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25/10/2015

Benyamin Netanyahou, un criminel de guerre

Et à ce psychopathe criminel, est-ce que Holl'andouille, lui demande de quitter son poste, parce que la paix durable ne peut se faire avec lui en Palestine occupée, parce qu'il est le problème et qu'il ne peut pas faire partie de la solution ! 

Israël a exécuté deux garçons, alors qu’ils demandaient l’aide d’un soldat

de la solution !

Benyamin Netanyahou, un criminel de guerre

Jeudi, 22 Octobre, 2015

Humanité Dimanche

Photo: Archives/Gali Tibbon/Pool/AFP

La chronique de Francis Wurtz, député honoraire du Parlement européen.

L'Occident, en garantissant l'impunité aux incendiaires au pouvoir en Israël, porte des responsabilités écrasantes.

Le 4 novembre prochain, cela fera vingt ans que Yitzhak Rabin, alors premier ministre d'Israël, a été assassiné par un ultranationaliste israélien. Cette tragédie eut lieu dans un contexte marqué par une campagne de haine hystérique de la droite et de l'extrême droite de ce pays contre un leader coupable de s'engager dans un processus de paix avec Yasser Arafat. Depuis ce jour funeste, une génération entière de Palestiniens n'a plus connu le moindre espoir d'une paix juste, assurant la fin de l'occupation, de la colonisation, de l'humiliation sans limite. Aujourd'hui, nous sommes peut-être à l'aube d'un nouveau soulèvement populaire qui a démarré, cette fois, là où le pouvoir de Tel-Aviv s'y attendait le moins : la partie palestinienne ­ annexée ­ de Jérusalem. C'est le moment de revenir sur ce terrible tournant de 1995. D'abord, pour rappeler qu'il a toujours existé en Israël des hommes et des femmes en grand nombre qui combattent l'occupation avec courage et dignité, fût-ce au péril de leur vie. Ensuite, pour souligner la responsabilité écrasante de tous ceux qui, en Europe et en « Occident » en général, garantissent aux incendiaires au pouvoir en Israël une impunité absolue. Ce faisant, ils ne défendent pas Israël, ils protègent les héritiers des assassins de Rabin.

Qui était, en effet, durant les jours et les semaines précédant les coups de feu mortels contre le premier ministre de l'époque, à la tête des hordes d'extrémistes vociférant jusque sous les fenêtres de celui-ci et brandissant des pancartes prémonitoires, représentant Rabin dans le viseur d'un sniper ? Le chef du Likoud ­ déjà ! ­, un certain Benyamin Netanyahou. L'homme à l'encontre duquel il alimenta la haine n'avait pourtant pas un profil de pacifiste. Ancien chef d'état-major de l'armée durant la guerre des Six-Jours, en 1967, il fut ministre de la Défense au moment de la première Intifada. Mais, en véritable homme d'État, il sut, avec lucidité et courage, tirer les leçons de son expérience. Lors de l'impressionnant rassemblement en faveur du processus de paix à l'issue duquel il tomba sous les balles du tueur Ygal Amir, il a tenu un discours que les parrains honteux de l'actuel gouvernement d'Israël ­ le plus réactionnaire qu'ait connu ce pays ­ gagneraient à méditer. En voici quelques phrases qui en illustrent l'actualité : « La violence s'attaque à la base de la démocratie. Elle doit être condamnée et isolée. (...) La paix a ses ennemis qui tentent de nous atteindre, pour torpiller le processus de paix. (...) Pour Israël, il n'est pas de chemin sans douleur. Mais la voie  de la paix est préférable à la guerre. Je vous dis cela en tant qu'ancien soldat. (...) Je veux que ce gouvernement exploite chaque ouverture, chaque occasion de parvenir à une paix totale » (1). !

D'autres grands personnages d'Israël ont, par la suite, osé creuser ce sillon : c'est l'intérêt bien compris d'Israël d'assurer une paix juste et durable avec le peuple palestinien. Une référence en la matière reste le discours historique d'Avraham Burg, alors président de la Knesset, à l'occasion du 53e anniversaire de la création du Parlement israélien, en 2002 : « Un peuple d'occupants finit par être changé et défiguré par les tares de l'occupation », lança-t-il, sous les huées de la droite, à ses collègues en les invitant à voir en face ce qu'ils ont fait de leur pays, avant d'annoncer sa visite prochaine au Parlement palestinien à Ramallah ! (2). Dans quelques jours, lorsque les dirigeants européens et occidentaux rendront hommage à Yitzhak Rabin, rappelons-leur qu'entre la fidélité à l'héritage du premier ministre israélien de 1995 et la complaisance vis-à-vis de celui de 2015, il faut choisir ! L'impunité de Netanyahou est un crime contre la paix.

 

« Les ennemis de la Syrie sont les ennemis de la Palestine »

« Les ennemis de la Syrie sont les ennemis de la Palestine »

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Déclaration de groupes et individus palestiniens dans la patrie occupée, dans les camps de réfugiés et la diaspora sur la guerre mondiale contre la Syrie

 

Nous, Palestiniens et organisations palestiniennes, exprimons notre solidarité avec le peuple syrien dans sa lutte historique pour survivre, maintenant dans sa cinquième année. Nous sommes bien placés pour comprendre et apprécier les défis auxquels sont confrontés nos frères et sœurs syriens, parce que nous sommes confrontés aux mêmes défis.

Nous savons ce que cela signifie d’avoir nos terres et nos biens pris par des usurpateurs étrangers. Nous savons ce que cela signifie pour des millions de notre peuple d’être chassés de leurs maisons et d’être dans l’incapacité d’y revenir. Nous savons ce que cela signifie de voir nos intérêts et nos droits nationaux devenir le jouet des nations les plus puissantes du monde. Nous savons ce que cela signifie de souffrir et de mourir pour défendre notre souveraineté et nos droits humains.

Nous n’avons pas la prétention de dire aux Syriens ce qui est bon pour la Syrie, de même que la Syrie a respecté le droit palestinien à libérer laPalestine depuis l’époque de la Nakba. Cependant, nous déclarons que les ennemis de la Syrie sont les ennemis de la Palestine, et ceux qui portent les armes contre le peuple syrien et l’armée syrienne – indépendamment de leurs noms et affiliations – sont de simples pions qui servent Israël et son plan de division et de contrôle de la région arabe. Les gens qui enlèvent, assassinent et massacrent en Syrie sont les ennemis de la nation arabe, tout commeIsraël, avec lesquels ils partagent les objectifs et la nature criminelle.

Nous rejetons donc la violence et l’assassinat que subissent le peuple et l’Etat de Syrie, qui n’ont rien à voir avec une quelconque revendication juste ; au contraire, ces violences ne cherchent qu’à détruire l’Etat syrien. Toute attaque contre la Syrie est une attaque contre la nation arabe, et une véritable opposition nationale est celle qui souscrit aux principes de son pays et brandit son drapeau, et qui ne reçoit pas d’ordres de l’étranger.

Les luttes palestiniennes et syriennes ne sont pas des luttes religieuses. Nous respectons un Etat qui garantit la liberté de culte sans préférence pour une foi par rapport à une autre. Diviser les communautés arabes en sectes hostiles ne sert que le régime israélien et lui permet de mettre à exécution ses complots pour la région.

Alors que les réfugiés palestiniens ont souffert et souffrent dans de nombreux endroits, la Syrie les a accueillis et leur a accordé tous les droits des Syriens, à part le droit de vote. Nous sommes reconnaissants pour cette politique fraternelle et nous ne pouvons faire moins que rendre la pareille à la Syrie et lui exprimer notre solidarité dans ces temps où elle en a tant besoin. C’est le moins que nous puissions faire.

Les politiques cyniques et génocidaires de l’OTAN et de ses alliés au Moyen-Orient ont pour objectif principal de détruire les dernières nations indépendantes qui restent et les forces qui ne sont pas compromises dans une complicité avec les forces sionistes et impérialistes. Ces nations et forces ne causent aucun préjudice aux autres, pourtant leur simple existence est intolérable pour le sionisme et l’impérialisme. Il est de notre devoir de nous tenir aux côtés de la Syrie et de toutes les nations et mouvements qui résistent aux intrus et cherchent une voie et une politique indépendantes pour le bénéfice et l’intérêt de notre propre peuple et de ne pas devenir les marionnettes des puissances étrangères.

Par conséquent, nous sommes solidaires de la Syrie dans ses efforts pour repousser les envahisseurs et les pays qui créent, entraînent, financent, arment et soutiennent les groupes terroristes en Syrie. Nous appelons à l’expulsion de ces groupes vers leurs propres pays, et que leurs partisans consacrent leurs ressources à l’amélioration des vies de leurs propres citoyens dan leurs propres pays au lieu de détruire les vies de nos citoyens dans nos pays. Comme le régime sioniste étranger et raciste, ces pays criminels et leurs dirigeants doivent être poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour mener des guerres illégales contre des Etats et des peuples souverains, dont la Palestine, la Libye, l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen.

Plus de 1.000 Palestiniens et organisations palestiniennes du monde entier ont signé cette déclaration, et nous accueillons maintenant toutes les personnes et organisations qui souhaitent ajouter leurs noms. Il suffit de remplir les cases à la fin du communiqué (1) et de cliquer sur Envoyer (« Send »). Merci pour votre soutien.

Par Groupes et individus palestiniens

(1) Une liste de 1.101 signatures est consultable à ce lien, et 139 autres ici, ndt.

Article oroginal : Syria Solidarity Movement

Traduction : MR pour ISM

Source: ism-france.org/

 

23/10/2015

France/Moyen-Orient : ce qui a changé depuis le début du conflit syrien

Depuis la Russie est entrée en jeu !

 

La France possède une certaine influence et une présence au Moyen-Orient, qui la conduisent à agir pour la défense de ses intérêts. Or, après quatre ans de guerre, qu'est-ce que le conflit syrien a changé dans ses relations avec les pays du Moyen-Orient ? Paris a-t-il remis en cause sa proximité avec les monarchies du Golfe ? La Syrie et l'Iran sont-ils devenus des partenaires incontournables face à l'Etat islamique ? Quelle est la place de la Turquie dans ce réseau et système d'alliances ?


 

 

Netanyahou/Hitler : le nouveau révisionniste de la seconde guerre mondiale

Si vous l’avez manqué, ça vaut le coup de lire et d’écouter cela !

N'importe quoi pour faire supporter le massacre des Juifs aux musulmans !

C'est devant le 37ème congrès sioniste que le Premier ministre israélien a dédouané Hitler de la responsabilité de l'extermination des juifs européens, expliquant que c'était le grand mufti de Jérusalem qui aurait suggéré l'idée au dirigeant nazi.

Sauf que durant la seconde guerre mondiale, la Palestine était encore sous colonisation Anglaise !

3 articles ci-dessous :

Selon Benjamin Netanyahou, Hitler n'a pas voulu exterminer le peuple juif
21 oct. 2015

Benjamin Netanyahou

C'est devant le 37ème congrès sioniste que le Premier ministre israélien a dédouané Hitler de la responsabilité de l'extermination des juifs européens, expliquant que c'était le grand mufti de Jérusalem qui aurait suggéré l'idée au dirigeant nazi.

L'Allemagne affirme sa responsabilité dans le génocide juif après les propos de Benjamin Netanyahou
21 oct. 2015

Benjamin Netanyahou

L'Allemagne a eu une responsabilité «inhérente» dans l'extermination systématique des Juifs d'Europe. Telle est la mise au point de Berlin après la sortie du Premier ministre israélien qui a dédouané les Nazis du crime, accusant le Mufti de Jérusalem

Affaibli par ses propos sur Hitler, Benjamin Netanyahou rencontre John Kerry
22 oct. 2015

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et John Kerry le 22 octobre

La rencontre entre Benjamin Netanyahou et John Kerry a été quelque peu assombrie par les propos du Premier ministre israélien, qui a récemment affirmé qu’Adolf Hitler avait décidé le génocide des juifs sous l'influence du grand mufti de Jérusalem.

 

 

22/10/2015

Nouveau rapport d’Euro-Med : les abus d’Israël sont désormais filmés

Là aussi, il va falloir que tous ces crimes cessent et que l'état sioniste rende des comptes sur tous ces abus commis contre une population innocente qui a le droit de vivre en paix chez elle, en Palestine occupée depuis trop longtemps !

Nouveau rapport d’Euro-Med : les abus d’Israël sont désormais filmés

publié le : 2015-10-19

Communiqués de Presse

Territoires Palestiniens, ,

 

Nouveau rapport d’Euro-Med : les abus d’Israël sont désormais filmés

Le gouvernement israélien a jusqu’ici échappé à des poursuites sérieuses pour les violations répétées des droits de l’Homme. Mais le “journalisme citoyen » - qui filme les abus des forces de l’ordre israéliennes – rend aujourd’hui ses exactions plus difficiles à cacher ou ignorer, indique un nouveau rapport de l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme, Euro-Med.

Grâce au courage des activistes, des familles et des passants, Euro-Med a pu recueillir des enregistrements vidéos et des témoignages décrivant les nombreux et énormes abus des soldats israéliens durant ces dernières semaines, qui ne sont, nous pensons, que la partie visible de l’iceberg » déclare Daniela Dönges. « Dans ce rapport, parce que ce ne sont pas que des chiffres, nous détaillons huit cas. Ce sont des êtres humains, et ils méritent d’être connus :

Les huit cas développés dans le rapport sont :

 

  •         Ahmed Manasra, 13 ans, a été écrasé par un véhicule, battu avec des bâtons et des tuyaux métalliques, puis privé de soin pendant 25 minutes. Les Israéliens prétendent qu’il avait tenté d’attaquer des soldats mais les enregistrements vidéo ne mentent pas. Sur ces enregistrements, nous pouvons voir Ahmed couché sur le sol, dans une marre de sang en train de supplier qu’on l’aide.

  •         Marah Bakri, 16 ans, a également été accusée d'avoir tenté de poignarder un soldat israélien, mais des photos qui ont été largement diffusées remettent sérieusement en question cette version. Sur une photo, neuf soldats pointant des fusils entourent la jeune fille gît sur le sol, couverte de sang. Les autorités ont refusé de produire la preuve qu’elle a commis un crime.

  •         Israa Abed, 29 ans, est un autre présumé agresseur au couteau. En fait, cette version prête-à-l’emploi préférée des Israéliens s’applique à tous les cas que nous allons vous soumettre aujourd’hui. Des séquences de vidéo surveillance montrent seulement une jeune femme terrifiée qui a paniqué lorsqu’on lui ordonné d'enlever son voile. Elle a refusé de l’enlever, mais a levé les mains en l’air. Israa a été abattue de quatre balles.

  •         Fadi Mustafa Alloun Samir, 19 ans, un autre prétendu agresseur à l’arme blanche, a été en réalité poursuivi par un groupe de colons israéliens furieux. La police est venue pour protéger les colons, et non pas Fadi. Les enregistrements vidéo partagés sur des sites israéliens montrent les colons poursuivant le jeune homme avant que les soldats israéliens lui tirent dessus.
  •         Hadil Al Hashlamoun, 18 ans, passait un poste de contrôle quand l’alarme du détecteur de métal s’est déclenchée. Il y a plusieurs témoignages contradictoires quant à savoir si la jeune fille avait un couteau ou non, mais des photos et des témoignages démontrent clairement qu'elle ne présentait aucun risque. Alors qu'elle était couchée sur le sol, deux soldats lui ont tiré des balles dans les deux genoux, la cuisse droite, le bassin, l’abdomen, les deux avant-bras et la poitrine. Comment cela peut-il être considéré comme de la légitime défense?
  •         Muhammed Bassam Arusha, 25 ans, aussi était à un poste de contrôle quand il a été tué. Les soldats ont prétendu qu'ils avaient des photos montrant le jeune homme avec un couteau mais ont refusé de les produire.
  •         Tha'er Abughazaleh, 19 ans, a en effet poignardé un soldat dans un acte de désespoir. Il aurait dû fuir et pousser la police à lui tirer par derrière, mais des photos suggèrent qu'on lui a tiré dans la tête, à bout portant.
  •         Falah Hamdi Zamel Abumaria, 53 ans, a été abattu dans sa maison quand des soldats israéliens sont venus prendre son fils. Malgré l'histoire officielle selon laquelle le vieil homme a attaqué les soldats, des témoins affirment qu’il essayait de défendre son fils avec un vase. Pour cela, il a été abattu de trois balles dans la poitrine.

 « Aucune personne sensée avec un cœur ne peut lire cette liste et ne pas sentir horrifiée et consternée » a affirmé Daniela Dönges. « Pourtant, jusqu'à présent, Israël a échappé à toute sorte de poursuite malgré les discours de certains. L’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l'Homme demande aux autorités israéliennes de mener une enquête transparente sur ces meurtres à peine voilés. Mais parce que nous ne croyons pas qu’ils vont le faire, nous appelons également le rapporteur spécial de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires et le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens occupés à visiter la région pour faire leur propre enquête. »