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04/11/2014

« Les premières difficultés pour les contrats d’assurance vie fonds euros… »

Allez, le pillage des économies des épargnants, commence !

Sans compter que Les investisseurs américains abandonnent la France, qu'Il va falloir sauver à nouveau l’auto !! Rechute du marché automobile français en octobre, et que le concours organisé par la BCE tourne mal

 

« Les premières difficultés pour les contrats d’assurance vie fonds euros… »

bombe atomique

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

À l’ère des taux d’intérêt plus que bas, il devient difficile d’être un épargnant heureux et percevant une rente attendue de ses différents placements. Que vous soyez riches ou pauvres, désormais votre épargne ne rapporte presque plus rien. D’ailleurs, certaines banques taxent en fait ni plus ni moins les dépôts de leurs clients puisque la BCE elle-même applique des taux d’intérêt négatifs.

L’argent ne sert plus à rien, il ne vaut plus rien !

Cela signifie une chose simple. L’argent, devenu tellement abondant suite à des années de création monétaire excessive, ne vaut plus rien. Il n’a plus de prix et cela préfigure une perte d’intérêt pour l’argent : c’est la première étape de la perte de confiance généralisée.

Comme nous l’apprend donc le grand quotidien allemand Handelsblatt, « les épargnants se sont habitués à des taux d’intérêt bas. Ce qui est nouveau c’est qu’ils devront désormais payer s’ils apportent leur argent à la banque. À la Deutsche Skatbank à Altenburg, Thuringe l’avenir sera ainsi. À partir du 1er novembre, un taux d’intérêt négatif de 0,25 pour cent pour les dépôts supérieurs à 500 000 euros sera appliqué. Cela en fait la première banque en Allemagne qui impose un taux de pénalité. ».

Évidemment, il s’agit là d’une petite banque régionale allemande mais la symbolique est forte. Déposer de l’argent non seulement ne vous rapporte rien, en plus vous êtes soumis à un risque de contrepartie (votre banque peut faire faillite et votre argent partir en fumée) et, enfin, vous allez voir votre épargne fondre comme neige au soleil. D’abord doucement mais qui sait si ce mouvement ne va pas s’accélérer. En cause ? L’abondance d’argent et de cash dont personne ne sait plus quoi faire, raison pour laquelle la BCE a imposé des taux négatifs sur ce « cash » qui ne circule plus dans l’économie et que les gens ne veulent plus placer sur des fonds plus ou moins risqués qu’ils soient obligataires ou « actions ».

Ce qui est très inquiétant c’est que l’un des attributs d’une monnaie c’est justement sa capacité à stocker de la valeur. Une monnaie qui ne sait pas stocker de la valeur sur une longue période… n’est plus une monnaie fiable !! C’est par ce genre de phénomène que débutent les pertes de confiance généralisées.

En France, le gouverneur de la Banque de France, le président de la FFSA et le secrétaire général de l’ACPR demandent aux assureurs vie de baisser les rémunérations des placements !!

Cette information est à relier à cet article de Contrepoint qui nous explique que « le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a fait une déclaration dans laquelle il a estimé nécessaire que les assureurs fassent baisser significativement la rémunération de leurs contrats d’assurance vie, pour prévenir le risque d’une variation importante des taux d’intérêt ».

« Il est très important que les compagnies d’assurances soient capables de faire baisser leur taux de rémunération et j’attends cette année une baisse significative », a-t-il déclaré.

« La version officielle de ce risque énoncé est que la persistance des taux d’intérêt bas pèse sur les compagnies d’assurances car les obligations qu’elles achètent sont moins rémunératrices, ce qui réduit leurs marges. Il y a en réalité deux autres raisons à cette annonce. La première c’est le risque que représentent ou pourraient représenter dans les mois ou les années qui viennent les obligations françaises, colonne vertébrale des fonds euros. La seconde est que les placements en unités de compte rapportent beaucoup plus aux compagnies qui perçoivent des commissions d’achat et de vente, ne s’engagent à aucun rendement garanti et reportent le risque sur les actions ».

« Dans Les Échos, c’est Fabrice Pesin, le secrétaire général adjoint du régulateur de la banque et de l’assurance, l’ACPR, évoque à son tour, fidèle aux éléments de langage, « un contexte unique dans l’histoire de l’assurance vie, compte tenu des taux très bas ». Il appelle donc, comme le gouverneur de la Banque de France et le président de la FFSA, à la « prudence » et demande aux assureurs de se « constituer des réserves pour gérer cet épisode de taux bas, ce qui implique de ne pas tout redistribuer aux assurés au titre de l’année 2014 ».

Tout se passe comme prévu, hélas…

Comme prévu (hélas), on voit bien les nuages s’accumuler au dessus du placement préféré des Français et représentant environ 1 400 milliards d’euros d’épargne cumulés.
Cela était assez prévisible. Non, les fonds euros ne sont pas sans risque dans la mesure où les obligations d’États sont garanties uniquement si l’État concerné ne fait pas faillite, ce qui n’est pas si évident que cela. Mais, plus grave, non seulement les risques de ces placements augmentent et en plus dans le même temps, la rémunération baisse significativement. Il arrivera un moment où tout cela finira par une casse d’anthologie et de très nombreux épargnants seront spoliés. Ce n’est pas faute de les prévenir et de leur dire d’au moins « assurer » leurs placements financiers par 10 à 20 % d’or pour s’offrir un matelas qui compensera les pertes en cas de gros pépins. Pourtant, personne ne le fait ou si peu de monde.

L’or vendu en France représente une goutte d’eau par rapport au 1 400 milliards de l’assurance vie. Une journée normale en France, il s’échange entre 5 et 10 millions d’euros d’or… Imaginez ce qu’il se passera lorsque ne serait-ce que 1% des clients voudra placer 1 % de ces sommes, soit 14 milliards d’euros pour un marché susceptible de traiter… 10 millions d’euros ! Le potentiel de hausse est vertigineux mais la réalité c’est qu’il y aura surtout une pénurie vertigineuse et que seuls ceux qui auront compris « avant » pourront avoir de l’or, pour tous les autres ce sera trop tard.

Alors faites ce que vous-voulez, sortez de vos assurances vie, débancarisez, achetez un lopin de terre, de l’or, de l’argent ou encore des bouteilles de vin, sans oublier les boîtes de conserve. Faites ce que vous voulez mais faites-le.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

 

Russie, RIA NOVOSTI, en panne d'informations ? Que se passe-t-il en Russie depuis les élections dans les régions séparatistes pro-russes?

Juste une constatation qui nous amène à nous interroger sur ce qui passe en Russie depuis les élections du week-end dernier dans les régions séparatistes pro-russes.

En effet, nous avons remarqué dans la Rubrique Actualités Internationales du site d'information RIA NOVOSTI, que le dernier article date du 3/11/2014 à 16 : 09, intitulé : Donbass/élections: Moscou espère que l'UE ne durcira pas les sanctions à son encontre, plus aucun article n'est paru dans cette rubrique qui est riche habituellement.

Dans la rubrique Russie, nous avons toujours cet article qui a été publié le 3/11/2014 à 18:15. Tourisme en Russie: les Asiatiques remplacent les Américains et les Européens

Pourtant ce n'est pas l'actualité qui manque sur le site la Voix de la Russie qui n'a pas cessé de mettre des articles en ligne, sans discontinuer. Comme ceux-ci par exemple :

 

* Incendie à bord du navire anti-sous-marins Kertch

* La Russie place sous sa responsabilité les sites nucléaires de Crimée

* Les exercices de l'OTAN à grande échelle commencent en Lituanie

Le commandant de l'OTAN en Europe évoque à nouveau de l'activité croissante des forces aériennes russes

Par La Voix de la Russie | Le commandant en chef des forces de l'OTAN en Europe, le général américain Philip Breedlove a évoqué à nouveau de la croissance de l’activité des forces aériennes russes, en soulignant que l’aviation russe utiliserait des systèmes de combat plus complexes, un nombre d’appareils plus important que d’habitude, leur permettant de voler plus près du territoire de l’alliance.

Le ministère russe de la Défense avait déjà affirmé à plusieurs reprises que tous les vols d’avions des forces aériennes de Russie ont toujours été réalisés et sont toujours réalisés en stricte conformité avec les réglementations internationales sur l'utilisation de l'espace aérien au-dessus des eaux neutres, sans violer les frontières des autres États.

La Russie s'attend à des attaques apparemment et elle se prépare depuis quelques temps déjà.

* « Des groupes armés attendent la commande pour commencer la déstabilisation de la situation dans nos pays »

Hollande, Monsieur 3 % qui ne représente que lui-même, a appelé "LUI-MÊME", Poutine à ne pas reconnaître le vote séparatiste ! Ben voyons !

* VIDÉO - Ukraine: Hollande appelle Poutine à ne pas reconnaître le vote séparatiste

 
 
Quand tous ces criminels ne seront plus au pouvoir, le terrorisme sera éradiqué faute de financement des BANKSTERS et de leurs réseaux criminels internationaux.

* Benjamin Fulford : La Cabale est désespérée !


Poutine s'en fout, il continue sans relâche à apporter l'aide humanitaire à Donetsk et à Lougansk !


* L'aide humanitaire russe livrée à Donetsk et à Lougansk

* Un convoi d'aide humanitaire pour le Donbass a franchi la frontière de la Russie

Et bien sûr, les chiens de garde des Banksters continuent à menacer la Russie de durcir les sanctions. Quand ils auront compris que la Russie s'en fout, ce sera un grand jour. A moins que Poutine ne se décide à donner un grand coup de pied armée dans la fourmilière Nazie de Kiev !

* Donbass : les Etats-Unis menacent la Russie de durcir les sanctions

* Quelque chose ne tourne pas rond au sein de l'ONU !

* Le chef de l'Office des Nations Unies à Genève trouve dangereuse la tendance à négliger les lois

Et pendant ce temps en France, le ballet des drones continue sur les centrales nucléaires ! Mais tout va bien ! Encore le Netanahyu et sa clique criminelle nazie, CRIF y compris qui exercent leurs menaces et leurs pressions sur la France !

 

* Drones au dessus des centrales nucléaires : permis de tirer !

 Cela va finir par péter, amis !

 

03/11/2014

TUNISIE : BHL viré par le gouvernement tunisien pour “trouble à l’ordre public”.

Voici la vérité sur les objectifs que visaient BHL en se rendant incognito en Tunisie !

Encore la mafia sioniste et leurs réseaux à l'oeuvre de l'organisation de troubles à l'ordre public et organisateurs de guerres, à Tunis et ailleurs ! Ensuite il ira raconter "SA Vérité" au journal  "le POINT".

 

BHL expulsé de Tunisie pour “trouble à l’ordre public”.

Arrivé à Tunis vendredi soir, le philosophe français, Bernard Henri Lévy, devait assister, le dimanche 2 novembre à Hammamet à une conférence sur la situation en Libye, un sujet qui lui tient à coeur depuis qu'il a milité en faveur de l'intervention franco-qatarie sous le rêgne de Nicolas Sarkozy. La réunion a été organisée par le représentant d'Ennhadha aux Etats Unis, Radwan Masmoudi, président de l'association "Islam et Démocratie". Mais hélas pour BHL, sa diplomatie parallèle n'est pas du gout du gouvernement tunisien qui l'a prié de reprendre l'avion vers Paris pour "trouble à l'ordre public". .

bhl-expulse-de-tunisie-pour-trouble-a-lordre-public

Nous voici au coeur des réseaux entre une partie de l'administration américaine, les Frères Musulmans en Tunisie et en Libye et des hommes d'affaires véreux qui arrosent tout ce petit monde. BHL devait assister, le dimanche 2 novembre, à une conférence sur la Libye organisée à Hammamet, la plus grande ville trouristique de Tunisie,  par un certain Masmoudi, le représentant du mouvement ides islamistes tunisiens, Ennhadha, aux Etats Unis et le président de l'association Islam et Démocratie.  

La réunion était parrainée par un homme d'affaire douteux, Chafik Jarraya, surnommé "la Banane", en raison du monopole d'import-export qu'il a obtenu sur ce fruit. Cet affairiste à multiples bandes est devenu un entrepreneur prospère grce aux contrats qu'il obtint en Libye à l'époque de Kadhafi et avec l'appui du clan Trabelsi, du nom de l'épouse de Ben Ali, qui regroupait les moins recommandables des familles alliées à l'ancien régime. Et voici "la Banane" qui, depuis quatre ans, a lancé à Tunis deux journaux en arabe pour soutenir les islamistes d'Ennhadha et qui est connu pour finnancer les Frères Musulmans et quelques autres candidats aux présidentielles en Tunisie.

En eaux troubles

Lors de la résunion d'Hammamet du 2 novembre, BHL devait notamment rencontrer Adelhakim Belhadj, le chef des Frères Musulmans libyens et l'homme du Qatar, dont le plus fidèle allié à Tunis s'appelle...Chafik Jerraya. Que du beau monde! Le plus surprenant est que Belhadj est interdit de séjour officiellement en Tunisie. Le ministère tunisien de l'Intérieur refuse de lui accorder le moindre visa et s'il rentre tout de même en territoire tunisien, notamment pour se faire soigner, c'est avec l'appui des dirigeants d'Ennahdha...mais illégalement. Comment Belhadj peut-il dans ces circonstances assister à une conférence officielle à Hammamet? Y rencontrer des personnalités tellles que BHL? Et bénéficier du soutien des dirigeants d'Ennahdha organisateurs de cette réunion?

Ce n'est pas la première fois que BHL rencontre monsieur Belhadj. Lors du voyage éclair que le philosophe et "sauveur de la Libye" avait effectué à Tripoli le 22 mai 2014 et dont la presse n'avait pas parlé, le niveau de sécurité autour de sa personne avait été assuré par les milices islamistes qui règnent sur la ville sous le commandement de Belhadj. Les deux hommes s'étaient longuement entretenu.

Du neuf avec de l'ancien 
Sans mandat officiel, sauf le sauf conduit que constitue son amitié avec Laurent Fabius, BHL avait joué, lors de ce discret déplacement, aux faiseurs de roi, en proposant la nomination d'un gouvernement idéal. Le Premier ministre, selon lui, devrait redevenir l'ancien chef de gouvernement Zeidan. Le ministre de l'intérieur qui aurait ses faveurs est Abdelhakim Belhadj, l'homme du Qatar à Tripoli qui règne sur quelques centaines de miliciens islamistes et surveille les principaux lieux de détention de la capitale libyenne. Rien de tout cela n'a évidemment été suivi d'effets. 

Personnalité sans mandat officiel ni rang institutionnel, Belhadj est aujourd'hui l’un des personnages les plus puissants du pays. Autrefois honni et traqué, il est aujourd’hui incontournable. Après avoir été financé et soutenu par le Qatar à la veille de la révolution, il multiplie depuis les déplacements à l’étranger pour consolider sa position de force à l’intérieur du pays et laisse entendre qu'il s'est éloigné de Doha, qui est soupçonné de financer l'Etat islamique.

Très proche du président turc Recep Tayyip Erdogan et des islamistes de Tunisie, notamment de Ghannouchi, le chef d'Ennahdha, l'ami Belhadj a surtout ses entrées à Washington. Mais ce fin politique sait ne pas être prisonnier de ses alliances. Plus récemment, le chef des islamistes libyens a même été reçu par des hauts responsables algériens et par Jacob Zuma, le président d’Afrique du Sud. Alger et Pretoria comptent sur lui pour contrôler, voire réprimer, les jihadistes libyens violents et rétablir un semblant d’ordre dans le chaos. Retournement de situation étonnant quand on connait le curriculum d’Abdelhakim Belhad. A seulement 22 ans, Abdelhakim s’expatriait dans le Peshawar, au nord du Pakistan, où il suivait l’entraînement militaire et spirituel qu’organisent Abdallah Youssef Azzam et Oussama Ben Laden, les deux créateurs d'Al-Qaida. 

BHL dégage!

La présence de BHL en Tunisie aura été d'autant plus surprenante qu'il ne s'est jamais intéressé à ce pays ni dans ses écrits ni dans ses chroniques. Sous Ben Ali, BHL n'a jamais dénoncé les dérives du régime, pas plus qu'il ne s'est penché depuis sur la formidable transition démocratique tunisienne. Autant son soutien aux généraux algériens, à qui il a consacré deux longs articles dans "le Monde" bourrés d'erreurs, est connue, autant son indifférence à la Tunisie est totale. Aussitôt connue son arrivée à Tunis, de nombreux tunisiens se sont massés à l'aéroport avec un seul mot d'ordre: "Dégage". En revanche, ce tigre de papier et va-t-en guerre a pris fait et cause pour la guerre en Libye. IL aura été le propagandiste zélé de l'intervention franco-anglaise, soutenue par le Qatar. Après le départ de Kadhafi, il ne s'est illustré que par une volonté suspecte de rapprocher le CNT libyen de l'époque, qui luttait contre Kadhafi, de la diplomtie israélienne. 

Cet automne, le bide de sa dernière pièce de théatre à "Hôtel d'Europe, l'Atelier" l'avait rendu amer et silencieux. L'expulsion de Tunisie n'est pas exactement le "come back" dont il rêvait. Philosophe enseigné dans aucune université, journaliste mêlant le vrai du faux, cinéaste de raccroc, écrivain sans oeuvre littéraire, guerrier sans aucun fait d'armes, BHL est juste au bout de ses impostures. La Tunisie ne s'y est pas trompée qui sait ce qu'en matière sécuritaire, l'incendie allumé en Libye par BHL, Sarkozy et le Qatar comporte aujourd'hui encore des risques majeurs pour l'ensemble de la région.

VIDEO

Dimanche 2 novembre, dans une interview accordée au Point.fr BHL, s'est expliqué : 

Voici sa "vérité" sur son voyage en Tunisie :

Comment un simple aller-retour de Bernard-Henri Lévy à Tunis devient une véritable affaire d'État... Venu pour rencontrer des personnalités libyennes à l'hôtel La Résidence, le philosophe s'est retrouvé au centre d'un maelström où la rumeur et la malveillance ont pris le pas sur la vérité et la diplomatie. On a dit tout et son contraire sur ce voyage éclair... BHL rétablit la vérité et s'étonne d'une telle désinformation...

Le Point.fr. : Vous rentrez de Tunisie. On a lu des choses folles dans la presse. Que s'est-il vraiment passé ?

BHL : Factuellement, pas grand-chose. Quelques dizaines d'islamistes ou, peut-être d'exilés kadhafistes, qui m'attendaient à l'aéroport et s'indignaient de voir un "sioniste" (sic) poser son sale pied sur le sol du pays. Mais l'événement, s'il y en a un, c'est ce qui a suivi. Et c'est ce vent de haine et de folie qui s'est mis à souffler dans les rédactions, sur la Toile, sur les réseaux sociaux. En quelques heures, j'étais devenu, dans le meilleur des cas, je veux dire dans les journaux convenables, un "intellectuel juif", ou un "agent sioniste", venu semer le désordre et déstabiliser, à moi tout seul, la jeune démocratie tunisienne. Dans le pire des cas, c'est-à-dire sur certains blogs, j'étais un "chien", une "vermine", un "vampire qui se nourrit du sang arabe", un type qu'il fallait "lyncher" si on le rencontrait - j'en passe et des meilleures...

Quel était le but de votre séjour en Tunisie ?

Une chose très simple. Rencontrer, dans un hôtel, au vu et au su de tous, dans la plus parfaite transparence, des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes du Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale. Mais, d'un seul coup, dans cette opinion devenue folle et biberonnée au conspirationnisme le plus débile, j'avais un agenda secret qui était, pour les uns, de rencontrer les islamistes d'Ennadha ; pour les autres, de participer, en compagnie, si j'ai bien compris, d'un des pires islamistes radicaux de la région, à une conférence dont je n'avais, évidemment, jamais entendu parler ; pour les troisièmes, de comploter contre le régime issu des élections de la semaine dernière et, pourquoi pas, de le renverser. J'étais le complot sioniste à moi tout seul. L'incarnation des noirs desseins de l'étranger. J'étais, non plus un écrivain, mais un agitateur professionnel sur les "agissements" de qui des groupes de crétins se mettaient à réclamer l'ouverture d'une enquête judiciaire. Tout ça est à se tordre de rire. Mais, en même temps, je n'ai pas tellement envie de rire. Car ce qui se passe en Tunisie est, par ailleurs, tellement important - tellement beau et tellement important - qu'on est triste de voir des braillards, ou des gens sérieux, mais devenus dingues, partir dans ce genre de délires et salir ce que les démocrates tunisiens ont tant de peine à construire.

On dit que vous avez fini par être expulsé...

Vous plaisantez ! Vous imaginez un citoyen français expulsé comme ça, sans raison, par un pays ami et, de surcroît, démocratique ? Et où en serions-nous si les autorités tunisiennes, sorties victorieuses de leur bataille électorale contre les obscurantistes et les nostalgiques de la dictature, cédaient à la pression, je ne dis même pas de la rue, mais de quelques poignées de fanatiques drogués à l'antisémitisme le plus enragé ? Non. Tout cela est grotesque. Je suis parti quand ma réunion libyenne s'est terminée. Et les autorités tunisiennes, pour ce que j'en ai vu et su, se sont comportées de façon parfaitement normale.

Dans les réactions hostiles à votre venue, il y avait aussi l'extrême gauche...

Sans doute, oui. Mais l'extrême gauche a le même problème partout. En Tunisie, elle a eu son époque où elle soutenait les islamistes. Puis, celle où la dictature Kadhafi lui semblait un moindre mal. Puis, maintenant, elle a des indulgences pour Bachar el-Assad. Et quant au complotisme antisémite... Allons. On ne va pas mettre de l'huile sur le feu. Je dirai juste qu'il y a, dans cette extrême gauche, un vrai problème de culture politique, juste de culture politique et de niveau. Mais comment faire autrement quand on sort assommé de décennies de tyrannie et de bourrage de crâne?

Comment expliquez-vous qu'une telle polémique soit née ?

On vit une époque folle. Plus personne ne vérifie quoi que ce soit. Les gens écrivent, de plus en plus, n'importe quoi. Y compris en France où un site comme Rue89 a quand même réussi à écrire, sans prendre la peine de checker leur information en téléphonant, par exemple, à l'intéressé, que BHL "serait en Tunisie pour voir le Libyen Abdelhakim Belhadj et l'islamiste tunisien Rached Ghannouchi" - c'est-à-dire, si je peux me permettre, ce qu'il y a de moins fréquentable sur les scènes politiques libyenne d'un côté, tunisienne de l'autre.

Un incident comme celui-ci vous paraît-il infirmer l'idée que la Tunisie est le premier pays des révolutions arabes à avoir réussi sa transition démocratique ?

Bien sûr que non. J'ai été parmi les premiers, en janvier 2011, à saluer l'héroïsme de ce peuple, qui, en solidarité avec un petit marchand de Sidi Bouzid immolé par le feu, s'insurgeait contre un pouvoir que l'on pensait invincible. Et je me souviens avoir relayé, à l'époque, les appels à "hacker" les sites officiels de Ben Ali ! Tout cela, je ne le regrette pas une seconde. Et la Tunisie, encore une fois, va dans le bon sens. Simplement, on constate une fois de plus qu'une démocratie, ce n'est pas seulement des élections. C'est aussi une culture. Une révolution lente des mentalités. Des digues contre la boue qui, elle aussi, profite de la liberté pour remonter à la surface. Et il reste en Tunisie, comme dans le reste du monde arabe, beaucoup à faire de ce point de vue.

 

 

Retour sur l'affaire de la visite de BHL en Tunisie

Excellent ! Et hop retour à l'envoyeur, la France/Sionista qui utilise son mandataire pour aller comploter en douce en Tunisie avec  ses grands amis Lybiens !

Les mensonges et les confirmations de BHL sur son blog alors qu'il répond au Point. Tout est dit en une phrase ! "afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale." De quoi se mêle-t-il ?

*EXCLUSIF. La vérité sur le voyage de BHL en Tunisie ! Propos recueillis par Jérôme Béglé pour Le Point

Quel était le but de votre séjour en Tunisie ?

Une chose très simple. Rencontrer, dans un hôtel, au vu et au su de tous, dans la plus parfaite transparence, des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes du Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale.

Retour sur l'affaire de la visite de BHL en Tunisie

2 novembre 2014 à 14:18

BHL-en-Tunisie-Banniere

 

Selon son amie, Liliane Lazar, professeure à Hofstra University à Long Island, Bernard Henri Lévy était, hier, à Tunis pour... déjeuner avec des «amis libyens».

Par Ridha Kéfi

En d'autres termes, et si on a bien compris, c'était une belle opération pour le tourisme tunisien. On aurait donc dû applaudir que M. Lévy ait choisi notre pays pour son déjeuner du samedi 1er novembre 2014 ! Et non pas en faire une affaire d'Etat!

A l'appui de son affirmation, Mme Lazar a publié sur le blog ''BHL'' la photo du fameux déjeuner, à l'hôtel The Residence à Gammarth, où l'on voit, aux côtés de M. Lévy, le Fadil Lamine, président du Conseil de Dialogue national libyen; Gilles Hertzog, compagnon de tous les combats du philosophe français; Waheed Burshan, que ce dernier avait rencontré dans le Djebel Nefousa du temps de la révolution libyenne; et Nouri Cheriou, grande figure des Amazighs libyens.

«De Tunisie, point n'est question», a tenu à souligner Mme Lazar. Traduire : de quoi les Tunisiens se mêlent-ils ?

Bien sûr, la discussion au cours de ce déjeuner – qui ne pouvait se tenir qu'à Tunis ! – était consacrée à «L'art de la philosophie», qui «ne vaut que s'il est l'art de la guerre», comme l'affirme le nom du blog de BHL.

Reste à savoir de quelle guerre il s'agissait au cours du fameux déjeuner. Celle en cours en Libye, n'en déplaise à Mme Lazar, concerne directement la Tunisie, qui fait face aux infiltrations de grandes quantités d'armes et de groupes terroristes en provenance de ce pays, avec pour mission de mener des actions de déstabilisation en Tunisie et en Algérie.

La moindre des politesses (ou des précautions), de la part de M. Lévy, aurait été d'informer les autorités tunisiennes de son arrivée à Tunis, de l'objet de sa visite et de l'identité des personnes qu'il compte rencontrer, car M. Lévy, grand Narcisse devant l'Eternel, sait que son auguste personne – ex-émissaire en Bosnie, en Afghanistan, au Kurdistan irakien, en Libye... excusez du peu! – ne saurait passer inaperçue, dans un pays en transition politique, et qui fait face à des menaces terroristes, surtout que le «philosophe de la guerre» comptait rencontrer des personnes impliquées dans une guerre qui se déroule aux frontières de la Tunisie. Ne pas informer le pays hôte d'une si importante rencontre pouvait susciter des interrogations voire des suspicions... Et c'est déjà fait.

Reste un autre point important: l'ambassadeur de France à Tunis, François Gouillette, était-il informé, lui-même, de cette visite pour le moins impromptue?

Si c'était le cas, pourquoi n'en a-t-il pas informé lui-même le ministère des Affaires étrangères tunisien, comme le recommandent les règles de la diplomatie? A moins de considérer la Tunisie, non comme un pays souverain, mais comme un protectorat...

M. Gouyette est un grand diplomate et il a une haute idée de sa mission, autant dire qu'il a aussi beaucoup d'estime pour le pays qu'il représente et pour celui où il est accrédité. Aussi son silence sur cette affaire est-il assourdissant...

 

Sur le site de BHL :

 Bernard-Henri Lévy et Gilles Hertzog...

Citations de Gilles Hertzog sur Bernard-Henri Lévy

« L’homme de ma vie- s’il en est. »

 

 

01/11/2014

Exclusif: Bernard Henri Lévy prié officiellement de quitter la Tunisie. Une enquête a été ouverte pour connaître la personne qui l'a invité en Tunisie !

Excellent ! Allez oust dehors de Tunisie, le terroriste sioniste !

Qui veut sur son territoire, ce terroriste nuisible qui fabrique des guerres au profit de son lobby sioniste ? On se demande encore pourquoi les Français le tolère sur leur territoire ?  Puisqu'il admire tellement l'état sioniste, terroriste d'Israël, il n'a qu'à y aller ! Un charter et oust, dehors.

Arrivé à Tunis, le 31 octobre, après y avoir été invité par un inconnu, la foule s'est déchaînée contre BHL en scandant " DEGAGE", "BHL ASSASSIN" !

Le gouvernement Tunisien a prié officiellement BHL de quitter son territoire par le premier vol pour Paris, et une enquête a été ouverte pour savoir qui avait invité BHL, sans avoir prévenu les autorités officielles, ainsi que le motif de sa visite en Tunisie !


Exclusif: Bernard Henri Lévy prié officiellement de quitter la Tunisie

Après la mobilisation de la société civile contre sa venue en Tunisie, Bernard Henri Lévy a été prié par le gouvernement tunisien de quitter le pays.Bernard Henri Lévy

Le philosophe français, débarqué à Tunis dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, doit plier bagage et quitter la Tunisie par le premier vol vers Paris. Une source officielle a indiqué à Kapitalis que le gouvernement tunisien a déjà ouvert une enquête pour déterminer la partie qui a invité l’agitateur politique français sans en informer préalablement les autorités.

Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, n’a pas apprécié, en effet, cette visite intempestive, organisée secrètement par des parties louches, impliquées dans les affaires libyennes.

Accusé par la société civile d’être derrière l’invitation de M. Lévy, un sioniste notoire semeur de désordre dans le monde arabe, Moncef Marzouki, président provisoire de la république, a nié, dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence, tout lien avec cette invitation.

L’enquête officielle ne tardera pas à dévoiler la partie qui a payé le billet d’avion de M. Lévy et les frais de son séjour à l’hôtel The Residence, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, où une chambre lui a été réservée jusqu’à jeudi prochain.

On saura aussi l’objet exact de sa visite, qui prévoyait une tournée à Bizerte, Nabeul et Sfax.


Bernard-Henri Lévy accueilli en Tunisie aux cris de "Dégage !"

Extrait de l'article : Dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, l’information s’est répandue comme une traînée de poudre d’abord sur les réseaux sociaux puis fut reprise par la presse en ligne en Tunisie. Bernard-Henri Lévy, l’écrivain français notoire pour une fortune personnelle inversement proportionnelle à son talent et à l’intérêt intellectuel qu’il suscite, est en Tunisie.

Plusieurs personnes manifestent contre la venue de BHL en Tunisie

La suite de l'article  : ICI

Exclusif: Le gouvernement tunisien ouvre une enquête sur la visite de BHL en Tunisie

Bernard-Henry-Levy-en-Israel

 Le ministère des Affaires étrangères tunisien a demandé à ses services l'ouverture d'une enquête urgente sur la visite en Tunisie de l'intellectuel français Bernard Henri Lévy.

Par Zohra Abid

Joint au téléphone par Kapitalis, Mongi Hamdi, chef de la diplomatie tunisienne, a déclaré que son département n'a pas été informé de cette visite pour le moins bizarre, ajoutant qu'il n'en avait lui-même aucune idée.

«Normalement, il s'agit d'une personnalité connue et nos protocoles doivent être informés. Nous devons connaitre la partie qui a invité secrètement cet homme. Nous allons mener notre enquête et réagir en conséquence. Inviter secrètement une personnalité comme Bernard Henri Lévy n'est pas un acte anodin», nous a déclaré M. Hamdi, ajoutant qu'il assume la responsabilité de ses propos. Ambiance...

Tollé général

Par ailleurs, un groupe d'avocats appelle le procureur de la république à ouvrir une enquête sur le parti ou la partie qui a invité l'intellectuel sioniste Bernard Henri Lévy en Tunisie.

Cette visite est une menace à la sécurité du pays, estiment ces avocats, qui accusent le philosophe français, sur la base de ses engagements antérieurs en Irak, en Syrie et en Libye, de mener des actions visant à déstabiliser le monde arabe et à y semer les graines de l'anarchie au profit de l'Etat d'Israël, dont il est l'un des plus fervents et inconditionnels défenseurs en France.

Me Abdelaziz Essid a, sur sa page Facebook, demandé l'ouverture immédiate d'une enquête pour connaître le nom du parti ou de la personnalité ayant invité le philosophe en Tunisie et pour quel but.

Depuis le début du printemps arabe, Bernard Henri Lévy a toujours affiché son soutien aux groupes islamistes armés. Et ses interventions ont souvent été suivies, comme en Libye, par le déclenchement d'affrontements armés.

Mohamed Chawki Abid, ingénieur économiste, a commenté, lui aussi, sur sa page Facebook, la visite en Tunisie de Bernard Henri Lévy. «Je suis agréablement surpris par la réaction solidaire des avocats tunisiens et des facebookers contre l'arrivée de Bernard-Henry Lévy à Tunis. Je note également qu'un grand nombre de Tunisiens découvre aujourd'hui l'ingénierie perverse de BHL dans la mise en effervescence des pays du printemps arabe», écrit-il.

«Je ne veux accuser personne, mais j'exhorte notre procureur de la république de faire le nécessaire quant à la demande expresse du collectif d'avocats pour identifier la ou les personnes (physiques ou morales) ayant invité BHL à venir en Tunisie. Ce faisant, le peuple tunisien saura qui est l'allié du sionisme dans notre pays», conclue M. Abid.

Interrogé à propos de cette visite, un dirigeant de Nida Tounes,  vainqueur des législatives du 26 octobre 2014, a indiqué à Kapitalis que son parti a appris l'arrivée du philosophe français à Tunis par la voie des médias et qu'il n'y est associé d'aucune manière.

Selon certaines sources, M. Lévy serait l'invité du président du parti islamiste Ennahdha Rached Ghannouchi.

Rappelons aussi que les deux hommes – qui n'ont, apparemment, rien en commun – s'étaient déjà rencontrés, en août 2013, à Paris. Et qu'ils ont un ami commun, le dirigeant islamiste libyen – et ancien combattant d'Al-Qaïda – Abdelhakim Belhaj.

Tout cela est louche, trop louche, au regard des Tunisiens, qui ont réussi leur transition démocratique sans aucune ingérence étrangère et sont en passe de réussir leur seconde alternance démocratique en 3 ans.

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