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10/03/2010

Les 5 premières exoplanètes trouvées par Kepler

Comparaison entre la taille de la Terre, de Jupiter et des 5 premières exoplanètes trouvées par Kepler :


Source : http://planetquest.jpl.nasa.gov/news/delugeOfDiscoveries....

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À la recherche de planètes


Ken Tapping, le 10 mars 2010

Jusqu'à présent on a découvert au-delà de 400 nouvelles planètes gravitant autour d'autres étoiles. La recherche se poursuit tambour battant, en particulier pour des planètes similaires à la nôtre. De plus en plus de télescopes, y compris ceux d'astronomes amateurs, se lançant dans l'aventure, les découvertes ne pourront aller qu'accélérant. Cependant, cet engouement ne se rapporte qu'à d'autres systèmes planétaires. Et le nôtre?

Ptolémée et d'autres astronomes de l'Antiquité voyaient dans la Terre le centre de l'Univers. Ils étaient persuadés que la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne tournaient autour d'elle. Sept étant un nombre au sens particulier, il semblait tout à fait naturel que sept corps gravitent autour de nous, dans le firmament. Inutile d'aller chercher plus loin, même si les mouvements de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne jetaient une note discordante dans cette cosmogonie. Copernic rectifia le tir en prouvant que le Soleil était le centre du système et que Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter et Saturne lui tournaient autour, sur des orbites concentriques. La Lune faisait toujours le tour de la Terre. Kepler donna des bases plus solides aux théories de Copernic, puis vint Newton, qui expliqua tout. Cependant, le nombre de planètes demeurait le même. On le doit au fait que celles énumérées jusqu'alors se voyaient aisément à l'oeil nu. Les télescopes firent leur apparition au XVIIIe siècle, mais ils étaient rudimentaires et ne montraient qu'un minuscule pan du ciel. Trouver quelque chose en fouillant le firmament au petit bonheur était fort peu probable.

Arriva William Herschel. Après avoir examiné les télescopes disponibles, cet Allemand établi en Angleterre en construisit un de qualité nettement supérieure. Il se lança alors dans un long programme visant à cataloguer les nébuleuses, ces nuages de gaz et de poussières qui luisent dans le cosmos. Un jour, il observa un disque verdâtre. Croyant avoir découvert une nouvelle nébuleuse, il se rendit compte que l'objet s'était déplacé à l'observation suivante. C'était Uranus.

Il y avait donc au moins encore une planète, là-bas! On l'avait vue sans la remarquer ni la consigner. Galilée lui-même avait pointé sa lunette dans la bonne direction. Quand Alexis Bouvard analysa l'orbite d'Uranus et nota avec précision ses futures positions en 1821, il prépara la scène pour une autre découverte, car, avec les ans, une erreur grandissait entre la position qu'il avait calculée et celle qu'on observait. Travaillant chacun de leur côté, John Couch Adams, en Grande-Bretagne, et Urbain Le Verrier, en France, conclurent que ces aberrations résultaient de la force d'attraction d'une planète inconnue. Ils calculèrent où elle devait se situer dans le ciel. Lorsqu'on la découvrit enfin, elle reçut le nom de Neptune. Ensuite, la recherche de planètes cessa, car, s'il y en avait d'autres dans le système, elles luisaient certainement moins qu'Uranus ou Neptune. Non seulement seraient-elles très éloignées de nous, mais la distance les séparant du Soleil ferait en sorte qu'elles seraient presque invisibles. Puis, en 1930, Clyde Tombaugh découvrit Pluton.

On pense maintenant que Pluton est une planète naine, à l'instar de nombreuses autres. Pour l'instant, rien n'indique qu'il reste quoi que ce soit qu'on conviendrait d'appeler une planète dans les coins reculés, glacés et obscurs du système solaire. La quête se poursuit, mais elle est ardue. Le fait qu'il est désormais plus facile de trouver des planètes tournant autour d'autres étoiles que gravitant autour du Soleil donne à réfléchir.

http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/education/astronomie/tappin...


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Le fond d’une «grotte» martienne révélé

Mars 2009.

L’image est monochrome, partiellement surexposée et granuleuse, mais elle constitue un document : c'est le premier aperçu du fond de l’un des mystérieux «cratères-puits» identifiés sur Mars depuis 2007. Ces étranges cavités circulaires, aux parois si abruptes que la lumière du Soleil ne parvient pas à en éclairer le fond, sont considérées comme de possibles accès à des «grottes» martiennes. Certains géologues pensent qu’il s’agirait de tubes de lave effondrés en certains endroits. De fait, ces trous d’environ 150 m de diamètre ont tous été repérés sur les flancs de volcans, comme Arsia Mons ou Olympus Mons.


Ce puits a été photographié sur Mars, non loin du volcan Ceraunius Tholus. Il résulterait de l'effondrement du toit d'une cavité souterraine. Crédit : NASA/JPL/ U of AZ
Cliquez pour agrandir

Le 30 décembre 2008, la sonde Mars Reconnaissance Orbiter a pris cette photo à haute résolution (28 cm/pixel) d’un cratère-puits similaire, non loin du volcan Ceraunius Tholus, le long des failles tectoniques de Tractus Fossae. En tirant les contrastes au maximum, les astronomes sont parvenus à faire apparaître le fond du cratère, faiblement éclairé par des réflexions secondaires de la lumière solaire sur le haut de ses parois. Conclusion : ce trou béant d’environ 150 m de profondeur est bien une cavité dont le toit s’est effondré. Toutefois, il n’est pas forcément relié avec un tube de lave vide (qui constituerait une caverne), mais résulterait d’effondrements tectoniques.

Philippe Henarejos, le 23 mars 2009
http://www.cieletespace.fr/image-du-jour/3104_le-fond-d-u...

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19/02/2010

Premiers résultats de la mission Genesis

[16-02-2010]

L'analyse par une équipe du CRPG1 (INSU-CNRS), en collaboration avec des chercheurs Suisses et Américains, de la composition isotopique de l'azote des cibles irradiées durant 27 mois par le vent solaire dans le cadre de la mission américaine Genesis, révèle une composition isotopique du Soleil très différente de celle des météorites et de la Terre. Cette mesure, seconde priorité de la mission parmi 27 autres, permet aux auteurs de conclure que le Soleil est bien la référence isotopique du système solaire et non la Terre. Cette hétérogénéité pourrait être le résultat de l'irradiation intense du gaz résiduel de la nébuleuse par le Soleil jeune. Lors de cette irradiation, des réactions photochimiques auraient formé des phases isotopiquement anormales, incorporées dans les précurseurs des météorites et des planètes terrestres. Un résultat publié récemment dans Geochimica et Cosmochimica Acta.

Vue d'artiste du vaisseau spatial de la mission Genesis pendant l'exposition au rayonnement...
Vue d'artiste du vaisseau spatial de la mission Genesis pendant l'exposition au rayonnement solaire. Les ions du vent solaire sont venus s'implanter dans les cibles centrales durant 27 mois .
© NASA

Comprendre la formation des planètes

Le Soleil concentre 99 % de la masse du système solaire et représente le meilleur témoin de la matière initiale qui a formé notre étoile et les planètes. Sa composition élémentaire est connue grâce à l'analyse spectrale de la lumière émise, mais celle des abondances isotopiques n'est pas accessible par cette méthode. Or, les rapports isotopiques constituent la mémoire des processus de formation de notre système. Les seuls objets analysés précédemment sont la Terre et les météorites (et, très récemment, de la matière cométaire).

L'oxygène et l'azote montrent des variations isotopiques très importantes entre les différents réservoirs planétaires que sont la Terre, Mars, les météorites, les comètes et les planètes géantes. Cette disparité est vraisemblablement en rapport avec les processus très énergétiques de formation du système solaire. Seules les atomes ionisés émis continuellement dans l'espace par notre étoile, le vent solaire, offrent l'opportunité d'acquérir des données sur ces processus, à condition de pouvoir les capter. Telle était l'objectif de la mission Genesis de la Nasa. Les fragments de cibles ont pu être récupérés et analysés après nettoyage par laser.
Les fragments de cibles ont pu être récupérés et analysés après nettoyage par laser.
© CRPG (INSU-CNRS)

Les résultats de la mission Genesis

La mission a consisté à exposer 27 mois durant des matériaux ultra-purs (saphir recouvert d'or, diamant synthétique, silicium pur, aluminium) au vent solaire. Si la mission s'est bien passée, le retour fut plus mouvementé et la capsule portant les échantillons s'écrasa dans le désert de l'Utah. L'équipe du CRPG dû mettre au point une procédure analytique particulière pour « nettoyer » les échantillons des pollutions terrestres dues à l'atterrissage et garantir la qualité des analyses. Le CRPG a été sélectionné par la NASA pour son savoir-faire démontré par l'analyse des échantillons lunaires des missions Apollo et de météorites, notamment de Mars. Il a fallu 6 ans à l'équipe pour développer un système spécifique d'analyse des quantités extrêmement faibles d'azote solaire. Cette installation a également permis la première analyse de gaz rares dans de la matière de comète lors de la Mission NASA Stardust.

Installation d'ablation laser et spectrométrie de masses statique montée au CRPG pour l'analyse des...
Installation d'ablation laser et spectrométrie de masses statique montée au CRPG pour l'analyse des cibles Genesis.
© CRPG (INSU-CNRS)

L'analyse isotopique de l'azote des échantillons de Genesis a permis tout d'abord de s'assurer que la composition isotopique de N n'avait pas évolué dans le Soleil. En effet, le rapport 15N/14N du Soleil est semblable à celui de l'atmosphère de Jupiter, analysé il y a dix ans par une sonde américaine. Cette similarité montre que les planètes géantes dont Jupiter, ont capté dans leurs atmosphères massives une partie de la nébuleuse primitive d'une part, et que la composition du Soleil actuel reflète bien celle du gaz initial. En d'autres termes, les processus de nucléosynthèse (fabrication d'éléments) internes à notre étoile dont le Soleil tire son énergie, et ceux liés à la genèse du vent solaire, n'ont pas affecté l'azote.

Par ailleurs, Genesis a également permis l'échantillonnage et l'analyse d'autres éléments tels que les gaz rares, qui montrent une constance dans leurs compositions isotopiques et donc le peu d'influence des processus de transfert entre Soleil interne et vent solaire.

L'azote du vent solaire montrent que la Terre et les météorites (système solaire interne) d'une part, et les comètes (système solaire lointain) d'autre part sont enrichies en azote-15 (l'isotope rare de l'azote, l'autre isotope, majoritaire, est l'azote-14) de 60 % et de 300 %, respectivement. Ces variations contrastent fortement avec les variations isotopiques des éléments non volatils qui ne sont que de quelques parties pour mille dans tout le système solaire. Elles indiquent que des processus physicochimiques intenses ont affecté le gaz de la nébuleuse protosolaire et non les solides (grains). Ces processus sont probablement dus à une irradiation intense du gaz par le Soleil jeune lors d'interactions avec les solides, et/ou des réactions chimiques à très basse température entre espèces azotées, peut être catalysées par la lumière solaire. De tels processus ont dû se produire dans des régions différentes de celles des planètes internes, impliquant des mélanges de matière à très grande échelle dans tout le système solaire.
Note(s)
1 Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (INSU-CNRS) Ces travaux ont été financés par le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), le Centre National de la recherche Scientifique (CNRS), l'Institut National des Sciences de l'Univers (INSU), la Région Lorraine, le Ministère de l'Enseignement Supérieure et de la Recherche (MESR), la Communauté Urbaine du grand Nancy (CUGN), et, pour les collaborateurs extérieurs, par le Fond Suisse de la Recherche (FSR), et la National Aeronautic and Space Administration (NASA)
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Source
Nitrogen isotopes in the recent solar wind from the analysis of Genesis targets: Evidence for large scale isotope heterogeneity in the early solar system. GEOCHIMICA ET COSMOCHIMICA ACTA Vol. 74, Pages: 340-355 , JAN 1 2010 Bernard Marty a,*, Laurent Zimmermann a, Peter G. Burnard a, Rainer Wieler b, Veronika S. Heber b,1, Donald L. Burnett c, Roger C. Wiens d, Peter Bochsler e
a) Centre de Recherches Pétrographiques et Géochimiques, INSU-CNRS, Université de Nancy, Vandoeuvre les Nancy.
b) Isotope Geology and Mineral Resources, ETH Zürich, Suisse
c) Department of Geological and Planetary Sciences, Caltech, USA
d) Los Alamos National Laboratory, Los Alamos, USA
e) Physikalisches Institut, University of Bern, Suisse
Contact(s)
Bernard Marty, CRPG

17:19 Publié dans Cosmos, Météorites, Comètes, Eruptions Solaires, | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

11/02/2010

2012: le rendez-vous - Sylvie Simon

http://www.dailymotion.com/video/xbzoax_2012-le-rendez-vo...