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24/12/2014

France : nouveau record du chômage en novembre

Aujourd'hui, 16:13

France : nouveau record du chômage en novembre

France : nouveau record du chômage en novembre

Par La Voix de la Russie | La France a battu un nouveau record du chômage fin novembre avec 3,488 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité, un chiffre en augmentation de 27.400 (+0,8%) par rapport au mois précédent, a annoncé mercredi le ministère du Travail.

Sur un an, la hausse atteint 5,8%.En comptant les départements et territoires d'outremer, le chiffre est grimpe même à 3,75 millions de chômeurs sans activité.

Et si l'on additionne les demandeurs d'emploi ayant exercé une petite activité, le total atteint 5,176 millions en métropole et 5,478 millions avec l'outre-mer (+0,4%).

En deux ans et demi de mandat, le président socialiste François Hollande n'a connu que trois mois de baisse du chômage.

Le Premier ministre Manuel Valls avait souligné dès mardi qu'il n'attendait pas de "bonnes nouvelles" de ces chiffres publiés à la veille de Noël.

 

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23/12/2014

Jacques Sapir : "La zone euro ne survivra pas à l’année 2015"

Avant d'aller s'occuper des oignons de la Russie, l'UE et la France feraient mieux de s'occuper des leurs !

« La zone euro ne survivra pas à l’année 2015 » (Jacques Sapir)

« La zone euro ne survivra pas à l’année 2015 » (Jacques Sapir)

Ajoutée le 9 déc. 2014

La Commission européenne a provisoirement validé le projet de budget 2015 présenté par la France, modifié dans le sens d’une accentuation de la réduction des déficits. La décision finale sera prise au printemps 2015 au moment où la France aura satisfait les exigences de la Commission européenne...


 

 

« La zone euro ne survivra pas à l’année 2015 » (Jacques Sapir)

3 décembre, 18:13

La Commission européenne a provisoirement validé le projet de budget 2015 présenté par la France, modifié dans le sens d’une accentuation de la réduction des déficits. La décision finale sera prise au printemps 2015 au moment où la France aura satisfait les exigences de la Commission européenne.

Comment le fera-t-elle, si elle ne l’a pas fait depuis l’élection de François Hollande au poste de Président de la République en 2012 ? Aujourd’hui, la dette publique représente près de 95% du PIB, chiffre qui dépasse considérablement les 60 % demandés par l’Union européenne. De même avec un déficit public de 4,4 % contre maximum 3 % autorisés. Nous avons invité à débattre cette question le directeur d'études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), le politologue Jacques Sapir.

Spoutnik. Que pensez-vous du projet de plan budgétaire 2015 de la France compte tenu de la situation économique actuelle au sein du pays et dans la zone euro ?

Jacques Sapir. Le projet de budget qui est en train d’être voté par le Parlement français et qui est aujourd’hui pratiquement finalisé ne correspond absolument pas aux besoins de l’économie française. Il est clair que dans ce projet de budget vous avez, à la fois, une insuffisance de l’effort de l’Etat en matière d’investissement et vous avez un excès de pression fiscale, en particulier sur les ménages et sur les petites et moyennes entreprises. La combinaison de ces deux facteurs va être extrêmement perverse sur les résultats de l’économie française.

Spoutnik. La Commission européenne a rendu son avis sur les projets de budget 2015 des pays de la zone euro. Quant à la France, elle n’a pas constaté de « manquement grave », mais elle craint que le projet budgétaire présente un risque de non-respect des règles du pacte de stabilité et de croissance, qui prévoit un déficit public inférieur à 3% du PIB et une dette publique sous les 60% du PIB. Comment pourriez-vous commenter ce pronostic de la politique économique de la France ?

Jacques Sapir. Effectivement, la Commission européenne fait une observation très juste : le projet de budget est compatible avec une croissance relativement forte, la croissance qui est prévue est de l’ordre de 1,2 %. Il est tout à fait clair que jamais la France ne pourra avoir en 2015 cette croissance. Donc, la Commission européenne met en garde, évidemment, le gouvernement français contre le fait que les objectifs de déficit ne seront pas tenus. De ce point de vue, elle a raison.

Mais d’un autre côté, il faut comprendre que le projet de budget de la France essaie de faire un équilibre entre, à la fois, le besoin de stabiliser le déficit budgétaire et la nécessité de relancer l’économie et, d’une certaine manière, de développer la dépense publique. Ici, on se retrouve avec une contradiction qui est propre à la Commission européenne. La Commission européenne voudrait, à la fois, que l’Europe se développe, mais elle impose des politiques budgétaires qui, au contraire, vont plonger l’Europe dans la récession.

A partir de là, on peut dire que, bien sûr, ce que propose la Commission européenne n’est pas juste, même si elle fait des observations justes, sur le budget de la France. Fondamentalement, la seule manière pour la France de retrouver une forte croissance et, à terme, évidemment, d’avoir un espoir de consolider et de stabiliser son budget et de réduire fortement son déficit, le seul espoir serait une amélioration très forte de la compétitivité de l’économie française qui passe, en réalité, par une sortie de la zone euro et par une dévaluation massive du franc retrouvé dans cette nouvelle situation monétaire.

Spoutnik. Est-il vraiment possible que la France sorte de la zone euro et, par conséquent, de l’Union européenne ?

Jacques Sapir. Il y a deux problèmes. Faut-il sortir de la zone euro ? Oui, bien sûr. Je pense que la zone euro ne survivra pas à l’année 2015. Maintenant, faut-il sortir de l’Union européenne ? S’il s’agit de l’Union européenne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, c’est probable. A partir du moment où la zone euro n’existera plus, l’Union européenne elle-même sera largement modifiée et, dans ce cas-là, on peut parfaitement estimer que la France pourrait rester dans une Union européenne largement modifiée.

Spoutnik. Vous évoquez plutôt des démarches à long terme, mais, pour revenir à court terme, qu’est-ce que la France pourra faire maintenant pour réconcilier, d’une part un projet de budget qui n’est pas compatible avec ses besoins et, d’autre part avec ce que lui demande la Commission européenne ?

Jacques Sapir. C’est tout le problème ! La France, ou elle donne satisfaction à la Commission européenne et elle rentre en récession, ou elle ne donne pas satisfaction à la Commission européenne et elle maintient une croissance très faible voire une espèce de stagnation, mais elle voit ses déficits exploser. En réalité, elle ne peut ni donner satisfaction à la Commission européenne, ni relancer sa croissance tant qu’elle reste dans la zone euro.

Tant que les hommes politiques n’auront pas pris conscience de cette contradiction de l’économie française et ne reconnaîtront pas la réalité de cette contradiction, ils seront amenés à connaître des positions de basculement, un jour, plus d’austérité, puis, immédiatement, regardant les conséquences de cette austérité, faire de la relance, cette relance recreuse les déficits, il s’agit de la balance commerciale ou du déficit du budget, donc, on revient à l’austérité. D’une certaine manière, on parcourt le cercle des différentes politiques économiques possibles à toute vitesse et on revient toujours à son point de départ.

Commentaire. A l’origine, la création de la zone euro n’était pas un choix économique, mais politique. Dans les années 1989-1991, François Mitterrand voulait utiliser la puissance monétaire de la Bundesbank de façon à ce que cela permette à l’Hexagone d’exercer une influence prépondérante. Comme la monnaie unie était la condition de la France pour la réunification allemande après la chute du mur de Berlin, le pays a accepté. 20 ans plus tard, le rôle de l’Allemagne a changé, ainsi que la situation économique en Union européenne. Surévaluation, baisse des salaires et de la croissance, divergences économiques entre Etats membres, impossibilité d’ajuster les déséquilibres commerciaux : la monnaie unique présente une catastrophe économique pour tous les Etats membres, surtout, pour les économies dites « à risque ».

En tant que membre de la zone euro, la France ne peut pas régler ses problèmes par elle-même, mais doit se résigner aux standards et aux exigences souvent dictés à la Commission européenne par la « locomotive allemande ». Ainsi, pour éviter une récession profonde, le pays doit soit influencer la politique allemande, soit rétablir sa souveraineté monétaire.

La France ne serait pas la première à revenir à la monnaie nationale. A l’époque où les pays de l’Union européenne ratifiaient le traité de Maastricht, la Tchécoslovaquie prenait le sens inverse. Après avoir partagé une même monnaie pendant plusieurs années, deux Etats, tchèque et slovaque, ont choisi d’introduire des monnaies nationales distinctes. La situation actuelle rappelle cet exemple de 1993. Car les économies « à risque » de la France, de l’Espagne et de l’Italie ne pourront éviter une catastrophe qu’en menant des politiques monétaire et budgétaire indépendantes, adaptées aux réalités économiques différentes des pays du continent européen. Quant à l’euro, il pourrait déborder du cadre européen et constituer un concurrent du dollar. /N

 

 

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La vérité sur Bernard-Henri Lévy. Vidéo

 La vérité sur Bernard-Henri Lévy. Vidéo

 

La vérité sur Bernard-Henri Lévy

Après avoir passé à la loupe le retour de Sarkozy, nous nous sommes intéressés à Bernard-Henri Lévy, plus précisément au Complément d’enquête qui lui était consacré sur France 2 cet été.

En effet, lors du visionnage de cette émission dite sérieuse, il est apparu que de nombreuses informations concernant le « philosophe » avait été cachées aux spectateurs de France 2:
► D’où vient réellement sa fortune?
► Pourquoi n’a t-on pas parlé de son soutien indéfectible à Polanski et à DSK suite à leurs affaires respectives d’agressions sexuelles.
► Ses véritables raisons à soutenir certaines guerres.
► Ses combats pour la femme à géométrie variable, etc…

Nous avons donc décidé de refaire l’enquête et de vous révéler la face obscure de BHL. Cette enquête, sourcée, s’étalera sur deux épisodes.

Toutes les sources utilisées (études) pour réaliser cette enquête sont librement téléchargeables sur ce lien. Vous pourrez vous faire votre propre point de vue quant à la véracité des faits énoncés et par la même, vous faire votre idée sur la qualité de notre travail.

Les principaux livres utilisés pour réaliser cette enquête:
► « L’imposture française » de Beau et Toscer (Les arènes, 2006).
► « Le nouveau B.A BA de BHL » de Lindgaard et de La Porte (La découverte, 2011).
► « BHL: Une biographie » de Cohen (Fayard, 2005).
► « Afrique et capitaux » de Suret-Canale (L’arbre verdoyant, 1987).

 

Merci à Enrique pour son aide et merci à Pierre Y. pour la musique.

 

Greg-Ilan.