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20/11/2015

Quand la France livrait des fusils d’assaut à l’Etat Islamique, n'est-ce pas Fabius ?

Quand la France livrait des fusils d’assaut à l’Etat Islamique

Un tweet de Laurent Fabius en août 2014!

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Pourquoi la Russie a des doutes sur la sincérité de F. Hollande?

Les russes sont lucides sur le bonhomme Hollande et sur ses réelles intentions quant à vouloir tout à coup, créer une large coalition avec les USA et la Russie !

Rajoutons l'affaire de l'Ukraine, celle de l'avion descendu par les Ukrainiens, les critiques pour l'annexion de la Crimée sur un référendum populaire, l'annulation de la vente des Mistrals, les sanctions toujours maintenues contre la Russie, les humiliations de faire sortir Poutine provisoirement du G7 ou G20, Poutine doit avoir une excellente mémoire et il doit attendre Hollande au tournant.

Pourquoi la Russie a des doutes sur la sincérité de F. Hollande?

vendredi 20 novembre 2015

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V. Tretiakov, politologue

François Hollande, après les attentats de Paris, décide de faire deux visites. La première à Washington. La seconde à Moscou. Afin de permettre un front uni contre l'état islamique. Nous avons déjà montré en quoi cette alliance élargie est loin d'être facile et sa possibilité même se heurte à la réalité des intérêts géopolitiques divergents des deux grands joueurs (voir notre analyse ici).

Au-delà des difficultés déjà soulevées, la personnalité même de F. Hollande et la politique française laissent planer de sérieux doutes sur sa crédibilité en tant que nouvel allié stratégique de la Russie.

 Même si les médias français semblent très (trop) optimistes sur l'avenir d'une grande coalition démocratique à laquelle la Russie se serait enfin ralliée après les attentats de Paris, comme l'a très justement remarqué un lecteur, vu de Russie, la situation est beauc

oup plus complexe et parfaitement exprimée par Vitaly Tretiakov, politologue, doyen de l'école supérieure du journalisme télévisuel à l'Université d'Etat de Moscou (Lomonossov).

Voici son interview sur la chaîne national TV Tsentr du 18 novembre pour l'émission analytique "La 25e heure":

 
 
Les idées avancées sont simples et claires et on les retrouve sur sa page Facebook.
 
Tout d'abord, de Russie, le processus d'islamisation de l'Europe est devenu un "fait" difficilement contestable. Les pays européens, entendus de l'Union européenne car la Russie aussi est européenne même si elle ne fait pas partie de l'UE, ont renoncé à leurs racines chrétiennes. Par l'importance migratoire des populations de confession musulmane issues des anciennes colonies et avec les vagues migratoires récentes, ce renoncement créé un vide qui potentiellement peut être occupé par l'islam. 
 
Le conflit de civilisations lié à la religion arrive à un stade de conflit ouvert et débouche sur une forme de guerre. Dans ce cadre, la question se pose de savoir pourquoi les pays européens ne cherchent pas une plus grande coopération avec la Russie, l'allié naturel d'un point de vue culturel dans ce cas. La réponse est, pour V. Tretiakov, historique. Les pays d'Europe de l'ouest, la vieille Europe, ont toujours vu dans la Russie un concurrent sur le même continent. Il ne faut pas non plus oublier l'autre facteur, qui perdure, à savoir le complexe de supériorité qui gangrène les pays européens. Sûrs de leur supériorité culturelle, de leur bon droit, de la vérité inaltérable et indiscutable de leurs valeurs, ils ne supportent pas qu'un pays puisse choisir une autre voie. La Russie est donc souvent perçue comme un pays non civilisé.
 
Ainsi, les pays européens ne se retournent vers la Russie qu'en cas de véritables problèmes, lorsque leur existence est en jeu. Mais cela peut-il être pour autant conçu comme une alliance véritable, construite de principe de l'égalité de ses membres? L'on peut en douter. Car si les membres sont sur un pied d'égalité, ils doivent également partager les bénéfices politiques et économiques de la victoire, et cela l'Occident ne peut se le permettre.
 
En ce qui concerne plus particulièrement la France, il est significatif de voir arriver son Président non pas après le crash de l'airbus A321 en Egypte, mais après les attentats de Paris. Autrement dit, l'alliance qui se profile est une alliance dictées par les circonstances et non par un changement profond de politique intérieure. Il s'agit d'une alliance tactique et non stratégique.
 
D'autant plus que la France maintient les sanctions, ne remet pas en cause son choix de ne pas livrer les Mistrals. Bref, ne modifie en rien sa politique ni ses obédiences. Or, si la Russie est à ce point un pays dangereux pour ne pas lui livrer les navires militaires commandés et payés, pourquoi lui demander de l'aide, militaire justement ? Cette incohérence montre bien que la politique française n'a pas changé.
 
La Russie reste au minimum, pour la France, un concurrent, au pire un ennemi, donc les sanctions sont maintenues, mais en ce moment c'est un ennemi nécessaire et la real politik impose de collaborer avec elle. Ça ne va pas plus loin. Se pose alors avec insistance la question de la confiance que les autorités russes seront susceptibles d'accorder à F. Hollande. 
 
 

François Hollande à Moscou : la coalition de l’impossible

Le décor est ainsi planté !

Il ne s'agira pas pour Hollande d'arriver bille en tête pour décider de faire des frappes tous azimuts, pour le plaisir de frapper, car Poutine se chargera de lui parler de la région, des intérêts et de la culture des uns et des autres.

François Hollande à Moscou : la coalition de l’impossible

Traduit par : Le Courrier de Russie , source : Maxime Yussine — publié vendredi 20 novembre 2015

« Le premier problème auquel sera confronté François Hollande est lié au fait que, pour la majorité des forces impliquées dans le conflit syrien, l’EI n’est, de loin, pas le principal ennemi. »

Francois Hollande au congres à Versailles le 16novembre 2015. Crédits : parti-socialiste.fr

Le président François Hollande se rendra la semaine prochaine aux États-Unis et en Russie, dans l’intention de créer une large coalition internationale de lutte contre l’État islamique. Maxime Ioussine, journaliste du quotidien russe Kommersant, énumère les difficultés qui attendent le dirigeant français.

Le premier problème auquel sera confronté François Hollande, en tentant de créer une coalition de résistance à l’État islamique, est lié au fait que, pour la majorité des forces impliquées dans le conflit syrien, l’EI n’est, de loin, pas le principal ennemi. Et ces forces n’ont absolument pas l’intention de mobiliser le maximum d’efforts et de ressources possibles pour le combattre.


Pour les monarchies du Golfe persique, l’Arabie saoudite en tête, l’Iran chiite et le régime de Bachar el-Assad qui en dépend sont des adversaires autrement sérieux. Pour Riyad, l’Etat islamique, ce sont certes des radicaux et des terroristes, mais ce sont « les leurs », des sunnites. Et si l’on met de coté certains traits extrêmes, les fondateurs de l’EI soutiennent la même idéologie que Riyad, où le wahhabisme (ou salafisme) est la religion officielle.


Pour l’Iran, l’EI ne devient le principal adversaire que lorsqu’il menace directement ses alliés dans la région : le gouvernement chiite à Bagdad ou Bachar el-Assad à Damas. Mais tant que les guerres de djihad se déroulent au sein des régions irakiennes et syriennes peuplées de sunnites, elles ne dérangent pas tant que ça Téhéran.


Damas, de son côté, combat bien plus durement les autres groupuscules de l’opposition (souvent non moins radicaux que l’EI). Les forces d’Assad ne rencontrent pas si souvent l’État islamique lui-même sur les champs de bataille.


La Turquie n’a jusqu’à présent porté que des frappes aériennes symboliques, qui n’ont pas causé de sérieuses pertes à l’EI. La campagne qu’Ankara mène contre les Kurdes est autrement intensive et acharnée. De son côté, l’EI a utilisé jusqu’au dernier moment avec succès l’ « itinéraire turc » pour sa contrebande de produits pétroliers et le transit de ses combattants.


Pour les Kurdes (autant irakiens que syriens), la guerre contre l’EI est plutôt défensive, forcée. Au cours des deux dernières années, ils se sont défendus contre les djihadistes dans les lieux où ils résident en masse ; mais on imagine mal les Kurdes irakiens, par exemple, déployer une attaque pour libérer de l’État islamique la ville de Mossoul, peuplée de deux millions d’Arabes sunnites. Il s’agit, pour les Kurdes, d’un territoire étranger et d’une guerre étrangère. De plus, la liquidation de l’EI dans les régions sunnites d’Irak renforcerait le régime de Bagdad, ce qui n’est pas dans l’intérêt des autorités du Kurdistan irakien, qui aspire à une autonomie maximale.


Pour les chiites, qui constituent la majorité de la population de l’Irak, le plus important était de protéger Bagdad de l’EI. Cette tâche, malgré la série d’échecs humiliants de l’été dernier, a finalement été menée à bien. Mais les détachements de la milice chiite et de l’armée irakienne combattent bien moins volontiers pour la libération des villes sunnites d’Irak : Falloujah, Ramadi et Mossoul. Au cours de l’année et demie écoulée, on ne recense à leur actif qu’une victoire manifeste : la prise de la ville natale de Saddam Hussein, Tikrit, en mars 2015.


Appeler Israël à participer à des combats dans un de ces pays arabes serait presque contre-productif, malgré toute sa puissance militaire. Le degré de haine de la population à l’égard des « sionistes » est si élevé qu’il priverait du soutien populaire toute coalition incluant l’État juif. Un État juif qui, de son coté, ne brûle pas d’envie d’intervenir dans le conflit syro-irakien.


Les États-Unis, enfin, depuis le début de la présidence de Barack Obama, s’efforcent de réduire au maximum leur implication dans des combats militaires à l’étranger. Le contingent américain a été totalement évacué d’Irak (il ne reste sur place que des conseillers) et radicalement réduit en Afghanistan. Washington fait le choix des frappes aériennes et du soutien aux formations locales, qui donnent l’assaut aux villes et reconquièrent le territoire elles-mêmes. Et en Irak, cette tactique a porté peu de fruits au cours de l’année et demie écoulée – les succès des forces gouvernementales dans la lutte contre l’EI sont plus que modestes.


Ainsi François Hollande se retrouve-t-il face à un défi véritablement titanesque : briser les schémas habituels en forçant les pays de la région et les puissances mondiales à se mobiliser précisément contre l’EI, et non contre ceux qu’ils considéraient, jusqu’aux attentats de Paris, comme leurs principaux opposants.


Nous espérons que le président François Hollande saura s’acquitter de cette tâche, et que Moscou sera pour lui un allié fiable dans la défense de cette juste cause.

 

 

 

Jean-Claude Juncker propose de renforcer les liens économiques entre l'UE et la Russie

La Russie isolée disaient-ils ?

Voilà que maintenant ils se mettent tous à ramper devant Poutine pour le prier d'accepter de renforcer les liens économiques entre l'UE et la Russie.

Après le Hollande qui pactise avec les criminels, qui s'est rapproché de Poutine, dans l'objectif sûrement de le voir participer à leur escroquerie de la COP 21,  voici, Jean-Claude Juncker président de l'UE qui se met à ramper devant Poutine !

La Russie n'a pas besoin de l'UE pour vivre et se développer, et il serait étonnant de la part de Poutine, qu'il décide à présent de pénaliser les entreprises russes pour faire plaisir à l'UE.

La levée des sanctions, l'annulation de la vente des mistrals, tous les mensonges et calomnies dirigés  à l'encontre de Poutine, bien sûr, nous n'en parlons pas !

Jean-Claude Juncker propose de renforcer les liens économiques entre l'UE et la Russie

Dans un courrier officiel adressé à Vladimir Poutine, Jean-Claude Juncker suggère que des liens commerciaux plus étroits soient créés entre les 28 pays de l'Union européenne et l'Union économique eurasiatique, où la Russie joue un grand rôle.

La lettre écrite après le sommet du G20 en Turquie indique l'importance accordée par Jean-Claude Juncker dans l'entretien de bonnes relations entre l'Union européenne et Moscou, lesquelles selon lui «à [son] grand regret n'ont pas été en mesure de se développer au cours de l'année écoulée». Il a lié cette offre au progrès de la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu en Ukraine.

Le président de la Commission européenne a également indiqué qu'il avait mandaté des fonctionnaires européens afin qu'ils étudient les options offertes à l'Union européenne de se rapprocher de l'Union économique eurasiatique.

En savoir plus : L'Union Economique Eurasiatique s'étend jusqu'au Kirghizistan

Le ministre lituanien des Affaires étrangères Linas Linkevicius s'est dit surpris par la lettre, qui ne reflète pas une vision commune des Etats membres de l'UE et ne fait aucune référence aux sanctions de l'UE contre la Russie «suite à son annexion de la Crimée» et la «détribalisation» de l'Est de l'Ukraine. Une porte-parole de la Commission a confirmé que Juncker avait écrit à Poutine après avoir eu une brève conversation avec lui au sommet du G20, mais a dit qu'il n'a pas fait de nouveaux engagements dans la lettre.

L’UE a imposé des sanctions contre la Russie au printemps 2014 après le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie et le début de la guerre civile dans l’est de l’Ukraine. L’Union européenne entendait ainsi protester contre le soutien présumé de la Russie aux milices rebelles qui combattaient contre le pouvoir de Kiev, issu du coup d’Etat du 22 février. Moscou a toujours démenti être impliqué dans ce conflit et a imposé en retour un embargo sur les produits agricoles venant non seulement de l’Union européenne mais aussi des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Norvège, faisant perdre plusieurs dizaines de millions d’euros aux producteurs agricoles européens.

 

 

19/11/2015

"L'Iran donnera une réponse foudroyante à toute menace" (G. Salehi)

 

Nov 19, 2015 11:02 UT - IRIB- «Les forces iraniennes donneront une réponse fulgurante à toute menace», a martelé le commandant en chef de l’armée de la RII.

«Si l’ennemi avait eu la capacité d’anéantir l’Iran, il l’aurait fait, sans état d'âme», a affirmé aux journalistes le général Atallah Salehi, commandant en chef de l’armée de la RII.

«Le fait que l’ennemi n’ose rien entreprendre, face à l’Iran, montre qu’il est tout à fait conscient de la capacité de destruction de l’Iran», a-t-il précisé.

«Aujourd’hui, le terrorisme est apparu, dans la région, sous différentes formes, que ce soit Al-Qaïda, les Talibans, les pirates maritimes somaliens et Daech. Il faut rester vigilant vis-à-vis de ces menaces», a souligné le général Atallah Salehi, commandant en chef de l’armée de la RII.