens Britanniques ; dont six Anglicans, le septième est un professeur de théologie de l'université de Birmingham. Ce groupe fut, en outre, aidé par un professeur de théologie au Christ Church Collège à Oxford qui est aussi un ancien directeur de la Commission Doctrinale Britannique.
Dans ce livre, ces auteurs nous révèlent que dans le nouveau Testament, les références données à Jésus comme étant le fils de Dieu sont essentiellement d'ordre poétique et ne doivent en aucun cas être prises à la lettre. Ils expliquent que Jésus n'a jamais prétendu être de nature Divine. Mais en fait, ce fut au cours des premiers temps de l'ère Chrétienne que cette nature Divine fut promulguée, sous l'influence d'idées païennes. Jésus lui-même n'a jamais enseigné la doctrine de la Trinité ou qu'il était un fils de Dieu envoyé sur la terre pour racheter par sa mort les péchés de l'humanité. Par conséquent, concluent les auteurs, Jésus n'était pas Chrétien.


Ces révélations ont fait l'effet de choc chez beaucoup de Chrétiens ordinaires qui adoraient Jésus comme une divinité depuis leur enfance.

 

Les sources bibliques

Elles indiquent à l'évidence que les documents chrétiens les plus anciens, les épîtres attribuées à «Paul», ne se rapportent pas à un Jésus historique, mais à une figure spirituelle connue de toutes les sectes gnostiques comme celle de l'archétype du «sauveur» : «Dorénavant, nous ne connaissons plus Jésus-Christ en tant qu'homme mais comme un signe, un principe.» II Corinthiens V, 17)

Les quelques références «historiques» à une existence réelle de Jésus mentionnées par les épîtres sont de façon tout à fait concluante des interpolations et des contrefaçons. Comme le fait justement remarquer Édouard Dujardin, la littérature paulinienne "ne fait nulle part mention de Pilate, ni des Romains, ni de Caïphe, ni du Sanhédrin, ni d'Hérode, ni de Judas, ni des «saintes» femmes, ni d'aucun des personnages du récit évangélique de la passion, et sur celui-là elle ne fait jamais la moindre allusion; en définitive, elle ne mentionne absolument aucun des «événements» de la passion, directement ou par allusion." - Histoire antique du dieu Jésus, par Édouard Dujardin, p. 33.-.

- AUGSTEIN Rudolf, Jésus Fils de l'Homme. Traduit de l'allemand par Michel-François Demet, Gallimard, 1975, 389 p.
Ce livre présente l'intérêt de soulever les véritables questions : "De quel droit les Églises chrétiennes invoquent-elles un Jésus qui n'a peut-être pas existé, des doctrines qu'il n'a pas enseignées, une toute-puissance qu'il n'a pas accordée, une filiation divine qu'il n'a pas lui-même tenue pour possible et qu'il n'a pas revendiquée ?" (p. 9); quoique l'auteur ait fait le choix de s'en tenir à la vue la plus communément répandue, celle de l'historicité de Jésus-Christ, l'argument étant qu'il a bien fallu un homme auquel les petites gens qui l'entouraient attribuaient des qualités particulières et qui connut une fin tragique, sans quoi "l' immense élan du christianisme primitif" eût été incompréhensible, il admet cependant l'existence de ce «noyau personnel» constitué, comme chacun sait, par le paulinisme (p. 26). En quoi ces questions peuvent-elles bien nous importer ? Elles nous importeront, répond R. Augstein, "aussi longtemps que les Églises prétendront intervenir dans les choses de la vie humaine au nom d'une autorité surhumaine. Divorce, contraception, avortement, peine de mort, euthanasie, guerre atomique : tous ces problèmes d'une réalité brûlante devraient se trancher du point de vue absolu d'un maître divin dont la réalité est aujourd'hui mise en doute par les théologiens eux-mêmes ! Mais ceux-ci n'accomplissent ce travail critique qu'en milieu fermé, avec une discrétion qui touche à la dissimulation." (4e de couverture). Et, on ne peut dès lors que mieux comprendre cette déclaration du pape Paul VI, citée p. 10 : "Dieu n'a pas livré les Saintes Écritures aux gens cultivés pour qu'ils en jugent eux-mêmes, mais à son Église". "L'institution qu'est Église ne peut se maintenir que si elle affirme son droit à imposer aux hommes sa discipline : Et comment le pourrait-elle sans que ce droit vienne d'en haut ?" (ibid.).

La Polémique

En dépit de toute cette littérature produite sans interruption et de l'importance du sujet, il y a chez le public un sérieux manque d'éducation formelle et étendue concernant la religion et la mythologie, et la plupart des individus sont terriblement mal informés à ce sujet. En ce qui concerne le christianisme, par exemple, on enseigne à la majorité des personnes, dans la plupart des écoles et églises que Jésus-Christ était une figure historique et réelle, et que la seule polémique le concernant est que certains le perçoivent en tant que fils de Dieu et Messie, alors que d'autres non. Cependant, bien que ce soit le débat le plus évident dans ce domaine aujourd'hui, il n'est pas le plus important. Aussi choquant que cela puisse paraître à l’homme de la rue, la polémique la plus profonde et durable à ce sujet est de savoir si un individu appelé Jésus-Christ a réellement existé.

Bien que cette controverse puisse ne pas être évidente au vu des publications habituellement disponibles dans les librairies populaires, quand on examine cette question de manière plus approfondie, on trouve un énorme volume de littérature qui démontre à maintes reprises, logiquement et intelligemment, que Jésus-Christ est un personnage mythologique au même titre que les hommes-dieux grecs, romains, égyptiens, sumériens, phéniciens ou indiens, qui sont tous actuellement perçus comme des mythes plutôt que comme des personnages historiques. En fouillant plus avant dans cette grande quantité de documents, on peut découvrir les preuves que le personnage de Jésus est basé sur des mythes et des héros beaucoup plus anciens du monde antique. On s’aperçoit alors que cette histoire n'est pas une représentation historique d'un charpentier rebelle juif qui s'incarna physiquement dans le Levant il y a 2 000 ans. Autrement dit, on a démontré continuellement pendant des siècles que le personnage de Jésus-Christ, a été inventé et ne dépeint pas une vraie personne qui soit aurait été le fils de Dieu ou qui aurait ensuite été transformée en un surhomme par ses disciples enthousiastes.

Dans "La contrefaçon dans le christianisme", Joseph Wheless dit : "Les évangiles sont tous des contrefaçons sacerdotales rédigées plus d’un siècle après leurs prétendues dates. " Ceux qui ont inventé certains des évangiles et des épîtres "alternatifs" qui furent écrits approximativement pendant les deux premiers siècles C.E. ont même admis qu'ils avaient forgé les documents. La contrefaçon pendant les premiers siècles de l'existence de l'église était manifestement effrénée, si commune en fait qu'une nouvelle expression a été inventée pour la décrire : "Fraude pieuse." Une telle tromperie est fréquemment admise dans L'Encyclopédie Catholique. Certains des "grands" pères de l’église, tel Eusebius, ont été reconnus par leurs propres pairs comme étant d’incroyables menteurs qui ont régulièrement écrit leurs propres fictions sur ce que "le seigneur" avait dit et fait pendant "son" séjour allégué sur la Terre.

Sources Bibliques

Il est frappant de constater que les documents chrétiens les plus anciens, les Épîtres attribuées à "Paul," ne discutent jamais de l’historique de Jésus mais traitent exclusivement d’un être spirituel qui était connu à toutes les sectes gnostiques depuis des centaines et des milliers d'années. On peut montrer que les quelques références "historiques" à une vie réelle de Jésus citées dans l'Épître sont des interpolations et des contrefaçons, comme le sont, les épîtres eux-mêmes, qui n’auraient donc pas été écrits par Paul. La littérature de Paul "ne se rapporte pas à Pilate ou aux Romains ou à Caïphe ou au Sanhédrin ou à Hérode ou à Judas ou aux femmes saintes ou à aucune personne dans le récit évangélique de la Passion et ne leur fait jamais aucune allusion; pour finir, elle ne mentionne absolument aucun des événements de la Passion, directement ou par allusion." D'autres écrits "chrétiens" les plus anciens tels la Révélation ne mentionnent aucun détail ou drame historiques. Paul ne cite jamais les prétendus sermons, prêches, paraboles et prières de Jésus, et qu’il ne fait pas plus mention de sa naissance surnaturelle et de ses prétendus merveilles et miracles, en fait tout ce qui aurait semblé très important pour ses fidèles si de tels exploits et paroles avaient été connu antérieurement à Paul.

Si l’on s’intéresse maintenant aux Évangiles, qui furent écrits vers le milieu du IIe siècle C.E., leurs prétendus auteurs, les apôtres, donnent des récits de Jésus et de sa généalogie qui se contredisent entre elles à plusieurs endroits. Sa naissance et son enfance sont mentionnées chez Marc, et bien que "Matthieu" et "Luc" affirment qu’il est "né d’une vierge", on fait remonter sa lignée de Joseph à la maison de David, de façon à ce qu’il "réponde à la prophétie". Dans les trois Évangiles synoptiques, on indique qu’il a enseigné un an avant de mourir, alors que chez "Jean" on parle de trois années. "Matthieu" indique que Jésus a donné le "Sermon de la Montagne" devant "les foules", alors que "Luc" mentionne une conversation privée avec quelques disciples. Les récits de la Passion et de la Résurrection différent totalement les uns des autres, et aucun n’indique à quel âge il est mort.

Sources non-bibliques

En fait, il n’y a pas de référence non-biblique au personnage historique de Jésus par aucun des historiens connus de l’époque contemporaine et suivant la prétendue venue du messie. Aucun écrivain de son temps ne l’a mentionné dans un écrit connu. L’éminent historien juif helléniste et philosophe Philon (20 B.C.E.- 50 C.E.), vivant à l’époque supposée de Jésus, ne le mentionne pas. Les quelques quarante historiens qui se sont succédés dans les deux premiers siècles ne l’ont pas mentionné davantage. " Il reste suffisamment d’écrit de [ces] auteurs … pour former une bibliothèque. Et pourtant dans cette masse de littérature juive et païenne, excepté deux passages contrefaits dans les écrits d’un auteur Juif, plus deux passages controversés dans les œuvres d’écrivains romains, on ne trouve aucune mention de Jésus-Christ ". Leur silence constitue un témoignage assourdissant envers les historiens.

Les Personnages

Il est évident qu’il n’y avait pas un personnage unique sur laquelle la religion chrétienne s’est fondée, et que ce "Jésus-Christ" est une compilation de légendes, héros, dieux et hommes-dieux. La place manque ici pour entrer dans le détail au sujet de chaque dieu qui a contribué à la formation du personnage de Jésus; qu'il suffise de dire qu'il y a d'abondance de documents pour prouver que ce sujet n'est pas une question de "foi" ou de "croyance ". La vérité est que, à l’époque où ce personnage a censément vécu, il y avait une vaste bibliothèque à Alexandrie et un réseau incroyablement souple de confréries qui s’étendait de l'Europe à la Chine; ce réseau d’information a eu accès à de nombreux manuscrits qui racontaient le même récit que celui du Nouveau Testament, avec des noms de lieu et d'appartenance ethnique différents. Dans la réalité, le récit de la vie de Jésus constitue un parallèle presque identique avec l'histoire de Krishna, par exemple, y compris dans ses détails, comme signalé entre autres par le mythologue et érudit distingué Gérald Massey il y a plus de cent ans, aussi bien que par le révérend Robert Taylor il y a cent soixante ans, entre autres. Le conte de Krishna que l’on trouve dans les Védas hindous a été daté à au moins 1400 B.C.E. On peut dire la même chose du mythe d’Horus, qui est presque identique, dans ses détails, à l’histoire de Jésus, mais qui précède la version chrétienne de milliers d’années.

L’histoire de Jésus a incorporé des éléments de récits d'autres dieux enregistrés dans ce vaste territoire, comme par exemple ceux des sauveurs du monde et "fils de Dieu", dont la plupart précèdent le mythe chrétien, et dont un bon nombre furent crucifiés ou exécutés:


· Adad d'Assyrie
· Adonis, Apollon, Héraclès ("Hercule"), et Zeus en Grèce
· Alcides de Thèbes
. Attis de Phrygia
· Baal de Phénicie
· Bali d'Afghanistan
· Beddru du Japon
· Buddha en Inde
· Crite de Chaldée
· Deva Tat du Siam
· Hésus des druides celtes
· Horus, Osiris, et Sérapis d'Egypte, dont l'aspect barbu avec de longs cheveux a été adopté pour le personnage du Christ
· Indra au Tibet
· Jao au Népal
· Krishna en Inde
· Mikado des Sintoos
· Mithra en Perse
· Odin des Scandinaves
· Prométhée au Caucase
· Quetzalcoatl au Mexique
· Salivahana aux Bermudes
· Tammuz de Syrie (qui fut, dans un mouvement typique de la fabrication des mythes, plus tard transformé en disciple Thomas)
· Thor en Gaule
· Monarque universel des Sibyles
· Wittoba des Bilingonèses
· Xamolxis de Thrace
· Zarathustra/Zoroastre en Perse
· Zoar des Bonzes

Horus d’Egypte:
Les légendes relatives à Horus datent de milliers d'années (-2500 ??) :
.Horus est né de la vierge Isis-Meri le 25 décembre dans une grotte/crèche, sa naissance étant annoncée par une étoile à l’est et attendue par trois hommes sages.
.Il enseignait à des enfants au Temple et fut baptisé à l’âge de trente ans.
.Il a eu 12 disciples.
.Il effectua des miracles et éleva un homme, El-Azar-us, d’entre les morts.
.Il marcha sur l’eau.
.Horus fut transfiguré sur la Montagne.
.Il a été enterré dans un tombeau et a été ressuscité.
.Il était aussi "la Voie, la Vérité, la Lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le Fils de l’Homme, le Bon Berger, l’Agneau de Dieu, le Mot", etc.
.Il était "le Pêcheur" et était associé à l’Agneau, au Lion, au Poisson ("Ichthys")
.L'épithète personnelle de Horus était "Iusa," "le fils éternel" de "Ptah," le "Père."
.Horus s'appelait "le KRST," ou "Oint,"

Mithra, le Dieu-Soleil de Perse:
L'histoire de Mithra (avant -600/JC). D’après Wheless, le culte de Mithra était, peu avant l’ère chrétienne, le plus populaire et répandu des religions ‘païennes’ de l’époque.
.Mithra est né d'une vierge le 25 décembre.
.Il était considéré comme un grand professeur et un maître itinérant.
.Il était appelé "le Bon Berger."
.Il était considéré comme "la Voie, la Vérité et la Lumière."
.Il était encore considéré comme "le Rédempteur," "le Sauveur," "le Messie."
.Il était identifié à la fois au Lion et à l'Agneau.
.Son jour sacré était le dimanche, le "jour du Seigneur"
.Il avait sa fête principale à la date qui allait ensuite devenir Pâques, correspondant à sa résurrection.
.Il avait 12 compagnons ou disciples.
.Il effectuait des miracles.
.Il a été enterré dans un tombeau.
.Après trois jours, il s'est relevé.
.Sa résurrection était célébrée chaque année.
.Sa religion comportait une eucharistie ou "dîner du Seigneur".

Nazareth

Les évangélistes ayant trouvé dans la bible juive ou dans l'ancien testament (Juges XIII, 5-7 ; 1 Samuel I, 11 etc ), la définition du "Nazaréen", ils imaginèrent une ville qui n'existait pas. Et ils l'appelèrent Nazareth. C'est donc à Nazareth, suivant nos évangiles, que le mythique Jésus né à Bethléem, a vécu jusqu'à son baptême dans le Jourdain avant sa vie publique. Or Nazaréen signifie "consacré au Seigneur".
Les croisés ne trouvèrent pas Nazareth en 1090 et ce sont les Chevaliers de la Croix qui, au XIIIe. siècle, fondèrent le village de Nazareth

Le 22 décembre 1993 le pape Jean Paul II reconnaît que le 25 décembre est une fête païenne. Il déclara : "Chez les païens de l'Antiquité, on célébrait l'anniversaire du soleil invincible, ce jour-là afin qu'il coïncide avec le solstice d'hiver. Il a semblé logique et naturel pour les chrétiens de remplacer cette fête par celle du seul Soleil véritable : Jésus-Christ ".

Précisons que pour l'évangile dit de Luc ( rédigé après l'an 150 comme les autres évangiles), Jésus est né sous Hérode, mais à l'époque du recensement de Quirinius ( Luc II, 2). Il s'avère que Quirinius n'était pas en Syrie du temps supposé de la "naissance" de Jésus. Il ne figure pas sur la liste des gouverneurs de la Syrie. C'était Quintilius Varus qui était proconsul d'Asie et gouverneur de la Syrie. A l'époque, il n'y a pas eu de recensement en Judée sur l'ordre du gouverneur de Syrie. Le premier recensement en Judée a eu lieu en l'an 7 de notre ère, et encore était-ce un recensement des biens et non des populations. Jamais lors des recensements les gens n'ont été obligés de se rendre dans leur pays d'origine. Les recensements se sont toujours déroulés sur le lieu d'habitation. La "vierge" Marie, Joseph et Jésus n'avaient pas besoin de se déplacer pour le recensement. Le récit de l'évangile dit de Luc ne tient pas. Cela prouve que les évangiles sont truffés d'erreurs historiques (autres exemples : L'affaire de Salomé et de saint Jean Baptiste... ).

http://www.bible.chez-alice.fr/jc03.htm

 

 

30/04/2017

La CIA, les Ovnis et le Majestic 12, le Gouvernement secret US (2)

Il serait grand temps que Poutine nous fasse la révélation sur l'existence des OVNIS et des ET pour que l'humanité comprenne enfin par quelle sale race de ET, les Grands Gris reptiliens elle est attaquée depuis plus de 13 000 ans dans l'objectif de s'accaparer la Terre et toutes ses richesses en ayant détruit au préalable les 2/3 de la population mondiale avant d'instaurer leur Nouvel Ordre Mondial Satanique ! 

 

Une nouvelle qui vient de tomber : De nouveaux briefings sur les crashs d'OVNI antarctiques ... et la conférence SF ce week-end!


A rapprocher des articles précédents : 


L’Union européenne a toujours été un projet de la CIA, comme les partisans du Brexit l’ont découvert.

CIA, OVNIS et le Majestic 12 - Le Gouvernement secret des USA

 

La CIA & les Ovnis 

logo CIA  

La CIA a tenté de dissuader les autres agences gouvernementales de poursuivre, selon son expression, "de vaines recherches sur les Ovnis".

Erik Lacitis a découvert sur le site Web de la CIA un rapport de 17 pages datant de 1997 où l’Agence gouvernementale américaine estimait futile de poursuivre des enquêtes sur le phénomène Ovni.

En conclusion on peut lire : "Comme pour les théories du complot sur l’assassinat de JFK, la question des Ovnis n’est pas prête de disparaître, quoique l'Agence fasse ou dise."

"La croyance que nous ne sommes pas seuls dans l'univers comporte une telle charge émotionnelle, et la méfiance envers notre gouvernement est trop bien établie pour que le sujet se prête à des études scientifiques traditionnelles avec des preuves et des explications rationnelles."

Malgré tout, "le rôle de la CIA dans l'étude des ovnis entre 1947 et 1990", est une lecture fascinante.

Le rapport, déclassifié en 2007, avait été rédigé par Gerald K. Haines, historien du National Reconnaissance Office (NRO).

La NRO est l'agence qui "conçoit, construit et exploite les satellites de reconnaissance" des Etats-Unis. Elle emploie des personnels du ministère de la Défense et des services de la CIA. Elle se vante de bénéficier d'un point de vue "imprenable".

  logo NRO
CIA-role in UFOs study  

Dans les 17 pages du rapport, Haines a rassemblé des données pour retracer l'histoire objective et aussi complète que possible de la CIA et des ovnis.

La CIA pourra toujours tenter de s'exprimer sur le sujet - grâce aux recherches méticuleuses d'un historien – mais s'agissant de cette agence, les gens continueront à penser ce qu'ils veulent.

Comme Haines le dit dans son rapport, "un pourcentage extraordinairement élevé, soit 95% des Américains ont entendu parler des Ovnis, et 57% sont persuadés de leur existence. Les ex-présidents Jimmy Carter et Ronald Reagan ont eux aussi déclaré avoir vu un OVNI." - Source

 

 

Le rapport de la CIA : 1ère partie

Il est extraordinaire de constater que 95% des Américains ont entendu ou lu quelque chose au sujet des Ovnis et que 57% croient qu'ils sont une réalité. Les ex Présidents Jimmy Carter et Ronald Reagan affirment eux aussi avoir vu un Ovni. Des Ufologues (néologisme pour les fans d'Ovnis) et des organismes privés sur les Ovnis sont répartis sur l'ensemble des Etats-Unis. Enormément de gens sont convaincus que le gouvernement américain et en particulier la CIA, sont engagés dans une conspiration et une dissimulation massive sur ce sujet. L'idée que la CIA a secrètement caché ses recherches sur les Ovnis est un thème revenant sans cesse chez les ufologues depuis que le phénomène Ovni a émergé vers la fin des années 40.

Vers la fin de 1993, après avoir été pressé par les Ufologues pour fournir des informations complémentaires sur les Ovnis détenues par la CIA, R. James Woolsey (DCI - Director of Central Intelligence) a commandé un nouvel examen de tous les dossiers que l'Agence possédait sur les Ovnis. En utilisant les enregistrements de la CIA compilés pour cette révision, cette étude trace l'intérêt et la participation de la CIA à propos de la polémique sur les Ovnis depuis la fin des années 40 jusqu'en 1990. Elle examine chronologiquement les efforts de l'Agence pour résoudre le mystère des Ovnis, des programmes qui ont eu un impact sur les observations d'Ovnis et de ses tentatives pour y cacher la participation de la CIA dans les affaires d'Ovnis. Ce qui émerge de cet examen est que, alors que le souci de l'Agence au sujet des Ovnis était conséquent jusqu'au début des années 50, la CIA a, depuis lors, une préoccupation limitée et externe du phénomène.

La toile de fond

Dès 1947 le début de la guerre froide entre les Etats-Unis et l'Union soviétique coïncide également avec l'apparition de la première vague d'observations d'Ovnis. Le premier rapport d'une "soucoupe volante" au-dessus des Etats-Unis est enregistré le 24 juin 1947, quand Kenneth Arnold, pilote privé et homme d'affaire à la recherche d'un avion en panne, aperçu neuf objets en forme de disque près de Mount Rainer, dans l'état de Washington, voyageant à une vitesse estimée à plus de 1600 kms par heure. Le rapport d'Arnold a été suivi d'une multitude d'observations additionnelles, y compris des rapports de pilotes et d'aiguilleurs du ciel civils et militaires partout aux Etats-Unis. En 1948, le général Nathan Twining, de l'USAF, chef du Air Technical Service Command lance le projet SIGN (tout d'abord appelé Project SAUCER) devant assembler, évaluer et distribuer au gouvernement toute les informations concernant de telles observations sur les lieux ou les Ovnis pourraient être un problème de sécurité nationale.

La Division technique du renseignement de l'Air Material Command (AMC) de la base de Wright (plus tard nommée Wright-Patterson) à Dayton dans l'Ohio, se chargea de diriger le projet SIGN et commenca ce travail le 23 Janvier 1948. Bien que la première crainte soit que ces objets pourraient être des armes secrètes soviétiques, l'Armée de l'Air eut bientôt conclu que les Ovnis étaient réels mais facilement expliqués et non extraordinaire. Le rapport de l'Armée de l'Air constata que presque toutes les observations provenaient d'une ou plusieurs de trois causes suivantes : l'hystérie et l'hallucination de masse, le canular, ou l'interprétation erronée de phénomènes connus. Néanmoins, on recommanda de continuer à effectuer des recherches sur toutes les observations et n'a pas éliminé la possibilité que ce soit des phénomènes extraterrestres.

Malgré l'augmentation des observations d'Ovnis, l'USAF continuait à recueillir et à évaluer les données ufologiques jusqu'à la fin des années 40 sous un nouveau nom, le projet Grudge, qui essayait d'apaiser l'anxiété public au sujet des Ovnis par une campagne de relation public conçu pour le persuader que les Ovnis ne constituaient rien d'inhabituel ou d'extraordinaire. Les Ovnis aperçus étaient expliqués comme étant des ballons, des avions, des planètes, des météores, des illusions d'optiques, des reflets du soleil, ou mêmes de "gros grêlons". Les fonctionnaires du projet Grudge ne trouvaient aucune preuve que les observations d'Ovnis étaient des armes étrangères et ils concluaient que les Ovnis ne menaçaient pas la sécurité des USA. Ils recommandèrent que le projet soit réduit parce que le fait même que l'USAF montre de l'intérêt sur ce sujet encourageait les gens à croire aux Ovnis et contribuait à promouvoir une atmosphère "d'hystérie de temps de guerre." Le 27 décembre 1949, l'USAF annonçait la fin du projet.

A la suite de l'augmentation de la tension pendant la guerre froide entre les blocs soviétiques et américains avec, notamment, la guerre de Corée, les rapports d'observations d'Ovnis continuaient à être récoltés. Le Directeur des renseignements de l'USAF, le Maj. Gen. Charles P. Cabell commanda un nouveau projet en 1952 sur les Ovnis. Le projet Bluebook (Livre Bleu) devint le plus important effort de l'USAF pour étudier le phénomène Ovni dans les années 50 à 60. La tâche pour identifier et expliquer les Ovnis continuait reposa à nouveau sur les épaules de l'Air Material Command de Wright-Patterson. Avec peu de moyens, l'Air Technical Intelligence Center (ATIC) essayait de convaincre le public que les Ovnis n'avaient rien d'extraordinaire. Les projets Sign, Grudge, et Bluebook établir la ligne de conduite pour ce qui allait être la position officielle du gouvernement des États-Unis en matière d'Ovnis, pour les 30 prochaines années.

Les inquiétudes initiales de la CIA, 1947-52

La CIA surveillait étroitement les efforts de l'USAF, consciente et inquiète que le nombre croissant d'observations d'Ovnis pourraient poser une menace potentielle pour la sécurité de l'état. Étant donné la répartition des observations, les instances de la CIA se demandèrent, en 1952, s'ils n'avaient pas affaire à une " vague de délires caniculaires ". L'Agence acceptait les conclusions de l'USAF à propos des rapports d'Ovnis, par contre, "puisqu'il restait la possibilité qu'ils s'agissent d'appareils interplanétaires, il était nécessaire d'étudier chaque observation".

Une augmentation massive des observations aux États-Unis, surtout au mois de juillet 1952, a alarmé l'administration Truman. Les 19 et 20 juillet, les écrans radar à l'Aéroport de Washington et de la base d'Andrews traquèrent de mystérieux échos. Le 27 juillet, des échos furent à nouveau signalés. L'USAF dépêcha des avions intercepteurs, mais ils ne trouvèrent rien. Les incidents, cependant, eurent droit aux gros titres partout dans le pays. La Maison Blanche voulu savoir ce qu'il se passait et l'USAF exposa rapidement que l'explication de ces échos radar pourraient être le résultat "d'inversion de température". Ultérieurement, une enquête de l'Administration de l'Aviation Civile confirma que de tels échos radar étaient assez communs et étaient causés par des inversions de température.

Bien que les organisations ufologiques fussent surveillé pendant au moins trois ans, en réaction à la nouvelle explosion d'observations, la CIA forma un groupe spécial d'étude au sein de l'Office of Scientific Intelligence (OSI) et de l'Office of Current Intelligence (OCI) afin de réévalué la situation. Edward Tauss, agissant au titre de chef de l'OSI, Division de l'Équipement et de l'Armement, porte parole du groupe, rapporta que la majorité des observations d'Ovnis pouvaient être expliqués aisément. Néanmoins, il recommandait que l'Agence continue de surveiller le problème en coordination avec l'ATIC. Il exhorta aussi la CIA qu'elle dissimule son intérêt des Ovnis aux médias et au public,"de peur de possible tendances alarmistes" qu'un tel intérêt ne confirme l'existence des Ovnis au public.

Dès la réception du rapport, le directeur adjoint de l'Intelligence, Robert Amory Jr, attribua le dossier Ovni à l'OSI, Division Electronique et Physique dont A. Ray Gordon serait l'officier en charge. Chaque branche de la division devait contribuer à l'enquête et R. Gordon devait étroitement coordonner le tout avec l'ATIC. R. Amory, tout en demandant d'étudier les implications des Ovnis sur la sécurité nationale, relayait les inquiétudes de Walter Bedell Smith. Smith voulait savoir si l'enquête de l'USAF sur les soucoupes volantes était suffisamment objective ainsi que combien d'argent et d'effectif additionnel serait nécessaire pour déterminer la cause de ce petit pourcentage de cas inexpliqués. Smith croyait que : "il n'y avait qu'une chance sur 10.000 que le phénomène soit une menace à la sécurité du pays, mais même ce petit risque ne devait pas être négligé." Selon Smith, il était de la responsabilité de la CIA, en raison de son statut, de coordonner les efforts nécessaires pour résoudre le problème. Smith voulait aussi savoir comment on pouvait exploiter le phénomène Ovni dans les efforts américains sur la guerre psychologique.

Avec Gordon à leur tête, le Groupe d'Étude de la CIA a rencontré des officiers de l'USAF à Wright-Patterson pour comparé leurs données et leurs résultats. L'USAF concluait que 90% des observations rapportées étaient aisément expliquées. Les 10% résiduels étaient caractérisés comme "des rapports incroyables fait par des observateurs crédibles". L'USAF rejetait les théories que ces observations étaient le résultat du développement d'armes secrètes tant américaines que soviétiques, ou qu'elles impliquaient les "petits hommes verts"; il n'y avait aucune preuve qui soutenait ces concepts. Les officiers de l'USAF tentaient d'expliquer les Ovnis comme le résultat d'une mauvaise interprétation d'objets connus ou de phénomènes naturels mal compris. L'USAF et la CIA étaient d'accord que si l'intérêt de la CIA envers les Ovnis devait être connu du public, le problème semblerait d'autant plus sérieux. Cette dissimulation de l'intérêt de l'Agence pour les Ovnis contribuera plus tard à alimenter la croyance d'une conspiration et d'une dissimulation de la CIA sur ce sujet.

Le Groupe d'Étude de la CIA entreprit des recherches dans la presse Soviétique sur des rapports d'Ovnis mais n'en trouva aucun, ce qui leur fit conclure que l'absence de rapports devait être le résultat d'une politique du secret de la part du Gouvernement Soviétique. Le Groupe imagina aussi l'emploi possible, par l'URSS, des Ovnis comme d'un outil de guerre psychologique. De plus, ils s'inquiétaient du fait que si le système d'alerte américain devait être délibérément surchargé par les observations d'Ovnis, les Soviétiques pourraient avoir l'avantage de la surprise en cas d'attaque nucléaire.

A cause de l'atmosphère tendue de la Guerre Froide et de l'augmentation des capacités Soviétiques, le Groupe d'Étude était très inquiet des effets des Ovnis sur la sécurité nationale. Le Groupe croyait que les Soviétiques pourraient utiliser les rapports d'Ovnis pour créer une hystérie massive et une panique aux États-Unis. Le groupe croyait aussi que les Soviétiques pourraient utiliser les observations d'Ovnis pour surcharger le système d'avertissement de l'USAF de sorte qu'il ne pourrait pas distinguer les cibles réelles des Ovni-fantômes. H. Marshall Chadwell, Assistant Directeur de l'OSI, ajoutait qu'il considérait le problème tellement important "qu'il devrait être porté à l'attention du Conseil de Sécurité Nationale, pour qu'un effort de coordination national pour sa résolution soit engagé."

Chadwell informa W.B. Smith du problème Ovni en décembre 1952. Il exhortait à une action rapide parce qu'il était convaincu "qu'il y avait quelque chose là qui demandait une attention immédiate" et que "les observations d'objets inexpliquées volant à grandes altitudes et à hautes vitesses non loin d'installations américaines de défense majeure sont de telle nature qu'elles ne peuvent être attribué à des phénomènes naturels ou des véhicules aériens de types connus." Il rédigea un mémorandum du DCI au Conseil de Sécurité Nationale (NSC) et proposa une directive du NSC établissant que l'enquête sur les Ovnis était un projet prioritaire à travers toutes les Agences de Renseignement et de Recherche pour la Défense ainsi que pour le développement communautaire. Chadwell demanda à Smith qu'il établisse un projet de recherche externe à l'Agence composé de scientifiques de haut niveau pour étudier le problème des Ovnis. Après cet entretien, Smith ordonna à R. Amory de préparer une directive du NSC (NSCID) pour la présenter au NSC sur le besoin de continuer l'enquête sur les Ovnis en coordination avec l'USAF.

Le Panel Robertson, 1952-53 :

Le 4 Décembre 1952, l'Intelligence Advisory Committee (IAC) - le Comité Consultatif des Renseignements - prit en charge le problème des Ovnis. Avec R. Amory comme président par intérim, il a présenté la requête de W.B. Smith au comité pour qu'il discute de façon informelle sur le sujet des Ovnis. Chadwell passa alors en revue la situation et le programme actif de l'ATIC relatif aux Ovnis. Le comité fut d'accord pour que W.B. Smith "fasse appel aux services de scientifiques choisis pour examiner et évaluer les évidences éléments de preuve disponibles à la lumière des théories scientifiques pertinentes" et préparer une directive NSCID sur la matière. Le Maj. Gen. John A. Samford, Directeur des Renseignements de l'USAF, a offert son entière coopération.

En même temps, Chadwell vérifia ce que faisaient les Britanniques sur ce sujet. Il apprenait que les Britanniques étaient actifs, eux aussi, dans l'étude du phénomène Ovni. Un éminent scientifique Britannique, R. V. Jones, dirigeait depuis Juin 1951 un comité sur les soucoupes volantes. Les conclusions du Comité dirigé par Jones étaient similaires à celles des Agences officielles : les observations n'étaient pas des avions ennemis mais une mauvaise interprétation de phénomènes naturels. Les Britanniques notèrent cependant, que pendant un récent spectacle aérien, des pilotes de la RAF et des hauts gradés militaires avaient observé une "soucoupe volante parfaite." La presse s'empara de l'affaire et, selon l'officier, Jones eut beaucoup de difficultés pour corriger l'opinion publique en ce qui concerne les Ovnis. Le public était convaincu qu'ils étaient réels.

En Janvier 1953, Chadwell et H. P. Robertson, un physicien notoire de l'Institut de Technologie de la Californie, rassemblèrent un ensemble de scientifiques distingués, non militaire, pour étudier le problème Ovni. Il incluait Robertson comme président; Samuel A. Goudsmit, un physicien nucléaire du Brookhaven National Laboratories; Luis Alvarez, un physicien spécialisé dans les hautes énergies; Thornton Page, directeur adjoint de John Hopkins Operations Research Office et expert en radars et électronique; et Lloyd Berkner, un Directeur du Brookhaven National Laboratories et spécialiste en géophysique.

Le mandat du Comité était d'examiner les données disponibles sur les Ovnis et d'évaluer les dangers possibles du phénomène sur la sécurité nationale. Le Comité s'est réuni du 14 au 17 janvier 1953. Il passa en revue les données de l'USAF sur l'historique des Ovnis et, après avoir étudié le phénomène pendant 12 heures, conclu que des explications raisonnables pourraient être suggérées pour la majorité, si ce n'est toutes, des observations. Par exemple, après avoir revu le film tourné près de Tremonton dans l'Utah le 2 juillet 1952 et celui près de Great Falls, Montana, le 15 Août 1950, le Comité concluait que les images sur le film de Tremonton étaient causées par la lumière du soleil reflétant sur des mouettes et que les images de Great Falls étaient la lumière du soleil réfléchissant sur la surface de deux avions intercepteurs de l'USAF.

Le Comité concluait unanimement qu'il n'y avait aucune évidence de menace directe à la sécurité nationale. Le Comité ne trouva aucune évidence, non plus, que les objets aperçus pourraient être d'origine extraterrestre. Il pensait aussi que de continuer à mettre l'accent sur les Ovnis pourrait menacer "le bon fonctionnement" du gouvernement en surchargeant les voies de communication avec des rapports non pertinents tout en induisant un "comportement d'hystérie de masse" préjudiciable aux autorités. Le Comité s'inquiétait aussi qu'un ennemi potentiel, observant une attaque contre les États-Unis, pourrait exploiter le phénomène Ovni et l'utiliser pour perturber la défense aérienne américaine.

Pour répondre à ces problèmes, le Comité recommandait au Conseil de Sécurité de démystifier les rapports d'Ovni et de mettre en place une politique d'éducation du public pour les rassurer et sur l'absence de preuves du phénomène Ovni. Il suggérait d'utiliser les médias, les annonces, les clubs d'affaire, les écoles, et même Disney pour transmettre ce message. Alors en plein maccarthysme, le Comité a aussi recommandé que les groupes privés, tel le Civilian Flying Saucer Investigators de Los Angeles et le Aerial Phenomena Research Organization du Wisconsin, soient surveillé pour des activités subversives.

Les conclusions de Comité Robertson (Robertson Panel) étaient étonnamment semblables à celles, rendues plus tôt, par les projets Sign et Grudge, ainsi qu'au groupe d'étude OSI de la CIA. Tous ces groupes arrivèrent à la conclusion que les rapports d'Ovnis n'indiquaient aucune menace directe pour la sécurité nationale ni aucunes preuves de visites extraterrestres.

Suivant les conclusions du Comité Robertson, l'Agence abandonna ses recherches pour rédiger une directive NSCID sur les Ovnis. Le Comité Consultatif Scientifique sur les Ovnis (le Comité Robertson) soumit son rapport à l'IAC, au Secrétariat de la Défense, au Directeur de l'Administration Fédérale de Défense Civile et au Président du Bureau National des Ressources de Sécurité. Les responsables de la CIA estimèrent qu'un examen plus approfondit ne semblait pas justifié, bien qu'ils continueraient à s'intéresser aux observations dans l'intérêt de la sécurité nationale. Philip Strong et Fred Durant, de l'OSI, en informèrent du résultat le Bureau d'Estimations Nationales. Les fonctionnaires de la CIA voulaient que l'intérêt de l'Agence au sujet des soucoupes volantes soit gardé secret, notant que le rapport du Comité Robertson devait être classifié et que, surtout, personne ne devait savoir que la CIA avait commandité ce comité. Cette attitude causera, ultérieurement, de graves problèmes de crédibilité à l'Agence.

Les années 50: Diminution de l'intérêt de la CIA pour les Ovnis :

Après le rapport du Comité Robertson, les fonctionnaires de l'Agence mirent le problème des Ovnis en veilleuse. En mai 1953, Chadwell transféra la responsabilité principale de se tenir informé sur les Ovnis à la Division d'Électronique et de Physique de l'OSI, tandis que la Division des Sciences Appliquées devait continuer à fournir le soutien nécessaire. Todos M. Odarenko, chef de la Division d'Électronique et Physique, ne voulait pas prendre en charge ce problème, prétendant qu'il nécessiterait trop de temps d'analyse et d'écriture pour sa division. Étant donné les résultats du Comité Robertson, il recommanda de considérer le projet "inactif" et de ne consacrer qu'un seul analyste, à temps partiel, et un commis pour maintenir un dossier de référence sur les activités de l'USAF et des autres Agences à propos des Ovnis. Selon Odarenko, ni la Navy, ni l'Armée n'ont montré beaucoup d'intérêt pour les Ovnis.

Sceptique quant aux Ovnis, Odarenko a demandé que sa division soit déchargée de la responsabilité du suivi des rapports d'Ovnis. En 1955, par exemple, il recommandait que le projet entier soit clôturé parce qu'aucune nouvelle information, concernant les Ovnis, n'était apparue. D'autres parts, ajoutait-il, sa division faisait face à d'importante réduction de budget et ne pouvait gaspiller ses ressources. Chadwell, ainsi que d'autres fonctionnaires de l'Agence, continuait de s'inquiéter au sujet des Ovnis. Un souci grandissant provenait des observations d'Ovnis outre-mer et la rumeur que des ingénieurs Allemands, détenus par les Soviétiques, développaient une "soucoupe volante" comme une future arme de guerre.

Pour la majorité des décideurs politiques et militaires américains du milieu des années 50, l'Union Soviétique était devenue un adversaire dangereux. Le progrès soviétique dans l'armement nucléaire et les missiles guidés était particulièrement alarmant. A l'été 1949, L'URSS avait fait exploser une bombe atomique. En août 1953, seulement neuf mois après les essais américains d'une bombe à hydrogène, les soviétiques le faisaient à leur tour. Au printemps de 1953, une étude Top Secret de la Rand Corporation indiquait la vulnérabilité des bases de la SAC (Strategic Air Command) en cas d'attaque surprise de bombardiers Soviétiques à longue portée. Préoccupé par le danger d'une attaque soviétique contre les Etats-Unis qui ne faisait que croître, les observations d'Ovnis ajoutaient une inquiétude supplémentaire aux responsables américains.

L'augmentation des rapports d'Ovnis en Europe de l'est et en Afghanistan incitait à croire que les soviétiques faisaient de rapide progrès dans ce domaine. La CIA savait que les Britanniques et les Canadiens expérimentaient déjà des "soucoupes volantes". Le Projet Y était une opération conjointe Canada-Angleterre-États-Unis pour développer un engin non conventionnel en forme de soucoupe volante et les fonctionnaires de l'Agence craignaient que les soviétiques ne testent des dispositifs similaires.

Ajoutant aux soucis, une soucoupe volante fut aperçue par le Sénateur américain Richard Russell et son équipe alors qu'ils voyageaient dans un train en URSS en octobre 1955. Après de longs entretiens avec Russell et son groupe, la CIA a cependant conclut que l'observation de Russell ne soutenait pas la théorie que les Soviétiques auraient développé des avions ou en forme de soucoupe volante ou non conventionnels. Herbert Scoville, Jr., Directeur Adjoint de l'OSI, écrivit que les objets observés étaient probablement des avions normaux, des jets, en montée verticale.

Wilton E. Lexow, à la tête de la Division des Sciences Appliquées de la CIA, était aussi un sceptique. Il se demandait pourquoi les Soviétiques continueraient de développer des avions conventionnels s'ils avaient une soucoupe volante. Scoville demanda à Lexow de prendre la responsabilité d'évaluer les aptitudes et les limites des aéronefs non conventionnel et de conserver le dossier sur les Ovnis dans le fichier central de l'OSI.

 

 

Le rapport de la CIA : 2ème partie

Les U-2 de la CIA et OXCART comme Ovnis :

En novembre 1954, la CIA entrait dans le monde de la technologie de pointe avec le U-2, projet de reconnaissance aérien. Travaillant avec l'Advance Development de Lockheed à Burbank, Californie, connue sous le nom de Skunk Works, et Kelly Johnson, un éminent ingénieur aéronautique, l'Agence commençait, en août 1955, les essais en haute altitude d'un avion expérimental : le U-2. Il pouvait voler à 18.000 mètres alors que, au milieu des années 50, les avions de ligne volaient entre 3.000 et 6.000 mètres. En conséquence, une fois que le U-2 a commencé ses essais, les contrôleurs aériens et les pilotes commerciaux commençaient à rapporter un plus grand nombre d'Ovni.

Les premiers U-2 étaient de couleur argent (ils furent ultérieurement repeint en noir) et réfléchissaient les rayons du soleil, surtout à l'aube et au couché du soleil. Ils apparaissaient souvent comme des objets enflammés aux observateurs en dessous. Les enquêteurs du projet Bluebook de l'USAF étaient conscients du caractère confidentiel des vols de U-2 et essayaient d'expliquer les observations en les attribuant à des phénomènes naturels tels que les cristaux de glace et les inversions de température. En vérifiant avec le personnel de l'Agence chargé du projet U-2 à Washington, les enquêteurs du Bluebook purent attribuer beaucoup d'observations d'Ovnis aux vols de U-2. Ils prenaient garde, cependant, de ne pas révéler au public la vraie cause de l'observation.

Selon des estimations tardives du personnel de la CIA qui travaillaient sur le U-2 et le projet OXCART (SR-71, Blackbird), plus de la moitié de tous les rapports d'Ovnis de la fin des années 50 et des années 60 étaient dus à des vols de reconnaissance (notamment le U-2) au-dessus des États-Unis. Cela forçait l'USAF à tromper l'opinion publique et à faire des déclarations inexactes afin d'apaiser les craintes du public et à protéger un projet de sécurité nationale extraordinairement sensible. Bien qu'elle soit peut-être justifiée, cette tromperie amènera du carburant à la théorie conspirationiste et les accusations de complot des années 70. Le pourcentage de ce que l'USAF considérait comme des observations d'Ovnis inexpliqué tombèrent à 5.9% en 1955 et à 4% en 1956.

A cette époque, la pression montait pour que le rapport du Comité Robertson sur les Ovnis soit rendu public. En 1956, Edward Ruppelt, à la tête du projet Bluebook, révéla publiquement l'existence du Comité. Un best-seller, écrit par l'ufologue Donald Keyhoe, major retraité du Corps des Marines, préconisait la déclassification de toutes les informations détenues par le gouvernement au sujet des Ovnis. Des groupes de citoyens s'intéressant aux Ovnis, tel le National Investigations Committee on Aerial Phenomena (NICAP) et le Aerial Phenomena Research Organization (APRO) demandèrent aussitôt la publication du rapport du Comité Robertson. Sous la pression, l'USAF demanda à la CIA la permission de déclassifier et publier le rapport. Malgré cette pression, Philip Strong, Assistant Adjoint au Directeur de l'OSI refusa de déclassifier le rapport et ainsi révéler l'implication de la CIA vis-à-vis du Comité. Comme alternative, l'Agence prépara une version expurgée du rapport en effaçant toute référence à la CIA et en évitant toute mention de guerre psychologique en rapport avec la controverse Ovni.

Cependant, les demandes pour plus d'informations sur les Ovnis ne diminuaient pas. Le 8 mars 1958, Keyhoe, dans une interview avec Mike Wallace de CBS, déclara que la CIA était profondément impliquée dans les Ovnis et qu'elle avait financé le Comité Robertson. Cela initia une correspondance entre l'Agence et Keyhoe ainsi qu'avec le Dr Leon Davidson, un ingénieur chimiste et ufologue. Ils exigeaient la déclassification pleine et entière du rapport du Comité Robertson et la confirmation de l'implication de la CIA dans le problème Ovni. Davidson s'était lui-même convaincu que l'Agence, et non l'USAF, portait la plus grande responsabilité dans l'analyse des rapports d'Ovni et que "les activités du gouvernement américain étaient responsables des observations de soucoupes volantes lors de la dernière décennie." A cause du secret entourant les vols de l'U-2 et du projet OXCART, Davidson était plus près de la vérité qu'il ne le soupçonnait. La CIA, tenait néanmoins fermement à la politique de ne rien révéler de son rôle dans le dossier Ovni et refusait de déclassifier l'intégralité du rapport Robertson.

Lors d'une réunion avec des représentants de l'USAF pour discuter de la manière qui devrait être utilisée pour traiter les futures demandes telles celle de Keyhoe et Davidson, les responsables de l'Agence confirmaient leur opposition à la déclassification du rapport intégral et s'inquiétaient que Keyhoe soit en bon rapport avec le Vice amiral, Roscoe Hillenkoetter (DCI), qui faisait maintenant parti du comité de direction du NICAP. Il y eut un débat pour savoir si le Conseiller Général de la CIA, Lawrence R. Houston, devait montrer le rapport intégral à Hillenkoetter comme une voie possible pour désamorcer la situation. L'officier Frank Chapin, de la CIA, suggérait aussi que Davidson pourrait avoir d'autres motifs, "pas nécessairement dans le meilleur intérêt du pays", et suggéra de demander au FBI d'enquêter. Bien que les dossiers soient vagues sur l'enquête du FBI sur Davidson ou Keyhoe, ou si R. Houston a rencontré Hillenkoetter à propos du rapport Robertson, Hillenkoetter démissionnait du NICAP en 1962.

L'Agence fut également impliquée dans deux célèbres cas d'Ovnis avec Davidson et Keyhoe dans les années 50, qui aidèrent à faire accroître la méfiance du public envers la CIA sur le sujet des Ovnis. L'un fait état de l'enregistrement d'un signal radio provenant d'une soucoupe volante; l'autre sur des photos d'une soucoupe volante. L'incident du "signal radio" commença assez innocemment en 1955 quand deux soeurs agées, à Chicago, Mildred et Marie Maier, rapportèrent dans le Journal of Space Flight, leurs expériences avec les Ovnis incluant l'enregistrement d'une transmission radio dans lequel un code non identifié était entendu. Les soeurs enregistrèrent l'émission et d'autres opérateurs radio amateur disaient avoir entendu, eux aussi, le "message de l'espace". L'OSI s'y intéressa et contacta la Scientific Contact Branch afin d'obtenir une copie de l'enregistrement.

Les officiers supérieurs de la Division de Contact (CD), l'un d'eux étant Dewelt Walker, contactèrent les soeurs Maier, qui étaient "ravies que le gouvernement soit intéressé", et acceptèrent de les rencontrer. En voulant récupérer la bande, les officiers rapportèrent qu'ils étaient tombés dans une scène de 'Arsenic and Old Lace'. "La seule chose manquante était le vin de baie de Sureau", télégraphia Walker à l'État-major. Après avoir du regarder l'album des deux soeurs retraçant leurs vies, les officiers obtinrent une copie de l'enregistrement audio. L'OSI analysa la bande et découvrit qu'il ne s'agissait que d'un code morse émis par une station de radio américaine.

L'affaire en resta là jusqu'à ce que l'ufologue Leon Davidson parle avec les soeurs Maier en 1957. Les soeurs se rappelaient qu'elles avaient parlé avec un M. Walker qui disait être de l'USAF. Davidson écrivit alors à un M. Walker, pensant qu'il était un Officier des Renseignements de l'USAF à Wright-Patterson, et demanda si la bande avait été analysée par l'ATIC. Dewelt Walker répondit à Davidson que la bande avait été envoyée aux autorités compétentes pour l'évaluation et qu'aucune information n'était disponible quant aux résultats. Nullement satisfait tout en soupçonnant Walker d'être un agent de la CIA, Davidson écrivit ensuite à Allen Dulles (DCI) lui demandant ce que le message codé révélait et qui était M. Walker. L'Agence, voulant garder secret le lien entre Walker et la CIA, répondit qu'une autre Agence du gouvernement avait analysé la bande en question et que Davidson recevrait des informations de la part de l'USAF. Le 5 août, l'USAF écrivit à Davidson que Walker "était et reste un Officier de l'USAF" et que la bande "avait été analysée par une autre organisation gouvernementale." La lettre de l'USAF confirmait que l'enregistrement radio ne contenait que du code morse identifiable qui provenait d'une station radio autorisée.

Davidson écrivit de nouveau à Dulles. Cette fois il voulait connaître l'identité de l'opérateur et de l'Agence qui avait fait l'analyse. La CIA et l'USAF étaient dans l'embarras. L'Agence avait nié qu'elle avait analysé la bande. L'USAF avait aussi nié avoir analysé la bande et déclarait que ce Walker était un officier de l'USAF. Des agents de la CIA, incognito, contactèrent Davidson à Chicago en lui promettant d'obtenir la traduction du code et l'identification de l'émetteur, si possible.

Dans une autre tentative pour apaiser Davidson, un agent de la CIA, toujours incognito et portant son uniforme de l'USAF, contacta Davidson à New York. L'agent de la CIA expliqua qu'il n'y avait aucune super-Agence impliquée et que la politique de l'USAF était de ne pas dévoiler qui fait quoi. Laissant croire qu'il comprenait cet argument, Davidson demanda néanmoins à connaître le contenu du message et sa source. L'agent accepta de voir ce qu'il pourrait faire. Après avoir vérifié avec l'État-major, l'agent de la CIA téléphona à Davidson pour rapporter que, après une recherche approfondie, étant donné que le signal était d'origine américaine et connue, la bande et les notes écrites avaient été détruites pour récupérer de l'espace occupé par ces dossiers.

Furieux, pensant s'être fait berner, Davidson dit à l'agent de la CIA que "lui et son Agence, peu importe laquelle, agissaient comme Jimmy Hoffa et les 'Teamster Union' en détruisant les dossiers qui pourrait les incriminer". Croyant que d'autre contact avec Davidson ne ferait qu'encourager plus de spéculation, la CD s'en lava les mains et rapporta au DCI et à l'ATIC qu'il ne répondrait plus ni ne tenterait d'autres contacts avec Davidson. C'est ainsi, que d'un incident mineur, et plutôt banal, géré maladroitement par la CIA et l'USAF, fut transformé en un volet majeur en rajoutant de "l'huile sur le feu" dans le mystère entourant les Ovnis et le rôle que tint la CIA dans leur étude.

Un autre incident mineur quelques mois plus tard, ajouta de nouvelles questions sur le vrai rôle de l'Agence vis-à-vis des soucoupes volantes. La préoccupation du secret par la CIA ne fit qu'empirer les choses. En 1958, le Major Keyhoe accusa l'Agence de demander délibérément aux témoins oculaires d'Ovnis de ne pas parler de leurs observations au public.

L'incident provient d'une demande faite en novembre 1957 de l'OSI au CD, pour obtenir de Ralph C. Mayher, un photographe de KYW-TV à Cleveland, Ohio, certaines photos qu'il avait pris en 1952, d'un objet volant non identifié. Harry Real un agent du CD, contacta Mayher et obtint des copies des photos pour analyse. Le 12 décembre 1957, John Hazen, un autre agent du CD, renvoya les cinq photos d'Ovnis à Mayher sans aucuns commentaires. Mayher demanda à Hazen ce qu'avait donné l'évaluation des photos, expliquant qu'il souhaitait organiser un documentaire télévisé sur les Ovnis. Il voulait mentionner, lors de l'émission, qu'une Agence de renseignement américaine avait vu les photographies et les avaient trouvées intéressantes. Bien qu'il ait déconseillé à Mayher d'utiliser cette approche, Hazen ajouta que Mayher était un citoyen américain et qu'il devrait prendre sa propre décision quand à ce qu'il devait faire.

Plus tard, Keyhoe contacta Mayher, qui lui conta l'histoire des photographies et de la CIA. Keyhoe demanda à l'Agence de confirmer que Hazen faisait bien parti de leurs effectifs toujours dans l'intention de dévoiler le rôle de la CIA dans l'étude des Ovnis. L'Agence refusa, malgré le fait que les représentants du CD portaient les pièces justificatives identifiant leur association à l'Agence. John S. Earman, l'aide de Dulles, envoya une simple lettre évasive à Keyhoe notant que, puisque les Ovnis étaient principalement du ressort de l'USAF, l'Agence avait transféré sa lettre à l'USAF pour une réponse appropriée. Comme pour Davidson, la réponse de l'Agence à Keyhoe ne fit qu'alimenter les spéculations voulant que l'Agence soit profondément impliquée dans les observations d'Ovni. La pression pour obtenir les informations détenue par la CIA sur les Ovnis continua ainsi à croître.

Bien que la CIA soit moins intéressé par les cas d'Ovnis, elle n'en continuait pas moins de surveiller ce qui s'y passait. Les agents de l'Agence sentaient le besoin de se tenir au courant sur les Ovnis pour en informer le DCI s'il y avait des rapports sensationnels.

Les années 60 : baisse de la participation de la CIA et montée de la controverse :

Au début des années 60, Keyhoe, Davidson, et d'autres ufologues continuèrent d'harceler l'Agence pour la déclassification des informations sur les Ovnis. Davidson clamait maintenant que la CIA "était l'unique responsable de la folie sur les Ovnis et qu'elle l'utilise comme d'un outil de guerre psychologique pendant la guerre froide depuis 1951." Malgré les demandes d'audiences du Congrès et la déclassification de tout ce qui concerne les Ovnis, peu de choses ont changé.

Cependant, en 1964, à la suite de discussions à la maison Blanche sur les actions à entreprendre si une intelligence extraterrestre était découverte dans l'espace et qu'une nouvelle vague d'observations d'Ovni déferlait, le DCI John McCone demanda une mise à jour de l'évaluation du dossier Ovni à la CIA. En réponse à la requête de McCone, l'OSI demanda au CD d'obtenir différents échantillons et rapports récents sur les observations d'Ovnis au NICAP. Keyhoe, l'un des fondateurs, n'étant plus actif dans l'organisation, les agents de la CIA rencontrèrent Richard H. Hall, le directeur par intérim. Hall donna aux agents des extraits de la base de données du NICAP sur les plus récentes observations.

Après que les agents de l'OSI aient étudiés le dossier, Donald F. Chamberlain, Directeur Assistant de l'OSI, assura à McCone que peu de choses avaient changé depuis le début des années 50. Il n'y avait toujours aucune évidence que ces Ovnis étaient une menace pour la sécurité des États-Unis ou qu'ils étaient "d'origine étrangère". Chamberlain expliqua à McCone que l'OSI surveillait encore les rapports d'Ovnis, incluant l'enquête de l'USAF, le Projet Bluebook.

En même temps que la CIA conduisait cette étude interne, la pression publique forçait l'USAF à établir un comité spécial ad hoc pour revoir le projet Bluebook. Présidé par le Dr Brian O'Brien, un membre du Conseil Consultatif Scientifique de l'USAF, le comité comptait la présence de Carl Sagan, le célèbre astronome de l'Université de Cornell. Son rapport n'offrait rien de nouveau. Il déclarait que ces Ovnis ne menaçaient pas la sécurité nationale et qu'ils ne trouvèrent "aucun cas d'Ovni qui représentait une technologie ou une science se situant en dehors du cadre terrestre". Le Comité recommandait que les Ovnis soient étudiés intensivement par une université importante qui agirait comme coordonnateur pour le projet, afin de régler le problème définitivement.

Le House Armed Services Committee a tenu aussi de brèves audiences sur les Ovnis en 1966 et a obtenu des résultats similaires. Le secrétaire de l'USAF, Harold Brown, a informé le comité que la plupart des observations étaient aisément expliquées et qu'il n'y avait aucune évidence que des "êtrangers d'outre espace" aient visité la Terre. Il ajouta cependant que l'USAF gardait l'esprit ouvert et continuait l'étude de tous les rapports d'Ovnis.

A la suite du rapport du Comité O'Brien, les audiences de la House Armed Services Committee sur les Ovnis et les révélations sur le réseau CBS que la CIA était impliqué dans le Comité Robertson, l'USAF contacta une fois de plus l'Agence, en juillet 1966, pour déclassifier le rapport Robertson de 1953 et l'intégral du rapport Durant sur les délibérations et les conclusions du Comité Robertson. L'Agence refusa toujours de bouger. Karl H. Weber, Directeur adjoint de l'OSI, écrivit à l'USAF : "Nous sommes très anxieux de ne voir aucune publicité envers une quelconque information selon laquelle le Comité était parrainé par la CIA." Weber notait qu'il y avait déjà une version expurgée disponible pour le public. La réponse irréfléchie de Weber manquait de vision à long terme. Il ne faisait qu'attirer encore plus l'attention sur le Comité Robertson (dissous depuis 13 ans) et sur le rôle de la CIA dans les investigations sur les Ovnis. Le rédacteur scientifique de The Saturday Review attira l'attention dans le pays entier, sur le rôle de la CIA dans l'étude des Ovnis quand il publia un article critiquant la "version expurgée" du rapport Robertson de 1953 et demanda la déclassification du document entier.

A l'insu des agents de la CIA, le Dr. James E. McDonald, un physicien atmosphérique renommé de l'Université de l'Arizona, avait déjà vu le rapport Durant sur les délibérations du Comité Robertson à Wright-Patterson, le 6 juin 1966. Quand McDonald revint à Wright-Patterson, le 30 juin, pour copier le rapport, l'USAF lui refusa l'accès, en précisant qu'il s'agissait d'un document classifié de la CIA. Émergeant comme une autorité en matière d'Ovni, McDonald affirma publiquement que la CIA était derrière la politique de secret de l'USAF et sa tentative pour étouffer l'affaire. Il exigeait la déclassification complète des rapports du Comité Robertson et de Durant.

Cédant devant les pressions publiques et la recommandation de son propre Comité O'Brien, l'USAF annonça, en août 1966, qu'ils étaient à la recherche d'une université importante qui accepterait un contrat pour entreprendre un programme intensif d'enquête sur les observations d'Ovnis. Ce nouveau programme avait été conçu pour atténuer les continuelles déclarations que le Gouvernement avait quelque chose à dissimuler sur les Ovnis. Le 7 octobre, l'Université du Colorado acceptait un contrat de $325,000 avec l'USAF pour une étude de 18 mois sur les soucoupes volantes. Le Dr. Edward U. Condon, un physicien de l'Université du Colorado et ancien Directeur du National Bureau of Standards, accepta de diriger le programme. Se décrivant lui-même comme un "agnostique" au sujet des d'Ovnis, Condon ajoutait qu'il avait un esprit ouvert sur la question et pensait que l'origine extraterrestre était "improbable mais pas impossible". Le Brig. Gen. Edward Giller, USAF, et le Dr. Thomas Ratchford du Bureau de Recherche et du Développement de l'USAF devinrent les coordinateurs de l'USAF pour le projet.

En février 1967, Giller contacta Arthur C. Lundahl, Directeur du National Photographic Interpretation Center (NPIC) de la CIA, et proposa une liaison informelle par laquelle le NPIC pourrait fournir au Comité Condon les services et conseils techniques dans l'examen des photos d'Ovnis. Lundahl et DDI R. Jack Smith approuva la disposition comme une "porte de sortie" vis-à-vis de ce nouvel effort. Cependant, ils voulaient que la CIA et le NPIC gardent un profil bas et ne prennent aucune part à la rédaction des conclusions du Comité. Aucun travail fait pour le comité par NPIC ne devrait être reconnu formellement.

Ensuite, Ratchford demanda que Condon et son comité puissent visiter le NPIC afin de discuter des aspects techniques du problème et voir l'équipement spécial que le NPIC avait pour l'analyse photographique. Le 20 février 1967, Condon et quatre membres de son comité vinrent visiter le NPIC. Lundahl réitéra la condition que tout travail du NPIC pour aider le comité ne devrait pas être identifié comme un travail de la CIA. De plus, le travail exécuté par le NPIC serait strictement de nature technique. Après avoir reçu ces principes, le groupe entendit une série de présentations sur les services et équipements non disponibles ailleurs qu'à la CIA qui avait été employé dans l'analyse de photographies d'Ovnis fournis par Ratchford. Condon et son comité furent impressionnés.

Condon et le même groupe se réunir à nouveau au NPIC, en mai 1967, afin d'entendre une analyse des photos d'Ovnis prises à Zanesville, Ohio. L'analyse démystifia cette observation. Le comité fut, encore une fois, impressionné par le travail technique exécuté et Condon remarqua que pour la première fois une analyse scientifique d'un Ovni tiendrait tête à l'enquête. Le groupe discuta aussi des plans du Comité de faire appel aux citoyens afin d'obtenir des photos supplémentaires et de publier des directives pour prendre des photos d'Ovnis utiles. En plus, les fonctionnaires de la CIA ont convenu que le Comité Condon puisse déclassifier le rapport Durant dans sa presque totalité, avec seulement quelques suppressions mineures.

En Avril 1969, Condon et son comité déposaient leur rapport sur les Ovnis. Le rapport concluait qui peu de choses était ressorti de l'étude des Ovnis au cours des 21 dernières années et qu'étudier davantage les observations d'Ovnis était injustifié. Il recommandait aussi que le projet Bluebook de l'USAF soit interrompu. Il ne mentionnait pas la participation de la CIA dans l'enquête du Comité Condon. Un comité spécial établi par la National Académy of Sciences examina le rapport Condon et arriva à la même conclusion : "Aucune des données datant de ces deux dernières décennies ne justifiait une enquête prioritaire sur les Ovnis." Le Comité conclu son examen en déclarant : "Sur la base des connaissances actuelles, l'explication la moins vraisemblable pour expliquer les Ovnis est l'hypothèse de visites par des êtres extraterrestres." Suite aux recommandations du Comité Condon et de l'Académie Nationale des Sciences, le Secrétaire de l'USAF, Robert C. Seamans Jr., a annoncé, le 17 décembre 1969, la fin du projet Bluebook.

Les années 70 et 80 : le problème Ovni refuse de mourir

Le rapport Condon n'a pas satisfaisait beaucoup d'ufologues, qui le considère comme une diversion pour mieux camoufler les activités de la CIA dans la recherche Ovni. Des observations complémentaires du début des années 70 vinrent alimenter les croyances que la CIA était, d'une manière ou d'une autre, impliqué dans un complot de grande envergure. Le 7 juin 1975, William Spaulding, chef d'un petit groupe sur les Ovnis, le Ground Saucer Watch (GSW), écrivit à la CIA pour obtenir une copie du rapport du Comité Robertson et de tous les dossiers relatifs aux Ovnis. Spaulding était convaincu que l'Agence soustrayait des dossiers majeurs sur les Ovnis. Les agents de l'Agence fournirent à Spaulding une copie du rapport Robertson et du rapport Durant.

Le 14 juillet 1975, Spaulding écrivit à nouveau à l'Agence en mettant en doute l'authenticité des rapports qu'il avait reçus tout en alléguant une nouvelle tentative pour étouffer l'affaire sur les activités Ovnis de la CIA. Gene Wilson, Coordonnateur de l'Information pour la CIA, répondit à Spaulding, en essayant de le satisfaire, "qu'à aucun moment antérieurement à la formation du Comité Robertson et postérieur à la publication du rapport du Groupe d'experts, la CIA ne s'est trouvé impliquée dans l'étude du phénomène Ovni." Le rapport du Comité Robertson était, selon Wilson, "la somme des intérêts et de l'Agence et de son implication dans les Ovnis." Wilson informa aussi qu'il n'y avait pas de document supplémentaire en possession de la CIA qui faisait référence aux Ovnis. Wilson était mal informé.

En septembre 1977, Spaulding et le GSW, pas convaincu par la réponse de Wilson, déposa une Freedom of Information Act (FOIA) devant les tribunaux, contre l'Agence en demandant spécifiquement tous les documents sur les Ovnis que possédait la CIA. Inondée par des requêtes d'information FOIA similaires sur les Ovnis, les agents de la CIA consentaient, après bien des manoeuvres juridiques, d'effectuer une recherche «raisonnable» dans les fichiers de la CIA pour ce qui concerne les Ovnis. En dépit d'une attitude antipathique de l'Agence envers les costumes trois-pièces, les agents, menés par Launie Ziebell du Bureau de l'Avocat Général, menèrent des recherches approfondies de documents relatifs aux Ovnis. Persistant, exigeant, et même menaçant à la fois, Ziebell et son groupe fouillèrent partout. Ils trouvèrent même un vieux dossier d'Ovni sous le bureau d'une secrétaire. La recherche produisit finalement 355 documents totalisant quelque 900 pages. Le 14 décembre 1978, l'Agence les déclassifiaient tous, sauf 57 représentant près de 100 pages destinés au GSW. Il retenait ces 57 documents pour des raisons de sécurité nationale et pour protéger les sources et les méthodes.

Bien que les documents libérés ne contiennent aucune information extraordinaire et qu'ils ne révélaient que le peu d'intérêt que portait l'Agence au phénomène Ovni après le rapport du Comité Robertson de 1953, la presse traita cette déclassification d'une manière sensationnelle. Le New York Times, par exemple, a fait valoir que les documents déclassifiés montrent les préoccupations du gouvernement pour le phénomène Ovni et que l'Agence était secrètement impliquée dans la surveillance des Ovnis. Le GSW poursuivit l'Agence devant les tribunaux pour obtenir la déclassification des documents encore détenus, soutenant que l'Agence était toujours en possession de documents clefs. C'est comme pour l'assassinat de John F. Kennedy. Peu importe le nombre de documents que l'Agence publiait, et peu importe qu'ils soient ennuyeux et inconséquents, les gens continuent de croire que l'Agence est mêlée dans des tentatives de dissimulation et de conspiration.

Le DCI Stansfield Turner était si bouleversé quand il lit l'article du New York Times qu'il demanda à ses officiers supérieurs, "Sommes-nous dans les Ovnis ?" Après avoir examiné les dossiers, Don Wortman, Directeur adjoint pour l'Administration, a signalé à Turner qu'il n'y avait "aucun effort organisé par l'Agence pour faire des recherches dans le cadre du phénomène Ovni ni, de même, il n'y eu aucun effort organisé pour recueillir des informations sur les Ovnis depuis les années 50." Wortman assura Turner que les dossiers de l'Agence ne contenaient que "quelques correspondances sporadiques traitant de ce sujet", y compris divers types de rapports d'observations d'Ovnis. Il n'y avait aucun programme actif de l'Agence pour recueillir des informations sur les Ovnis, et les documents déclassifiés pour le GSW seraient très peu censurés. Rassuré, Turner fit pression sur l'Avocat Général pour obtenir un jugement sommaire par rapport aux nouveaux procès du GSW. En mai 1980, les tribunaux ont rejeté l'action en justice, estimant que l'Agence avait fait une recherche approfondie et adéquate en toute bonne foi.

Au cours de la fin des années 70 et 80, l'Agence conserva un intérêt modéré envers les Ovnis et les observations d'Ovnis. Si la plupart des scientifiques réfutaient maintenant les rapports de soucoupe volante dans le cadre pittoresque des années 50 et 60, certains au sein de l'Agence et de la communauté du renseignement transférait leur intérêt sur l'étude de la parapsychologie et des phénomènes psychiques associés aux observations d'Ovnis. Les responsables de la CIA s'attaquaient aussi au problème de déterminer ce que les observations d'Ovnis pourraient dévoiler sur le progrès des soviétiques en matière de fusée et de missile et révisa ses aspects du contre-espionnage. Les analystes de l'Agence, Division des Sciences de la Vie de l'OSI et de l'OSWR consacraient une petite partie de leur temps aux questions relatives aux Ovnis. Ces préoccupations du contre-espionnage venaient de ce que les Soviétiques et le KGB utilisaient des citoyens Américains et des associations sur les Ovnis pour obtenir des informations sensibles sur les programmes de développement d'armes américains (tel que l'avion furtif), sur la vulnérabilité de la défense aérienne aux États-Unis dans l'utilisation de missiles calquant les caractéristiques des Ovnis, et les progrès évidents des soviétiques associés aux observations d'Ovnis.

La CIA s'occupait également de la coordination entre l'Intelligence Community et d'autres Agences pour ce qui concerne la parapsychologie, les phénomènes psychiques, et la vision à distance (remote viewing). En général, l'Agence garda une attitude scientifique conservatrice devant ces problèmes scientifiques originaux. Il n'y avait pas de projet formel ou officiel sur les Ovnis au sein de l'Agence pendant les années 80, et les fonctionnaires de l'Agence gardaient délibérément un minimum de dossiers sur les Ovnis pour ne pas créer de documents qui pourraient tromper le public s'ils étaient déclassifiés.

Les années 80 virent de nouvelles accusations sur le fait que l'Agence détenait des documents relatifs à l'incident de Roswell en 1947 dans lequel une soucoupe volante se serait prétendument écrasée au Nouveau Mexique, ainsi que sur l'apparition de documents révélant l'existence d'un projet américain top secret de développement et de recherche sur les Ovnis, responsable directement devant le Président, dans les années 40 et début des années 50. Les ufologues ont longtemps suggéré que, suite à l'accident de soucoupe volante au Nouveau Mexique, en 1947, le gouvernement avait, non seulement récupéré les décombres de la soucoupe écrasée, mais aussi quatre ou cinq corps d'extraterrestres. Selon certain ufologues, le gouvernement a renforcé la sécurité pour garder le secret sur ce projet et refusait de divulguer les résultats d'enquête et de recherche. En septembre 1994, l'USAF produisit un nouveau rapport sur l'incident de Roswell qui concluait que les débris trouvé au Nouveau Mexique en 1947 était probablement ceux d'un ballon du projet Mogul, autrefois top secret, conçu pour surveiller l'atmosphère dans le but de détecter des indices sur les essais nucléaires Soviétiques.

En 1984, Circa est une série de documents qui firent surface et qui, pour certains ufologues, prouvaient que le président Truman a créé un Comité Top Secret en 1947, baptisé Majestic-12, pour sécuriser la récupération d'une épave d'Ovni à Roswell et de tout autre futur accident d'Ovni en vue d'études scientifiques et pour examiner les corps d'extraterrestres récupérés sur de tels sites. La plupart sinon la totalité de ces documents se sont révélés être fabriqués. Pourtant, la controverse persiste.

Comme pour les théories du complot sur l'assassinat de JFK, la question des Ovnis n'est pas prête de disparaître, quoique l'Agence fasse ou dise. La croyance que nous ne sommes pas seuls dans l'univers comporte une telle charge émotionnelle, et la méfiance envers notre gouvernement est trop bien établie pour que le sujet se prête à des études scientifiques traditionnelles avec des preuves et des explications rationnelles." - Source

dificultnspa, pour Ovnis-USA

CIA, OVNIS et le Majestic 12 - Le Gouvernement secret des USA

 

Documents Majestic-12

SOM1-01

 

Quand il est question de "documents Majestic" il s'agit en fait de centaines de pages présumées officielles, qui tendraient à prouver l'existence d'un groupe Top Secret de scientifiques et de militaires - le Majestic 12 - établi en 1947 par le Président Harry Truman. Leur mission aurait consisté à enquêter sur les crashs de vaisseaux extraterrestres et leurs occupants.

Steve Hammons a choisi cette fois le site web UfoDigest pour publier le 9 mai 2009 une mise au point sur le fameux document SOM1-01 :

"Un manuel d'opérations spéciales de 32 pages, censé dater de 1954 circule depuis des années dans la communauté ufologique. Il s'agit d'instructions pratiques pour gérer les situations impliquant les Ovnis et les extraterrestres.

La couverture porte la date d'Avril 1954, et mentionne qu'il a été publié par le "Groupe Majestic-12".

Robert Wood, Ph.D., et son fils Ryan ont consacré plusieurs années à examiner et évaluer l'authenticité de plusieurs documents prétendument officiels en rapport avec les Ovnis.

Ils étaient invités le 16 avril chez George Noory sur Coast to Coast AM, et ont affirmé de nouveau que leurs recherches les ont amenés à valider ce manuel comme authentique."

 

 

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

 

Quelques chercheurs, comme Robert Hastings, ont pensé démontrer que ce manuel serait une fraude ou un canular. D'autres, tel Stanton Friedman, ont procédé à de longues recherches et soutiennent l'équipe des Woods. Si le manuel est un faux, il ne pourrait être considéré par les autorités comme un document classifié (et elles n'auraient aucune raison de poursuivre ceux qui en possèdent une copie).

Sommaire
La table des matières liste six chapitres et plusieurs sous-sections. L'information complémentaire donnée à la fin ne manque pas non plus d'intérêt. Le découpage est le suivant :
Chapitre 1 - Opération Majestic-12, Section I : Buts et objectifs du programme
Chapitre 2 - Introduction, Section I : Généralités, Section II : Définition et données
Chapitre 3 - Opérations de Récupération, Section I : Sécurité, Section II : Récupération de la Technologie

Dr Robert & Ryan Wood

 

Chapitre 4 - Réception et Manutention, Section I : Manutention après réception du matériel
Chapitre 5 - Les Entités Biologiques Extraterrestres, Section I : Organismes vivants, Section II : Organismes inertes
Chapitre 6 - Guide d'Identification des Ovnis, Section I : guide UFOB, Section II : Critères d'Identification, Section III : Origines possibles

L'exemplaire du manuel obtenu par le Dr Robert Wood et son fils Ryan est constitué de pages photocopiées. Certaines parties du texte sont peu lisibles.

Cependant, on y trouve des informations intéressantes :

"Objet : Ce manuel a été spécialement préparé pour des unités du Majestic-12. Il couvre tous les aspects du Majestic-12, de sorte que les personnels accrédités puissent mieux percevoir les objectifs du Groupe, qu'ils soient en meilleure capacité de traiter ce qui concerne les Ovnis, la Technologie Extraterrestre, ainsi que les Entités, afin d'accroître l'efficacité des futures opérations."

"Généralités : Le MJ-12 prend très au sérieux tout ce qui relève des Ovnis, de la Technologie Extraterrestre et des Entités Biologiques Extraterrestres. Il considère l'ensemble de ce sujet comme une affaire de sécurité nationale qui est de la plus haute importance."

"Histoire du Groupe : l'Opération Majestic-12 a été mise en place suite à un ordre présidentiel secret daté du 24 Septembre 1947, sur recommendation du Secrétaire à la Défense James V. Forrestal et du Dr. Vannevar Bush, Président du Joint Research & Development Board"

Le prétendu manuel décrit en détails les objectifs du Groupe Majestic-12. Il traite aussi de la récupération des "EBEs" et de leur technologie, la formation d'équipes spéciales constituées dans ces buts, la désignation de zones sécurisées et les opérations de soutien nécessaires à ces activités.

Ce manuel fournit aussi un aperçu sur la "situation actuelle", du moins ce qu'on savait à l'époque des visiteurs extraterrestres.

Il est précisé également que le phénomène pourrait représenter d'éventuelles menaces pour les Etats-Unis.

 

James Forrestal

Information détaillée
Une partie du manuel est consacrée à la "Description du Vaisseau". On y trouve quatre types d'engins : "Forme Elliptique ou discoïdale", "forme allongée ou en cigare", "ovoïde ou circulaire" et "forme d'aile ou triangulaire". Le manuel détaille chacun des types d'Ovnis, d'après les données radar et les observations.

Au chapitre "Description des Entités Biologiques Extraterrestres (EBEs)", le document précise "EBE de Type I" et "EBE de Type II", et présente une description physique de ces êtres (l'image suivante n'en fait pas partie).

EBE1 painting

 

Dans un chapitre intitulé "Description de la Technologie Extraterrestre", le manuel passe en revue les analyses de matériels récupérés lors de crashs d'Ovnis.

Le document couvre également les questions de sécurité lors de la récupération des EBEs et de la technologie suite à des crashs dans d'autres circonstances. Parmi les sous-chapitres on trouve : "Contrôle de la Presse", "Sécurisation de la Zone", "Récupération et Transport", "Nettoyage de la Zone" et "Conditions particulières et inhabituelles".

Le manuel liste aussi des instructions spécifiques sur l'emballage des matériels récupérés et les règles à suivre pour les transférer à d'autres équipes.

S'agissant des "Entités Biologiques Extraterrestres", plusieurs sous-chapitres présentent des conseils selon les circonstances du contact ou des rencontres, comme par exemple : "Rencontres voulues par les EBEs" ou "Rencontres après qu'un Ovni ait été abattu".

Le manuel explique également comment procéder à la "Rétention et au Confinement" d'EBEs vivants mais aussi à la "Récupération et Préservation" d'entités décédées.

Le manuel et d'autres documents au format Pdf se trouvent sur le site web Majestic Documents mais également ICI" - Source