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30/09/2015

L'arrivée de 6 bombardiers russes "Sukhoi 34", en Syrie

Et pendant ce temps en Syrie, la Russie avance !

 

Comment les avions de combat russes sont-ils arrivés en Syrie sans que personne ne s’en aperçoive ?
by Valentin Vasilescu

 

C’est avec surprise que la presse internationale a constaté la « téléportation » de 28 avions et hélicoptères de combat russes à l’aéroport international de Lattaquié. La découverte ne s’est faite qu’après l’étude d’images obtenues par satellite. La plupart des appareils appartiennent aux bases aériennes 387 et 368 de Boudionnovsk dans le Caucase : 12 avions Su-25SM et 16 hélicoptères d’attaque et de transport Mi-24PN, Mi-35M, Mi-8AMTSh. Comment sont-ils arrivés là ?

L’arrivée de 6 bombardiers russes "Sukhoi 34", en Syrie

6 nouveaux chasseurs bombardiers

6 nouveaux chasseurs bombardiers "Sukhoi 34" arrivent en Syrie

IRIB- 6 autres chasseurs bombardiers russes, de type "Sukhoi 34", rejoignent les 28 autres, déjà, présents, en Syrie. Ils sont déployés, dans une base militaire, en banlieue de la ville de Lattaquié.

Selon les informations, fournies par le site The Aviationist, appuyées sur les nouvelles détectées par les radars, ces bombardiers, suivis par les "Tupolev 154", survolant la mer Caspienne, ont franchi les espaces aériens de l’Iran et de l’Irak, pour arriver, en Syrie.

Selon le rapport du département américain à la Défense et les médias occidentaux, la construction d’une base aérienne russe avancée, dans un aéroport, en banlieue de Lattaquié, est toujours en cours.


Cette base militaire aérienne vise à aider le régime au pouvoir syrien, dans sa lutte contre les rebelles terroristes, dont les extrémistes de Daech.


Selon les informations fournies par The Aviationist, des dizaines de chasseurs bombardiers, de type "Sukhoi 24", douze, de type "30", et des dizaines d’hélicoptères, de blindés et d’autres armements militaires, sont déployés, dans cette base, en Syrie.

 

Assemblée générale de l'ONU : les images cocasses qu'il ne fallait pas manquer

Assemblée générale de l'ONU : les images cocasses qu'il ne fallait pas manquer

29 sept. 2015, 22:54

Malgré le sérieux de l'événement, l'Assemblée générale des Nations-Unies a elle aussi ses moments de légereté.

Malgré le sérieux de l'événement, l'Assemblée générale des Nations-Unies a elle aussi ses moments de légèreté.

Tandis que le marathon onusien se poursuit à New-York, les plus assidus à cet événement ont déjà eu l'occasion de se délecter de faits originaux et même parfois amusants. RT revient sur ce qu'il ne fallait pas louper.

John Kerry baille durant le discours d'Obama

Tandis que le président américain intervenait à la tribune, John Kerry a été surpris en train d'effectuer un bâillement des plus appuyés. A croire que le secrétaire d'Etat américain s'ennuyait profondément. Il faut noter que le discours de Barack Obama s'est révélé particulièrement long et a duré presque 45 minutes.


Le président de la Mongolie amuse avec sa tenue traditionnelle

Le chef d'état mongole, Tsakhiagiyn Elbegdorj est monté à la tribune tout de bleu vêtu, arborant un costume traditionnel mongole et faisant esquisser quelques sourires avec cet accoutrement peu habituel.

Les selfies avec Vladimir Poutine sont à la mode

Assis sur son siège de l'Assemblée, le président russe Vladimir Poutine a attiré l'attention de plusieurs personnes. Certains ont simplement voulu lui serrer la main, tandis que d'autres, pour les plus audacieux, lui ont demandé de faire un selfie. 


François Hollande en excellente compagnie

Le président de la République a profité de son déplacement à New-York pour assister à la foire française où il a rencontré un groupe de jeunes filles danseuses de french cancan. Après l'effort, le réconfort comme on dit ! 

Alexandre Loukachenko a sacrément rajeuni !

En voilà un qui ne manque pas d'air : le président biélorusse Alexandre Loukachenko, interdit de séjour aux Etats-Unis, a décidé de se faire représenter par son fils. Sauf que ce dernier est âgé de seulement 11 ans. Déjà un surdoué de la politique internationale? 

Le président du Kazakhstan en panne d'interprète

Le chef d'Etat kazakh, Noursoultan Nazarbaïev en a étonné plus d'un en choisissant de s'exprimer dans la langue de son pays et non en russe, comme il le fait d'habitude. Sauf qu'il s'est heurté à un défaut d'organisation : personne n'avait prévu qu'il fasse son discours en kazakh (qui est pourtant la langue d'Etat, le russe étant la langue officielle de communication) et le président a dû parler durant 5 minutes sans interprète. 


 

L'initiative russe concernant la Syrie, soutenue par Dominique de Villepin

Enfin, un homme politique sensé parmi les mafieux qui gouvernent la France !

Les Français ne sont pas idiots non plus, ni des criminels.

Lutte contre l’EI: 93% des Français pour une coalition avec la Russie?

13:35 29.09.2015(mis à jour 15:31 29.09.2015)

93% des lecteurs du Figaro se sont dits favorables à une nouvelle coalition avec la Russie et l'Iran pour lutter contre l'Etat islamique.
Le Figaro a proposé à ses lecteurs le sondage: "Etes-vous favorable à une nouvelle coalition avec la Russie et l'Iran pour lutter contre Daech en Syrie?" Les résultats sont encourageants pour les partisans de la coopération avec Moscou et d'une lutte antiterroriste concertée.

En effet, 93% des votants (parmi 54.251 participants) ont choisi la réponse "oui".

L’initiative russe concernant la Syrie, soutenue

Dominique de Villepin souligne l'initiative de la Russie, pour la Syrie

Dominique de Villepin souligne l'initiative de la Russie, pour la Syrie

Sep 29, 2015 15:21 UTC

IRIB- L‘ancien Premier ministre français a apporté, à la tribune des Nations Unies, son soutien à l’initiative russe concernant la Syrie.

L’ancien chef du gouvernement français, Dominique de Villepin, a estimé, ce mardi matin, sur BFM TV, qu'il n'y "a pas de solution militaire, en Syrie".


"Le rôle de la France n'est pas d'entrer dans la énième coalition militaire, ce n'est pas le rôle de la France de participer à ces frappes", a estimé l'ancien Premier ministre, qui s'était opposé à une intervention française, en Irak, en 2003.


Dominique de Villepin estime que la France doit plutôt travailler à un règlement politique.


"On ne gagnera pas la bataille contre le terrorisme, à coup de bombes", a-t-il martelé. "La France et les Etats-Unis sont sur la défensive, leur message est brouillé, car la France n'est pas dans son rôle. Retrouvons l'esprit d'une diplomatie conquérante".


Pour M. de Villepin, la solution militaire "contribue à renforcer, chaque jour", les Talibans, en Afghanistan, les terroristes, en Irak. "Elle conduit à une radicalisation. Le piège que nous tend Daech, c'est celui d'une confrontation entre l'Occident et l'Islam", a-t-il poursuivi.

 

Nous participerons aux opérations aériennes en Syrie avec le feu vert de l'ONU (Poutine)

Une bonne leçon de Droit International pour les criminels qui se permettent d’aller faire des frappes sur des états souverains sans aucun mandat de l’ONU ! Bien évidemment le régime sioniste n'est pas en reste pour se permettre d'aller faire frappes illégales sur la Syrie d'après les déclarations de Poutine.

Nous rappelons que Poutine a fait des études en Droit à Leningrad.

Le cursus universitaire, politique et sécuritaire de Vladimir Poutine.

En 1975, diplômé de la Faculté de droit de l'Université d'Etat de Leningrad.

 

Nous participerons aux opérations aériennes en Syrie avec le feu vert de l'ONU (Poutine)

 Sep 29, 2015 13:15 UTC

http://media.ws.irib.ir/image/4bhha640401e6110oc_800C450.jpg

IRIB- « Moscou est en train d’examiner l’adhésion à la Coalition internationale et aux frappes aériennes contre Daech, en Syrie», a annoncé Vladimir Poutine, le Président russe.

Poutine a tenu ces déclarations hier lundi à l’issue de sa rencontre avec son homologue américain, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. « Certes, la rencontre entre Poutine et Obama ainsi que les interventions des chefs d’Etat des pays à l’Assemblée générale des Nations unies témoignent de fortes divergences entre les deux pays et les autres pays sur les récentes évolutions en Syrie », a rapporté BBC.


Les Etats-Unis et la France ont de nouveau affirmé que Bachar al-Assad devait se retirer du pouvoir. «Aucun d’entre eux (les Etats-Unis et la France) ne sont pas un citoyen syrien par conséquent ils ne doivent pas s’ingérer dans l’élection du Président de la Syrie », a réagi le Président russe.


« La Russie rejoindra les raids aériens contre Daech en Syrie en cas du feu vert des Nations unies », a-t-il ajouté.


Poutine a également rejeté l’éventualité de la participation des forces militaires de son pays aux opérations terrestres, en Syrie.


Barak Obama et Vladimir Poutine, se sont rencontrés, en marge de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Cette rencontre a porté, semble-t-il, sur la situation en Syrie et en Ukraine. Apparemment, Poutine a exprimé, lors de sa rencontre avec son homologue, son inquiétude quant aux offensives aériennes du régime sioniste contre la Syrie.

 

Lavrov à RT, «l'Occident doit apprendre des leçons du passé et respecter l'autorité de l'ONU»

La Russie prend actuellement à témoin, la planète entière pour que nous puissions nous rendre compte de qui sont les USA et leurs alliés afin que nous puissions savoir définitivement à qui nous avons affaire et qui il faudra appuyer dans ses actions futures pour le bien-être et la sécurité des populations mondiales.

Nous savons désormais qui sont les criminels et qui protège les peuples.

Poutine a été véritablement la météorite qui nous attendions et qui est tombée le 28 septembre à l’ONU et aux USA, et météorite qui a réveillé la planète entière au vu de toutes les réactions enregistrées de par le monde !

Lavrov à RT, «l’Occident doit apprendre des leçons du passé et respecter l’autorité de l’ONU»

Capture d'écran d'une vidéo de RT

Capture d'écran d'une vidéo de RT

Le ministre des Affaires étrangère russe a donné une interview en exclusivité à RT où il appelle les pays occidentaux à «harmoniser» leurs actions dans la lutte contre le terrorisme avec Damas et cesser de contester l’autorité de l’ONU.

RT  : Le président Poutine a rencontré le président Obama et on attendait ce rendez-vous depuis longtemps. Savez-vous s’ils ont convenus de travailler dans le cadre d’une coalition unique ?

Sergueï Lavrov : Ils n’ont pas évoqué la question d’une coalition dans le sens classique du terme. Ils ont discuté des possibilités pour les Etats-Unis et pour la Russie d’une coopération plus étroite dans la recherche des solutions aux problèmes les plus pressants. Dans un premier temps, des problèmes d’actualité en Syrie. Nous avons convenu que notre objectif commun c’est de remporter la victoire contre Daesh et de ne pas leur permettre d’organiser le califat qu’ils envisagent de créer sur une zone très étendue.

La Russie est les Etats-Unis sont déterminés à les empêcher d’atteindre leur but. Nous avons présenté notre point de vue et le président Poutine a expliqué que nous croyons nécessaire de rester pragmatiques, raisonnables et rationnels. Et si nous allons tous nous comporter de cette manière, alors dans ce cas, ceux qu’abhorrent Daesh et se battent contre eux vont devoir coordonner leurs actions.

Notre objectif commun c’est de remporter la victoire contre Daesh et de ne pas leur permettre d’organiser le califat qu’ils envisagent de créer sur une zone très étendue

Nous comprenons parfaitement qu’il existe une coalition américaine composée d’environ 60 pays, qui a été formée pas tout à fait selon les règles du droit international, puisque cette coalition a proclamé son droit de mener des frappes aériennes contre des positions de Daesh sur le territoire de l’Irak et de la Syrie. Ils ont obtenu l’autorisation du gouvernement irakien, mais ils ne se sont jamais entretenus avec le gouvernement syrien, et ils ne se sont jamais adressés au Conseil de sécurité. Nous sommes convaincus que s’ils avaient fait le nécessaire, s’ils s’étaient adressés au Conseil de sécurité, s’ils avaient impliqué non seulement le gouvernement irakien mais également le gouvernement syrien dans la lutte, alors nous aurions pu avoir beaucoup plus de pays réunis, qui auraient pu combattre de manière efficace les terroristes. On aurait pu avoir beaucoup plus de moyens et de confiance pour empêcher les terroristes de s’emparer de cette région clé. En même temps, nous entretenons des relations solides avec les deux gouvernements, ceux de l’Irak et de la Syrie.

Nous leur fournissons depuis longtemps de l’armement et des équipements nécessaires dans leur combat contre les terroristes. Les gouvernements de l’Irak et de la Syrie ont reçu notre aide. Nous avons envoyé nos spécialistes militaires afin qu’ils apprennent aux irakiens et aux syriens à utiliser ces équipements. Nous sommes convaincus que tous ceux qui se battent contre des groupes terroristes, tels que Daesh et d’autres, doivent coordonner leurs actions. Ça ne doit pas être un commandement commun. Ce n’est pas réaliste, et le président Poutine l’a expliqué au président Obama, lorsqu’ils se sont entretenus. Mais, les actions mêmes dans la région doivent être coordonnées, ainsi que les frappes aériennes, puisque la coalition procède uniquement par frappes aériennes.


Mais ce sont les armées de la Syrie et de l’Irak, ainsi que des groupes kurdes en Syrie et en Irak qui combattent Daesh, le Front al-Nosra et les autres sur le terrain. Nous serons heureux de pouvoir inviter l’opposition syrienne patriotique qui se bat sur le terrain, à se joindre à cette lutte coordonnée. Premièrement, nous travaillons avec les gouvernements de l’Irak, de la Syrie et de l’Iran. Nous avons ouvert ce qu’on appelle un centre d’information dans le centre de Bagdad, qui sera utilisé pour le transfert d’information dont dispose la Syrie, l’Irak, l’Iran et la Russie. Je considère que cela pourra et devra être utile dans la lutte contre le terrorisme. Nous avons proposé aux Etats-Unis et à la coalition américaine de les aider à coordonner les actions, de les aider à coordonner les frappes aériennes qu’ils s’apprêtent à mener avec les actions des troupes au sol.

Je suis également convaincu que le président Obama a entendu ce que disait le président Poutine. Cela a été une conversation très constructive, nous ne sommes pas parvenus à un accord sur de quelconques initiatives en particulier, mais ce dont nous nous avons convenu, c’est de continuer la coopération, les négociations entre les ministres des Affaires étrangères et des ministres de la Défense dans le but d’identifier des moyens et des objectifs nous permettant d’atteindre notre but commun. 

RT  : Nous avons entendu les déclarations de certains représentants américains, on dirait qu’ils sont favorables à ce que la Russie puisse combattre Daesh, mais ils sont opposés à ce que la Russie aide Bachar el-Assad. Peut-on combattre Daesh de manière efficace, sans aider le gouvernement de Bachar el-Assad ?

Sergueï Lavrov : En réalité, c’était le principal sujet de la rencontre. Les américains sont profondément convaincus que l’aide que la Russie fournie à Bachar el-Assad dans la lutte contre Daesh est synonyme de renforcement du régime, qu’ils considèrent sans avenir. Nous avons clarifié notre position, nous ne nous attachons pas à qui que ce soit dans la région, mais nous sommes convaincus que nous ne pouvons pas laisser la Syrie sombrer, puisque l’alternative qui existe c’est Daesh et le Califat, et dans ce cas, nous devrions dire adieu à la Syrie telle que nous la connaissons actuellement. Nous devrions ainsi oublier la Syrie, qui a rassemblé aussi bien des musulmans chiites que des sunnites, des chrétiens, des Druzes, des Arméniens.

Nous devrions oublier la Syrie qui a toujours été un pays multiethnique, multiconfessionnel, le berceau du dialogue et de la civilisation, le berceau de la coexistence des civilisations. Ainsi, notre position se résume qu’en cette étape, notre objectif de premier ordre est d’empêcher les terroristes de détruire le Moyen Orient tel que nous le connaissons, de détruire le Moyen-Orient, qui était devenu le berceau des trois religions mondiales. Et en même temps, nous souhaitons nous assurer que toutes les réformes politiques avancent, mais avancer de manière à ne pas répéter les erreurs commises en Irak et en Libye, où l’ingérence étrangère dans le but de «démocratisation» a plongé ces pays dans le chaos, a exposé ces pays aux dangers qui risquent de remettre en question leur existence même, et de provoquer leur déchirement en trois, quatre, cinq enclaves.

Lavrov : Les Etats-Unis savent où se trouvent les combattants de Daesh mais ne les attaquent pas

Les Américains ont confirmé que leur objectif ultime est la conservation de l’unité territoriale et de la souveraineté de la Syrie de l’Irak et des autres pays de la région, c’est la base sur laquelle nous pouvons coopérer. En d’autres termes, en parlant plus brièvement, la lutte contre le terrorisme doit être menée en parallèle à des reformes politiques, mais ces réformes ne doivent pas être imposées de l’extérieur, elles doivent provenir de l’intérieur, des syriens eux-mêmes, du gouvernement et de tous les groupes d’opposition, ils doivent tous commencer un processus politique dans le pays, commencer à discuter du futur de leur pays. Et lorsqu’ils parviendront à un accord, comme l’exige le communiqué de Genève signé il y a trois ans en Juin 2012, qui appelle aux transformations politiques en Syrie, aux réformes politiques, basées sur un accord constant entre le gouvernement et l’opposition, à ce moment-là, j’espère, que notre but sera atteint, et que nous aurons confiance en ce que les gens puissent décider eux-mêmes de leur avenir.

RT  : La majeure partie du discours de Poutine a été consacrée à ce qu’il est mauvais de porter atteinte à la réputation de l’ONU. Qui porte atteinte à sa réputation et pourquoi ?

Sergueï Lavrov : Les pays portent atteinte à l’autorité de l’ONU lorsqu’ils ignorent l’ONU, lorsqu’ils essayent d’utiliser la force sans avoir demandé au Conseil de sécurité d’examiner la situation et d’émettre le mandat nécessaire. C’est ce qu’il s’est passé en Irak, c’est ce qui s’est passé en Libye et c’est ce qui est arrivé en Yougoslavie. Dans toutes ces situations, ces pays n’ont retiré aucun bénéfice de ces interventions. La Yougoslavie s’est dissoute, l’Irak s’est effondré et il y a également un danger de déchirement du pays, et nous faisons tout notre possible afin d’aider le gouvernement irakien à faire avancer le dialogue national pour corriger les erreurs commises à l’époque de l’intrusion américaine il y a douze ans, lorsqu’ils ont détruit les structures gouvernementales, érigées par sur les sunnites et le Parti Baas. Aujourd’hui, les Américains tentent eux-mêmes de ramener la situation en son état initial. Ils essayent de faire revenir les sunnites dans les structures gouvernementales, alors qu’il y a douze ans, ils les ont chassé eux-mêmes des institutions gouvernementales. Et nous pensons que ces erreurs ne doivent pas être oubliées. Simplement, nous ne voulons pas devoir rappeler tous les jours qu’ils ont eu tort par le passé, nous voulons que nos partenaires puissent tirer les conclusions de leurs erreurs passées afin que ces erreurs ne se répètent plus.

Nous sommes convaincus que seul le dialogue mené par les syriens permettra de résoudre le conflit en Syrie. Tous les groupements syriens doivent prendre part à ce dialogue, le gouvernement, et toutes les structures d’opposition. Ce dialogue signifie que tous ceux qui habitent en Syrie, les sunnites, les alévis, les Druzes, les Arméniens et bien sûr, les chrétiens doivent décider ensemble comment ils envisagent l’avenir, et arriver à un consensus qui garantira la sécurité à tous ces groupes ethniques et religieux. Et lorsqu’un tel consensus sera trouvé, toutes les autres questions, relatives à la composition du gouvernement, au président, à l’organisation des élections et autres se retrouveront au second plan. L’objectif principal c’est de garantir l’égalité, la sécurité et une vie conformable à tous les habitants syriens.