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13/10/2015

"Non, la France n'est pas en état de légitime défense" lorsqu'elle frappe la Syrie

De temps en temps il y a des journalistes qui cherchent à comprendre, mais là, ils mettent la Russie dans le même panier que la coalition internationale criminelle qui agresse un pays souverain : la Syrie.

Sauf que la Russie intervient en Syrie, à la demande de son Président légitime ASSAD et qu'elle est l'unique pays au monde à pouvoir le faire dans la légalité ! C'est bien ce qui désole, la coalition internationale criminelle qui n'a que pour seuls objectifs:

1 - celui de déchoir Assad de son poste de président ou pratiquer la technique du grand remplacement dès qu'un chef d'état entrave leurs projets,

2 - de permettre à l'état sioniste de s'annexer la Syrie dans l'objectif de s'attaquer ensuite à l'Iran et ainsi de suite, jusqu'à finir par créer le Grand Israël.

3 - de poursuivre leur projet d'instauration du Nouvel Ordre Mondial, une fois qu'ils se seront annexé tous les pays où qu'ils y auront placé leur pion sioniste, comme tel est le cas en Ukraine depuis février 2014 et depuis la création de l'UE.

Qui a donc intérêt à créer Daech, l'EI, ISIS et Cie ? En sachant qu'Israël est un état privé appartenant à Rothschild !

Rothschild : « J'ai créé cette colonie (Israël) moi seul. Par conséquent, ni les colons, ni aucune organisation n'a le droit d'interférer avec mes plans ! »

 

"Non, la France n'est pas en état de légitime défense" lorsqu'elle frappe la Syrie

Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu que la France continuera à frapper en Syrie quelles que soient les nationalités alors que six djihadistes français auraient été tués. Il a également répété dimanche que la France agissait en "légitime défense". Deux positions qui posent problème selon Olivier Ravanello. D'une part, la légitime défense est un principe de droit international qui ne peut s'appliquer qu'entre des Etats et qui ne concerne donc pas le cas de la France, qui vise une organisation terroriste en Syrie. S'il y a sans aucun doute une nécessité d'intervenir enSyrie, le cadre légal invoqué par le Premier ministre ne tient pas. Ainsi, selon Olivier Ravanello, l'intervention française s'apparente à une "guerre préventive" car "elle frappe avant qu'on l'attaque". Par ailleurs, il faut une résolution de l'ONU pour légitimer des frappes préventives, ce qui n'existe pas pour la Syrie.

Le mot est apparu depuis quelques semaines "La France intervient en Syrie dans le cadre de la légitime défense puisque des attentats y sont préparés contre nous". Légitime défense. Mais d’où vient ce terme de cowboy pour justifier notre action à l’étranger ?

Techniquement, le mot fait référence à l’article 51 de la charte des nations unie. Il stipule qu’un Etat peut faire la guerre en cas d’agression. Il riposte à une attaque ; c’est de la légitime défense qualifiée "de droit naturel d’un état" par l’ONU.

Est-ce pour autant le cas de la France en Syrie ? Non. D’abord parce que la charte régit les relations entre états. Dans l’esprit des nations unies il s’agit d’une agression d’un état contre un autre état. En 1945 date de la rédaction de la charte, la notion de terrorisme est encore relativement neuve. On n’imaginait pas qu’un jour on devrait lever une coalition internationale, envoyer des avions de chasse, des porte-avions pour faire la guerre à une organisation non étatique. D’autant que lorsque l’on qualifie DAESH d’Etat islamique, le poil de nos gouvernants se hérisse... Difficile d’invoquer l’article 51.

Mais quand bien même il s’agirait de répondre à une attaque terroriste comme le justifient les Etats-Unis depuis le 11 septembre, encore faut-il être précis. L’attaque terroriste menée sur notre sol contre Charlie Hebdo l’a été par des ressortissants nationaux et non pas étrangers, et revendiquée par Al Qaida au Yémen. Pas par Daesh. Si légitime défense il y a, elle nous autoriserait à frapper Al Qaida au Yémen et pas Daesh en Syrie.

Pourtant c’est bien de Syrie que provient le danger, c’est indéniable. En revanche, si l’on cherche a qualifier précisément ce que la France fait en Syrie il faudrait parler de frappes préventives. Mais problème. Le dernier à avoir utilisé ce principe était George W. Bush en Irak. Difficile de s’en prévaloir.

En tout cas, dans le droit international ça ne rentre pas ; la seule instance à pouvoir décider d’une action militaire préventive est le conseil de sécurité de l’ONU avec le vote d’une résolution. Mais sur la Syrie pas de résolution.

Moralité, la France, comme les USA et aujourd’hui la Russie, bombardent en Syrie selon un vieux principe très simple ; mieux vaut les éliminer là-bas et ne pas attendre qu’ils arrivent chez nous. Dans les westerns, ça s’appelle dégainer le premier. C’est efficace, en l’occurrence nécessaire, mais ça ne fait pas une base légale, ni une posture plus digne que les autres.

Olivier Ravanello (@oravanello)

 

12/10/2015

Spiegel: la Russie a mis fin à l'hégémonie mondiale des USA

Bravo ! Hourra Poutine !

Spiegel: la Russie a mis fin à l'hégémonie mondiale des USA

08:44 12.10.2015(mis à jour 11:04 12.10.2015)

Moscou. Place Rouge

L'ancien ordre du monde, où les Etats-Unis jouaient un rôle dominant, a désormais touché à sa fin.

Les derniers événements survenus dans l'arène politique internationale, ont marqué un tournant majeur et également le début d'une nouvelle ère où les rapports de force ont définitivement changé, a écrit le magazine allemand Der Spiegel.

L'époque de la domination occidentale n'est aujourd'hui que du passé et l'Amérique n'a plus d'incidence déterminante sur l'ordre mondial, a souligné l'édition. Pendant plusieurs mois, l'Occident n'a eu de cesse de répéter que la Russie se trouvait isolée du monde entier. Pourtant, la politique internationale ne tourne plus en rond autour de l'Europe, et Washington, lui aussi, a considérablement perdu en pouvoir.

 De plus en plus de pays tendent actuellement à considérer la Russie comme un allié important, estime Der Spiegel. 

Ainsi, Vladimir Poutine, président russe, a assisté, avec son homologue chinois Xi Jinping, à deux défilés militaires – à Moscou et à Pékin. 

Le premier ministre indien Narenda Modi a également posté un tweet à l'occasion de 63e anniversaire du numéro un russe où l'on peut lire: "Je prie Dieu qu'il vous apporte santé, joie et longue vie".

Le ministre de la Défense de l'Arabie saoudite, allié dévoué des Etats-Unis, s'est rendu à deux reprises ces derniers temps à Moscou afin de conclure des accords, a indiqué le média allemand.

Quoi qu'il en soit, les structures anciennes de la sécurité mondiale sont désormais hors usage, ce qui peut expliquer la guerre en Ukraine et la crise syrienne. Cependant, il serait plus raisonnable de ne pas chercher de coupables, mais de regarder vers l'avenir.

Selon Der Spiegel, l'Europe a besoin de nouveaux accords portant sur la sécurité et sur la coopération ainsi qu'un nouvel accord d'Helsinki.

 

 

Les États-Unis souhaitent soutenir le MEK (Moudjahidine e-Khalq), organisation terroriste en Iran, pour compenser leur défaite en Syrie

Faut bien qu'ils préparent leur Grand Israël en s'annexant l'Iran !

 

Les États-Unis souhaitent soutenir le MEK (Moudjahidine e-Khalq), organisation terroriste en Iran, pour compenser leur défaite en Syrie

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Alors que les États-Unis cherchent à extorquer une résolution en Syrie construite sur le changement de régime, les sénateurs US et les généraux conspirent pour armer et soutenir une nouvelle armée terroriste ciblée sur l’Iran.

Une audition du 7 octobre 2015 devant le Comité Sénatorial US sur les Forces Armées (SASC, Senate Committee on Armed Forces) intitulée, « L’Influence Iranienne en Iraq et le Cas de Camp Liberté », a servi de réaffirmation de l’engagement des USA à soutenir l’organisation terroriste Moudjahidine e-Khalq (MEK), et spécifiquement 2400 membres de cette organisation actuellement hébergés dans une ancienne base militaire américaine en Irak.

Fournissant leurs témoignages étaient le Sénateur américain Joseph I. Lieberman, l’ancien Commandant du Corps des Marines et ancien Suprême Commandant Allié pour l’Europe le Général James Jones (retraité) et le Colonel Wesley Martin de l’US Army (retraité).

Ces trois témoins ont livré des plaidoiries passionnées devant une salle remplie de sénateurs acquis pour que les États-Unis continuent non seulement de soutenir les terroristes de MEK actuellement hébergés dans une ancienne base militaire américaine en Irak, mais de soutenir des groupes comme MEK à l’intérieur même de l’Iran pour menacer la survie du gouvernement de Téhéran.

Dans ses remarques d’ouverture, Lieberman a déclaré :

Non seulement il était juste et bon que nous les ôtions de la liste des organisations terroristes étrangères, mais le fait est qu’aujourd’hui nous devrions les soutenir ainsi que d’autres qui s’opposent au gouvernement iranien davantage que nous ne l’avons fait.

Lieberman a également ajouté :

Voici mon idée M. le Président, nous devrions compartimenter aussi cet accord, cet accord nucléaire. Nous devrions le ranger de côté, et ne pas le laisser nous empêcher de confronter ce qu’ils font en Syrie. Poursuivre les sanctions pour les violations des droits de l’homme en Iran en soutien au terrorisme. Et voici ce que je tiens à dire concernant le Conseil National de Résistance de l’Iran et d’autres groupes d’opposition démocratiques qui sont iraniens – nous devrions les soutenir.

Ce régime à Téhéran est sans espoir. Il ne va pas changer. Il n’y a pas de preuve… chaque élément de preuve affirme le contraire. Donc j’espère que nous pouvons trouver un moyen, c’est ce que nous faisions il n’y a pas si longtemps, soutenir des groupes d’opposition en Iran. Ils méritent notre soutien et en fait ils génèreraient une forme de pression sur le gouvernement de Téhéran qui les déstabiliserait autant que toute autre chose en notre pouvoir parce que cela menacerait la survie du régime qui, de par tous les indicateurs objectifs que je peux voir, est en Iran un régime très impopulaire.

Les États-Unis, sans remords pour l’arc de chaos, de tueries de masse, de terrorisme, de destruction civilisationnelle qu’ils ont créé et qui s’étend de la Libye à la Syrie, cherchent désormais ouvertement à l’étendre plus loin à l’intérieur de l’Iran en se servant exactement des mêmes tactiques – l’usage d’intermédiaires terroristes – pour démanteler et détruire la société iranienne.

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Bien que Lieberman, le Général Jones et le Colonel Martin aient tous les trois catégoriquement échoué à décrire avec précision la réelle nature des terroristes de MEK qu’ils entendent soutenir dans une guerre par procuration contre l’Iran, les documents de politique américaine desquels ces trois lobbyistes lisent l’ont fait et en grand détail.

MEK s’est livré à des décennies d’attaques terroristes brutales, d’assassinats et d’espionnage contre le gouvernement iranien et son peuple, ciblant dans le même temps des citoyens américains dont la tentative d’enlèvement de l’Ambassadeur US Douglas MacArthur II, la tentative d’assassinat du Brigadier-Général Harold Price de l’US Air Force, l’assassinat réussi du Lieutenant-Colonel Louis Lee Hawkins, le double assassinat du Colonel Paul Shaffer et du Lieutenant-Colonel Jack Turner, et le traquenard et le meurtre réussis des employés de Rockwell International William Cottrell, Donald Smith et Robert Krongard.

La reconnaissance des morts des employés de Rockwell International peut être trouvée dans un rapport écrit par l’ancien responsable du Département d’État US et du Ministère de la Défense Lincoln Bloomfield Jr. pour le compte de la firme de lobbying Akin Gump, une tentative d’ignorer les inquiétudes entourant le passé violent de MEK et de comment il est relié à sa campagne actuelle de terreur armée – un testament des profondeurs de vice hors desquelles opèrent les lobbyistes de Washington et de Londres.

Des terroristes du MEK, en 1997. Saddam Hussein s'est servi du MEK pour mener une guerre par procuration contre l'Iran. Ironiquement, malgré avoir accusé

Des terroristes du MEK, en 1997. Saddam Hussein s’est servi du MEK pour mener une guerre par procuration contre l’Iran. Ironiquement, malgré avoir accusé

À ce jour les terroristes de MEK ont mené des attaques à l’intérieur de l’Iran tuant des opposants politiques, attaquant des cibles civiles, ainsi qu’en exécutant le programme israélo-étasunien de ciblage et d’assassinat de scientifiques iraniens. Les terroristes de MEK sont aussi soupçonnés d’avoir contrôlé des agents dans de récentes opérations sous faux drapeau exécutées en Inde, en Géorgie et en Thaïlande, qui ont été faussement imputées au gouvernement iranien.

MEK est décrit par l’agrégé supérieur du Council on Foreign Relations Ray Takeyh comme une « organisation sectaire » ayant des « tendances totalitaires ». Tandis que Takeyh se retient d’élaborer sur ce qu’il entend par « sectaire » et « totalitaire », une interview avec la Radio Free Europe-Radio Liberty gérée par le Département d’État rapporte qu’un évadé du Camp Ashraf de MEK a affirme que l’organisation terroriste interdit le mariage, l’usage de radios, d’Internet, et retient beaucoup de membres contre leur gré sous la menace de mort si jamais ils sont pris à essayer de s’échapper.

Pas une seule fois, le moindre élément de cette toile de fond n’est évoqué par aucun des témoins de l’audition sénatoriale, souillant la mémoire de ceux qui ont été assassinés et autrement victimisés par cette organisation terroriste. Le retrait de MEK de la liste d’organisations terroristes en 2012 par le Département d’État américain est un autre révélateur du manque total de principes derrière lesquels se cachent les États-Unis plutôt que de les soutenir dans l’exercice de l’exécution de la politique étrangère.

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MEK a déjà permis aux États-Unis la possibilité de mener un conflit de basse intensité contre l’Iran. Le rôle de MEK en la matière fut discuté avec enthousiasme aussi tôt qu’en 2009, plusieurs années avant même qu’il soit retiré de la liste d’organisations terroristes par le Département d’État américain dans le document d’orientation de la Brookings Institution « Quelle Chemin vers la Perse ? Options pour une Nouvelle Stratégie Américaine Envers l’Iran » (PDF).

Le rapport déclarait :

Le groupe d’opposition peut-être le plus important (et certainement le plus controversé) qui ait attiré l’attention comme potentiel intermédiaire américain est le CNRI (Conseil National de Résistance de l’Iran), le mouvement politique établi par le MEK (Moudjahidine e-Khalq). Des détracteurs pensent que le groupe est non-démocratique et impopulaire, et même anti-américain.

Par contraste les défenseurs du groupe avancent que l’opposition de longue date du mouvement au gouvernement iranien et ses antécédents d’attaques réussies et d’opérations de recueil de renseignements contre le régime le qualifient pour un soutien américain . Ils affirment également que le groupe n’est plus anti-américains et mettent en doute la valeur d’accusations antérieures. Raymond Tanter, l’un des défenseurs du groupe aux États-Unis, argue que le MEK et le CNRI sont des alliés pour un changement de régime à Téhéran et agissent aussi comme intermédiaire utile pour l’obtention de renseignements. Le plus grand coup du MEK en matière d’espionnage fut la fourniture de renseignements en 2002 qui menèrent à la découverte d’un site secret en Iran pour l’enrichissement de l’uranium.

Malgré les affirmations de ses défenseurs, le MEK demeure sur la liste du gouvernement américain d’organisations terroristes étrangères. Dans les années ’70, le groupe a tué trois officiers américains et trois employés civils américains en Iran. Pendant la crise des otages de 1979-1980, le groupe a applaudi le choix de prendre des otages américains et Elaine Sciolino a rapporté que bien que les leaders du groupe aient publiquement condamné les attaques du 11 septembre, au sein du groupe la liesse était répandue.

Certes, le groupe a mené des attaques terroristes – souvent pardonnées par les supporters du MEK parce qu’ils sont dirigés contre le gouvernement iranien. Par exemple, en 1981, le groupe bombarda le siège central du Parti de la République Islamique, qui était alors la principale organisation politique de la direction ecclésiastique, tuant selon les estimations 70 responsables de haut rang. Plus récemment, le groupe a revendiqué plus d’une douzaine d’attaques au mortier, d’assassinats et autres assauts contre des cibles civiles et militaires iraniennes entre 1988 et 2001. Au minimum, afin de travailler plus étroitement avec le groupe (du moins de façon ouverte), Washington aurait besoin de le retirer le la liste d’organisations terroristes étrangères.

Preuve que le document d’orientation de Brookings était davantage qu’un simple exercice théorique, en 2012 le MEK allait effectivement être retiré de la liste des organisations terroristes étrangères par le Département d’État avec le soutien à ce groupe terroriste étendu. Le fait que d’anciens sénateurs et généraux à la retraite représentant des think tanks corporatistes grassement financés complotent cette semaine d’utiliser le MEK pour renverser le gouvernement iranien devrait éveiller le soupçon que davantage de criminalité ourdie dans les pages de ce document d’orientation est peut-être toujours en action.

Lieberman lui-même suggère que la guerre par procuration et le changement de régime devraient continuer quel que soit le soi-disant « accord nucléaire » – le rapport de 2009 de Brookings ayant lui-même affirmé que :

… toute opération militaire contre l’Iran sera probablement très impopulaire et nécessitera le contexte international approprié – à la fois pour assurer le soutien logistique dont aurait besoin l’opération et pour minimiser son retour de flamme. La meilleure façon de minimiser l’opprobre international et de maximiser le soutien (quel qu’il soit, réticent ou indirect) est de ne frapper que lorsqu’il y a la certitude répandue que les Iraniens ont rejeté une offre superbe – si bonne que seul un régime déterminé à acquérir des armes nucléaires et de les acquérir pour les mauvaises raisons la déclinerait. Dans ces circonstances, les États-Unis (ou Israël) pourraient présenter leurs opérations comme prises dans la tristesse, pas la colère, et au moins certains dans la communauté internationale en concluraient que les Iraniens « se les sont attirées sur eux-mêmes » en refusant un très bon accord.

Clairement, à la fois Brookings en 2009 et Lieberman cette semaine ont conspiré pour utiliser le soi-disant « accord nucléaire » comme couverture pour la trahison et le changement de régime.

Pour ceux qui se demandent pourquoi la Russie est intervenue en Syrie de la manière dont elle l’a fait, cela devrait être clairement évident. Les États-Unis n’ont nullement l’intention de s’arrêter en Syrie. Avec l’Irak, l’Afghanistan et la Libye derrière eux, et la Syrie entre leurs griffes, il est évident que l’Iran est le suivant, et inévitablement cette guerre-éclair globale ne s’arrêtera pas avant qu’elle n’atteigne Moscou et Pékin.

Même si les États-Unis nient énergiquement l’évidence – qu’ils ont délibérément créé et perpétuent actuellement al-Qaïda, le soi-disant « État Islamique » et d’autres groupes terroristes en Syrie, ils conspirent ouvertement pour utiliser une autre armée de terroristes contre l’Iran voisin, en direct lors d’une audition sénatoriale. Si les États-Unis devaient réussir en Syrie, cela ne serait pas la fin du conflit, mais seulement la fin du commencement d’une guerre mondiale beaucoup plus vaste.

Par Tony Cartalucci, le 10 octobre 2015

Traduit par Lawrence Desforges


Source: http://landdestroyer.blogspot.ca/2015/10/syria-us-success...

Via: http://www.globalresearch.ca/the-mujahedeen-e-khalq-mek-t...

 

 

Moscou refuse d'aider Israël à bombarder les positions du Hezbollah

Tout est bon pour Israël pour essayer de provoquer Poutine à enfreindre le droit  International et le faire rentrer dans ses plans mortifères !

Moscou refuse d'aider Israël à bombarder les positions du Hezbollah

Oct 12, 2015 10:26 UTC

http://media.ws.irib.ir/image/4bhi25848e718e14ux_800C450.jpg

IRIB- Lors des négociations serrées avec les responsables du régime sioniste, Moscou a refusé la proposition avancée par ce régime pour bombarder les positions du Hezbollah.

Cité par Farsnews, un website américain actif dans les affaires de la région, basé à Washington DC, a annoncé, dans un reportage la tenue des négociations serrées entre les responsables russes et israéliens au sujet de la situation en Syrie et du Hezbollah libanais, négociations qui ont abouti sur un constat d'échec.

Selon ce website, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu s’inquiète sérieusement- vu la situation actuelle de la Syrie et l'absence d’entente nécessaire avec la Russie -, des modalités de confrontation aux menaces actuelles représentées par le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien.

Une haute délégation militaire russe présidée par Nikolaï Bogdanov, premier chef adjoint de l'Etat-major général des forces armées russes, s’est déplacé le 6 octobre aux territoires occupés pour donner le suivi aux négociations Moscou/Tel-Aviv, entamées le mois précédent. Au cours de ce deuxième round de négociations russo-israéliennes, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et le commandant de l’armée israélienne avaient annoncé leur vive inquiétude et préoccupation quant à la sécurité d’Israël, demandant un espace libre pour pouvoir barrer la route à l’acheminement des aides en équipements depuis le Liban et Gaza vers la Syrie.

Le website américain évoque ensuite, dans son rapport au sujet des derniers développements en Syrie, de la détection par les Mig russes des chasseurs F-16 israéliens. « Israël a effectué jusqu’à présent quelques vols de reconnaissance au-dessus des frontières communes entre la Palestine occupée, d’une part et celles de Ia Syrie et du Liban de l’autre, dans l’objectif de s’informer des points faibles permettant de pénétrer les opérations dans la zone. », peut-on lire sur ce website qui a également affirmé que dans un cas, les Mig russes ont identifié les chasseurs F-16 du régime israélien, qu’ils ont alors poursuivi les faisant chasser de cet espace aérien.

Le website américain a ensuite évoqué les propositions avancées par la partie israélienne à la délégation russe, en visite sur les territoires occupés : « Le chef d'état-major adjoint israélien, le général de division Yair Golan et quelques autres hauts responsables de renseignements de l’armée ainsi que des hauts commandants de l’armée israélienne ont en effet proposé à la Russie de laisser l’armée israélienne bombarder les convois d’armement du Hezbollah, circulant le territoire syrien vers le Liban, en contrepartie de la remise par ce régime des renseignements fiables au sujet des rebelles syriens (ou les forces anti-gouvernement d’Assad). Israël avait aussi promis qu’il mettrait la Russie au courant de toutes les opérations avant qu’il ne procède à son exécution, a aussi écrit le website américain.

 

Les Etats-Unis auraient fourni 50 tonnes de munitions aux rebelles syriens «modérés»

Une provocation claire à la guerre des USA contre la Russie !

 

Les Etats-Unis auraient fourni 50 tonnes de munitions aux rebelles syriens «modérés»

12 oct. 2015, 14:24

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Selon la chaîne de télévision américaine CNN, les Etats-Unis auraient acheminé cette nuit 50 tonnes de munitions à destination de l’opposition «modérée» en Syrie au moyen d’avions cargos américains.

Le président américain Barack Obama aurait lancé la première étape de programme du soutien urgent aux rebelles syriens «modérés», soit les opposants au régime de Bachar el-Assad qui ne sont pas terroristes. Dans la nuit du 11 au 12 octobre, 112 palettes de munitions pesant un total d’au moins 50 tonnes auraient été parachutées au nord de la Syrie.

Les détails de cette mission auraient été confirmés par un représentant officiel des Etats-Unis qui n’avait pas le droit d’en parler publiquement, rapporte CNN.