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24/11/2015

L'arrivée de Poutine à Téhéran. Le cadeau spécial de Poutine pour l’Ayatollah Khamenei : Le Guide Suprême

L'arrivée de Poutine à Téhéran

Le cadeau spécial de Poutine pour l’Ayatollah Khamenei

 

Nov 23, 2015 14:37 UTC - IRIB – En marge de sa rencontre avec le Guide suprême de la révolution islamique, le vénérable Ayatollah Ali Khamenei, le Président russe Vladimir Poutine lui a offert l’un des plus anciens manuscrits du noble Coran.

Selon l’agence Tasnim, le canal Telegram du bureau de la préservation et de la publication des œuvres de l’Ayatollah Khamenei a écrit qu’en marge de cette rencontre, le Président russe Vladimir Poutine avait offert au Guide suprême de la révolution islamique un manuscrit du Coran des plus anciens.
 

23/11/2015

Le Sommet de Téhéran, une opportunité pour Poutine de former une coalition internationale anti-Daech

Le Sommet de Téhéran, une opportunité pour Poutine de former une coalition internationale anti-Daech

Nov 22, 2015 15:26 UTC - IRIB- « Le président russe Vladimir Poutine qui est attendu, lundi, à Téhéran, pour prendre part au troisième Sommet du Forum des pays exportateurs du gaz (FPEG), s’entretiendra avec les dirigeants iraniens et les responsables d’autres pays présents à ce Forum, de la coopération internationale contre Daech », a écrit le journal russe Izvestia.

Selon ce journal, lors des négociations du président russe à Téhéran, la crise syrienne sera la plus importante question internationale à évoquer et les combats contre le groupe terroriste Daech s’inscrit dans le même cadre.
 
En ce qui concerne l’agenda du président Poutine pour ses discussions avec les dirigeants internationaux à Téhéran et la lutte anti-Daech, Izvestia a écrit : « Au lendemain du Sommet de Téhéran, Vladimir Poutine rencontrera le roi de Jordanie, Abdallah II, à Sotchi, avec qui il discutera de la crise syrienne et de Daech ».
 
Vladimir Poutine, doit également s’entretenir avec son homologue français François Hollande qui vient de déclarer être disposé à coopérer avec la Russie pour lutter contre Daech, toujours d’après le journal russe Izvestia.
 
Le troisième Sommet des pays exportateurs du Gaz se tiendra, le lundi 23 novembre, à Téhéran, en présence des chefs d'Etat et de gouvernement de neuf pays membres.
 
Les pays membres du FPEG disposent de 70% des réserves gazières et de 42% de la production du gaz mondial.
 
L'Iran, la Russie, l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée Équatoriale, la Libye, le Nigeria, le Qatar, Trinité-et-Tobago, le Venezuela et les Émirats arabes unis sont les 12 principaux membres de ce Forum mondial et les Pays-Bas, la Norvège, l'Irak, Oman et le Pérou en sont les membres observateurs.
 
 

L'Iran organise des exercices militaires destinés à préparer la «libération» de Jérusalem

L'Iran organise des exercices militaires destinés à préparer la «libération» de Jérusalem

22 nov. 2015, 19:14

Reconstitution du Dôme du Rocher à Jérusalem lors de l'exercice des Basij iraniens

Reconstitution du Dôme du Rocher à Jérusalem lors de l'exercice des Basij iraniens

120 bataillons de volontaires iraniens Basij, ont participé à un grand exercice militaire au nom de évocateur «Vers Al Quods», qui s’est tenu dans la région de la ville de Qom.

L’exercice, qui avait pour but de préparer les tactiques de «libération» de Jérusalem, s’est tenu vendredi matin. De nombreux militaires de haut-rang y ont participé. La force Basij est une branche paramilitaire constituée de volontaires, créée en 1979 par l’imam Khomenei. Les jeunes qui la composent ont une «grande fidélité au système de la République islamique et aux croyances religieuses».

Lire aussi : Netanyahou sur l'Iran : pensez-vous vraiment qu'un tigre féroce va devenir un gentil matou ?

Des hélicoptères, des drones, des avions Tucano ont bombardé des positions ennemies hypothétiques avant que des troupes au sol ne capturent la réplique du Dôme du Rocher installée en haut d’une colline. Le général Amir Ali Hajizadeh, qui dirige la division aérienne des Gardes, a affirmé que son unité avait déployé des drones Shahed-129 durant l’exercice. Ce drone, dévoilé en 2009, a un rayon d’action de 1 700 kilomètres, peut voler durant 24 heures d’affilée et transporter huit bombes ou missiles.


L’esplanade des mosquées est au cœur des tensions qui font rage depuis début septembre entre Israël et les Palestiniens, suite à des restrictions d’accès imposée par Israël sur ce lieu saint pour juifs et musulmans, qui ont fait craindre une modification du statu quo concernant l’accès à la mosquée. Située à Jérusalem-Est, territoire occupé par l’Etat juif depuis 1967, l’esplanade est sous administration de l’organisation islamique jordanienne du Waqf.

La République islamique, exprime fréquemment sa solidarité avec les Palestiniens et organise chaque année une «journée de Jérusalem» durant le Ramadan. L’Iran ne reconnaît pas Israël et appelle à un référendum pourtant sur la création d’un Etat unique pour les habitants de la région auquel pourraient participer tous les réfugiés palestiniens.

Lire aussi : Israël, un Etat «pas légitime» pour le Président iranien Rohani

 

22/11/2015

Israël demande la reconnaissance de l'annexion du Golan suite à la découverte de pétrole

Le prédateur à l’œuvre de la destruction du Liban et de la Syrie !

Bachar Al-Assad est encore là et déjà, le sioniste de Netanyahou tire les plans sur la comète !

Les US et la communauté internationale vont-ils trouver cela normal ?

Israël demande la reconnaissance de l’annexion du Golan suite à la découverte de pétrole

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Netanyahou sonde Obama quant à la reconnaissance de l’annexion du territoire syrien suite à un test de forage promettant l’indépendance énergétique d’Israël.

Cette semaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a profité de sa première réunion privée avec Barack Obama depuis treize mois pour évoquer la possibilité de morceler la Syrie.

Selon des représentants israéliens, Benjamin Netanyahou a déclaré que Washington devait donner sa bénédiction à posteriori pour l’annexion illégale par Israël du plateau du Golan, ravi à la Syrie durant la guerre de 1967.

Des sources proches des discussions ont indiqué à Haaretz que Benjamin Netanyahou avait prétendu que la Syrie n’était plus un État opérationnel, ce qui permettait de « voir les choses différemment ». Depuis 2011, le gouvernement de Bachar al-Assad fait face à des factions rebelles parmi lesquelles figurent des groupes affiliés à al-Qaïda et l’État islamique (EI).

Mercredi, un représentant anonyme de la Maison-Blanche a confirmé que Benjamin Netanyahou avait abordé le sujet. Il a précisé : « Je pense que le président a estimé que cette question n’appelait pas de réponse. Il était difficile de déterminer s’il [B. Netanyahou] parlait sérieusement ».

Il semble toutefois que les commentaires dont Benjamin Netanyahou a fait part à Barack Obama font partie d’une action coordonnée entreprise il y plusieurs mois par les représentants israéliens afin de faire changer Washington d’opinion.

La veille de la réunion de Benjamin Netanyahou à la Maison-Blanche, Michael Oren, ancien ambassadeur d’Israël aux États-Unis, a publié un article exhortant Barack Obama à considérer la souveraineté d’Israël sur le Golan sur le site Web de CNN.

Il écrit que si Israël avait restitué ce territoire à la Syrie au cours des précédentes négociations de paix, cela « aurait aujourd’hui placé [les miliciens libanais du] Hezbollah juste au-dessus des villes et villages israéliens du nord de la Galilée » et que l’EI « serait retranché sur la rive orientale du lac de Tibériade ».

Michael Oren et Benjamin Netanyahou n’ont vraisemblablement pas avancé d’autre raison susceptible d’expliquer pourquoi Israël se soucierait d’obtenir l’approbation des États-Unis quant à l’annexion du Golan qu’il a imposée en 1981 en violation du droit international.

« Des milliards de barils »

Le mois dernier, Afek, une filiale israélienne de la société pétrolière américaine Genie Energy, a annoncé avoir découvert d’importantes réserves de pétrole dans le Golan. Yuval Bartov, géologue en chef de Genie Energy en Israël, a indiqué que la société estimait que le gisement contenait « potentiellement des milliards de barils ».

Les spécialistes du droit international affirment que le fruit de cette découverte devrait revenir à la Syrie, mais Israël a jusqu’ici indiqué qu’il passerait outre ses obligations légales.

Le ministère israélien de l’Énergie et de l’Eau a autorisé Afek a forer dix puits expérimentaux sur trois ans dans une zone de 400 kilomètres carrés, soit environ un tiers de la superficie totale du Golan.

Afek prétend que les découvertes qu’elle a réalisées au cours de la première année pourraient permettre à Israël d’accéder à l’autonomie énergétique en subvenant à sa consommation annuelle de 100 millions de barils dans un avenir proche.

Cela viendrait s’ajouter à la récente découverte par Israël d’importantes quantités de gaz naturel au large de sa côte méditerranéenne, lui offrant l’opportunité de devenir un exportateur de gaz.

Si les États-Unis reconnaissaient l’annexion illégale du Golan, cela laisserait probablement le champ libre à Israël pour piller toutes les ressources économiquement exploitables qu’il renferme.

Il semble que Benjamin Netanyahou s’intéresse depuis longtemps à l’exploitation du potentiel pétrolier du Golan.

En 1996, lors de son premier mandat en tant que Premier ministre, il avait approuvé la réalisation de forages dans le Golan par la compagnie pétrolière nationale israélienne. Mais le permis avait dû être retiré peu de temps après sous l’effet de la pression internationale.

Pillage des ressources

Aujourd’hui, 22 000 druzes syriens vivent dans cinq villages tandis qu’un nombre équivalent de juifs est installé dans trente colonies illégales.

Une enquête réalisée en 2010 par le journal Haaretz a révélé qu’Israël avait procédé à l’expulsion systématique de quelque 130 000 Syriens en 1967 et détruit 200 villages. Seuls les druzes syriens ont été autorisés à rester afin de ne pas contrarier les citoyens druzes d’Israël.

Nizar Ayoub, directeur d’al-Marsad, un centre druze des droits de l’homme implanté dans le Golan, a indiqué qu’Israël exploitait depuis longtemps les ressources du Golan.

« Israël a toujours considéré le Golan comme un territoire dont les ressources hydriques, agricoles ou encore touristiques devaient être exploitées et pillées », a-t-il déclaré à Middle East Eye. « Israël a tout simplement ignoré ses obligations en vertu du droit international. »

L’eau de pluie du Golan afflue dans le Jourdain qui couvre un tiers des besoins d’Israël. Le sol volcanique fertile permet à Israël de cultiver des vignobles, des vergers et des pâturages pour le bétail. Le terrain montagneux en a également fait un lieu de vacances attrayant où l’on peut notamment skier sur le mont Hermon.

Ces dernières années, Israël a en outre approuvé la construction d’une série de grands parcs éoliens.

Nizar Ayoub a affirmé qu’Israël avait tiré parti du conflit en Syrie pour progresser dans la prospection pétrolière dans le Golan, mais que cette démarche était rejetée par la population druze locale.

« Même si Netanyahou parvenait à convaincre les Américains d’accepter [la reconnaissance de l’annexion], ce n’est pas à eux de prendre cette décision. Les seuls qui peuvent décider de changer la souveraineté du Golan sont les Syriens », a-t-il précisé.

Quatre fois plus de colons juifs

Des représentants officiels proches de Benjamin Netanyahou promeuvent la modification du statut du Golan depuis le début de l’été.

En juin, Naftali Bennett, dirigeant du parti colonialiste Foyer juif et ministre de l’Éducation au sein de la coalition actuelle de Benjamin Netanyahou, a abordé la question de l’avenir du Golan lors de la conférence annuelle d’Herzliya, qui réunit l’élite israélienne politique, universitaire et des services de sécurité. D’éminents représentants américains participent également à cette conférence.

Naftali Bennett a exhorté la communauté internationale à « faire preuve de morale » en reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan.

Il a ajouté : « À ce jour, aucun État au monde n’a reconnu le Golan comme faisant partie d’Israël, pas même nos amis les États-Unis d’Amérique. Il est temps que le monde choisisse le bon camp, celui d’Israël ».

Il a affirmé qu’Israël essaierait de quadrupler la population de colons dans le Golan grâce à des incitations financières, portant ainsi leur nombre à 100 000.

Un mois plus tard, Zvi Hauser, l’ancien secrétaire du cabinet de Benjamin Netanyahou, a écrit un article dans Haaretz affirmant qu’Israël devrait saisir sa première opportunité de « mener un dialogue constructif avec la communauté internationale quant à la modification des frontières au Moyen-Orient » depuis 1967.

Il a précisé que la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan pourrait être présentée comme servant « l’intérêt général en stabilisant la région ».

Il a ajouté qu’Israël devrait exiger le Golan en « compensation » du récent accord nucléaire de Barack Obama avec l’Iran. Il prétend que cette revendication pourrait s’appuyer sur la « promesse » faite par le président américain Gérald Ford en 1975 reconnaissant qu’Israël « doit rester sur le plateau du Golan, y compris en temps de paix ».

Dans son article publié sur le site de CNN dimanche dernier, Michael Oren, personnalité très respectée à Washington, affirme que sans la souveraineté israélienne sur le Golan, l’Iran et le Hezbollah deviendraient une base depuis laquelle des attaques armées pourraient être lancées sur Israël.

« Pour la première fois depuis quarante ans, le Golan pourrait à nouveau devenir un catalyseur de la guerre », écrit-il.

Il ajoute qu’Israël a « transformé cette zone de guerre autrefois stérile en une plateforme d’agriculture de haute technologie, de vignobles d’envergure mondiale et de réserves naturelles préservées ». Il ne mentionne pas la récente découverte de pétrole.

« L’emprise renforcée » d’Israël

Avant que les combats ne s’enracinent en Syrie, les sondages indiquaient que 60 à 70 % des Israéliens refusaient de restituer le Golan à la Syrie même si cela devait permettre de garantir la paix avec Damas. Ces pourcentages sont probablement plus élevés aujourd’hui.

Le représentant de la Maison-Blanche a déclaré à Haaretz que la reconnaissance de l’annexion d’Israël perturberait la politique américaine en suggérant que les forces d’opposition syriennes soutenues par les États-Unis sont « alliées à des personnes qui veulent abandonner le Golan ».

Toutefois, un récent article de Frederic Hof, spécialiste de la Syrie au sein du département d’État sous Hillary Clinton, laisse entendre que les représentants américains pourraient encore changer d’avis.

Il affirme que les efforts des Américains avant 2011 et le déclenchement des combats pour pousser Israël à abandonner le Golan dans le cadre des discussions relatives à un traité de paix avec Bachar el-Assad se sont avérés « complètement inadaptés ». La guerre en Syrie a au contraire « renforcé l’emprise d’Israël » sur le Golan.

Sur son site Web, Afek, la filiale israélienne de Genie Energy, prétend que ses forages dans la partie occupée du plateau du Golan permettront d’extraire du « pétrole israélien ».

Les deux sociétés emploient des personnes disposant de liens personnels étroits avec Benjamin Netanyahou et d’une influence en haut lieu à Washington.

Le fondateur de Genie Energy, Howard Jonas, un millionnaire américain de confession juive, a apporté des contributions politiques à la récente campagne de Benjamin Netanyahou pour les primaires du Likoud.

Dick Cheney, vice-président américain sous George Bush et largement considéré comme l’architecte de l’invasion de l’Irak par les Américains en 2003, figure notamment parmi les membres du « comité stratégique consultatif » de la société.

Le magnat de l’audiovisuel Rupert Murdoch compte également parmi ses conseillers. Il contrôle de larges pans des médias anglophones de droite et notamment la chaîne américaine d’information Fox News, qui constitue son média le plus influent.

En septembre, Laddy Summers, un haut responsable sous les présidents démocrates Bill Clinton et Barack Obama, et James Woolsey, ancien directeur de la CIA devenu l’un des meneurs néo-conservateurs de l’invasion de l’Irak, ont rejoint Genie Energy.

Le président d’Afek est Effi Eitam, un ancien général d’extrême droite et ministre qui vit dans une colonie illégale du Golan.

Ses opinions d’extrême droite incluent des demandes d’expulsion des Palestiniens des territoires occupés mais aussi de la large minorité de citoyens palestiniens d’Israël.

Après qu’Effi Eitam a quitté le parlement israélien en 2009, Benjamin Netanyahou l’a envoyé sur les campus américains en tant qu’« émissaire spécial » dans le cadre d’une « caravane de la démocratie ».

Violation du droit international

Hala Khoury Bisharat, professeur de droit international au centre universitaire Carmel près d’Haïfa, a indiqué qu’il serait difficile de convaincre les États-Unis de reconnaître l’annexion illégale du Golan par Israël.

« Le droit international stipule clairement que l’acquisition de territoires par la guerre n’est jamais admissible », a-t-elle indiqué à MEE. « Il serait vraiment problématique pour les États-Unis de faire cela. »

Elle ajoute qu’en tant qu’occupant, Israël a été contraint par le Règlement de La Haye de 1907 de « protéger le capital » des ressources naturelles de la partie occupée et n’était pas habilité à exploiter le pétrole du Golan pour son propre compte.

Le cabinet du Premier ministre n’était pas disponible pour commenter les discussions de Benjamin Netanyahou avec Barack Obama ni pour répondre aux accusations selon lesquelles les opérations menées dans le Golan enfreignaient le droit international.

Depuis sa création, Israël a foré quelque 530 puits exploratoires, mais aucun n’a produit un volume de pétrole rentable sur le plan commercial.

Israël a eu brièvement accès à des quantités significatives de pétrole après la guerre de 1967 lorsque les champs qu’il occupait dans le Sinaï couvraient deux tiers de ses besoins nationaux. Israël a finalement été contraint de rendre les puits à l’Égypte.

Israël a entre-temps découvert d’importants gisements de gaz naturel dans la mer Méditerranée, attisant ainsi les tensions avec les pays voisins et notamment avec le Liban qui a fait valoir qu’Israël procède à des forages dans des zones où les frontières maritimes sont contestées.

Les tribunaux israéliens ne feront sans doute pas obstacle aux opérations de forage dans le Golan.

Dans une décision fin 2011, la Cour suprême israélienne a créé un nouveau principe dit « d’occupation prolongée » afin de justifier le vol des ressources palestiniennes telles que la pierre de taille en Cisjordanie. Ce principe pourrait être étendu au Golan.

Jusqu’ici, la seule opposition émane de groupes environnementaux israéliens. Ceux-ci ont exprimé leur inquiétude quant au fait que l’extraction de pétrole, notamment par fracturation, est susceptible de polluer les aquifères ou de déclencher des tremblements de terre dans une région instable sur le plan sismique.

Yuval Arbel, spécialiste des eaux souterraines pour Friends of the Earth en Israël, a déclaré que les gisements du Golan revêtaient très probablement la forme de réservoirs étanches, rendant l’extraction du pétrole difficile. Israël serait sûrement contraint d’établir une grille de forages tous les demi-kilomètres.

Il a indiqué à MEE que cela augmenterait les risques de déversements de pétrole dans le lac de Tibériade, mettant ainsi en péril la principale source d’eau potable d’Israël.

Jonathan Cook | 20 novembre 2015

Article original

Source: MEE

 

20/11/2015

François Hollande à Moscou : la coalition de l’impossible

Le décor est ainsi planté !

Il ne s'agira pas pour Hollande d'arriver bille en tête pour décider de faire des frappes tous azimuts, pour le plaisir de frapper, car Poutine se chargera de lui parler de la région, des intérêts et de la culture des uns et des autres.

François Hollande à Moscou : la coalition de l’impossible

Traduit par : Le Courrier de Russie , source : Maxime Yussine — publié vendredi 20 novembre 2015

« Le premier problème auquel sera confronté François Hollande est lié au fait que, pour la majorité des forces impliquées dans le conflit syrien, l’EI n’est, de loin, pas le principal ennemi. »

Francois Hollande au congres à Versailles le 16novembre 2015. Crédits : parti-socialiste.fr

Le président François Hollande se rendra la semaine prochaine aux États-Unis et en Russie, dans l’intention de créer une large coalition internationale de lutte contre l’État islamique. Maxime Ioussine, journaliste du quotidien russe Kommersant, énumère les difficultés qui attendent le dirigeant français.

Le premier problème auquel sera confronté François Hollande, en tentant de créer une coalition de résistance à l’État islamique, est lié au fait que, pour la majorité des forces impliquées dans le conflit syrien, l’EI n’est, de loin, pas le principal ennemi. Et ces forces n’ont absolument pas l’intention de mobiliser le maximum d’efforts et de ressources possibles pour le combattre.


Pour les monarchies du Golfe persique, l’Arabie saoudite en tête, l’Iran chiite et le régime de Bachar el-Assad qui en dépend sont des adversaires autrement sérieux. Pour Riyad, l’Etat islamique, ce sont certes des radicaux et des terroristes, mais ce sont « les leurs », des sunnites. Et si l’on met de coté certains traits extrêmes, les fondateurs de l’EI soutiennent la même idéologie que Riyad, où le wahhabisme (ou salafisme) est la religion officielle.


Pour l’Iran, l’EI ne devient le principal adversaire que lorsqu’il menace directement ses alliés dans la région : le gouvernement chiite à Bagdad ou Bachar el-Assad à Damas. Mais tant que les guerres de djihad se déroulent au sein des régions irakiennes et syriennes peuplées de sunnites, elles ne dérangent pas tant que ça Téhéran.


Damas, de son côté, combat bien plus durement les autres groupuscules de l’opposition (souvent non moins radicaux que l’EI). Les forces d’Assad ne rencontrent pas si souvent l’État islamique lui-même sur les champs de bataille.


La Turquie n’a jusqu’à présent porté que des frappes aériennes symboliques, qui n’ont pas causé de sérieuses pertes à l’EI. La campagne qu’Ankara mène contre les Kurdes est autrement intensive et acharnée. De son côté, l’EI a utilisé jusqu’au dernier moment avec succès l’ « itinéraire turc » pour sa contrebande de produits pétroliers et le transit de ses combattants.


Pour les Kurdes (autant irakiens que syriens), la guerre contre l’EI est plutôt défensive, forcée. Au cours des deux dernières années, ils se sont défendus contre les djihadistes dans les lieux où ils résident en masse ; mais on imagine mal les Kurdes irakiens, par exemple, déployer une attaque pour libérer de l’État islamique la ville de Mossoul, peuplée de deux millions d’Arabes sunnites. Il s’agit, pour les Kurdes, d’un territoire étranger et d’une guerre étrangère. De plus, la liquidation de l’EI dans les régions sunnites d’Irak renforcerait le régime de Bagdad, ce qui n’est pas dans l’intérêt des autorités du Kurdistan irakien, qui aspire à une autonomie maximale.


Pour les chiites, qui constituent la majorité de la population de l’Irak, le plus important était de protéger Bagdad de l’EI. Cette tâche, malgré la série d’échecs humiliants de l’été dernier, a finalement été menée à bien. Mais les détachements de la milice chiite et de l’armée irakienne combattent bien moins volontiers pour la libération des villes sunnites d’Irak : Falloujah, Ramadi et Mossoul. Au cours de l’année et demie écoulée, on ne recense à leur actif qu’une victoire manifeste : la prise de la ville natale de Saddam Hussein, Tikrit, en mars 2015.


Appeler Israël à participer à des combats dans un de ces pays arabes serait presque contre-productif, malgré toute sa puissance militaire. Le degré de haine de la population à l’égard des « sionistes » est si élevé qu’il priverait du soutien populaire toute coalition incluant l’État juif. Un État juif qui, de son coté, ne brûle pas d’envie d’intervenir dans le conflit syro-irakien.


Les États-Unis, enfin, depuis le début de la présidence de Barack Obama, s’efforcent de réduire au maximum leur implication dans des combats militaires à l’étranger. Le contingent américain a été totalement évacué d’Irak (il ne reste sur place que des conseillers) et radicalement réduit en Afghanistan. Washington fait le choix des frappes aériennes et du soutien aux formations locales, qui donnent l’assaut aux villes et reconquièrent le territoire elles-mêmes. Et en Irak, cette tactique a porté peu de fruits au cours de l’année et demie écoulée – les succès des forces gouvernementales dans la lutte contre l’EI sont plus que modestes.


Ainsi François Hollande se retrouve-t-il face à un défi véritablement titanesque : briser les schémas habituels en forçant les pays de la région et les puissances mondiales à se mobiliser précisément contre l’EI, et non contre ceux qu’ils considéraient, jusqu’aux attentats de Paris, comme leurs principaux opposants.


Nous espérons que le président François Hollande saura s’acquitter de cette tâche, et que Moscou sera pour lui un allié fiable dans la défense de cette juste cause.