Donald Trump affirmait durant sa campagne vouloir annuler l’accord international sur le Climat, ratifié par une centaine de pays, et entré en vigueur le 4 novembre 2016. Dans ces conditions, un retrait des États-Unis constituerait une violation du droit international. Donald Trump nie l’impact de l’homme sur le réchauffement climatique et entend relancer l’industrie du charbon.
« Je vais annuler l’accord de Paris sur le climat », promettait Donald Trump durant sa campagne. Pour le 45e président américain, « cet accord donne à des bureaucrates étrangers le contrôle sur la façon et la quantité d’énergie que nous, Américains, pouvons consommer dans notre pays ».
Selon l’article 28 de l’accord signé à Paris, chaque pays peut le dénoncer « à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de la date de son entrée en vigueur ».
« La dénonciation prend effet une année après de le début de la démarche de retrait ». Ce qui veut dire que les États-Unis ne pourront retirer leur signature avant 2020, soit à la fin du mandat de Donald Trump.
C’est pourquoi les pays engagés dans la lutte contre le changement climatique ont voulu accélérer le processus de ratification, afin que l’accord entre en vigueur avant le départ de Barak Obama de la Maison-Blanche.
Trump veut relancer le Charbon
Donald Trump peut compter sur la Chambre des représentants et sur le Sénat. La majorité républicaine avait déjà obtenu la suspension, par la cour suprême, du Clean Power Act (loi pour l’énergie propre) qui prévoyait une réduction de 32 % d’ici 2030 des émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’électricité.
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