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27/09/2015

Syrie : une présence chinoise plus évidente après les agissements de la Russie

Le règlement du conflit en Syrie et au Moyen orient en marche !

Voir aussi :Rapport: Des navires chinois se dirigent vers la Syrie…

Les troupes au sol russes entrent en action en Syrie

 

Infos en provenance de l'ONU

La Russie, l’Iran, l’Irak et la Syrie auraient créé un «centre d’information» pour combattre Daesh

Les leaders des quatre pays se seraient mis d’accord sur la construction d’un centre d’information commun à Bagdad pour coordonner les opérations dont le but est de lutter contre les terroristes.

27 sept. 2015

Comme par hasard, à présent il faudrait que les USA mettent leur nez dans les affaires militaires de la Russie et de la Syrie, sûrement pour planter les plans et les stratégies de la Russie et de ses alliés.

Kerry, «il faut coordonner les efforts de la lutte contre Daesh»

Sergueï Lavrov et John Kerry se sont rencontrés dimanche 27 septembre à New York pour discuter de nombreuses questions internationales, y compris la lutte contre le terrorisme.

27 sept. 2015

Et le Hollandouille qui prétend avoir discuté avec tout le monde pour aller renforcer les mercenaires de l'EI qui continue à vouloir l'exclusion d'ASSAD et qui promet d'effectuer de nouvelles frappes en Syrie dans quelques mois ! Il rêve le pauvre ! Dans quelques mois l'affaire sera réglée sans lui !

François Hollande, «en Syrie, la France discute avec tous et n’écarte personne»

François Hollande, a déclaré dimanche 27 septembre à New-York, que la France « discute avec tous et n’écarte personne » dans la recherche d’une solution politique en Syrie, alors que la France y a déjà effectué ses premières frappes.

27 sept. 2015

Syrie : une présence chinoise plus évidente après les agissements de la Russie

Sep 27, 2015 11:01 UTC

http://media.ws.irib.ir/image/4bhh117f249eb51190_800C450.jpg

IRIB – Outre le levier économique pour renforcer son poids sur le plan international, la Chine est déterminée à entrer dans une phase politico-militaire ; l’accostage du premier navire porte-avion chinois dans les eaux riveraines de la Syrie serait un prélude à cette réalité.

Selon Fars News, les sources d’information ont fait part samedi de l’arrivée du premier navire porte-avion de la Chine sur les côtes de Tartous en Syrie. « Pékin a décidé de contribuer à la lutte contre Daesh et c’est pourquoi elle a envoyé son navire de guerre aux côtes syriennes », a annoncé le membre du Conseil de la Fédération (sénat russe) Igor Morozov, cité par Cham News. « L’Iran, lui aussi, va bientôt se lancer, par le biais du Hezbollah, dans les opérations antiterroristes de la Russie contre Daech », a-t-il ajouté. Leonid Krutakov, un autre porte-parole de la municipalité de Moscou estime pour sa part que l’affrontement entre la Chine et les Etats-Unis est actuellement dans une phase hyper-dangereuse : « Moscou soutiendra l’une des deux parties et cela fera changer l’ordre mondial dans les années à venir », a ajouté le responsable russe. Avec l’accostage du navire de guerre chinois sur les rives syriennes, la Chine semble avoir décidé de s’affirmer d’une façon plus évidente dans les équations moyen-orientales quoi que certaines sources d’information aient fait part auparavant des aides militaires chinoises au gouvernement syrien.

 

Kiev-Moscou. Maria Zakharova - le chant des GRADs russes - Droits de l'Homme en Ukraine

Et l'ONU fait quoi dans l'histoire à part observer ?

Voilà ce que soutiennent les USA et l'UE en continuant à financer ces nazis !

Nous devons remercier pour tous ces crimes commis en Ukraine, la France avec les sionistes Fabius et BHL, l'Allemagne et la Pologne pour avoir participé activement à la fabrication du coup d'état à Kiev et d'avoir permis au Sioniste Porc'Ochenko d'avoir pris un pouvoir illégitime à Kiev !

Maria Zakharova, la porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie cite le 10ème rapport de la Mission d'Observation des droits de l'homme de l'ONU lors d'un débat télévisé diffusé en direct entre les représentants du pouvoir ukrainien et leurs homologues russes.


Extrait de "Воскресный вечер с Владимиром Соловьевым"

https://www.youtube.com/watch?v=HXcjtBuGnBs

 

La démocratie en Ukraine selon les nazis de kiev

Ukraine : l'est du pays continue de subir des violations graves des droits humains, selon l'ONU

Un hôpital à Sloviansk, en Ukraine, détruit par les bombardements. Photo : UNICEF Ukraine / Pavel Zmey

1 juin 2015 – De graves violations des droits de l'homme persistent dans l'est de l'Ukraine en dépit d'un calme relatif et affectent profondément les 5 millions de personnes vivant dans les zones touchées par le conflit, a déclaré le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) dans un rapport publié lundi.

Ce rapport de la Mission de l'ONU chargée de surveiller les droits de l'homme en Ukraine couvre la période allant du 16 février au 15 mai 2015.

Selon ce document, il y a eu une diminution notable des bombardements aveugles après l'adoption le 12 février de mesures pour la mise en œuvre des accords de Minsk. Toutefois, le pilonnage n'a pas cessé, ni les affrontements entre l'armée ukrainienne et les groupes armés, ce qui signifie que les civils continuent de vivre dans la peur. Les victimes civiles de mines terrestres et de munitions non explosées sont encore considérables.

« Alors que certaines régions de la zone de conflit sont restées calmes, comme la ville de Louhansk, d'autres ont connu une escalade des hostilités depuis le 11 avril. Les environs de l'aéroport de Donetsk et le village de Shyrokyne dans la région de Donetsk sont restés les principaux points chauds où les armes lourdes ont été utilisées de manière intensive. Des informations faisant état de la livraison d'armes lourdes sophistiquées par la Fédération de Russie ont continué », note le rapport.

Entre la mi-avril 2014 et le 30 mai 2015, au moins 6.417 personnes ont été tuées et 15.962 blessées dans l'est de l'Ukraine. Selon le rapport, il s'agit d'une estimation prudente et les chiffres réels pourraient être considérablement plus élevés.

« De graves violations des droits humains, l'intimidation et le harcèlement de la population locale par les groupes armés ont continué d'être signalés. La [mission de surveillance] a reçu de nouvelles allégations de meurtres, de tortures et de mauvais traitements, ainsi que des cas de privation illégale de liberté, de travail forcé, de pillages, de demandes de rançon et d'extorsion de fonds dans les territoires contrôlés par les groupes armés », ajoute le rapport.

« Même avec la baisse des hostilités, les civils continuent d'être tués et blessés », a souligné le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein. « Nous avons enregistré des informations alarmantes concernant des exécutions sommaires par des groupes armés et nous examinons des allégations similaires à l'encontre des forces armées ukrainiennes. Nous avons également reçu des témoignages horribles de torture et de mauvais traitements en détention, à la fois par des groupes armés et des forces de l'ordre ukrainiennes ».

L'impact du conflit sur les droits économiques et sociaux des civils continue d'être élevé, affirme le rapport, ajoutant que l'interruption de l'accès aux services de base menace la santé d'une grande partie de la population. La situation économique difficile a aussi conduit à une augmentation inquiétante du risque de trafic d'êtres humains.

La situation dans la République autonome de Crimée reste préoccupante, caractérisée par des violations des droits humains commises par les autorités de facto qui appliquent les lois de la Fédération de Russie. Le rapport note que des arrestations, des mauvais traitements, l'usage de la torture et des intimidations continuent d'être perpétrés contre les opposants politiques, principalement au sein de la communauté tatare de Crimée.

Le Haut-Commissaire Zeid a demandé instamment à toutes les parties impliquées dans les hostilités à chercher un terrain d'entente, à appliquer les mesures adoptées le 12 février, et à veiller à ce que toutes les violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire fassent l'objet d'enquêtes, quels que soient les auteurs.

Suivez en direct l'AG de l'Onu

Suivez en direct l'AG de l'Onu

 

Assemblée générale des Nations unies

 

15:19 27.09.2015 (mis à jour 15:40 27.09.2015)

Cent soixante-dix sujets figurent à l'ordre du jour de la 70e session de l'Assemblée générale, notamment les questions de maintien de la paix et de sécurité, la prévention des conflits armés, la lutte contre le terrorisme, la discrimination raciale et la xénophobie.

15:48 Publié dans ONU, Poutine, Russie, Crimée, Ukraine, Chine, BRICS; Sy | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

La Chine et la Russie renforcent leur alliance sur la Syrie et leur influence en Afghanistan

Pour comprendre pourquoi une alliance entre la Chine et la Russie, est possible pour mener le combat contre les mercenaires de l’EI en Syrie, en Afghanistan et ailleurs. Un petit rappel d’un article qui était paru dans le Point, le 6 juin 2012 avant l'élection du nouveau président Xi Jinping, et avant l'accord nucléaire en faveur de l'Iran qui est intervenu en 2015. 

La Chine et la Russie ne reculeront donc pas devant leurs engagements.

La Chine et la Russie renforcent leur alliance sur la Syrie et leur influence en Afghanistan

Publié le 06/06/2012 à 12:52 - Modifié le 06/06/2012 à 12:53 | AFP

 

La Chine et la Russie se sont engagées mercredi à Pékin à renforcer leur partenariat stratégique, à agir de façon concertée au sujet de la Syrie et à étendre leur influence en Afghanistan à l'approche du retrait des forces de l'Otan.

 

La Chine et la Russie se sont engagées mercredi à Pékin à renforcer leur partenariat stratégique, à agir de façon concertée au sujet de la Syrie et à étendre leur influence en Afghanistan à l'approche du retrait des forces de l'Otan.

Moscou et Pékin, principaux soutiens du régime de Damas, ont promis de coordonner leurs actions sur la Syrie, notamment pour appliquer le plan de l'envoyé spécial de l'ONU Kofi Annan.

"Nous agissons en concertation au sujet des différentes situations de crises dans le monde", a assuré Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, après des entretiens avec les dirigeants chinois.

Il a aussi appelé à une nouvelle conférence sur la Syrie réunissant "les pays qui ont réellement une influence sur les différents groupes d'opposition" syriens comme la Turquie, l'Iran, la Ligue arabe, l'UE et les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU.

Le président russe Vladimir Poutine a eu des entretiens à Pékin avec le Premier ministre Wen Jiabao et le vice-président Xi Jinping, très probable futur Numéro un chinois.

"La relation entre nos pays est un élément important des relations internationales et de la sécurité internationale", a déclaré le chef de l'Etat russe.

"Cela comprend les échanges entre nos secteurs militaires. Nous continuerons à coopérer ensemble", a poursuivi M. Poutine qui a salué le "succès" des récentes premières manoeuvres navales sino-russes en mer Jaune.

"Renforcer notre partenariat stratégique répond non seulement aux intérêts vitaux de nos deux pays mais cela revêt une importance cruciale pour la paix et la stabilité dans le monde", a de son côté affirmé Wen Jiabao.

Leurs discussions se sont déroulées en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), pour lequel ont été invités le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le chef de l'Etat afghan Hamid Karzaï.

La Chine et la Russie sont les deux grandes puissances bordant l'Asie centrale, une région stratégique riche en hydrocarbures. L'OCS regroupe la Russie, la Chine et quatre ex-républiques soviétiques, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.

L'Iran fait partie des quatre pays ayant le rang d'observateurs à l'OCS et l'Afghanistan devrait également accéder au rang de pays observateur lors de ce sommet prévu jusqu'à jeudi.

 Au menu des discussions en marge de l'OCS, une organisation censée faire contrepoids à l'influence américaine en Asie centrale, figuraient notamment les questions brûlantes du retrait d'Afghanistan et du programme nucléaire iranien

L'OCS "va jouer un rôle plus important dans la reconstruction pacifique de l'Afghanistan", a affirmé le président chinois Hu Jintao dans une interview mercredi au Quotidien du Peuple, l'organe officiel du Parti communiste chinois.

"L'OCS a l'expérience et la capacité nécessaire en matière de lutte contre le terrorisme, les stupéfiants et la criminalité transfrontalière aussi bien qu'en matière de développement économique et elle est prête à renforcer sa coopération avec l'Afghanistan, ce à quoi l'Afghanistan est ouvert", a ensuite précisé Liu Weimin, un porte-parole de la diplomatie chinoise.

Hamid Karzaï devait signer avec le président Hu Jintao "une déclaration conjointe" entre Chine et Afghanistan "en vue d'établir un partenariat stratégique et de coopération", a de son côté annoncé Kaboul.

La lutte d'influence en Afghanistan s'intensifie à l'approche de la fin 2014, quand le gros des forces de l'Otan aura quitté le pays. Kaboul a signé en mai un partenariat stratégique avec Washington, auquel l'Iran s'est opposé, sans succès.

Le sommet de l'OCS se déroule alors que les incertitudes sur la nature du programme nucléaire de Téhéran continuent à susciter l'inquiétude internationale.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad se trouve à Pékin alors que les Etats-Unis se sont déclarés mardi peu optimistes quant à la signature d'un accord-cadre entre l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et Téhéran vendredi prochain lors d'un nouveau round de discussion à Vienne.

"De nouvelles sanctions visant Téhéran seraient "totalement contre-productives", a affirmé Sergueï Lavrov.

M. Ahmadinejad aura des entretiens dans la capitale chinoise avec notamment Vladimir Poutine. Ceci alors que Moscou va accueillir les 18 et 19 juin le prochain round de négociations entre l'Iran et le groupe des "5+1" (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne).

Soutien traditionnel de l'Iran, la Chine répète souvent de son côté qu'elle est opposée à l'usage de la force ou aux menaces d'usage de la force contre Téhéran.

 

 

Interview de Vladimir Poutine : de quoi parlera-t-il à l’ONU?

Clair, net et précis, les interventions des US/Sionistes et de leurs alliés en UE, en Turquie et en Arabie Saoudite, etc..  y compris celles de la France se font en violation du Droit International et de la Charte de l'ONU !

 

Lire aussi : Vladimir Poutine s'exprime avant son intervention à l'Onu

Mais au fait pourquoi Vladimir Poutine se rend-t-il à l'Assemblée Générale de l'ONU ?

«Les ennemis d’Assad pourraient être dépeints comme des opposants, mais il combat des terroristes»

Interview de Vladimir Poutine : de quoi parlera-t-il à l’ONU?

Ch. Rose : Vous allez prendre la parole à l’ONU pour la première fois depuis de nombreuses années. Qu’allez vous dire à l’ONU, aux États-Unis et au monde entier ?

V. Poutine : Comme notre interview sera diffusée juste avant mon discours, je pense qu’il serait inopportun d’exposer aujourd’hui tout ce que je prévois de  dire.

Mais dans les grandes lignes, bien sûr, je rappellerai l’histoire de l’Organisation des Nations Unies. Je peux déjà vous dire que la décision de créer l’ONU a été prise justement dans notre pays, en Union Soviétique lors de la conférence de Yalta. L’Union Soviétique et la Russie en tant que successeur de l’Union Soviétique, est donc un pays fondateur de l’Organisation des Nations Unies et membre permanent du Conseil de sécurité.

L’ONU doit s’adapter à un monde en mutation

Bien sûr, il sera nécessaire d’évoquer le présent, de parler des développements de la situation internationale et de rappeler que l’ONU reste l’unique organisation internationale universelle appelée à maintenir la paix partout dans le monde. Et dans ce domaine, il n’y a aujourd’hui aucune alternative.

Il est également certain que l’ONU doit s’adapter à un monde en mutation; nous en discutons en permanence. Comment l’Organisation doit-elle changer, à quel rythme et qu’est-ce qui doit être amélioré.

Bien sûr, il faudra dire et pas seulement dire, mais surtout utiliser cette tribune internationale pour présenter la vision russe des relations internationales d’aujourd’hui, ainsi que du futur de cette organisation et de celui de la communauté internationale.

La présence russe en Syrie se présente aujourd’hui sous forme de livraisons d’armes au gouvernement syrien, de formations effectuées auprès de son personnel et d’aide humanitaire au peuple syrien

Ch. Rose : On s’attend à ce que vous parliez de la menace que constitue Daesh et de la présence russe en Syrie, car ces deux choses sont liées. Quel est le but de votre présence en Syrie et son rapport avec la lutte contre Daesh ?

V. Poutine : Je pense, je suis même certain, que presque tous ceux qui prendront la parole à l’ONU vont parler de la nécessité de lutter contre le terrorisme. Et moi, je ne pourrai pas m’abstenir d’évoquer ce sujet. C’est naturel, car il s’agit d’une menace très sérieuse pour nous tous et c’est un défi pour tout le monde.

En savoir plus : Poutine : Daesh envisage des attaques sur La Mecque et Jérusalem ainsi que sur l’Europe et la Russie

Actuellement le terrorisme menace un grand nombre d’États et beaucoup de gens en souffrent ; des centaines de milliers, des millions de personnes. Et nous avons tous un objectif : mettre fin à ce mal commun.

En ce qui concerne la présence russe en Syrie, comme vous dites, elle se présente aujourd’hui sous forme de livraisons d’armes au gouvernement syrien, de formations effectuées auprès de son personnel et d’aide humanitaire au peuple syrien.

D’après l’interprétation de certains de nos partenaires internationaux, c’est une opposition qui lutte contre Bachar el-Assad. Mais en vérité, réellement, l’armée d’Assad se bat contre des organisations terroristes

Nous nous basons sur ce qui dit la Charte des Nations Unies, c’est-à-dire les principes fondamentaux du droit international contemporain, selon lesquels une aide, quelle que soit la forme qu’elle prend, y compris une aide militaire, peut et doit être effectuée uniquement au profit de gouvernements légitimes des pays, avec leur accord, ou à leur demande, ou bien sur décision du Conseil de sécurité de l’ONU.

En ce moment, il s’agit d’une demande d’aide militaire et technique, formulée par le gouvernement syrien. Et nous fournissons cette aide dans le cadre de contrats internationaux tout-à-fait légaux.

En savoir plus : Moscou : l’équipement livré à la Syrie est destiné à la lutte contre les terroristes

Ch. Rose : Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a dit qu’il saluait votre soutien concernant la lutte contre Daesh. Mais d’autres considèrent qu’il s’agit d’avions de guerre et de systèmes de missiles anti-aériens qui sont utilisés contre l’armée régulière et non contre des extrémistes.

V. Poutine : Il n’y a qu’une seule armée régulière et légitime là-bas, celle du président syrien Bachar el-Assad. D’après l’interprétation de certains de nos partenaires internationaux, c’est une opposition qui lutte contre lui. Mais en vérité, réellement, l’armée d’Assad se bat contre des organisations terroristes. Vous devez être mieux au courant que moi des auditions qui ont eu lieu au Sénat américain, si je ne me trompe pas, pendant lesquelles des militaires du Pentagone ont présenté le bilan de leur activité devant les sénateurs, liée à la préparation des unités armées de l’opposition.

Le but était tout d’abord de préparer 5 000 ou 6 000 combattants, puis 12 000. En fin de compte, on n’a formé que 60 personnes et quatre ou cinq seulement sont armées et combattent, alors que les autres ont tout simplement rejoint Daesh avec des armes américaines. Ça c’est la première chose.

Nous proposons une coopération aux pays de la région, nous essayons de mettre en place une structure de coordination. J’en ai personnellement informé le président de la Turquie, le roi de Jordanie et l’Arabie Saoudite

Deuxièmement, à mon avis, le fait de fournir une aide militaire à des structures non-légitimes ne répond ni aux principes du droit international contemporain ni à la Charte de l’ONU. Nous soutenons uniquement les structures gouvernementales légales.

Par conséquent, nous proposons une coopération aux pays de la région, nous essayons de mettre en place une structure de coordination. J’en ai personnellement informé le président de la Turquie, le roi de Jordanie et l’Arabie Saoudite. Nous en avons également informé les États-Unis et monsieur Kerry, dont vous avez cité le nom, a eu une conversation circonstanciée avec monsieur Lavrov, notre ministre des Affaires étrangères. Les militaires russes et américains sont également en contact et discutent de ce sujet. Nous serons ravis de trouver une plate-forme commune pour des actions coordonnées contre les terroristes.