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09/12/2010

WikiLeaks hébergé chez OVH : la direction publie les ordonnances judiciaires

Au vu de ces décisions judiciaires ont peut se demander pour quelles raisons le site principal de Wikileaks.org n'est pas encore en ligne ? Où sont les infractions pénales ?

Suite à l'intervention du ministre de l'Economie numérique, Eric Besson, qui avait affirmé avoir l'intention de bannir WikiLeaks de France, la société roubaisienne OVH avait porté l'affaire en justice. Les juges de Lille et de Paris ont tous les deux rejeté la saisine.


Jeudi dernier, en plein « cablegate », l'hébergement par les serveurs d'une entreprise roubaisienne des données ultrasensibles de WikiLeaks, a provoqué la réaction immédiate du ministre de l'Economie numérique.

Eric Besson affirmait alors son intention d'expulser WikiLeaks de France, et saisissait le CGIET (conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies). Arguant que l'hébergement en France, par la société roubaisienne OVH et, comme il a été révélé depuis, par la société Octopuce, « n'est pas acceptable », Eric Besson affirmait que « la France ne peut héberger des sites internet qui violent ainsi le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique ». En soutien de sa volonté d'obtenir la coupure des serveurs, Eric Besson jugeait dans le même courrier que l'« on ne peut héberger des sites internet qualifiés de criminels et rejetés par d'autres Etats en raison d'atteintes qu'ils portent à leurs droits fondamentaux. »

La direction d'OVH, à Roubaix, qui se cantonnait jusque-là à refuser tout commentaire au nom de la protection des données de ses clients, a décidé alors de briser le silence. « Compte tenu des dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent réellement à se sentir, même ici à Roubaix Valley, nous avons décidé de saisir le juge en référé afin qu'il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français », a expliqué Octave Klaba, directeur général d'OVH dans un communiqué diffusé auprès des clients de l'entreprise. Un communiqué qui insistait sur le fait que la direction de l'entreprise considère que « ce n'est pas au monde politique, ni à OVH de demander ou de décider la fermeture ou pas d'un site mais à la justice ».

Deux procédures de « requêtes en référé » ont donc été déposées, vendredi, devant les tribunaux de Lille, concernant l'hébergement par OVH des données de WikiLeaks, et à Paris, concernant la situation de la société Octopuce. Lundi, toutes deux ont été rejetées, les juges de Paris et de Lille s'estimant incompétent en droit.

Ce jeudi, la direction d'OVH a rendu public l'intégralité des deux ordonnances de renvoi.

Dans celle rendue par le TGI de Paris, le juge rejette la requête car la société Octopuce n'avait pas été associée à la requête. Le requérant « se devait à tout le moins d'agir en présence de la société Octopuce », insiste le juge, en vertu de quoi, il rejette la requête.

Dans l'ordonnance de rejet de la requête par le tribunal de grande instance de Lille, un manuscrit sur lequel le texte initial a été raturé, le juge lillois affirme qu' « il n'appartient pas au président du tribunal, saisi sur requête ( ) de dire si la situation décrite est ou non constitutive d'un trouble manifestement illicite ». Mais l'ordonnance, signée par Pierre Maitreau, vice-président du TGI de Lille, insiste également sur le fait qu'il « appartient à la société requérant, si elle estime que sa responsabilité peut-être engagée, d'elle-même suspendre l'hébergement des sites WIKILEAKS, sans nécessité d'une autorisation judiciaire pour ce faire. »

http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2010/12/09/wi...


Pétition à signer en faveur de Wikileaks et pour la liberté d'expression dans le monde

Le texte de la pétition à signer.


Chers amis,

L'écrasante campagne d’intimidation contre WikiLeaks refroidit les ardeurs des défenseurs de la liberté de la presse partout dans le monde.

Les experts juridiques affirment que WikiLeaks n'a probablement enfreint aucune loi. Pourtant, des politiciens américains de tout premier plan l'ont qualifié de groupe terroriste et des observateurs ont incité au meurtre de son personnel. L’organisme a fait l’objet d’attaques massives de la part de gouvernements et de grandes entreprises, mais WikiLeaks ne fait que publier des informations qui lui parviennent par l’intermédiaire d’un informateur. Et il a formé des partenariats avec les journaux les plus importants au monde (The New York Times, The Guardian, Der Spiegel) pour vérifier soigneusement les informations qu'ils publient.

L'écrasante campagne d’intimidation extra-judiciaire est une attaque contre la démocratie. Nous avons besoin, de toute urgence, de protestations massives en faveur de la liberté de la presse et de la liberté d’expression. Signez la pétition pour arrêter la répression et faites suivre ce courriel à tout le monde – il faut atteindre 1 million de voix et publier des annonces pleine page dans les journaux américains cette semaine !

http://www.avaaz.org/fr/wikileaks_petition/97.php


WiliLeaks n’agit pas tout seul -- il a formé des partenariats avec les journaux les plus importants au monde (The New York Times, The Guardian, Der Spiegel, etc.) afin de réviser avec soin 250 000 notes diplomatiques et supprimer toute information qu’il serait irresponsable de publier. Seulement 800 notes diplomatiques ont été publiées jusqu’ici. Les publications passées de WikiLeaks ont mis en lumière des cas de torture soutenus par le gouvernement, le meurtre de civils innocents en Irak et en Afghanistan et la corruption corporative.

Le gouvernement des États-Unis utilise en ce moment tous les recours juridiques possibles afin d’empêcher WikiLeaks de publier davantage de notes, mais les lois des démocraties protègent la liberté de la presse. Les États-Unis et d’autres gouvernements peuvent ne pas aimer les lois qui protègent notre liberté d’expression, mais c’est justement pour cela qu’il est si important de les avoir, et c’est pourquoi seul un processus démocratique peut changer ces lois.

Les honnêtes gens peuvent se demander si WikiLeaks, de même que les journaux importants avec lesquels il a conclu des partenariats, dévoile plus d’informations que le public ne devrait en voir ; si les publications ébranlent la confidentialité diplomatique et si c’est une bonne chose ou non ; si le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a la personnalité d’un héros ou celle d’une canaille. Mais rien de tout cela ne justifie une campagne d’intimidation malveillante, visant à empêcher une sortie médiatique légale, menée par des gouvernements et de grandes entreprises. Cliquez ci-dessous pour vous joindre à l’appel afin d’arrêter la répression :

http://www.avaaz.org/fr/wikileaks_petition/97.php


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les médias nous relatent si rarement l’histoire complète de ce qui se passe en coulisses ? Voilà pourquoi : lorsqu’ils le font, les gouvernements peuvent réagir de façon brutale et malveillante. Et lorsque ça arrive, il appartient au public de se battre pour défendre nos droits démocratiques à tous : la liberté de la presse et la liberté d’expression. Il n’y a jamais eu de moment plus crucial pour le faire.

Avec espoir,

Ricken, Emma, Alex, Alice, Maria Paz et le reste de l’équipe d’Avaaz.

SOURCES :

Contre-attaque WikiLeaks : vers la fin de l'état de droit ? (Le Post)
http://www.lepost.fr/article/2010/12/08/2333468_contre-attaque-wikileaks-vers-la-fin-de-l-etat-de-droit.html


Amazon n'héberge plus WikiLeaks après des pressions politiques (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/01/amazon-cesserait-d-heberger-le-site-wikileaks_1447706_3210.html


WikiLeaks et le contrôle d'Internet (Mediapart)
http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/061210/wikileaks-et-le-controle-dinternet
 

Poutine sur l'arrestation d'Assange : "C'est ça la démocratie ?"

Les Français qui se permettent de critiquer la Russie, en qualifiant ce pays "de pays corrompu et en recul démocratique".

Et chez nous, nous avons la démocratie bien sûr et nos dirigeants de paille à la botte des banquiers US et des multinationales, et des Reptiliens, ne sont pas corrompus, peut-être !

Aux USA aussi, l'axe du bien et le gardien du monde, se targue de respecter la démocratie et les droits de l'Homme, d'assurer la sécurité des personnes et leur santé.

Quelle sécurité ? De quelles guerres doivent-ils  nous protéger ? De guerres génocidaires et fratricides incessantes qu'ils organisent et financent avec la complicité de  l'ONU, le siège du Gouvernement Mondial et l'OTAN qui est son bras armé et celui des reptiliens !

Quelle santé ? Quand ils massacrent des innocents avec leurs vaccins tueurs qui ne sont que des armes biologiques utilisées contre les populations mondiales !

 

Poutine sur l'arrestation d'Assange : "C'est ça la démocratie ?"

MOSCOU - Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a mis en doute jeudi le bien-fondé de l'arrestation du fondateur du site WikiLeaks Julian Assange en Grande-Bretagne, demandant "C'est ça la démocratie ?", au cours d'une conférence de presse.

"Si on parle de démocratie, il faut qu'elle soit totale. Pourquoi a-t-on mis Assange en prison ? C'est ça la démocratie ?", a déclaré le Premier ministre russe.

"Il faut commencer par balayer devant sa porte. Je renvoie la balle à nos collègues américains", a ajouté M. Poutine.

Il répondait à une question posée à son homologue français, François Fillon, sur la mise en doute de la démocratie russe et la description d'une Russie corrompue, dans les documents diplomatiques américains révélés par WikiLeaks.

M. Fillon a de son côté déclaré qu'il n'y avait pas lieu de commenter des documents dérobés.

Les documents diplomatiques américains diffusés par le site décrivent la Russie comme un pays corrompu et en recul démocratique, révélant en outre que la confiance n'était pas absolue envers Moscou dans les capitales occidentales, y compris Paris.

Le président russe, Dimitri Medvedev, décrit dans ces documents comme un dirigeant "falot et hésitant", avait estimé la semaine dernière que ces révélations montraient le "cynisme" des appréciations qui dominent dans la diplomatie américaine.

Vladimir Poutine, perçu pour sa part dans les câbles diplomatiques américains comme le "mâle dominant" de la scène politique russe, avait répliqué avec morgue dans un entretien il y a une semaine à la chaîne de télévision CNN.

"Nous ne fourrons pas notre nez dans vos affaires, et vous, ne le fourrez pas dans les nôtres !", avait-il ajouté, affirmant en substance que la Russie n'avait rien à envier aux Etats-Unis en matière de libertés.

L'impression qui ressort des documents révélés par WikiLeaks est très différente de la position officielle affichée par les capitales occidentales.

"La démocratie russe a disparu et le gouvernement est une oligarchie dirigée par les services de sécurité", estime ainsi le secrétaire à la Défense Robert Gates, dans des propos qui lui sont attribués dans un des câbles.

Le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, a qualifié la semaine dernière de "foutaises" le contenu des notes concernant la Russie, et émis le souhait de voir chez les partenaires de Moscou "une diplomatie plus professionnelle, sérieuse et réfléchie".

Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, a été placé en détention mardi à Londres, non pas pour avoir divulgué des documents secrets américains, mais dans le cadre d'une affaire de viol et violence sexuelle en Suède, pays qui réclame son extradition. Son avocat a dénoncé des poursuites politiques contre l'Australien âgé de 39 ans.

(©AFP / 09 décembre 2010 18h15)

 


WikiLeaks: les hackers contre-attaquent

WikiLeaks: les hackers contre-attaquent

LONDRES (AP) — Des soutiens de WikiLeaks ont riposté mercredi contre les ennemis supposés du site et de son fondateur en détention Julian Assange. D'apparentes représailles de pirates informatiques ont ainsi visé Mastercard, des procureurs suédois et un avocat suédois entre autres.

Des militants hackers opérant sur Internet dans le cadre de l'"Operation Payback" (opération vengeance) ont revendiqué dans un message Twitter la responsabilité des problèmes technologiques essuyés par MasterCard, qui, la veille, avait suspendu ses relations avec le site WikiLeaks.

MasterCard a reconnu connaître "un trafic important" sur son site mais un porte-parole de la compagnie James Issokson n'a pas voulu confirmer à l'Associated Press l'implication ou non de WikiLeaks dans ces problèmes. Il a précisé que MasterCard tentait de restaurer le service mercredi mais ignorait combien de temps il faudrait avant le retour à la normale. Les problèmes techniques du site n'ont pas d'impact sur les consommateurs qui utilisent leurs cartes de crédit pour des transactions sécurisées, a-t-il précisé.

MasterCard est la dernière d'une série de compagnies internet basées aux Etats-Unis, dont Visa, Amazon.com, PayPal et Every DNS, qui ont coupé les liens avec WikiLeaks sous la pression insistante du gouvernement américain. Visa disait mercredi ne pas connaître de problèmes techniques.

Les attaques informatiques constatées consistent notamment à inonder les sites visés de requêtes afin de bloquer leur fonctionnement. Elles s'inscrivent dans une vague de soutien à WikiLeaks après l'arrestation de son fondateur. Twitter était inondé de messages de solidarité avec WikiLeaks et la page Facebook du site a atteint un million d'amis.

Après avoir mis en ligne des centaines de câbles diplomatiques américains confidentiels, le site WikiLeaks subit des pressions sur de nombreux fronts. Julian Assange, qui s'est livré mardi à la police londonienne mardi, est actuellement incarcéré en Grande-Bretagne et tente de s'opposer à une extradition vers la Suède. La justice suédoise veut l'entendre après les accusations de viol et agression sexuelle portées à son encontre par deux femmes.

De plus, Visa et MasterCard ont annoncé mardi la suspension de tous les paiements à WikiLeaks dans l'attente d'éclaircissements sur la situation du site Internet. Un coup dur pour l'organisation, qui dépend des donations faites en ligne pour financer ses opérations. L'entreprise de paiement en ligne PayPal avait déjà rompu ses liens avec WikiLeaks, et lundi, Postfinance, filiale bancaire de la Poste suisse, avait décidé de fermer le compte bancaire suisse de Julian Assange.

Cela n'a pas empêché néanmoins WikiLeaks de publier dans la nuit de nouveaux câbles diplomatiques américains. AP

sb/v0424/ll

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101208.F...

WikiLeaks: Les hackers contre-attaquent

http://www.20minutes.fr/article/635855/monde-wikileaks-ha...

 

Wikileaks : Irak, morts collatérales !

Et c'est quoi qu'il ne faut pas que Julian Assange nous montre, des crimes commis contre l'humanité gratuitement par les gardiens du Monde ?

C'est pour cela qu'Assange est en prison ?

 Pour nous montrer leurs crimes ?
Parce qu'il montre l'horreur commise par les criminels US et ses alliés ?


Malheureusement en Anglais.

Utilisez un traducteur :

Collateral Murder

Overview

Update: On July 6, 2010, Private Bradley Manning, a 22 year old intelligence analyst with the United States Army in Baghdad, was charged with disclosing this video (after allegedly speaking to an unfaithful journalist). The whistleblower behind the Pentagon Papers, Daniel Ellsberg, has called Mr. Manning a 'hero'. He is currently imprisoned in Kuwait. The Apache crew and those behind the cover up depicted in the video have yet to be charged. To assist Private Manning, please see bradleymanning.org.

5th April 2010 10:44 EST WikiLeaks has released a classified US military video depicting the indiscriminate slaying of over a dozen people in the Iraqi suburb of New Baghdad -- including two Reuters news staff.

Reuters has been trying to obtain the video through the Freedom of Information Act, without success since the time of the attack. The video, shot from an Apache helicopter gun-sight, clearly shows the unprovoked slaying of a wounded Reuters employee and his rescuers. Two young children involved in the rescue were also seriously wounded.

Short version

Collateral Murder - Wikileaks - Iraq

http://www.youtube.com/watch?v=5rXPrfnU3G0&feature=pl...

Full version

Wikileaks leaked video of Civilians killed in Baghdad - Full video

http://www.youtube.com/watch?v=is9sxRfU-ik&feature=player_embedded


WikiLeaks' Collateral Murder:
U.S. Soldier Ethan McCord's Eyewitness Story

http://www.youtube.com/watch?v=kelmEZe8whI&feature=pl...

The military did not reveal how the Reuters staff were killed, and stated that they did not know how the children were injured.

After demands by Reuters, the incident was investigated and the U.S. military concluded that the actions of the soldiers were in accordance with the law of armed conflict and its own "Rules of Engagement".

Consequently, WikiLeaks has released the classified Rules of Engagement for 2006, 2007 and 2008, revealing these rules before, during, and after the killings.

WikiLeaks has released both the original 38 minutes video and a shorter version with an initial analysis. Subtitles have been added to both versions from the radio transmissions.

WikiLeaks obtained this video as well as supporting documents from a number of military whistleblowers. WikiLeaks goes to great lengths to verify the authenticity of the information it receives. We have analyzed the information about this incident from a variety of source material. We have spoken to witnesses and journalists directly involved in the incident.

WikiLeaks wants to ensure that all the leaked information it receives gets the attention it deserves. In this particular case, some of the people killed were journalists that were simply doing their jobs: putting their lives at risk in order to report on war. Iraq is a very dangerous place for journalists: from 2003- 2009, 139 journalists were killed while doing their work.

http://www.collateralmurder.com/

Iraqi family demands justice for US attack death

http://www.youtube.com/watch?v=Dw_5tZqzwXg&NR=1