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15/07/2010

Les colons juifs contrôlent plus de 42% de la Cisjordanie

Article placé le 08 juil 2010, par Mecanopolis

C’est un pavé dans la mare. L’ONG israélienne B’Tselem publie un rapport édifiant, alors que Barack Obama et Benjamin Netanyahou viennent de réchauffer leurs relations, mardi, à Washington. Sans même freiner le rythme de la colonisation.


colons

Des extrémistes juifs entrainant leurs enfants au maniement des armes

Une véritable «machine à coloniser» est en train de grignoter progressivement les territoires palestiniens de Cisjordanie. Et cela à un rythme insoupçonné. Voilà, en somme, ce que révèle un rapport stupéfiant de l’ONG israélienne B’Tselem.

En compilant des documents officiels, des enquêtes de justice, des données militaires, des cartes civiles et des vues aériennes, une équipe de B’Tselem est parvenue à cette conclusion troublante: quelque 200 000 Israéliens vivent actuellement dans les quartiers de Jérusalem-Est (annexés en 1967) et 300 000 dans le reste de la Cisjordanie. Or, si les bâtiments des 121 colonies de peuplement juives et de la centaine d’avant-postes n’occupent que 1% de ce territoire palestinien… ils permettent de contrôler plus de 42% des terres. Notamment grâce au tracé des juridictions municipales.

Un cinquième de ces colonies auraient été construites sur des terres privées palestiniennes, assure le rapport – contredisant les autorités israéliennes, qui ont longtemps affirmé développer des zones de peuplement juif sur des «terres d’Etat». C’est là, d’ailleurs, une curieuse catégorie: B’Tselem estime qu’Israël, grâce à une lecture contestable du cadastre ottoman, a saisi 16% de la Cisjordanie depuis 1979.

L’accroissement des terres colonisables répond à la démographie galopante. Depuis les Accords d’Oslo (1993), le nombre de Juifs en Cisjordanie a triplé. «Croissance naturelle», disent les officiels. Au contraire, B’Tselem dénonce une politique délibérée. En 2006, 20% des nouveaux résidents n’étaient pas des nouveau-nés, mais des Israéliens ayant traversé la ligne verte. En 2008, la croissance était trois fois plus forte qu’en Israël.

Un aimant à colons

Pas étonnant. Les colons bénéficient de logements bon marché, d’hypothèques subventionnées, d’enseignement gratuit dès 3 ans, d’impôts réduits pour l’industrie et l’agriculture…

Le tableau dressé par B’Tselem est d’autant plus inquiétant que le moratoire partiel sur la colonisation décrété par Benjamin Netanyahou prend fin le 26 septembre. Quant au rapport, il a été soumis à l’Etat hébreu. Qui refuse de le commenter, «étant donné sa nature politique».

Andrès Allemand, pour la Tribune de Genève (quotidien suisse)

http://www.mecanopolis.org/?p=18647

Des guerres civiles en préparation en France et en Europe pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres !

Le conflit Israélo-Paslestinien transporté bientôt en Europe ?

Grandes manoeuvres Juives de séduction à l'égard de l'extrême droite Européenne

 

TERRE ET PEUPLE MAGAZINE - Terre et Peuple Magazine n°44- Eté 2010


Lundi, 05 Juillet 2010 20:21

Au sein de la communauté juive, beaucoup s’inquiètent des sombres perspectives qui s’offrent à elle. En Israël, où l’évolution démographique, compte-tenu des différences de taux de natalité chez les Juifs et chez les Arabes, va donner arithmétiquement à ces derniers, à Qu’adviendra-t-il le jour où cette masse se révoltera violemment ? La situation est tout aussi inquiétante en ce qui concerne la diaspora : en France et dans bien d’autres pays où l’immigration arabo-musulmane progresse sans cesse, les Juifs ressentent un sentiment d’insécurité. A juste titre car ils peuvent s’attendre à courir de graves dangers si l’impact du conflit du Proche-Orient met le feu aux  poudres à l’échelle de la planète, la communauté juive devenant alors la cible de règlements de compte sanglants. Face à ces menaces, qui ne relèvent en rien de la science fiction, certains milieux juifs ont le souci, pour renforcer leur potentiel “militaire” d’autodéfense, de faire flèche de tout bois, y compris en essayant de trouver des alliés – ou plutôt des troupes  supplétives, de style “harkis” – au sein de l’extrême droite européenne. En utilisant un argument simple mais efficace auprès des naïfs : tous ceux qui ont à faire face à la menace arabo-musulmane doivent s’unir à travers le monde, en oubliant d’éventuels griefs qui sont désormais d’importance secondaire.


La stratégie est ancienne. Ceux qui ont vécu l’époque de la guerre d’Algérie peuvent se souvenir de certains faits révélateurs : le soutien apporté par Jean-Marie Le Pen à l’expédition de Suez, à laquelle il participa et qui fut montée pour aider Israël contre l’Egypte ; le rôle, dans le camp “Algérie française”, de Jacques Soustelle, par ailleurs président de l’Alliance France-Israël ; la participation active (et efficace) à l’OAS de Juifs pieds-noirs. Aujourd’hui, avec la présence massive d’immigrés d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire, l’argument de “l’union sacrée” entre Juifs et Européens a pris un poids nouveau (d’autant plus nécessaire qu’après la “grosse bavure” contre les navires cherchant à gagner Gaza Israël bat le rappel de ses fidèles). Cet argument est mis en avant par des gens dont certains sont déjà bien connus au sein de l’extrême droite européenne et dont d’autres méritent de l’être. Car leurs éventuelles dupes doivent être mises en garde. Passons rapidement sur les plumitifs. Après les ouvrages (par ailleurs bien documentés) d’Alexandre del Valle (pseudonyme), qui lui permirent d’être bien accueilli dans divers cercles d’extrême droite (jusqu’au jour où l’on apprit qu’il était invité à prendre la parole aux réunions du B’naï B’rith…), après La nouvelle question juive de Guillaume Faye (2007), qui sema la consternation chez ses plus vieux amis, après le soutien constant apporté à Israël par une presse dite “de droite” – dont le fleuron est sans doute Valeurs actuelles, sous la houlette d’un François d’Orcival qui cherche depuis si longtemps à faire oublier ses engagements de jeunesse une offensive d’une tout autre ampleur est désormais engagée. Il s’agit de l’opération Zemmour. Ce journaliste, qui a participé le 13 février 2002, avec Michel Gurfinkiel (de Valeurs actuelles), à une réunion de la loge “France” du B’naï B’rith, est une plume vedette du Figaro et un chroniqueur quotidien très écouté de RTL. Il a le grand mérite d’énoncer sans complexe quelques vérités simples concernant l’immigrationinvasion.Par exemple, dans Petit frère (un roman axé sur l’assassinat d’un jeune juif par un jeune arabe, ami d’enfance), il décrit ainsi la France : “Un pays d’Arabes et de Noirs. Des millions et des millions. Ils tirent la France vers le bas. Avec eux, on devient un pays du tiers-monde. Les Français ont peur d’eux. Ils n’osent plus rien leur dire”. Ce qu’il résume par une formule-choc : “Nous vivons la fin de l’empire romain” (Actualité juive, 9 novembre 2006). Tout cela est évidemment bien vu et il est utile de le dire. Mais…


La bonne question est : pour qui, pour quoi roule Zemmour ?


Il rappelle volontiers ses origines : “Mes ancêtres étaient des Juifs berbères” (RMC, 7 janvier 2008). Sa famille séfarade installée en France lors de la guerre d’Algérie, il a vécu son enfance et sa jeunesse à Drancy au coeur de la communauté juive locale, en faisant toutes ses études dans des établissements confessionnels donnant une éducation juive traditionnelle.


Il a appliqué le principe d’endogamie, vital pour toute communauté, en épousant une séfarade, Mylène Chichportich. Il ne cache pas ses liens sentimentaux forts avec sa communauté d’origine (ce qui est bien normal). Lorsque a couru le bruit que ses déclarations fracassantes allaient provoquer sa déchéance professionnelle, on a vu se mobiliser beaucoup de gens, en particulier sur le net, pour signer des pétitions de soutien en sa faveur. Est-ce pour cette raison que Zemmour n’a subi finalement aucun ennui ? Nous n’aurons pas la naïveté de le croire. Nous pensons qu’il y a une “opération Zemmour destinée à susciter au sein de la droite de la droite une sympathie pour le message qu’incarne Zemmour : face à l’immigration-invasion, union sacrée des Européens, des Américains et des Juifs (Israël étant “le bastion de l’Occident” face à l’islam, qu’il faut donc soutenir inconditionnellement).


Ficelle assez grosse, qu’a raison de pointer du doigt Henry de Lesquen : “Zemmour est la sucrette qui fait passer le poison de l’idéologie dominante. (…) Il est devenu une « icône » pour la droite de la droite, pour une foule de braves gens qui s’imaginent sans doute que le salut vient encore aujourd’hui des juifs, comme il y a 2 000 ans”. Qui en profite ? “Le système dans son ensemble, qui a missionné le berger Zemmour pour conduire les brebis de la droite dans les filets du politiquement correct” (La voix des Français, mai 2010).


Sur le plan purement politique, l’opération de séduction fonctionne bien. Assurée par des relais au sein de mouvements d’extrême droite. Ainsi Fernand Cortès, tête de liste dans l’Aude d’une Ligue cache sexe du Bloc Identitaire aux dernières élections régionales a signé la pétition “Raison garder” lancée par des sionistes “de droite”. Il explique ainsi la position du Bloc Identitaire : “Ses relations avec la communauté juive sont bonnes (je suis bien placé pour en parler car je suis à l’origine de leur développement) et elles deviennent excellentes car de très nombreux Juifs deviennent sympathisants du BI et le soutiennent résolument”. Interrogée par des militants au sujet de cette déclaration, la direction du Bloc est restée muette. Qui ne dit mot consent…


Au Front National, Marine Le Pen, elle, a annoncé la couleur : elle est membre du groupe Europe-Israël au Parlement européen, a souhaité (en vain jusqu’à présent) faire pèlerinage en Israël et, si l’on en croit Marc George, ex-secrétaire général d’Egalité et Réconciliation, le mouvement d’Alain Soral, celui-ci a mis en contact Marine avec Gilles-William Goldnadel, ultra-sioniste et “agent israélien notoire” (Rivarol, 14 mai 2010). Quant à Bernard Antony – brouillé avec le FN en raison de certaines prises de position de Marine – il n’a jamais caché qu’en tant que chrétien il était fondamentalement attaché aux sources juives du christianisme – ce qui est parfaitement logique.


Le plus important n’est sans doute pas là. Il est dans le travail d’influence mené par certains agents d’Israël dont le prototype est un certain Patrick Brinkmann. Celui-ci, officiellement citoyen germano-suédois, dispose de fonds très importants censés provenir de sa (grosse) fortune personnelle…


Il a commencé par bien cacher son jeu. Après avoir assisté à la Table Ronde de Terre&Peuple en 2006 et s’être déclaré très favorablement impressionné par cette réunion, Brinkmann avait manifesté la volonté de créer une structure de liaison et de coordination entre le plus grand nombre possible de mouvements identitaires européens, baptisée Kontinent Europa Stiftung (“Fondation Continent Europe”), qui devait prendre l’initiative d’activités internationales axées sur l’identité européenne (voir Terre&Peuple Magazine, n° 32, été 2007). Cette initiative parut tout à fait sympathique et fut donc approuvée par Terre et Peuple, en France, le Thule-Seminar en Allemagne, TierrayPueblo en Espagne. Mais lorsque les dirigeants de ces mouvements proposèrent d’organiser une première rencontre européenne destinée à faire connaître la KES, Brinkmann tergiversa longuement. Tout en manifestant progressivement, en contradiction avec ses premières déclarations, des prises de position tellement ambiguës qu’on pouvait se poser des questions sur ses véritables motivations.


Si bien que Pierre Vial (Terre et Peuple) et Pierre Krebs (Thule-Seminar) décidèrent de rompre leurs relations avec lui. Tout s’éclaira récemment lorsque Brinkmann annonça son intention de financer largement, en Allemagne, certaines campagnes électorales de mouvements “de droite” très hostiles à l’islam, à condition que les organisations profitant de ses largesses affichent leur soutien à Israël. Il a explicité son point de vue en déclarant à une agence de presse : “Notre culture européenne est judéo-chrétienne (…) C’est une chance que le destin des juifs et des chrétiens soit entrelacé (…) J’ai visité Israël, je suis allé à Yad Vashem non comme un touriste mais pour pleurer. (…) Le judaïsme va de pair avec la culture européenne”. Dans la foulée, il a annoncé qu’il organisait pour 2011 un “pèlerinage européen” à Jérusalem, car il faut “une entente entre l’Europe et Israël pour leur survie”. Brinkmann a noué des rapports suivis avec les animateurs de mouvements d’extrême droite dans divers pays (entre autres, en Autriche et en Espagne, comme cela vient d’être révélé dans ce pays par une revue à grand tirage qui est l’équivalent de Play-boy…), en annonçant vouloir financer leurs campagnes électorales (il a la réputation d’être riche, mais on peut se demander quelle est la véritable origine de ces fonds…). Quel sera, pour ces mouvements, le prix politique à payer ?


Car certains mouvements dits “populistes”, dont les succès électoraux révèlent – et c’est une très bonne chose en soi – une volonté populaire de résister à l’invasion immigrée, se révèlent par ailleurs très perméables à l’influence sioniste. Aux Pays-Bas, le Parti pour la Liberté est en constante progression aux élections. Son chef, Geert Wilders, est allé prêcher aux États-Unis en faveur d’une “alliance des patriotes face à la montée du péril islamiste”. Il a déclaré à New-York en novembre 2009 : “Je viens en Amérique avec une mission. (…) Je soutiens Israël (…) parce que c’est notre première ligne de défense? (…) J’ai vécu dans ce pays et je l’ai visité des douzaines de fois (…) Israël est un phare, une lumière dans l’obscurité de l’Orient, la seule démocratie. La guerre contre Israël est une guerre contre l’Occident”.


Bien entendu ce message a été abondamment relayé en France, sur internet, par les sites sionistes, qui font le forcing pour convaincre les identitaires européens de faire “l’union sacrée”.
Parfois en des termes inouïs, qui devraient normalement tomber sous le coup de la loi (mais…). Ainsi, un fou furieux utilisant le pseudo (transparent pour un séfarade) de Charles Dalger appelle au massacre de ceux qu’il appelle les “nazislamiste” (un terme, repris par d’autres agitateurs, dont le caractère obsessionnel est révélateur).


Par ailleurs il y aurait beaucoup à dire sur les relations de chefs de mouvements d’extrême droite, en Autriche, en Italie, au Danemark avec des agents d’influence sioniste.

Soyons bien clairs : est évidente, indiscutable, impérative la nécessité de lutter par tous les moyens contre l’invasion-immigration et nous mettons toute notre énergie dans ce combat pour l’identité et la survie des peuples européens. Mais en étant lucides. Et donc en refusant de nous laisser piéger et manipuler pour servir de troupes d’appoint pour la défense des intérêts juifs, c’est-à-dire une cause qui, légitimement, est celle des Juifs mais qui n’est donc pas la nôtre.


PIERRE VIAL

http://www.terreetpeuple.com/terre-et-peuple-magazine/terre-et-peuple-magazine-n44-ete-2010/grandes-manoeuvres-juives-de-seduction-a-l-egard-de-l-extreme-droite-europeenne.html

L’ONU préconise l’abandon du dollar comme monnaie de référence et la création d’une devise internationale

Article placé le 30 juin 2010, par Mecanopolis

Un rapport présenté mardi à New York par l’ONU, lors d’une séance spéciale, appelle à établir un nouveau système de réserve monétaire mondial et préconise l’abandon du dollar, jugé trop instable, comme monnaie de référence.

fmi

L’édition 2010 de « l’Etude de la situation économique et spéciale dans le monde » de l’ONU, intitulée « De nouveaux outils pour le développement » préconise l’abandon du dollar comme monnaie de référence. « Une réserve de valeurs stable est une condition nécessaire pour une monnaie de réserve », ce qui n’est effectivement plus le cas du dollar, aujourd’hui largement surévalué.

Le rapport propose la mise en place d’un nouveau système mondial de réserve qui « ne devrait plus être basé sur une ou plusieurs monnaies nationales, mais plutôt par la création d’une devise internationale – sur le modèle des DTS – afin de créer un environnement plus stable pour le système financier mondial ».

Le DTS, droits de tirages spéciaux (en anglais SDR, Special Drawing Rights) est une unité de compte propre au FMI, qui représente une créance sur les monnaies des pays membres, et dont la valeur représente la somme des 4 monnaies de référence, le dollar l’euro, la livre et le yen.

Selon une dépêche de Reuters, plusieurs responsables européens, présent lors de cette séance, ont indiqués que ce sont les marchés et non les politiques qui devront définir quelles monnaies nationales peuvent servir de référence pour la création de cette devise internationale.

Ce rapport de l’ONU va dans le sens de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, qui, lors d’une conférence donnée à Zurich au début du mois de mai dernier, a appelé à la création d’une monnaie mondiale. M. Strauss-Kahn avait alors indiqué que « la crise est une opportunité pour pousser la création d’une monnaie mondiale et d’une banque centrale mondiale ».

En avril 2009, le Washington Post avait rapporté l’existence de plans pour transformer le FMI en « une véritable ONU de l’économie mondiale » en lui accordant « une vaste autorité élargie pour agir comme banquier mondial pour les gouvernements riches et pauvres ».

Comme nous l’indiquions dans notre article du 21 mai dernier, la chute incessante de la devise européenne, qui se retrouvera bientôt a parité avec le dollar, et la crise des États semblent être de nature à précipiter les plans mondialistes en vue de la création d’une monnaie mondiale.

Mecanopolis

Merci à Réda, administrateur du forum Mecanopolis, de nous avoir communiqué cette information.

Bruits de bottes à la frontière nord de l’Iran

Article placé le 28 juin 2010, par Agata Kovacs (Genève)

Depuis la traversée du Canal de Suez par une armada de navires de guerre, il semble indéniable que l’on assiste à un renforcement des dispositifs militaires américains et israéliens autour de l’Iran, ce qui pourrait indiquer la préparation d’une opération contre les infrastructures nucléaires du régime de Téhéran.

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Selon l’agence officielle iranienne Fars, des hélicoptères israéliens auraient, les 18 et 19 juin dernier, « déchargé des équipements destinés à attaquer un Etat musulman l’aéroport de Tabuk en Arabie Saoudite », ce qui confirme l’information du Sunday Times que nous avons mentionné dans notre article du 20 juin dernier, qui rapportait que l’Arabie Saoudite aurait accepté d’ouvrir son espace aérien aux appareils israéliens en vue d’une frappe possible contre l’Iran.

Autre fait intéressant, le brigadier-général Medhi Moini, chef du corps des Pasdaran (Corps des Gardiens de la révolution islamique) dans la province iranienne d’Azerbaïdjan, a fait officiellement savoir, le 22 juin dernier, qu’il mobilisait ses troupes dans la région « en raison de la présence de forces américaines et israéliennes le long des frontières occidentales de l’Iran ».

De longs convois de chars, de matériel d’artillerie, de batteries de DCA et d’unités d’infanterie ont été aperçus sur les routes qui mènent vers la frontière de l’Iran avec l’Azerbaïdjan. Ces forces militaires auraient même été déclarées « en état de guerre »

nordiran

Le brigadier-général Medhi Moin a également ajouté « que certains pays européens compliquaient la situation en fomentant des troubles ethniques dans ces régions de la frontière nord de l’Iran afin de déstabiliser toute la région ».

D’autres sources de renseignement indiquent qu’Israël a récemment envoyé un grand nombre de chasseurs-bombardiers vers des bases en Azerbaïdjan, via la Géorgie, pour épauler des forces américaines déjà stationnées dans ce pays d’Asie centrale.

Pour le moment, les autorités azéries n’ont pas réagi à ces informations en provenance d’Iran, ni à la concentration de forces israéliennes sur son territoire.

L’État hébreu entretient une collaboration économique et militaire étroite avec la Géorgie, alliée stratégique et économique de l’Arménie, et une entente cordiale avec l’Azerbaïdjan, bien que ces deux États se trouvent en situation quasi conflictuelle permanente.

Ces informations, qui doivent encore confirmées, peuvent laisser penser que l’Azerbaïdjan remplacerait la Turquie voisine, qui a fermé son espace aérien aux avions militaires israéliens depuis le 31 mai dernier, comme l’une des bases de lancement d’une offensive militaire contre l’Iran.

Agata Kovacs, pour Mecanopolis

L'OTAN à l'affût des richesses minérales afghanes

16 juin 2010



En visite à Washington, le 13 mai 2010, le président afghan Hamid Karzai a évoqué les incroyables ressources minières de son pays, estimées selon lui entre 1 000 et 3 000 milliards de dollars, qui en ferait potentiellement un des plus riches du monde.

Depuis longtemps, les géologues estimaient hautement probable la richesse du sous-sol afghan, jadis exploité pour ses pierres précieuses. Dès le début de l’invasion anglo-saxonne, le ministère états-unien de l’Intérieur et le gouvernement britannique dépêchaient des ingénieurs de l’U.S. Geological Survey et du British Geological Survey. Leurs rapports, rendus en 2007, servent de base aux estimations financières actuelles. Ils établissent la présence de gigantesques ressources en fer, cuivre, cobalt, or, lithium, etc…

C’est également sur la base de ces rapports que l’administration Bush finissante et l’administration Obama ont décidé d’accroître l’effort militaire US et OTAN dans le pays.

Le 22 mai 2010, le président allemand Horst Köhler, de retour d’Afghanistan, avait expliqué l’engagement militaire de son pays et de l’OTAN non en fonction des attentats du 11-Septembre, ni de la promotion de la démocratie, mais par la défense d’intérêts économiques. Cette déclaration avait provoqué un tollé dans la mesure où la constitution allemande interdit d’envoyer un corps expéditionnaire pour des conquêtes économiques. Plutôt que de retirer le contingent allemand, le président Horst Köhler préféra démissionner, le 31 mai.

Dans un article, publié le 13 juin 2010, le New York Times vend la mèche. Il révèle incidemment que c’est le Pentagone qui a fait procéder à des estimations chiffrées de ce trésor minéral.

Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, a créé en 2006 une Task Force for Business and Stability Operations (Groupe de travail sur les Opérations de stabilisation et les Affaires commerciales). Sous la direction du sous-secrétaire adjoint Paul A. Brinkley, elle a d’abord supervisé l’exploitation de l’Irak avant de s’intéresser à celle de l’Afghanistan.M. Brinkley a été maintenu dans ses fonctions par le secrétaire à la Défense Robert Gates sous les administrations Bush et Obama.

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- « U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan », par James Risen, The New York Times, 13 juin 2010.
- Site de l’US Geological Survey consacré à l’exploration des richesses minérales afghanes
- Site du British Geological Survey consacré à l’exploration des richesses minérales afghanes.

http://www.voltairenet.org/article165895.html