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28/09/2015

L'interview de Vladimir Poutine en sept points clés

L'interview de Vladimir Poutine en sept points clés

28 sept. 2015, 01:35

L'interview de Vladimir Poutine aux chaînes américaines : les meilleurs extraits

Le président russe Vladimir Poutine a accordé une interview au journaliste américain Charlie Rose pour les chaînes CBS et PBS à la veille de la 70ème Assemblée Générale de l'ONU. RT revient sur les meilleurs extraits de cette interview.


Sur son soutien de Bashar al-Assad...

«Vous dites sans cesse, avec une persévérance qui pourrait être mieux utilisée, que l’armée syrienne se bat contre son propre peuple. Mais regardez qui contrôle 60% du territoire syrien ! Où est cette opposition modérée ? 60% du territoire syrien est contrôlé soit par Daesh, soit par d’autres organisations terroristes, telles que le Front al-Nosra ou d’autres encore, reconnues comme organisations terroristes par les États-Unis entre autres États, ainsi que par l’ONU».

Plus de 2 000 combattants de l’ex-URSS se trouvent sur le sol syrien. La menace de les voir revenir en Russie existe. Alors, au lieu d’attendre leur retour, il vaut mieux aider Assad à les combattre sur le territoire de la Syrie. Voilà la motivation principale de notre soutien au président syrien.

Aller plus loin : Moscou : deux terroristes de Daesh arrêtés à l’aéroport international de Chérémétiévo

Daesh en Syrie.

Sur les rapports de la présence des forces armées russes en Syrie...

«La Russie ne participera à aucune opération militaire sur le territoire de la Syrie ou sur celui d’autres États. En tout cas, nous ne l’envisageons pas aujourd’hui».

En savoir plus : Médias occidentaux : la Russie préparerait les frappes aériennes contre Daesh en Syrie

 

Donetsk, l'Est de l'Ukraine.

Source: Reuters

Donetsk, l'Est de l'Ukraine.

Sur la crise ukrainienne...

«Qu’est-ce que je trouve absolument inacceptable pour nous ? Que des questions, y compris des questions controversées, relevant de la politique interne des anciennes républiques de l’URSS soient réglées par des révolutions dites «de couleur», par le renversement des pouvoirs en place par des moyens non-constitutionnels. Ça c’est absolument inacceptable».

Respecter la souveraineté veut dire ne pas admettre de coups d’état, d’actions anticonstitutionnelles et de renversement illégal d’un pouvoir légitime...

«Nous sommes en contact et en relation avec des milliers de personnes en Ukraine. Et nous savons qui, où et quand a rencontré et a travaillé avec ces gens qui ont renversé Ianoukovitch. Nous savons quel soutien leur a été accordé, combien ils ont été payés et comment ils ont été entrainés».

Kiev, février 2014

© Andreï Stenine Source: RIA NOVOSTI

Kiev, février 2014

«Proprement dit, nos partenaires américains ne s’en cachent plus».

Sur l'expansion de l'OTAN...

«N’oublions pas que des armes nucléaires tactiques américaines s’y trouvent. Qu’est-ce que cela signifie ? Que vous auriez occupé l’Allemagne ou bien auriez décidé de ne pas en finir avec l’occupation de l’Allemagne après la Deuxième Guerre mondiale en transformant tout simplement les forces d’occupation en forces armées de l’OTAN ?»

Les Etats-Unis vont installer de nouvelles armes nucléaires en Allemagne

Des militaires amériсains passent devant le village roumain de Malu

Source: Reuters

Des militaires amériсains passent devant le village roumain de Malu

Sur la démocratie occidentale...

«Prenons l’exemple des Etats-Unis. Combien de temps a pris le processus de développement de la démocratie ? Il dure depuis la création des États-Unis. Et à présent, vous croyez que tout a été fait du point de vue de la démocratie ? Si tout avait déjà été fait, le problème de Ferguson n’aurait pas eu lieu, n’est-ce pas ? Il n’y aurait pas d’autre problème de ce genre. Il n’y aurait pas d’arbitraire policier.»

(Kevin Lamarque / Reuters)

Source: Reuters

(Kevin Lamarque / Reuters)

Je suis fier de la Russie. Il y a de quoi être fier. Mais nous ne sommes pas obsédés par l’idée d’imposer un leadership russe sur la scène internationale.

Sur son homologue américain...

«Je ne me considère pas en droit de juger le président des Etats-Unis. C’est l’affaire du peuple américain».

Nous nous écoutons les uns les autres, quand cela ne contredit pas nos propres idées de ce que nous devrions ou ne devrions pas faire.

Sur sa propre image...

«Je suppose que la plupart des gens me font confiance, s’ils votent pour moi lors des élections. Et c’est ce qu’il y a de plus important. Cela représente une énorme responsabilité, une responsabilité colossale. Je suis reconnaissant au peuple pour cette confiance, mais bien sûr, je ressens une énorme responsabilité pour ce que je fais et pour le résultat de mon travail».

 

 

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