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17/04/2017

SECRETS DE SONDAGES : MANIPULATION DU PEUPLE

 

Envoyé spécial - Secrets de sondages
13 avril 2017 France 2


Secrets de sondages, est un reportage (0h59) de l'émission Envoyé spécial sur les méthodes utilisées pour faire un sondage et sur l'orientation de ceux-ci en faveur des commanditaires, puisqu'ils manipulent l'opinion publique. Alors, peut-on vraiment faire confiance aux sondages ? Regardez également "absolument" les autres vidéos ci-dessous...  

 

Les sondages sont devenus incontournables dans les campagnes électorales. Pourtant, ils se trompent souvent : Victoire du Brexit, de Donald Trump ou de François Fillon aux primaires de la droite, trois événements majeurs que les instituts n’ont pas su prévoir. Quelle confiance peut-on accorder aux sondages ?


Pendant plusieurs mois, une équipe d’Envoyé spécial a enquêté dans les cuisines des sondeurs. Elle a découvert des méthodes contestables : Des sondés rémunérés qui n’hésitent pas à mentir, des questions biaisées, des chiffres manipulés...

Quels sont les secrets de fabrication des sondages ? Comment sont-ils conçus ? Quelle confiance accorder aux enquêtes d'opinion ? Jusqu’où influencent-ils les électeurs et les candidats eux-mêmes ? Mettent-ils en danger notre démocratie ? Révélations sur les secrets des oracles de la politique.


Une enquête de Lionel Poussery, Jérôme Weisselberg, Charles Maumy.
(francetvinfo.fr/secrets-de-sondages)

Commander une enquête d’opinion… pour mettre au jour ses failles. En usant de ce procédé, le magazine d’information démontre comment la formulation d’une question pèse sur le choix des sondés. Une mise au point salutaire à l’heure où la France a les yeux rivés sur la présidentielle.
C’est une première mondiale. A notre connaissance, jamais une émission de télé n’a commandé un sondage pour démont(r)er les effets manipulateurs, voire trompeurs des études d’opinion. C’est pourtant ce qu’ose le magazine Envoyé spécial dans une enquête inédite sur un secteur qui accumule les fiascos (Brexit, élection de Donald Trump, primaires de droite et de gauche…) et les critiques depuis des années, mais dont les courbes, camemberts et autres hit-parades en tous genres figurent toujours en bonne place dans les journaux ou ponctuent n’importe quelle chronique ou émission politique, y compris sur France 2, particulièrement en cette période électorale.

 

"L’idée de ce sondage, qui constitue le fil rouge de l'enquête, c’était de vérifier l’hypothèse de départ suivante : La manière dont sont posées les questions dans les études d’opinion influence très sensiblement les réponses, voire, parfois, les induisent, raconte Lionel Poussery, le reporter d’Envoyé spécial qui a travaillé six mois sur ce ­sujet. On voulait analyser les mécanis­mes d’une discipline qui prend beaucoup de place dans le débat public."

Expérience inédite donc, et un brin trans­gressive, tant le questionnement des sondages est rare dans les médias, et plus encore à la télévision.

Pour ne pas éveiller les soupçons des instituts français sur lesquels elle investiguait par ailleurs, l’équipe d’Envoyé spécial a confié le recueil des données, le "terrain", disent les sondeurs, à une agence indépendante belge, Dedicated. A sa tête, le truculent Marc Dumoulin, qui, avec sa crinière blonde et sa faconde toute bruxelloise, se révélera un (très) "bon client", comme on dit à la télé. Surtout, il connaît son affaire sur le bout des doigts.

Pour mener à bien l’expérience, il a aidé à rédiger une série de questions autour de thématiques qui animent la campagne présidentielle. Avec pour chacune deux formulations bien spécifiques, très "signifiantes".

Sur l’immigration, ça donne par exemple : "Etes-vous favorable à l’accueil par la France de milliers de migrants en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique ?" pour l’un des échantillons interrogés, quand on demande à l’autre "Etes-vous favorable à l’accueil par la France de familles de réfugiés (hommes, femmes, enfants) qui fuient la guerre et les massacres en cours dans leur pays d’origine ?".


Résultat : Les deux tiers des sondés répondent non à la première question, proportion qui tombe sous les 50 % pour la seconde, où une courte majorité se prononce même en faveur de l’accueil des réfugiés ! "La formulation de la première question donne le ressenti d’une migration économique, alors que la deuxième évoque des personnes qui fuient des zones où elles risquent leur vie, décrypte Marc Dumoulin. Ce qui fait basculer le sens, c’est le côté émotionnel, où on évoque les femmes et les enfants."

 

Quand l’avenir de la Sécu tient au choix des mots. Même topo : Si 47 % des sondés se disent favorables "à la réduction des dépenses parce que [le] déficit [serait] trop important", seulement 25 % sont du même avis quand on entre dans le concret, c’est-à-dire quand on parle "diminution des remboursements de certains médicaments et de certains soins médicaux". "Cette différence, même prévisible, est vraiment très importante, relève Marc Dumoulin. Certains journaux pourraient titrer -Touche pas à mes médocs !-"


Et là nous reviennent en mémoire les ­déclarations de début de campagne de François Fillon sur l’assurance-maladie, qui ne devait plus prendre en charge que les pathologies graves, laissant le reste aux mutuelles privées... Devant le tollé, il avait dû faire machine-arrière.

Sur la réduction du nombre de fonctionnaires, autre thème cher à l’ancien Premier ministre, mais aussi dans une moindre mesure à Emmanuel Macron, l’enquête Envoyé spécial/Dedicated affiche des résultats voisins : Quand on précise que la réforme consiste à diminuer les postes d’enseignants, infirmiers et policiers, les "favorables" chutent drastiquement. Explications de Marc Dumoulin : "Plusieurs cons­tituants d’une question peuvent en impacter le ressenti et influencer la teneur de la réponse : Sa formulation, sa longueur et sa structuration, les éléments d’information qu’implicitement elle peut fournir aux personnes inter­rogées", confie-t-il.

Les jeunes et les personnes les moins informées seraient ceux qui changent le plus d’avis. "Plus il y a d’explications, plus cela ­atté­nue les opinions négatives", ajoute Marc Dumoulin.
Le choix et la formulation des questions étant le plus souvent décidés par les commanditaires (médias, pouvoirs publics, partis politiques...), on voit bien toutes les déri­ves possibles...

Les dangers des chiffres arrondis : Et pour les sondages d’intentions de vote ? Les biais sont différents, mais tout aussi puissants. Les instituts n’indiquent par exemple jamais quels sont leurs processus de redressement, c’est-à-dire comment ils "cor­rigent" les chiffres, notamment au ­regard des élections précédentes. Long­temps, ceux du Front national furent systématiquement redressés à la hausse, certains de ses électeurs n’osant pas déclarer voter pour lui. Les "sans opinion" ne sont pas non plus toujours pris en compte.


Autre problème : On donne de moins en moins de chiffres après la virgule dans les résultats. Les pros appellent ça le phénomène du lissage. "Arrondir, c’est faire un choix, dit Marc Dumoulin. Sauf qu’on ne peut pas arrondir tout le monde au-dessus, au risque de ne plus tomber juste !" D’un sondage à l’autre, un candidat peut ainsi gagner jusqu’à 1 point alors qu’il n’a progressé que de 0,2… Et si l’on vous dit que votre champion est en tête de justesse, méfiez-vous, la marge d’erreur de tout sondage est de 2 points minimum. De facto, l’amplitude entre deux personnalités prétendument au coude-à-coude peut atteindre jus­qu’à 4 points ! "Les médias adorent les courses de chevaux, tacle Marc Dumou­lin. Sauf que les variations a minima ne veulent rien dire d’un point de vue statistique."

Pas facile non plus de "faire une photo de l’opinion" quand on ne sait pas qui va aller voter, com­me on l’a vu lors des primaires. "Les confrères s’appuient le plus souvent sur les déclarations de ceux qui sont “sûrs et certains” de se rendre aux urnes, moins sur ceux qui disent “probablement”, décrypte Marc Dumoulin. Mais comment peut-on choisir d’exclure ces personnes des études ?" Pour la présidentielle, environ 30 % des électeurs ne savent pas aujourd’hui encore pour qui ils vont voter au premier tour…

Le sondage Envoyé spécial/Dedicated a été effectué sur Internet du 10 au 14 février 2017 auprès de deux échantillons représentatifs de mille Français inscrits sur les listes électorales pour la présidentielle de 2017, qui ont été fusionnés. C’est une taille d’échantillon deux fois supérieure à celle utilisée habituellement par la plupart des instituts. Les personnes interrogées ont été payées 2 euros. La marge d’erreur est de 2,2 points. Sur l’ensemble des personnes sollicitées pour la constitution des échantillons, 86 % n’ont pas répondu.
(Richard Sénéjoux)

Les instituts de sondages sont avant tout des instituts de manipulations d'opinions, comme vous pourrez le constater dans les deux vidéos présentées.
Les sondages devraient être interdits au moins un mois avant le premier tour de la présidentielle et ce jusqu'à l'élection définitive, mais également pour toutes les élections afin de ne pas influencer les citoyen(ne)s dans leur vote...


Croyez-vous encore aux sondages ? Combien de temps encore allez-vous vous faire endoctriner, manipuler, spolier... Et vous faire prendre pour des "cons" ?
Ecoutez votre coeur et votre raison...

 
 

La télé-propagande du pouvoir n’arrête pas de nous inonder de divers sondages-mensonges pour faire croire à chacun(e) de nous que la plupart des autres pensent d’une certaine façon et pas d’une autre.

Comme pour les grands médias TV, radios et presse, il est intéressant que les français sachent à qui appartiennent aujourd’hui les instituts de sondage :


OpinionWay est un Institut d’études fondé en 2000 par Hugues Cazenave, Benjamin Gratton et Yann Aledo. Il prévoyait un chiffre d’affaires de plus de 5 millions d’euros en 2006. Le figaro commande toujours des sondages à OpinionWay.
La SOFRES a pour actionnaire les fonds d’investissement américain Fidelity.
CSA est contrôlé par le Sarkozyste Vincent Bolloré également propriétaire du Groupe Havas, d’une télé, de plusieurs quotidiens gratuits.
Harris interactive est un nouveau venu sur le domaine des études d’opinion en France. La création du département opinion de cet institut s’est faite en 2010, avec l’arrivée de Jean-Daniel Levy, ancien directeur du département opinion de CSA.
IPSOS est contrôlé par ses deux fondateurs après avoir attiré des riches financiers comme Pinault ou Fidelity.
Odoxa est un institut créé en août 2014 par les deux anciens directeurs du département opinion de BVA : Gaël Sliman (président d’Odoxa) et Céline Bracq (directrice générale). Gaël Sliman a passé 15 ans à BVA. Céline Bracq a été directrice du département opinion de cet institut, après avoir travaillé dans le journalisme. Elle a notamment été la chef du service Economie d’iTELE-Canal+.
BVA a pour actionnaires les fonds d’investissement Rothschild et Vincent Bolloré.
IFOP a pour propriétaire Laurence Parisot, ex-présidente du MEDEF.
LH2 (ex-Louis Harris) a été vendu par TNS à deux de ses dirigeants.
Etc. (Anon/Youtube

> Pourquoi les sondages des élections 2017 sont bidons ?  (12,01 mn.)


 

 

La suite et d'autres articles : ICI 

 

12/11/2016

Trump : "Le réchauffement climatique est un canular"

Fin de l'escroquerie de la COP !!!

 

Trump : "Le réchauffement climatique est un canular"

Fin de la plaisanterie pour les mondialistes ?

Publié le : mercredi 9 novembre
Source : geopolis.francetvinfo.fr

 

Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent

 

Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent

 

Ignacio RAMONET

Dans un texte prémonitoire, publié le 21 septembre 2016 sur le site Mémoire des Luttes http://www.medelu.org/Les-7-propositions-de-Donald-Trump Ignacio Ramonet envisageait une possible victoire de Donald Trump. Il en donnait les raisons et en détaillait les conséquences.
Il n’est pas inintéressant de soumettre ce texte à l’épreuve du temps.

Le Grand Soir.
N.B. Non, LGS n’a pas adhéré au parti Républicain (ni au Démocrate). Il donne à lire ce qu’on ne trouve pas dans les médias traditionnels, mais qui existe et mérite d’être connu pour la réflexion.
Bref, LGS fait du journalisme.

Il y a encore quelques semaines – à plus de deux mois de l’élection présidentielle du 8 novembre prochain aux Etats-Unis –, tous les sondages donnaient Hillary Clinton, la candidate du Parti démocrate, gagnante. Il semblait alors évident que, malgré la masse des préjugés machistes, Mme Clinton serait la première femme à occuper le bureau ovale de la Maison Blanche et à tenir les rênes de la plus grande puissance de notre temps.

Qu’était-il arrivé au candidat du Parti républicain, le médiatique Donald Trump dont l’ascension était considérée comme « irrésistible » ? Pourquoi s’était-il effondré dans les sondages ? Sept Américains sur dix déclaraient alors qu’ils n’en voulaient pas comme président ; et à peine 43 % l’estimaient « qualifié » pour siéger à la Maison Blanche (65 % considérant, en revanche, que Mme Clinton était parfaitement apte à exercer cette tâche).

Rappelons qu’aux Etats-Unis, les élections présidentielles ne sont ni nationales ni directes. Il s’agit plutôt de cinquante élections locales, une par Etat, qui désignent les 538 grands électeurs chargés d’élire à leur tour le (ou la) chef de l’Etat. Ce qui relativise singulièrement les sondages à caractère national.

Face à de si mauvais résultats cependant, le candidat républicain Donald Trump décida, en août dernier, de remanier son équipe et de nommer un nouveau chef de campagne, Steve Bannon, directeur du site ultra conservateur Breitbart News Network. Trump modifia aussi son discours pour s’adresser à deux groupes d’électeurs décisifs : les Afro-américains et les Hispaniques.
Parviendra-t-il pour autant à inverser la tendance et à s’imposer sur la dernière ligne droite de la campagne ? Ce n’est pas impossible. En fait, Trump semble d’ores et déjà avoir, en partie, rattrapé son retard par rapport à Mme Clinton. Personnage atypique, avec ses propositions odieuses, grotesques ou sensationnalistes, Trump a déjà déjoué les pronostics. Face à des poids lourds comme Jeb Bush, Ted Cruz ou Marco Rubio qui, de surcroît, comptaient sur l’appui décidé de l’ensemble de l’establishment républicain, peu d’analystes donnaient Trump gagnant aux primaires du Parti républicain. Et cependant, il a écrabouillé ses adversaires, les réduisant en cendres.

Depuis la crise dévastatrice de 2008 (dont nous ne sommes pas encore sortis), plus rien n’est comme avant nulle part. Les citoyens sont profondément déçus, désenchantés et désorientés. La démocratie elle-même, comme modèle, a perdu une grande part de son attrait et de sa crédibilité. Tous les systèmes politiques ont été secoués jusqu’aux racines. En Europe, par exemple, les séismes électoraux inédits se succèdent, depuis la victoire de l’extrême droite en Autriche jusqu’au Brexit anglais ou la récente défaite de la chancelière allemande Angela Merkel dans son Land de Mecklembourg-Poméranie.

Mais le bouleversement ne se limite pas à l’Europe, il suffit de voir l’écrasante victoire électorale, en mai dernier, de l’inclassable et tonitruant Rodrigo Duterte aux Philippines... Tous les grands partis traditionnels sont en crise. On assiste partout à l’ascension de forces de rupture, soit des partis d’extrême droite (en Autriche, pays nordiques, Allemagne, France), soit des partis populistes et anti-système (Italie, Espagne). Partout, le paysage politique est en voie de transformation radicale.

Cette métamorphose atteint aujourd’hui les Etats-Unis, un pays qui a déjà connu, en 2010, une vague populiste ravageuse, incarnée à l’époque par le Tea Party. L’irruption du milliardaire Donald Trump dans la course à la Maison Blanche prolonge cette vague et constitue une révolution électorale que nul n’avait su prévoir. Même si, apparemment, la vieille bicéphalie entre démocrates et républicains demeure, en réalité la montée d’un candidat aussi atypique que Trump constitue un véritable tremblement de terre. Son style direct, populacier, et son message manichéen et réductionniste, qui sollicite les plus bas instincts de certaines catégories sociales, est fort éloigné du ton habituel des politiciens américains. Aux yeux des couches les plus déçues de la société, son discours autoritaro-identitaire possède un caractère d’authenticité quasi inaugural. Nombre d’électeurs sont, en effet, fort irrités par le « politiquement correct » ; ils estiment qu’on ne peut plus dire ce qu’on pense sous peine d’être accusé de « raciste ». Ils trouvent que Trump dit tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Et perçoivent que la « parole libérée » de Trump sur les Hispaniques, les Afro-Américains, les immigrés et les musulmans comme un véritable soulagement.

A cet égard, le candidat républicain a su interpréter, mieux que quiconque, ce qu’on pourrait appeler la « rébellion de la base ». Avant tout le monde, il a perçu la puissante fracture qui sépare désormais, d’un côté les élites politiques, économiques, intellectuelles et médiatiques ; et de l’autre côté, la base populaire de l’électorat conservateur américain. Son discours anti-Washington, anti-Wall Street, anti-immigrés et anti-médias séduit notamment les électeurs blancs peu éduqués mais aussi – et c’est très important –, tous les laissés-pour-compte de la globalisation économique.

Le message de Trump diffère de celui des leaders néofascistes européens. Il n’est pas un ultra droitier conventionnel. Il se définit lui même comme un « conservateur avec du bon sens ». Sur l’échiquier politique traditionnel, il se situerait plutôt à la droite de la droite. Chef d’entreprise milliardaire et star populaire de la téléréalité, Trump n’est ni un militant antisystème ni, évidemment, un révolutionnaire. Il ne critique pas le modèle politique en soi, mais plutôt les responsables qui pilotent ce modèle. Son discours est émotionnel et spontané. Il fait appel aux instincts, « aux tripes », pas à la réflexion ni à la raison. Il s’adresse à cette partie de l’électorat américain gagné par le découragement et le mécontentement, et aux gens lassés de la vieille politique et du système des « privilégiés », des « castes ». À tous ceux qui protestent et qui crient : « Qu’ils s’en aillent tous ! » ou « Tous pourris ! », il promet d’injecter de l’honnêteté dans le système et de renouveler le personnel et les mœurs politiques.

Les grands médias ont beaucoup diffusé certaines de ses déclarations et propositions. Surtout les plus ignobles et les plus odieuses. Rappelons à cet égard, par exemple, ses affirmations à propos des immigrés mexicains illégaux qui seraient, selon lui, « des corrompus, des délinquants et des violeurs ». Ou bien son projet d’expulser quelque 11 millions d’immigrés latinos illégaux qu’il propose d’embarquer de force dans des bus et de les renvoyer au Mexique. Ou sa proposition, inspirée de la série « Le trône de fer »(Game of Thrones), de construire une colossale muraille le long des 3.145 kilomètres de frontière avec le Mexique, qui chevaucherait vallées, montagnes et déserts, pour empêcher l’arrivée de migrants latinos et dont le financement (21 milliards de dollars) serait à la charge du gouvernement mexicain.

Dans le même ordre d’idées, il a annoncé vouloir interdire l’entrée de tous les migrants musulmans, et s’est attaqué avec véhémence aux parents d’un militaire américain de confession musulmane, Humayun Khan, mort au combat en 2004 en Irak. Il a également a affirmé que le mariage traditionnel formé par un homme et une femme constitue « la base d’une société libre » et a critiqué la décision de la Cour suprême de reconnaitre le mariage entre personnes du même sexe comme un droit constitutionnel. Il soutient ce qu’on appelle les « lois de liberté religieuse » promues par les conservateurs dans plusieurs Etats pour refuser des prestations aux personnes LGBT. Il ne faut pas oublier non plus ses déclarations sur le « mensonge » du changement climatique qui serait, selon lui, un concept « inventé par et pour les Chinois pour provoquer la perte de compétitivité du secteur manufacturier américain. »

Un tel catalogue de détestables inepties a été diffusé par les médias dominants non seulement aux Etats-Unis mais partout dans le monde. Au point qu’on se demande comment un personnage avec de si misérables idées peut rencontrer un tel succès chez les électeurs américains qui, évidemment, ne sont pas tous décérébrés ? Quelque chose ne cadre pas.

Pour résoudre cette énigme, il a fallu fendre le mur de l’information et analyser de plus près le programme complet du candidat républicain. On découvre alors sept autres options fondamentales qu’il défend, et que les grands médias passent systématiquement sous silence.

1) En premier lieu, les journalistes ne lui pardonnent pas ses attaques frontales contre le pouvoir médiatique. Ils lui reprochent d’encourager régulièrement son public à huer les médias « malhonnêtes ». Trump affirme souvent : « Je ne suis pas en compétition avec Hillary Clinton, mais avec les médias corrompus. »Récemment, il a tweeté : « Si les grands médias, répugnants et corrompus, couvraient de manière honnête ma campagne, sans fausses interprétations, je dépasserais Hillary de 20 %. » Il n’a pas hésité à interdire d’accès à ses meetings plusieurs médias importants comme The Washington Post, Politico, Huffington Post et BuzzFeed. Il a même osé attaquer Fox News, la grande chaîne de la droite pamphlétaire, qui pourtant le soutient à fond …

2) Une autre cause des attaques médiatiques contre Trump : sa dénonciation de la globalisation économique qu’il tient pour responsable de la destruction des classes moyennes. Selon lui, l’économie globalisée est une calamité dont le nombre de victimes ne cesse de croître. Il rappelle que plus de 60 000 usines ont dû fermer ces quinze dernières années aux Etats-Unis et qu’environ cinq millions d’emplois industriels ont été détruits.

3) Trump est un fervent protectionniste. Il propose d’augmenter les taxes sur tous les produits importés. Et se dit prêt, s’il arrive au pouvoir, à établir des droits de douanes de 40% sur les produits chinois. « Nous allons récupérer le contrôle du pays et nous ferons en sorte que les Etats-Unis redeviennent un grand pays » affirme-il souvent, en reprenant son slogan de campagne. Partisan du Brexit, il a déclaré que, s’il était élu, il ferait sortir les Etats-Unis de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA). Il s’est également attaqué au Traité Trans-Pacifique (TPP) et a confirmé que, une fois élu, il retirerait les Etats-Unis de l’accord : « Le TPP constituerait un coup mortel pour l’industrie manufacturière des Etats Unis. »Evidemment, s’il est élu, il stopperait aussi les négociations en cours avec l’Union européenne. Il va même plus loin : « Nous allons renégocier ou sortir de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Ces accords commerciaux sont un désastre. » répète-t-il. Dans des régions comme le rust belt, la « ceinture de rouille » du nord-est où les délocalisations et la fermeture d’usines ont fait exploser le chômage et généralisé la pauvreté, ces propos sont reçus avec enthousiasme et font renaître tous les espoirs.

4) Autre option dont les médias parlent peu : son refus des réductions budgétaires néolibérales en matière de sécurité sociale. De nombreux électeurs républicains victimes de la crise économique, et tous ceux qui ont plus de 65 ans, ont besoin de la Social Security (retraite) et du Medicare (assurance maladie) mis en place par le président Barack Obama que les autres dirigeants républicains veulent supprimer. Trump a promis ne pas revenir sur ces avancées sociales. Il a aussi promis de diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des « SDF », de réformer la fiscalité des petits contribuables, et de supprimer un impôt fédéral qui touche 73 millions de foyers modestes.

5) Dénonçant l’arrogance de Wall Street, Trump propose également d’augmenter de manière significative les impôts des tradersspécialisés dans les hedge funds (fonds spéculatifs) qui gagnent des fortunes. Il promet le rétablissement de la loi Glass-Steagall (votée en 1933 pendant la Dépression et abrogée en 1999 par William Clinton), qui séparait la banque traditionnelle de la banque d’affaires pour éviter que celle-ci puisse mettre en péril l’épargne populaire par des investissements à haut risque. Evidemment, l’ensemble du secteur financier est vent debout contre Trump et s’oppose au rétablissement de cette loi.

6) En matière de politique internationale, Trump s’est fait fort de trouver des terrains d’entente à la fois avec la Russie et avec la Chine. Il veut notamment signer une alliance avec Vladimir Poutine et la Russie pour combattre efficacement l’organisation Etat islamique (Daesh) même si pour l’établir Washington doit accepter l’annexion de la Crimée par Moscou.

7) Enfin, Trump estime qu’avec son énorme dette souveraine, l’Amérique n’a plus les moyens d’une politique étrangère interventionniste tous azimuts. Elle n’a plus vocation à garantir la paix à n’importe quel prix. Contrairement à plusieurs responsables de son parti, et tirant les leçons de la fin de la guerre froide, il veut changer l’OTAN : « Il n’y aura plus – affirme-t-il – de garantie d’une protection automatique des Etats-Unis envers les pays membres de l’OTAN. »

Ces sept propositions n’oblitèrent pas les déclarations odieuses et inacceptables du candidat républicain diffusées en fanfare par les grands médias dominants, mais elles expliquent sans doute un peu mieux les raisons de son succès auprès de larges secteurs de l’électorat américain. L’aideront-ils à l’emporter ? On ne peut l’affirmer mais il est certain que les trois duels télévisés à venir, face à Hillary Clinton, vont être redoutables pour la candidate démocrate. Car les stratèges militaires le savent bien : dans un affrontement entre le fort et le fou, celui-ci, par son imprévisibilité et son irrationalité, l’emporte bien souvent.

En 1980, la victoire inattendue de Ronald Reagan à la présidence des Etats-Unis avait fait entrer le monde dans un cycle de quarante ans de néolibéralisme et de globalisation économique. Une éventuelle victoire de Donald Trump le 8 novembre prochain pourrait, cette fois, faire entrer le monde dans un cycle géopolitique nouveau dont la caractéristique idéologique principale, que l’on voit poindre un peu partout et notamment en France, serait : l’autoritarisme identitaire.

Ignacio RAMONET

 

 

Hillary Clinton exige que Trump retire cette vidéo. Les discours de Donald Trump sans filtre

Les vérités révélées par Trump qui ne concernent pas que l’Amérique.

Interrogeons-nous pour savoir pour qui travaillent les Hollande, Sarkozy, Juppé, Merkel, BHL, Attali, la Commission Européenne et tous les VRP des Banksters, des multinationales, du complexe industrialo/militaire, des lobbies de la propagande Illuminati, Grand Promoteurs du Nouvel Ordre Mondial ?

Travaillent-ils pour les intérêts des Peuples ?

Trump révèle Hillary comme jamais auparavant

On est loin des diatribes qu’on lui a attribuées tout au long de la campagne. Le mensonge par omission est encore plus grave que le mensonge grossier.

Écoutons plutôt. Byblos

Hillary Clinton exige que Trump retire cette vidéo

 

https://www.youtube.com/watch?v=6JMB9GKB8jw


 

Les discours de Donald Trump que vous ne verrez pas dans le petit journal.

https://www.youtube.com/watch?v=4bEFgINxi7k


ZOOM : Donald Trump sans filtre

https://www.youtube.com/watch?v=Tnu9QCv0oFI


 

04/11/2016

Pour Julian Assange, Clinton et Daesh sont financés par le même argent et Trump ne gagnera jamais

S'il fallait encore des preuves pour attester que les USA, l'UE, la France et leurs lobbies criminels sont des menaces pour l'humanité, en voici encore d'autres.

Ensuite ils iront clamer partout que la Russie représente une menace pour le monde !

Petit rappel, sans compter le génocide des peuples Amérindiens !

Les Etats-Unis ont été en guerre 222 des 239 années de leur existence

 

Pour Julian Assange, Clinton et Daesh sont financés par le même argent et Trump ne gagnera jamais

4 nov. 2016, 06:01

Julian Assange

Le fondateur de WikiLeaks a accordé un entretien exclusif au journaliste australien John Pilger, revenant sur les fuites d’emails d’Hillary Clinton qui s’invitent dans la campagne de la présidentielle américaine.

Julian Assange a abordé les relations qu’entretient Hillary Clinton avec des pays comme l’Arabie saoudite ainsi que les chances de victoire de Donald Trump.

«Les Saoudiens, les Qataris, les Marocains, les Bahreïniens, surtout les deux premiers, donnaient tout cet argent à la fondation Clinton, alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat et le département d’Etat approuvait des ventes d’armes massives, en particulier à l’Arabie saoudite», a ainsi rappelé Julian Assange, ajoutant que durant le mandat de Hillary Clinton en tant que secrétaire d'Etat, le plus grand contrat de vente d'armement jamais signé dans le monde, d'une valeur de 80 milliards de dollars, a été conclu avec l'Arabie saoudite. Par ailleurs, durant son mandat, le montant des exportations totales d'armes des Etats-Unis a doublé. Toutes ces informations sont prouvées par les récents mails d'Hillary Clinton rendus publics.

Sur le financement de Daesh et de la fondation Clinton


 

Dans son interview à John Pilger, Julian Assange accuse Hillary Clinton d'induire en erreur les Américains sur la véritable portée du soutien de l'Etat islamique par les alliés de Washington au Moyen-Orient.

Dans un mail de Hillary Clinton rendu public par Wikileaks, dont Assange est le fondateur, l’actuelle candidate démocrate qui était alors secrétaire d’Etat, exhorte John Podesta, alors conseiller de Barack Obama, à «faire pression» sur le Qatar et l'Arabie saoudite […] qui fournissent un soutien financier et logistique clandestin à l'Etat islamique ainsi qu’à d’autres groupes sunnites radicaux», rappelle Julian Assange.  

«Selon moi, c’est le courriel le plus important de toute la série», a déclaré Assange, dont le site lanceur d’alerte Wikileaks a publié trois tranches de courriers électroniques liés à Clinton au cours de l'année écoulée.  

«Tous les analystes dignes de ce nom et même le gouvernement américain lui-même, savent que certains responsables saoudiens ont soutenu et financé l’Etat islamique. Même si le royaume continue officiellement de le nier, assurant qu’il s’agirait de quelques princes "voyous" qui font ce qu’ils veulent avec l’argent du pétrole, le courriel d’Hillary Clinton indique clairement que c'est le gouvernement de l'Arabie saoudite et celui du Qatar qui ont financé Daesh», ajoute Julian Assange.

Une victoire de Trump est quasi impossible

Par ailleurs, selon le fondateur de Wikileaks, Donald Trump n’a que peu de chances de s’imposer à la présidentielle américaine car il ne reçoit le soutien d’aucune partie de l’establishment, au contraire d’Hillary : «Personne de l’establishment ne le soutient, peut-être à l’exception des évangélistes, si on peut les considérer comme faisant partie de l’establishment. Mais les banques, les renseignements, les fabricants d’armes, les puissances financières étrangères, ils sont tous réunis derrière Hillary Clinton».

 

WikiLeaks, essaie-t-il de pousser Donald Trump dans la Maison Blanche ?

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

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Retrouvez l’intégralité de l’interview de Julian Assange le 6 novembre en exclusivité sur RT.

En savoir plus : Hillary Clinton «dévorée vivante par ses ambitions», Julian Assange s’exprime en exclusivité sur RT

 

Voir aussi :