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28/09/2015

Assemblée générale de l'Onu: Poutine conduira la délégation russe

Journée décisive donc pour Poutine, la Russie et pour transformer le monde !

 

Assemblée générale de l'Onu: Poutine conduira la délégation russe

17:33 28.08.2015

Vladimir Poutine

La délégation russe à la 70e session de l'Assemblée générale des Nations unies sera conduite par le président russe Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine conduira la délégation russe à la 70e session anniversaire de l'Assemblée générale des Nations unies qui se déroulera à New York en septembre, rapporte le service de presse du Kremlin. 

"Le calendrier des rencontres éventuelles de Vladimir Poutine en marge de la session est en cours d'étude et sera plutôt bref", a indiqué Iouri Ouchakov, assistant du président russe. 

Forte de dix personnes, la délégation russe comprendra, à part le chef de l'Etat, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son adjoint, Guennadi Gatilov; l'assistant du président russe, Iouri Ouchakov; le chef de la commission pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Konstantin Kossatchev; le chef de la commission pour les Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe), Alexeï Pouchkov; l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis, Sergueï Kisliak; le délégué permanent russe auprès de l'Onu, Vitali Tchourkine; le directeur du Département des organisations internationales du ministère des Affaires étrangères, Alexandre Pankine, et le directeur du Département des questions de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère des Affaires étrangères, Mikhaï Oulianov. 

Vladimir Poutine était déjà intervenu devant l'Assemblée générale des Nations unies en 2000 (Sommet du Millénaire), en 2003 (58e session) et en 2005 (60e session). En 2009, Dmitri Medvedev, alors président de Russie, s'était rendu à la session de l'Assemblée générale de l'Onu.

 

L'interview de Vladimir Poutine en sept points clés

L'interview de Vladimir Poutine en sept points clés

28 sept. 2015, 01:35

L'interview de Vladimir Poutine aux chaînes américaines : les meilleurs extraits

Le président russe Vladimir Poutine a accordé une interview au journaliste américain Charlie Rose pour les chaînes CBS et PBS à la veille de la 70ème Assemblée Générale de l'ONU. RT revient sur les meilleurs extraits de cette interview.


Sur son soutien de Bashar al-Assad...

«Vous dites sans cesse, avec une persévérance qui pourrait être mieux utilisée, que l’armée syrienne se bat contre son propre peuple. Mais regardez qui contrôle 60% du territoire syrien ! Où est cette opposition modérée ? 60% du territoire syrien est contrôlé soit par Daesh, soit par d’autres organisations terroristes, telles que le Front al-Nosra ou d’autres encore, reconnues comme organisations terroristes par les États-Unis entre autres États, ainsi que par l’ONU».

Plus de 2 000 combattants de l’ex-URSS se trouvent sur le sol syrien. La menace de les voir revenir en Russie existe. Alors, au lieu d’attendre leur retour, il vaut mieux aider Assad à les combattre sur le territoire de la Syrie. Voilà la motivation principale de notre soutien au président syrien.

Aller plus loin : Moscou : deux terroristes de Daesh arrêtés à l’aéroport international de Chérémétiévo

Daesh en Syrie.

Sur les rapports de la présence des forces armées russes en Syrie...

«La Russie ne participera à aucune opération militaire sur le territoire de la Syrie ou sur celui d’autres États. En tout cas, nous ne l’envisageons pas aujourd’hui».

En savoir plus : Médias occidentaux : la Russie préparerait les frappes aériennes contre Daesh en Syrie

 

Donetsk, l'Est de l'Ukraine.

Source: Reuters

Donetsk, l'Est de l'Ukraine.

Sur la crise ukrainienne...

«Qu’est-ce que je trouve absolument inacceptable pour nous ? Que des questions, y compris des questions controversées, relevant de la politique interne des anciennes républiques de l’URSS soient réglées par des révolutions dites «de couleur», par le renversement des pouvoirs en place par des moyens non-constitutionnels. Ça c’est absolument inacceptable».

Respecter la souveraineté veut dire ne pas admettre de coups d’état, d’actions anticonstitutionnelles et de renversement illégal d’un pouvoir légitime...

«Nous sommes en contact et en relation avec des milliers de personnes en Ukraine. Et nous savons qui, où et quand a rencontré et a travaillé avec ces gens qui ont renversé Ianoukovitch. Nous savons quel soutien leur a été accordé, combien ils ont été payés et comment ils ont été entrainés».

Kiev, février 2014

© Andreï Stenine Source: RIA NOVOSTI

Kiev, février 2014

«Proprement dit, nos partenaires américains ne s’en cachent plus».

Sur l'expansion de l'OTAN...

«N’oublions pas que des armes nucléaires tactiques américaines s’y trouvent. Qu’est-ce que cela signifie ? Que vous auriez occupé l’Allemagne ou bien auriez décidé de ne pas en finir avec l’occupation de l’Allemagne après la Deuxième Guerre mondiale en transformant tout simplement les forces d’occupation en forces armées de l’OTAN ?»

Les Etats-Unis vont installer de nouvelles armes nucléaires en Allemagne

Des militaires amériсains passent devant le village roumain de Malu

Source: Reuters

Des militaires amériсains passent devant le village roumain de Malu

Sur la démocratie occidentale...

«Prenons l’exemple des Etats-Unis. Combien de temps a pris le processus de développement de la démocratie ? Il dure depuis la création des États-Unis. Et à présent, vous croyez que tout a été fait du point de vue de la démocratie ? Si tout avait déjà été fait, le problème de Ferguson n’aurait pas eu lieu, n’est-ce pas ? Il n’y aurait pas d’autre problème de ce genre. Il n’y aurait pas d’arbitraire policier.»

(Kevin Lamarque / Reuters)

Source: Reuters

(Kevin Lamarque / Reuters)

Je suis fier de la Russie. Il y a de quoi être fier. Mais nous ne sommes pas obsédés par l’idée d’imposer un leadership russe sur la scène internationale.

Sur son homologue américain...

«Je ne me considère pas en droit de juger le président des Etats-Unis. C’est l’affaire du peuple américain».

Nous nous écoutons les uns les autres, quand cela ne contredit pas nos propres idées de ce que nous devrions ou ne devrions pas faire.

Sur sa propre image...

«Je suppose que la plupart des gens me font confiance, s’ils votent pour moi lors des élections. Et c’est ce qu’il y a de plus important. Cela représente une énorme responsabilité, une responsabilité colossale. Je suis reconnaissant au peuple pour cette confiance, mais bien sûr, je ressens une énorme responsabilité pour ce que je fais et pour le résultat de mon travail».

 

 

L'interview attendue: Poutine joue cartes sur table

Ben tiens, si jamais la France, l'Allemagne et la Pologne, se sentaient morveux pour avoir préparé le coup d'état en Ukraine, Poutine se charge de les moucher !

Quant aux USA, ils en prennent aussi pour leur grade !

L'interview attendue: Poutine joue cartes sur table

01:35 28.09.2015 (mis à jour 01:38 28.09.2015)

Le président russe Vladimir Poutine

Dans un entretien avec Charlie Rose, le président russe Vladimir Poutine a parlé des raisons de la supposée présence russe en Syrie, de l'impossibilité d'intervenir dans la politique intérieure des pays, en Syrie comme en Ukraine, de la participation américaine dans le coup d'Etat en Ukraine, et a dévoilé le secret de sa popularité en Russie.

C'est au peuple syrien de décider qui doit diriger la Syrie

A la question à priori provocatrice du journaliste américain Charlie Rose de savoir si l'intention de Vladimir Poutine était de garder l'administration de Bachar el-Assad, le président a répondu par un "oui" catégorique. De surcroît, d'après le président, faire le contraire, détruire les structures légitimes du pouvoir, mènerait à une désintégration de toutes les institutions étatiques, comme c'est le cas en Lybie ou en Irak. La bonne démarche consiste à renforcer les structures étatiques légales et à les aider à lutter contre le terrorisme tout en encourageant un dialogue positif avec la partie raisonnable de l'opposition sur des réformes politiques.

Charlie Rose a rappelé au président russe que certains membres de la coalition souhaitaient que Bachar el-Assad quitte le pouvoir et que seulement après, ils soutiendraient le gouvernement.

"Je recommanderais d'adresser ces souhaits au peuple syrien. Il n'y a que le peuple syrien à avoir le droit de décider à l'intérieur du pays qui, comment et selon quels principe, doit diriger le pays", a coupé net M. Poutine.

Le chef de l'Etat a également dénoncé le fait de soutenir l'opposition, et "principalement les organisations terroristes dans le seul but de renverser M. Assad, sans penser à ce qui arrivera au pays après l'anéantissement de ses institutions étatiques".

Le président a répondu à "l'insistance (de M. Rose, ndlr) digne d'une meilleure cause", avançant que l'armée syrienne luttait contre son peuple, que 60% du pays était contrôlé par l'EI et d'autres organisations terroristes.

Il a ajouté que la Russie ne prendrait part à aucune opération militaire sur le territoire syrien ou dans d'autres pays. La Russie s'apprête en revanche à intensifier la collaboration avec le président Assad et d'autres partenaires.

Pour la Russie, il est inacceptable de résoudre les problèmes par un coup d'Etat

Sur la crise ukrainienne, Vladimir Poutine a expliqué qu'il s'agissait du peuple le plus proche des Russes: la langue, la culture, l'histoire et la religion communes unissent ces deux peuples, c'est donc un grand dilemme pour les Russes. Mais ce qui est inacceptable pour la Russie, c'est d'intervenir dans la politique intérieure et d'entreprendre des actions inconstitutionnelles, à l'aide de coups d'Etat, à l'instar des partenaires américains qui ne cachent pas leur rôle dans le renversement de l'ancien président Viktor Ianoukovitch.

Selon Vladimir Poutine, on sait précisément comment a été préparé le coup d'Etat en Ukraine: comment ces gens ont été soutenus, "combien ils ont été payés, comment ils ont été préparés, sur quels territoires, dans quels pays, qui étaient leurs instructeurs". Il est crucial de respecter la souveraineté des autres pays, notamment de l'Ukraine. Et pour cette raison, les coups d'Etat et le renversement d'un pouvoir légitime sont inacceptables.

Charlie Rose a alors rétorqué que beaucoup de monde parlait de la présence milliaire russe en Ukraine.

Les troupes russes à la frontière ukrainienne: et les troupes américaines en Europe?

"L'arme nucléaire tactique des Etats-Unis se trouve en Europe, ne l'oublions pas. Est-ce que ça veut dire que vous occupez l'Allemagne ou que vous avez transformé les troupes d'occupation en troupes de l'Otan ? Et si nos troupes sont présentes sur notre territoire à la frontière d'un autre pays, vous croyez que c'est un crime?", a lancé le président.

Le secret de la popularité de Vladimir Poutine

D'après le journaliste, beaucoup d'Américains parlent de Vladimir Poutine et se l'évoquent galoper torse nu sur un cheval, ils se souviennent du travail du président au KGB quand il était jeune, un portrait très viril qui éveille l'intérêt du public. De plus, "n'importe quel homme politique envierait le taux de popularité" du président russe."  Et de demander quel est le secret de cette popularité.

"Il y a une chose qui m'unit aux autres citoyens russes (…) c'est l'amour de notre Patrie", a répondu Vladimir Poutine.

La démocratie ne se fait pas en un jour

Quant à la démocratie, le président a rappelé qu'elle n'existe pas sans le respect de la loi. Et le processus démocratique est long, il est en développement, notamment aux États-Unis. Sinon, des problèmes comme les tensions à Ferguson ou l'arbitraire de la police n'existeraient pas aux États-Unis. Le plus important est de résoudre les problèmes dûment, le plus tôt possible.



"Le soutien de la Russie à Assad est légal" (Poutine)

Comme cela les choses sont claires et nettes !

Lire aussi : Fourniture d'armes en Syrie: aucune revendication politique de la part de la Russie

"Le soutien de la Russie à Assad est légal" (Poutine)

Sep 27, 2015 16:01 UTC

Poutine, droit dans ses bottes, concernant le soutien au gouvernement syrien

Poutine, droit dans ses bottes, concernant le soutien au gouvernement syrien

IRIB- Ce dimanche, Vladimir Poutine, le Président russe, a considéré, comme illégal et inefficace, le soutien qu’apportent les Etats-Unis aux opposants syriens.

«Les hommes armés, formés par les Etats-Unis, rejoignent Daech, alors qu’ils tiennent en main des armes américaines», a affirmé Poutine.


Lors d’une interview accordée à la chaine CBS, enregistré, avant sa rencontre avec son homologue américain, Barack Obama, le Président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que Bachar al-Assad est digne du soutien international, en raison de sa lutte contre les organisations terroristes, comme Daech.


Poutine est d’avis que Damas doit participer à la lutte contre Daech, une affirmation à laquelle s’opposent les Etats-Unis.


Il a, également, remis en question le programme des Etats-Unis, pour la formation de 5.400 hommes armés, pour lutter contre Daech.


«Parmi les terroristes, formés par les Etats-Unis, seulement, 60 d’entre eux sont bien formés, et 4 ou 5 de ces derniers sont capables de porter des armes. Les autres, alors qu’ils avaient en main des armes américaines, ont rejoint Daech», a-t-il ajouté.


«Nous avons, seulement, aidé les instances gouvernementales légitimes. Ces aides comprenaient l’envoi d’armes au gouvernement syrien, la formation du personnel, et les aides humanitaires, pour le peuple de ce pays», a souligné Poutine.

 

Le nouveau plan antiterroriste de la Russie, signe de l'échec des alliés du terrorisme en Syrie (Atwan)

C'est plus que certain !

Le nouveau plan antiterroriste de la Russie, signe de l’échec des alliés du terrorisme en Syrie (Atwan)

Sep 27, 2015 14:32 UTC

http://media.ws.irib.ir/image/4bhf635b748f4cl53_800C450.jpg

IRIB- « Le nouveau plan de la Russie de former une nouvelle coalition pour lutter contre le terrorisme en Syrie signifie la défaite des alliés des terroristes au Moyen-Orient », a déclaré le rédacteur en chef du quotidien extrarégional Ray Al-Youm.

Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien extrarégional Ray Al-Youm, a déclaré, dimanche, que le nouveau plan de la Russie de régler la crise politique en Syrie, élaboré par un feu vert tacite des Etats-Unis, faisait preuve de l’échec de la Turquie, de l’Arabie saoudite, du Qatar et d’autres pays de la région soutenant les groupes terroristes en Syrie. « Dans la conjoncture où les avions de chasse américains, britanniques, français, saoudiens, émiratis et même israéliens survolent le ciel de la Syrie sous prétexte de la lutte contre le groupe takfiri-sioniste de Daech mais dans le vrai objectif d’affaiblir le gouvernement syrien, les avions russes passent en action au profit des intérêts de Damas », a souligné M. Atwan.


Dans ce droit fil, Bouthaina Shaaban, conseillère politique et médiatrice du président syrien, a déclaré que Washington et Moscou étaient parvenus à un accord tacite au sujet du règlement de la crise en Syrie. Auparavant, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, avait fait part de la volonté de Washington de s’assoir à la table du dialogue avec les Russes afin de parvenir à une entente pacifique sur la crise en Syrie.