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19/05/2010

Grèce : Loukanikos, le chien anarchiste !

Même les animaux s'en mêlent !

EXCELLENT !

 

ANARCHY DOG


Je vous présente un cousin éloigné de Grece. Loukanikos ( souvent improprement appelé Kanelos sur youtube ) et qui est de toute les manifs depuis 2008. On ne sait rien de lui sauf qu'il na pas froid aux yeux et va fourrer sa truffe au plus près des affrontements avec la police.

http://leweb2zero.tv/video/booly_024bee69bf6652d


Loukanikos en train de défier les flics :



C'est pas un chat qui oserait faire ça moi j'vous l'dit !

http://libcom.org/gallery/loukanikos-greek-anarchist-dog

Loukanikos, the Greek anarchist dog

tags:

Photographs of Loukanikos, "sausage", the legendary dog who has been present at nearly every outbreak of mass class struggle and social disorder in Athens in recent years. Previously reported in the Guardian newspaper, who mistakenly named him as Kanellos.


 

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Sanofi-Aventis: une OPA sur le groupe polonais Nepentes

Le président polonais, récemment décédé dans le crash de son avion, ne voulait-il pas de SANOFI dans son pays ?
La Pologne est contre la vaccination, c'est évidemment très gênant !!!

Sanofi-Aventis: une OPA sur le groupe polonais Nepentes

(Easybourse.com) Le groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis a indiqué ce mercredi qu'il va lancer une offre publique d'achat sur le groupe polonais Nepentes. Cette offre valorise Nepentes à environ 420 millions de zloty, soit autour de 105 millions d'euros.

Dans un communiqué publié ce mercredi, le groupe français Sanofi-Aventis a annoncé qu'il va lancer une OPA sur le groupe polonais Nepentes, spécialisé dans les produits pharmaceutiques et dermocosmétiques.

Le prix de rachat des actions détenues par les principaux actionnaires est fixé à 26 zloty par action et celui offert aux actionnaires minoritaires s'élève à 28 zloty. 'Le prix proposé aux actionnaires minoritaires est respectivement 6,1% et 0,3% plus élevé que le cours moyen du marché pour les six et les trois mois précédant l'annonce de l'OPA', a indiqué Sanofi-Aventis.

Au total, l'offre valorise Nepentes à environ 105 millions d'euros. L'OPA sera ouverte du 10 juin au 10 août prochains. En 2009, le groupe polonais a dégagé un chiffre d'affaires d'environ 30 millions d'euros.

'Préalablement à l'annonce de l'offre publique d'achat, Sanofi-Aventis sp. z o.o., Nepentes S.A. et ses actionnaires majoritaires qui détiennent collectivement environ 63% des actions en circulation de la société, ont signé un accord d'investissement, aux termes duquel ceux-ci s'engagent irrévocablement, sous réserve de quelques exceptions à caractère limité, à vendre l'ensemble de leurs actions à Sanofi-Aventis sp. z o.o., et à ne répondre à aucune offre publique d'achat concurrente', a précisé le groupe français.

'Cette acquisition confortera notre présence et notre leadership sur le marché de la santé grand public en Pologne, qui offre des perspectives de croissance durable à deux chiffres', a noté Belen Garijo, senior vice-président Europe de Sanofi-Aventis.

Ce mercredi vers 10h30, le titre Sanofi-Aventis reculait de 1,84%, à 50,03 euros, dans un marché parisien en chute de près de 3%.

 


12:56 Publié dans Europe, Euro, CEDH, International, Laboratoires pharmaceutiques | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Crash de l'avion du président polonais: l'équipage n'était pas seul dans le cockpit

Encore une intrigue et un complot  ?
Les intérêts de qui dérangeaient-ils ?

Créé le 19.05.10 à 10h41
Image tirée d'une vidéo montrant des pompiers tentant d'éteindre les restes de l'avion du président polonais Lech Kaczynski, qui s'est écrasé près de l'aéroport de Smolensk, en Russie, le 10 avril 2010.

Image tirée d'une vidéo montrant des pompiers tentant d'éteindre les restes de l'avion du président polonais Lech Kaczynski, qui s'est écrasé près de l'aéroport de Smolensk, en Russie, le 10 avril 2010. REUTERS/ Reuters TV

POLOGNE - C'est ce qu'affirme la chef du Comité d'aviation interétatique russe...

Des personnes étrangères à l'équipage se trouvaient dans le cockpit de l'avion du président polonais Lech Kaczynski avant qu'il ne s'écrase, a déclaré mercredi à Moscou la chef du Comité d'aviation interétatique, dévoilant les premiers résultats de l'enquête sur le crash le 10 avril dernier.

«Il a été établi que dans le cockpit se trouvaient des personnes n'étant pas des membres d'équipage. La voix de l'une d'entre elle a été identifiée, l'autre ou les autres doivent encore être identifiées par la partie polonaise», a déclaré Tatiana Anodina, chef de cette organisation chargée d'enquêter sur les accidents d'avion et rassemblant des pays ex-soviétiques. Elle n'a pas pour autant précisé l'identité de la personne identifiée ni le contenu des conversations dans le cockpit.

Les pilotes ne voulaient pas atterir


Autre annonce: L'équipage de l'avion du président polonais Lech Kaczynski avait été prévenu à deux reprises que les conditions météo ne permettaient pas d'atterrir à l'aéroport près duquel l'appareil s'est écrasé, a annoncé mercredi le comité d'aviation interétatique chargé de l'enquête.

«Lors de la communication avec le contrôleur aérien de l'aéroport de Smolensk-Severnyï, ce dernier a prévenu à deux reprises que l'aéroport était dans le brouillard, que la visibilité était de 400 mètres et que les conditions d'accueil n'étaient pas réunies», a déclaré à la presse Alexeï Morozov, chef de la commission technique du comité.

20Minutes

 

16/05/2010

Etude de la couverture du magazine time de janvier 1939

Suite de l'article précédent

Etude de la couverture du magazine time de janvier 1939

La couverture du magazine time de janvier 1939, nous montre Hitler (l'homme de l'année) assis devant une orgue.
L'organa du Moyen Âge désignait le service religieux lui-même.
Il fut l'instrument du satyre Marsyas (l'aulos fonctionnant avec de l'eau) qui défia Apollon, le joueur de lyre, de harpe (HAARP).
Le concours fut présidé par les Muses et le roi Midas. Les Muses déclarèrent Apollon vainqueur. Pour punir Marsyas de sa démesure Apollon le fit écorcher et donna des oreilles d'ânes à Midas pour avoir osé voter contre lui.

Il faut savoir que les notes de musique ont été inventées par Guido d'Arezzo un moine bénédictin italien, né en 992 et mort en 1050.
Il mit au point un système de notation (ut, ré, mi, fa, sol, la, si) sur portée et utilisa les premières syllabes d'un chant religieux latin, l'Hymne à saint Jean-Baptiste.

Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum,
Solve polluti
Labii reatum,
Sancte Ioannes.

Traduction : « Afin que tes serviteurs puissent chanter à gorge déployée tes accomplissements merveilleux, ôte le pêché de leurs lèvres souillées, saint Jean. ».

L'article 12 de la Constitution sur la Sainte Liturgie du deuxième Concile du Vatican déclarait:
" On estimera hautement, dans l'Église latine, l'orgue à tuyaux, comme l'instrument traditionnel dont le son peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l'Église et élever puissamment les âmes vers Dieu et le ciel. "

On peut remarquer la croix au centre derrière la roue ainsi que le prêtre (entre les 2 équerres) qui dirige la musique. D'ailleurs, la "magnifique" équerre centrale est surmontée d'un soleil.

On peut aussi constater que les 7 métaux de l'alchimie sont présents, les 7 corps pendus à la roue sous le regard des 5 éléments à gauche. L'exact reflet de la table d'émeraude donc.

Ceci fait évidemment penser au Joueur de flûte de Hamelin, une légende allemande, transcrite notamment par les frères Grimm.
Le joueur de flûte qui a conduit les enfants (les homoncules) à la mort en les précipitant du haut d'une falaise.

Gilles Bonafi

L’histoire secrète de la seconde guerre mondiale

16 mai 2010 par Gilles Bonafi

guerre mondiale.jpg

 

Rapport du 12 septembre 1947 du Counter Intelligence Corps

La Commission des Crimes de Guerre de Yougoslavie, en 1946, aboutit à l’accusation d’une demi-douzaine de prêtres oustachis, parmi lesquels l’ancien franciscain Miroslav Filipovic-Majstorovic, commandant du camp de concentration de Jasenovac.
Ante Pavelic le Führer Croate chef des Oustachis surnommé « le boucher de dieu » et responsable de la mort de 840 000 êtres humains (juifs, orthodoxes, tsiganes, communistes) se cacha au Vatican après la guerre, déguisé en prêtre catholique.
Un rapport déclassifié (12 septembre 1947) du Counter Intelligence Corps, le CIC, les services secrets de l’armée américaine à Rome, prouve aujourd’hui qu’Ante Pavelic était caché par l’Eglise.

Le Vatican le fit passer ensuite en secret de Rome à Buenos Aires, vers le régime fasciste de Peron. Lors du décès de Pavelic, en décembre 1959, le pape Jean XXIII prononça personnellement la bénédiction à son égard.

Des filières d’exfiltrations appelées « Ratline » furent en effet mises en place par le franciscain Krunoslav Draganovic qui était un membre du mouvement oustachi afin de protéger les criminels de guerres nazis ou fascistes en se servant de l’or amassé par Ante Pavelic.
L’agent Emerson Bigelow de l’OSS fit un rapport le 21 octobre 1946 concernant un chargement d’or d’une valeur de 200 millions de francs suisses venant de la Banque Nationale de Croatie qui devait servir à financer ces filières. Source : U.S. News and World Report, A Vow of silence p 36, 30 mars 1998.

En plus de Pavelic, Adolf Eichman, Klauss Barbie, Josef Mengele, Franz Stangl (commandant des camps d’extermination de Sobibor et de Treblinka) pour les plus connus bénéficièrent de la filière « Ratline ».
La plupart des criminels nazis et oustachis furent exfiltrés vers l’Argentine où ils mirent en place les escadrons de la mort qui, avec l’aide de la CIA, furent chargés d’assassiner les activistes communistes.
Par exemple, Stangl a avoué que c’est l’évêque Mgr. Alois Hudal lui-même qui lui a fourni un logement, de l’argent et les papiers qui lui permettront ensuite de partir en Syrie (source : Gitta Sereny, « Au fond des ténèbres », Paris, Denoël pp. 311-314.

La plupart des catholiques ne sont pas au courant de cela et dans leur grande majorité, ils étaient contre le racisme et les massacres. En effet, le 14 mars 1937, Pie XI publia l’encyclique «Mit brennender Sorge», condamnant le paganisme et le racisme qui révulsa Hitler et une partie de la haute hiérarchie catholique.
Le point culminant du conflit entre Pie XI, Hitler et Mussolini fut atteint en février 1939, lorsqu’à l’occasion du dixième anniversaire des accords du Latran, le pape convoqua tous les évêques d’Italie (le 11 février exactement) pour leur lire un discours dénonçant les guerres à venir et les persécutions raciales de l’Allemagne et de l’Italie. On l’assassina le 10 février, la veille de son discours.

D’après le cardinal Eugène Tisserant, ce sont Hitler et Mussolini qui firent assassiner Pie XI. Eugène Tisserant était un anti-nazi notoire dont les contacts fréquents avec le directeur de la Surveillance du territoire (DST), Roger Wybot, étaient connues et qui, de plus, était protégé par un agent du contre-espionnage français, Jacques de Pressac.
Roger Faligot, Jean Guisnel, Rémi Kauffer, Renaud Lecadre, dans « Histoire secrète de la V e République » (Paris, La Découverte, 2006), aux pages 603-607 écrivent:
« Le cardinal (Tisserant) avait été affecté en 1917 comme lieutenant au 4e bureau de l’état-major du détachement français de Palestine. Sa connaissance des langues orientales et de la région, où il avait étudié dix ans plus tôt, le fit passer au 2e bureau et à la tête d’un peloton de spahis. »
Ancien officier des services secrets français et cardinal, il savait donc de quoi il parlait.
Source : http://www.cf2r.org/fr/notes-historiques/penetrations-du-...

De plus, Tisserant avait été nommé en 1957 gardien des archives secrètes du Vatican et préfet de la bibliothèque Vaticane. Il était donc particulièrement informé et connaissait la plupart des secrets de l’église.

Il déclara à la presse française en janvier que Pie XI avait été empoisonné par le médecin du Vatican qui était aussi le père de Clara Petacci, la maîtresse de Mussolini. Etrangement, Eugène Tisserant est mort quelques semaines plus tard, le 21 février 1972 exactement.
Dans leur livre « Le roman du Vatican secret » Baudouin Bollaert, Bruno Bartoloni confirment cette affirmation. Ancien rédacteur en chef au Figaro, maître de conférences à Sciences Po et à Paris II, Baudouin Bollaert a vécu six années à Rome comme correspondant permanent du Figaro, d’Europe 1 et de La Libre Belgique. Bruno Bartoloni a été correspondant de l’Agence France-Presse au Vatican pendant de longues années. Aujourd’hui, ce journaliste italien de renom suit l’actualité du Saint-Siège pour le Corriere della Sera et Paris Match.
Paris Match publia les révélations posthumes de Tisserant dans son numéro 1201 Du 13/05/1972.
Source : http://gillesbonafi.skyrock.com/2862553650-Pie-XI-a-ete-assassine.html

Pie XI a été assassiné

Pie XI a été assassiné

Paris Match, numéro 1201 du 13/05/1972


Pie XII

Eugenio Pacelli, devenu Pie XII, le 2 mars 1939 succéda à Pie XI, or, son parcours n’est pas anodin.
Il a en effet été nommé nonce apostolique en Bavière en 1917 (évêque la même année). C’est lui qui était chargé de la négociation de tous les concordats avec l’église (Lettonie, Bavière, Pologne, Roumanie, Allemagne).
Il existe un point que personne ne soulève. Le concordat signé entre l’Eglise et l’Allemagne sous Hitler permet en effet d’obliger chaque citoyen allemand à payer un impôt versé à l’Eglise (protestante et catholique), le grand retour de la dîme. D’ailleurs, le 26 mars 1957 la cour constitutionnelle allemande a reconnu la validité du concordat et les allemands paient aujourd’hui encore une dîme évaluée à plus de 8 milliards d’euros par an.

On le voit ici, Pie XII a passé la majeure partie de son temps en Allemagne ce que confirme l’extrait du rapport sur la conversation entre von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich nazi, et Pie XII du 11 mars 1940:
« Après que le ministre des Affaires étrangères du Reich lui eut transmis les hommages du Führer, le pape ouvrit l’entretien en rappelant ses dix-sept années d’activité en Allemagne. Il dit que ces années passées dans l’orbite de la culture allemande correspondaient certainement à la période la plus agréable de sa vie, et que le gouvernement du Reich pouvait être assuré que son cœur battait, et battrait toujours pour l’Allemagne ».
( Source : Archives secrètes de la Wilhelmstrasse, RAM. 10 A).

Il fut donc directement impliqué avec von Papen dans la politique du Vatican qui a favorisé l’accession au pouvoir des nazis et surtout, c’est lui qui a donné l’ordre à Ludwig Kaas (un prélat catholique sous sa responsabilité directe), le dirigeant du Zentrum, de voter en faveur de Hitler en 1933.
Ludwig Kaas entretenait des relations de longues dates avec Pacelli lorsqu’il était nonce du pape en Bavière et en Allemagne. Kaas était devenu son conseiller car il était spécialiste des relations entre l’état et l’église catholique et professeur de droit canon. Il accompagnait souvent Pacelli dans ses voyages à Rome. Celui-ci lui fit d’ailleurs obtenir un poste à Rome de notaire papal le 20 mars 1934, et, le 20 août 1936, de secrétaire de la Congrégation de la Fabrique de S. Pierre (chargé de l’entretien et de l’administration de la Basilique), une récompense pour ses bons et loyaux services.

Le mystérieux Von Papen

Von Papen (1879 – 1969) fut vice-chancelier de Hitler du 30 janvier 1933 au 7 août 1934, puis ambassadeur, d’abord à Vienne (1934) ensuite à Ankara jusqu’en 1944.
Il fut le seul acquitté au tribunal de Nuremberg puis condamné par les tribunaux de dénazification. Face au tollé soulevé il purgera cinq ans dans une prison dorée avant de terminer chambellan du pape Jean XXIII en 1959, lui aussi récompensé pour bons et loyaux services. Il a d’ailleurs déclaré : « Le IIIème Reich est la première puissance du monde, non seulement à reconnaître, mais à traduire dans la pratique les hauts principes de la papauté. » (Robert d’Harcourt, résistant catholique, de l’Académie Française, Franz von Papen l’homme à tout faire…,journal L’Aube du 3 octobre 1946)

Joachim C. Fest, historien spécialiste du troisième Reich et mondialement reconnu, dans son livre « Les maîtres du IIIe Reich » publié en 1965, reconnaîtra le rôle prépondérant de von Papen dans l’avènement politique du nazisme.

Von Papen était en effet l’éminence grise du Zentrum avant d’en être exclu fin 1932. La Deutsche Zentrumspartei « Centre » était un parti politique catholique allemand, fondé en 1870 et dissout le 5 juillet 1933. En 1933, le dirigeant du Zentrum était un prélat catholique Ludwig Kaas qui, avec l’appui de von Papen fit voter son parti en faveur d’Hitler et lui accorda donc les pleins pouvoirs en lui permettant d’atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag, majorité obtenue par l’arrestation avant le vote des députés communistes.
Bien sûr, le Zentrum n’émit aucune protestation.
La loi du 24 mars 1933 visant au « soulagement de la détresse du peuple et de l’État » (Gesetz zur Behebung der Not von Volk und Reich vom 24. März 1933), que certains ont nommé loi des pleins pouvoirs, était une loi allemande adoptée le 24 mars 1933 qui donna à Adolf Hitler le droit légal de gouverner par décret, c’est-à-dire de promulguer des lois sans en référer au Reichstag.

Le vote de cette loi eut lieu juste après l’attentat qu’Hitler avait provoqué en brûlant le Reichstag. Afin de modifier la constitution, il fallait en effet une majorité des 2/3 des voix soit 430 voix or, il manquait à Hitler 90 voix. Les deux partis catholiques, le Zentrum et le BVP (Le Bayerische Volkspartei (BVP – Parti populaire bavarois) fournirent 91 votes.
Tout le monde savait à l’époque que cette loi conduirait à la dictature et il est intéressant de constater que Hitler a pris le pouvoir de façon « démocratique ».

C’est encore Eugénio Pacelli, futur Pie XII qui ordonna au Zentrum de s’auto-dissoudre, laissant seul le NSDAP, le parti nazi. Sa responsabilité était totale.
William L. Shirer, dans livre « Le IIIe Reich — Des origines à la chute », écrivit que von Papen a été « plus responsable de l’avènement d’Hitler que tout autre Allemand » or, il ne faut pas perdre de vue qu’il était lui aussi sous les ordres directs du futur Pie XII.

Après le concordat, von Papen ira plus loin. Il comptait en effet tout faire pour se débarrasser des SA, la Sturmabteilung (Section d’assaut) l’organisation paramilitaire du NSDAP (le parti nazi) qui prônait une révolution sociale et effrayait la droite conservatrice fidèle à l’église.
Le soutien de l’église et des grandes multinationales avait pour condition l’abandon d’une politique économique et sociale que certains jugeaient communiste.
Le 17 juin 1934, il prononça donc le fameux discours à l’université de Marbourg qui signa l’arrêt de mort des SA.
Il les accusa donc d’utiliser des « méthodes terroristes dans le domaine de la justice » et surtout affirma que « l’Allemagne ne saurait vivre dans un état de troubles perpétuels, dont nul ne voit la fin ». Savamment orchestré et relayé par les médias (le Frankfurter Zeitung) ce qui était étrange dans un pays hyper contrôlé, le discours fit l’effet d’une bombe dans l’opinion.
Hitler ordonna donc le massacre, la nuit des longs couteaux, qui eut lieu du 29 juin au 2 juillet 1934.

Ernst Röhm avec une centaine d’officiers de la Sturmabteilung furent sauvagement assassinés et remplacés par les SS. Un millier d’arrestation brisa net la SA. Hitler en profita pour faire assassiner Jung, von Bose et Klausener qui avaient participé au discours de Marbourg.
On le voit ici, c’est l’intervention directe de von Papen qui a tout déterminé et d’ailleurs, Hitler lui en voudra énormément. Il n’avait pas supporté que l’on décide de ce qu’il fallait qu’il fasse, des orientations de son parti, mais il n’avait pas le choix, des forces supérieures étaient en jeu. Ainsi, le 7 août 1934, il obligea von Papen à démissionner. Pourtant, il restera un fidèle soutien de la politique allemande et Winston Churchill, dans son ouvrage « L’orage approche », raconta que le but d’Hitler en nommant von Papen ambassadeur en Autriche était de « miner la position des personnalités marquantes de la politique autrichienne, ou les gagner à la cause allemande ».

D’ailleurs, après l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938 il obtiendra du cardinal Innitzer qu’il ordonne que toutes les églises d’Autriche prient pour Adolf Hitler à chacun de ses anniversaires et arborent le drapeau à croix gammée.
Le Vatican désirait en effet briser l’Hégémonie de la Prusse protestante en faisant entrer l’Autriche catholique au sein du Reich.
Le Mercure de France du 15 janvier 1934 à la page 262 explique par ailleurs :
« Au Vatican, on avait, pendant longtemps, pensé, en effet, à changer le centre de gravité du Reich grâce à l’Anschluss : la compagnie de Jésus travailla ouvertement dans ce sens, surtout en Autriche. Or, l’on sait à quel point Pie XI compte sur elle pour faire triompher ce qu’il appelle « sa politique ».

Winston Churchill, dans son ouvrage « L’orage approche », raconta que le but de Hitler en nommant von Papen ambassadeur en Autriche était de « miner la position des personnalités marquantes de la politique autrichienne, ou les gagner à la cause allemande ».

Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris VII publia dans Golias, n° 63, novembre-décembre 1998, p. 52-59 une étude dont une partie est intitulée « La politique Vaticane jusqu’aux années trente » et dont voici un extrait essentiel pour comprendre:

« De cette politique à l’Est, la dimension anti-serbe – les Serbes apparaissant comme les
principaux ennemis de l’expansion autrichienne – s’imposa avec une continuité totale, sans
négliger un seul pontificat, à commencer par celui de Léon XIII, ouvert l’année même de la
naissance définitive de la Serbie au congrès de Berlin de 1878…

Vienne s’appuya ouvertement dans sa mission anti-serbe sur la Curie et sur ses prélats, en tête desquels figurait Stadler,évêque croate de Sarajevo depuis les années 1890, chef de fait des jésuites voués à la catholicisation des masses, et décrit en ces termes par le consul de France à Sarajevo: « il estdevenu en peu de temps un des gros capitalistes de Bosnie-Herzégovine comme il en est aussi un des politiciens les plus actifs. Ses seules préoccupations semblent être de thésauriser et d’autrichianiser ». « Très allemand d’origine et de sentiments », d’une extrême violence, cette brute était un spécialiste de la conversion forcée, dont les épisodes répétés étaient rapportés avec indignation par les diplomates français: les musulmans, population de même souche que tous les Slaves de cet ensemble balkanique, mais constituée des héritiers des propriétaires fonciers qui avaient emprunté à l’ère de la conquête ottomane la religion du vainqueur, et que Vienne s’efforçait de séduire contre les Serbes, se plaignaient à cet égard du prélat presque autant que les Serbes orthodoxes.

La ligne Stadler, fixée par Vienne et le Vatican, incarnait la ligne d’expansion du germanisme et du catholicisme contre le slavisme et l’orthodoxie adoptée dans la perspective du règlement de comptes imminent. Le régime impérial, après avoir transformé en arsenal, croatisé et catholicisé en masse, de gré ou de force, la Bosnie-Herzégovine qu’elle dirigeait de fait depuis le congrès de Berlin de 1878,
l’annexa enfin en octobre 1908.»

Surtout, c’est Eugénio Pacelli qui a oeuvré en faveur d’une politique de conversion dans les pays orthodoxes, l’axe central de la politique de l’église dans les pays de l’Est.
Outre les soutiens de l’église, Hitler pouvait aussi compter sur ceux de la grande finance et des grandes multinationales. Ford, IBM, IG Farben, finançaient ainsi à tour de bras le régime d’Hitler. Le grand père de Georges Bush fut lui-même impliqué et tous désiraient un pouvoir fort de type fasciste permettant la fusion de l’église, des entreprises et de l’état.
Hitler avait d’ailleurs été consacré « homme de l’année » par le magazine Time en janvier 1939.

Nous le voyons ici, l’histoire officielle doit être réécrite. La seconde guerre mondiale (l’œuvre au noir fasciste et nazie) devrait être analysée sous l’angle d’une guerre qui a surtout exterminé les athées communistes, les juifs et les orthodoxes, une guerre de religion, une croisade, ce que personne (ou presque) ne fait.

« Il y a deux histoires: l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des évènements. »

Honoré de Balzac (1799-1850), écrivain français

Gilles Bonafi

Comprendre le monde