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23/12/2014

Jacques Sapir : "La zone euro ne survivra pas à l’année 2015"

Avant d'aller s'occuper des oignons de la Russie, l'UE et la France feraient mieux de s'occuper des leurs !

« La zone euro ne survivra pas à l’année 2015 » (Jacques Sapir)

« La zone euro ne survivra pas à l’année 2015 » (Jacques Sapir)

Ajoutée le 9 déc. 2014

La Commission européenne a provisoirement validé le projet de budget 2015 présenté par la France, modifié dans le sens d’une accentuation de la réduction des déficits. La décision finale sera prise au printemps 2015 au moment où la France aura satisfait les exigences de la Commission européenne...


 

 

« La zone euro ne survivra pas à l’année 2015 » (Jacques Sapir)

3 décembre, 18:13

La Commission européenne a provisoirement validé le projet de budget 2015 présenté par la France, modifié dans le sens d’une accentuation de la réduction des déficits. La décision finale sera prise au printemps 2015 au moment où la France aura satisfait les exigences de la Commission européenne.

Comment le fera-t-elle, si elle ne l’a pas fait depuis l’élection de François Hollande au poste de Président de la République en 2012 ? Aujourd’hui, la dette publique représente près de 95% du PIB, chiffre qui dépasse considérablement les 60 % demandés par l’Union européenne. De même avec un déficit public de 4,4 % contre maximum 3 % autorisés. Nous avons invité à débattre cette question le directeur d'études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), le politologue Jacques Sapir.

Spoutnik. Que pensez-vous du projet de plan budgétaire 2015 de la France compte tenu de la situation économique actuelle au sein du pays et dans la zone euro ?

Jacques Sapir. Le projet de budget qui est en train d’être voté par le Parlement français et qui est aujourd’hui pratiquement finalisé ne correspond absolument pas aux besoins de l’économie française. Il est clair que dans ce projet de budget vous avez, à la fois, une insuffisance de l’effort de l’Etat en matière d’investissement et vous avez un excès de pression fiscale, en particulier sur les ménages et sur les petites et moyennes entreprises. La combinaison de ces deux facteurs va être extrêmement perverse sur les résultats de l’économie française.

Spoutnik. La Commission européenne a rendu son avis sur les projets de budget 2015 des pays de la zone euro. Quant à la France, elle n’a pas constaté de « manquement grave », mais elle craint que le projet budgétaire présente un risque de non-respect des règles du pacte de stabilité et de croissance, qui prévoit un déficit public inférieur à 3% du PIB et une dette publique sous les 60% du PIB. Comment pourriez-vous commenter ce pronostic de la politique économique de la France ?

Jacques Sapir. Effectivement, la Commission européenne fait une observation très juste : le projet de budget est compatible avec une croissance relativement forte, la croissance qui est prévue est de l’ordre de 1,2 %. Il est tout à fait clair que jamais la France ne pourra avoir en 2015 cette croissance. Donc, la Commission européenne met en garde, évidemment, le gouvernement français contre le fait que les objectifs de déficit ne seront pas tenus. De ce point de vue, elle a raison.

Mais d’un autre côté, il faut comprendre que le projet de budget de la France essaie de faire un équilibre entre, à la fois, le besoin de stabiliser le déficit budgétaire et la nécessité de relancer l’économie et, d’une certaine manière, de développer la dépense publique. Ici, on se retrouve avec une contradiction qui est propre à la Commission européenne. La Commission européenne voudrait, à la fois, que l’Europe se développe, mais elle impose des politiques budgétaires qui, au contraire, vont plonger l’Europe dans la récession.

A partir de là, on peut dire que, bien sûr, ce que propose la Commission européenne n’est pas juste, même si elle fait des observations justes, sur le budget de la France. Fondamentalement, la seule manière pour la France de retrouver une forte croissance et, à terme, évidemment, d’avoir un espoir de consolider et de stabiliser son budget et de réduire fortement son déficit, le seul espoir serait une amélioration très forte de la compétitivité de l’économie française qui passe, en réalité, par une sortie de la zone euro et par une dévaluation massive du franc retrouvé dans cette nouvelle situation monétaire.

Spoutnik. Est-il vraiment possible que la France sorte de la zone euro et, par conséquent, de l’Union européenne ?

Jacques Sapir. Il y a deux problèmes. Faut-il sortir de la zone euro ? Oui, bien sûr. Je pense que la zone euro ne survivra pas à l’année 2015. Maintenant, faut-il sortir de l’Union européenne ? S’il s’agit de l’Union européenne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, c’est probable. A partir du moment où la zone euro n’existera plus, l’Union européenne elle-même sera largement modifiée et, dans ce cas-là, on peut parfaitement estimer que la France pourrait rester dans une Union européenne largement modifiée.

Spoutnik. Vous évoquez plutôt des démarches à long terme, mais, pour revenir à court terme, qu’est-ce que la France pourra faire maintenant pour réconcilier, d’une part un projet de budget qui n’est pas compatible avec ses besoins et, d’autre part avec ce que lui demande la Commission européenne ?

Jacques Sapir. C’est tout le problème ! La France, ou elle donne satisfaction à la Commission européenne et elle rentre en récession, ou elle ne donne pas satisfaction à la Commission européenne et elle maintient une croissance très faible voire une espèce de stagnation, mais elle voit ses déficits exploser. En réalité, elle ne peut ni donner satisfaction à la Commission européenne, ni relancer sa croissance tant qu’elle reste dans la zone euro.

Tant que les hommes politiques n’auront pas pris conscience de cette contradiction de l’économie française et ne reconnaîtront pas la réalité de cette contradiction, ils seront amenés à connaître des positions de basculement, un jour, plus d’austérité, puis, immédiatement, regardant les conséquences de cette austérité, faire de la relance, cette relance recreuse les déficits, il s’agit de la balance commerciale ou du déficit du budget, donc, on revient à l’austérité. D’une certaine manière, on parcourt le cercle des différentes politiques économiques possibles à toute vitesse et on revient toujours à son point de départ.

Commentaire. A l’origine, la création de la zone euro n’était pas un choix économique, mais politique. Dans les années 1989-1991, François Mitterrand voulait utiliser la puissance monétaire de la Bundesbank de façon à ce que cela permette à l’Hexagone d’exercer une influence prépondérante. Comme la monnaie unie était la condition de la France pour la réunification allemande après la chute du mur de Berlin, le pays a accepté. 20 ans plus tard, le rôle de l’Allemagne a changé, ainsi que la situation économique en Union européenne. Surévaluation, baisse des salaires et de la croissance, divergences économiques entre Etats membres, impossibilité d’ajuster les déséquilibres commerciaux : la monnaie unique présente une catastrophe économique pour tous les Etats membres, surtout, pour les économies dites « à risque ».

En tant que membre de la zone euro, la France ne peut pas régler ses problèmes par elle-même, mais doit se résigner aux standards et aux exigences souvent dictés à la Commission européenne par la « locomotive allemande ». Ainsi, pour éviter une récession profonde, le pays doit soit influencer la politique allemande, soit rétablir sa souveraineté monétaire.

La France ne serait pas la première à revenir à la monnaie nationale. A l’époque où les pays de l’Union européenne ratifiaient le traité de Maastricht, la Tchécoslovaquie prenait le sens inverse. Après avoir partagé une même monnaie pendant plusieurs années, deux Etats, tchèque et slovaque, ont choisi d’introduire des monnaies nationales distinctes. La situation actuelle rappelle cet exemple de 1993. Car les économies « à risque » de la France, de l’Espagne et de l’Italie ne pourront éviter une catastrophe qu’en menant des politiques monétaire et budgétaire indépendantes, adaptées aux réalités économiques différentes des pays du continent européen. Quant à l’euro, il pourrait déborder du cadre européen et constituer un concurrent du dollar. /N

 

 

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TTIP: plus de 1,2 million d'Européens hostiles au libre-échange avec les USA

Manifestations à Bruxelles

19:02 19/12/2014

MOSCOU, 19 décembre - RIA Novosti

Plus de 1,2 million d'Européens ont signé une pétition contre la mise en place du partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) entre l'UE et les Etats-Unis, ont annoncé jeudi à RIA Novosti les militants de l'organisation non-gouvernementale Stop TTIP.

"En Allemagne, en Grande-Bretagne, en Espagne, en France et en Finlande, nous avons déjà réuni plus de 100% des signatures nécessaires en faveur de notre initiative", ont déclaré les militants, précisant qu'ils avaient recueilli au total plus de 1,2 million de voix.

La collecte de signatures se poursuivra jusqu'à septembre 2015, après quoi la pétition sera remise à la Commission européenne.

Plusieurs centaines de fermiers et de militants syndicalistes se sont rassemblés vendredi à Bruxelles pour protester contre les négociations sur la conclusion de l'accord TTIP.

Cet accord suscite de vives discussions au sein de l'UE. Ceux qui s'opposent à sa conclusion craignent une dégradation des conditions de travail pour les salariés, ainsi que des normes en matière de protection de l'environnement. La perspective de l'annulation des droits de douane a également soulevé une vague de protestations dans le secteur agricole de l'Europe.

L'accord de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement, également connu sous le nom de Traité transatlantique, est négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Censé aboutir à la création de la plus grande zone de libre-échange du monde, cet accord doit réunir, selon ses partisans, des conditions propices à la croissance économique sur les deux rives de l'Atlantique.

Ce document est toutefois considéré par certains experts internationaux comme une tentative de domination de l'Union européenne par Washington.

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