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20/10/2015

Syrie : L’armée russe affirme sa supériorité en guerre conventionnelle

Allez les amis, régalez-vous !

Non seulement Poutine a mis un terme à la doctrine Wolfowitz, en allant défendre la Syrie, mais tout le monde y est isolé grâce à la technologie militaire russe et à son système de brouillage des communications, de telle sorte que seuls Damas et l’armée Russe savent ce qui se passe réellement sur le terrain !

La coalition mafieuse et illégale, des USA et Cie, est rendue sourde et aveugle sur tout ce qui se passe sur le terrain et les mercenaires ne peuvent plus communiquer avec leurs chefs criminels de la CIA/Mossad et Cie !

On a compris pourquoi le porte-avions US a mis les voiles du Golfe Persique !

Bravo Poutine !

 

L’armée russe affirme sa supériorité en guerre conventionnelle

par Thierry Meyssan

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 19 octobre 2015

L’intervention militaire de Moscou en Syrie n’a pas simplement retourné le sort des armes et semé la panique parmi les jihadistes. Elle a montré au reste du monde, en situation de guerre réelle, les capacités actuelles de l’armée russe. À la surprise générale, celle-ci dispose d’un système de brouillage capable de rendre l’Alliance atlantique sourde et aveugle. Malgré un budget bien supérieur, les États-Unis viennent de perdre leur domination militaire.

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L’intervention militaire russe en Syrie, qui devait être un pari risqué de Moscou face aux jihadistes, s’est transformée en une manifestation de puissance qui bouleverse l’équilibre stratégique mondial [1] Conçue au départ pour isoler les groupes armés des États qui les soutiennent en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, puis les détruire, l’opération a conduit à aveugler l’ensemble des acteurs occidentaux et leurs alliés.

Stupéfait, le Pentagone est divisé entre ceux qui tentent de minimiser les faits et de trouver une faille dans le dispositif russe et ceux qui, au contraire, considèrent que les États-Unis ont perdu leur supériorité en matière de guerre conventionnelle et qu’il leur faudra de longues années pour la récupérer [2].

A Transatlantic Talk with General Philip Breedlove on NATO’s
Next Steps: Warsaw and Beyond


On se souvient qu’en 2008, lors de la guerre d’Ossétie du Sud, les Forces russes étaient certes parvenues à repousser l’attaque géorgienne, mais avaient surtout montré au monde l’état déplorable de leur matériel. Il y a dix jours encore, l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates et l’ancienne conseillère nationale de sécurité Condoleezza Rice parlaient de l’armée russe comme d’une force de « second rang » [3].

Comment donc, la Fédération russe est-elle parvenue à reconstruire son industrie de Défense, à concevoir et à produire des armes de très haute technologie sans que le Pentagone ne mesure l’ampleur du phénomène et qu’il se laisse distancer ? Les Russes ont-ils utilisé toutes leurs nouvelles armes en Syrie ou disposent-ils d’autres merveilles en réserve ? [4]

Le désarroi est si grand à Washington que la Maison-Blanche vient d’annuler la visite officielle du Premier ministre Dmitry Medvedev et d’une délégation de l’état-major russe. La décision a été prise après une visite identique d’une délégation militaire russe en Turquie. Inutile de discuter des opérations en Syrie, car le Pentagone ne sait plus ce qui s’y passe. Furieux, les « faucons libéraux » et les néo-conservateurs exigent la relance du budget militaire et ont obtenu l’arrêt du retrait des troupes d’Afghanistan.

De manière on ne peut plus étrange, les commentateurs atlantistes qui assistent au dépassement de la puissance militaire US dénoncent le danger de l’impérialisme russe [5]. Pourtant la Russie ne fait ici que sauver le Peuple syrien et propose aux autres États de travailler en coopération avec elle, tandis que les États-Unis lorsqu’ils détenaient la prééminence militaire ont imposé leur système économique et détruit de nombreux États.

Force est de constater que les déclarations incertaines de Washington durant le déploiement russe, avant l’offensive, ne devaient pas être interprétées comme une lente adaptation politique de la rhétorique officielle, mais pour ce qu’elles exprimaient : le Pentagone ignorait le terrain. Il était devenu sourd et aveugle.

Un système de brouillage généralisé

On sait, depuis l’incident de l’USS Donald Cook en mer Noire, le 12 avril 2014, que l’armée de l’Air russe dispose d’une arme lui permettant de brouiller tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. [6]. Dès le début de son déploiement militaire, la Russie a installé un centre de brouillage à Hmeymim, au nord de Lattaquié. Subitement, l’incident de l’USS Donald Cook s’est reproduit, mais cette fois dans un rayon de 300 kilomètres ; incluant la base Otan d’Incirlik (Turquie). Et il persiste toujours. L’événement s’étant produit durant une tempête de sable d’une densité historique, le Pentagone a d’abord cru que ses appareils de mesure avaient été déréglés avant de constater qu’ils sont brouillés. Tous brouillés.

Or, la guerre conventionnelle moderne repose sur le « C4i » ; un acronyme correspondant aux termes anglais de « command » (maîtrise), « control » (contrôle), « communications », « computer » (informatique) et « intelligence » (renseignement). Les satellites, les avions et les drones, les navires et les sous-marins, les blindés et désormais même les combattants, sont reliés les uns aux autres par des communications permanentes qui permettent aux états-major de commander les batailles. C’est tout cet ensemble, le système nerveux de l’Otan, qui est actuellement brouillé en Syrie et dans une partie de la Turquie.

Selon l’expert roumain Valentin Vasilescu, la Russie aurait installé plusieurs Krasukha-4, aurait équipé ses avions de conteneurs de brouillage SAP-518/ SPS-171 (comme l’avion qui survola l’USS Donald Cook) et ses hélicoptères de Richag-AV. En outre, elle utiliserait le navire espion Priazovye (de classe Project 864, Vishnya dans la nomenclature Otan), en Méditerranée [7].

Il semble que la Russie ait pris l’engagement de ne pas perturber les communications d’Israël —chasse gardée US—, de sorte qu’elle s’interdit de déployer son système de brouillage au Sud de la Syrie.

Les aéronefs russes se sont fait un plaisir de violer un grand nombre de fois l’espace aérien turc. Non pas pour mesurer le temps de réaction de son armée de l’Air, mais pour vérifier l’efficacité du brouillage dans la zone concernée et pour surveiller les installations mises à dispositions des jihadistes en Turquie.

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Si l’Otan a toujours la possibilité de photographier depuis des satellites la construction des bases militaires russes en Syrie, elle ne peut plus ni écouter les communications radio, ni visualiser les déplacements des hommes et des matériels. En outre, l’Otan ne peut plus contrôler à distance ses propres appareils, ni communiquer avec ses hommes lorsqu’ils entrent dans la bulle de protection russe.

Des missiles de croisière ultra-performants

Enfin, la Russie a utilisé plusieurs armes nouvelles, comme 26 missiles furtifs de croisière 3M-14T Kaliber-NK, équivalents des RGM/UGM-109E Tomahawk [8]. Tirés par la Flotte de la mer Caspienne —ce qui n’avait aucune nécessité militaire—, ils ont atteint et détruit 11 cibles situées à 1 500 kilomètres de distance, dans la zone non-brouillée —afin que l’Otan puisse apprécier la performance—. Ces missiles ont survolé l’Iran et l’Irak, à une altitude variable de 50 à 100 mètres selon le terrain, passant à quatre kilomètres d’un drone états-unien. Aucun ne s’est perdu, à la différence des états-uniens dont les erreurs se situent entre 5 et 10 % selon les modèles [9]. Au passage, ces tirs montrent l’inutilité des dépenses pharaoniques du « bouclier » anti-missiles construit par le Pentagone autour de la Russie —même s’il était officiellement dirigé contre des lanceurs iraniens—.


Sachant que ces missiles peuvent être tirés depuis des sous-marins situés n’importe où dans les océans et qu’ils peuvent transporter des têtes nucléaires, les Russes ont rattrapé leur retard en matière de lanceurs.

En définitive, la Fédération de Russie serait détruite par les États-Unis —et vice-versa— en cas de confrontation nucléaire, mais elle serait gagnante en cas de guerre conventionnelle.

Seuls les Russes et les Syriens sont en capacité d’évaluer la situation sur le terrain. Tous les commentaires militaires provenant d’autres sources, y compris des jihadistes, sont sans fondement car seuls la Russie et la Syrie ont une vision du terrain. Or, Moscou et Damas entendent profiter au maximum de leur avantage et maintiennent donc le secret sur leurs opérations.

Des quelques communiqués officiels et des confidences des officiers, on peut conclure qu’au moins 5 000 jihadistes ont été tués, dont de nombreux chefs d’Ahrar el-Sham, d’al-Qaïda et de l’Émirat islamique. Au moins 10 000 mercenaires ont fui vers la Turquie, l’Irak et la Jordanie. L’Armée arabe syrienne et le Hezbollah reconquièrent le terrain sans attendre les renforts iraniens annoncés.

La campagne de bombardements devrait se terminer à la Noël orthodoxe. La question qui se posera alors sera de savoir si la Russie est autorisée ou non à terminer son travail en poursuivant les jihadistes qui se réfugient en Turquie, en Irak et en Jordanie. Faute de quoi, la Syrie serait sauvée, mais le problème ne serait pas résolu pour autant. Les Frères musulmans ne manqueraient pas de chercher une revanche et les États-Unis de les utiliser à nouveau contre d’autres cibles.

À retenir :
- L’opération russe en Syrie a été conçue pour priver les groupes jihadistes du soutien étatique dont ils disposent sous couvert d’aide à des « opposants démocratiques ».
- Elle a exigé l’usage d’armes nouvelles et s’est transformée en une démonstration de force russe.
- La Russie dispose désormais d’une capacité de brouillage de toutes les communications de l’Otan. Elle est devenue la première puissance en matière de guerre conventionnelle.
- Cette performance a attisé la discorde à Washington. Il est trop tôt pour dire si elle sera favorable au président Obama ou si elle sera utilisée par les « faucons libéraux » pour justifier un accroissement du budget militaire.

Video : missiles russes traversant le territoire iranien vers leurs objectifs en Syrie.
Vitesse et basse altitude entre les montagnes, très étonnant !

[1] “Russian Military Uses Syria as Proving Ground, and West Takes Notice”, Steven Lee Myers & Eric Schmitt, The New York Times, October 14, 2015.

[2] “Top NATO general : Russians starting to build air defense bubble over Syria”, Thomas Gibbons-Neff, The Washington Post, September 29, 2015.

[3] “How America can counter Putin’s moves in Syria”, by Condoleezza Rice, Robert M. Gates, Washington Post (United States), Voltaire Network, 8 October 2015.

[4] La seule étude disponible est bien en dessous de la réalité : Russia’s quiet military revolution and what it means for Europe, Gustav Gressel, European Council on Foreign Relations, October 2015.

[5] « Russisches Syrien-Abenteuer : Das Ende der alten Weltordnung », Matthias Schepp, Der Spiegel, 10. Oktober 2015.

[6] « Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ? », Réseau Voltaire, 14 septembre 2014.

[7] « Cu ce arme ultrasecrete a cîstigat Putin suprematia în razboiul radioelectronic din Siria ? », Valentin Vasilescu, Ziarul de gardã, 12 octobre 2015. Version française : « L’arme ultrasecrète qui permet à Poutine d’assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en Syrie ? », Traduction Avic, Réseau international.

[8] “KALIBRating the foe : strategic implications of the Russian cruise missiles’ launch”, by Vladimir Kozin, Oriental Review (Russia), Voltaire Network, 14 October 2015.

[9] Après avoir annoncé le contraire, les États-unis ont dû admettre les faits : “First on CNN : U.S. officials say Russian missiles heading for Syria landed in Iran”, Barbara Starr & Jeremy Diamond, CNN, October 8, 2015. Moscow rejects CNN’s report on Russian missile landing in Iran”, IRNA, October 8, 2015. “Daily Press Briefing”, John Kirby, US State Department, October 8, 2015. “Пентагон не комментирует сообщения о якобы упавших в Иране ракетах РФ”, RIA-Novosti, October 8, 2015.

Thierry MeyssanThierry Meyssan

Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007). Compte Twitter officiel.

 

 

Poutine vient de mettre fin à la doctrine Wolfowitz

Echec et Mat, à la doctrine de Paul Wolfowitz, par Poutine, en Syrie  !

Voir aussi :

La Doctrine de Paul Wolfowitz, Théoricien de la violence, l’âme du Pentagone

La Cinquième colonne de Washington en Russie et en Chine

 

Poutine vient de mettre fin à la doctrine Wolfowitz

 

Wes Clark - America's Foreign Policy "Coup"

(Aller à 3:07 dans la vidéo ci-dessus)

« Notre premier objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui constituerait une menace sur l’ordre [des relations internationales] équivalente à celle posée auparavant par l’Union soviétique. C’est une considération [dominante] sous-jacente à la nouvelle stratégie de défense régionale et qui demande que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources pourraient, sous contrôle consolidé, être suffisantes pour produire l’énergie mondiale.»  (doctrine Wolfowitz)

C’est cette doctrine qui a guidé la politique étrangère étasunienne depuis la fin de la guerre froide . C’est la clef de lecture de cette politique, et donc, d’une grande partie de la géopolitique mondiale .

Le général 4 étoiles Wesley Clark avait noté ceci :

En 1991, [le puissant néoconservateur et architecte de la guerre en Irak, Paul Wolfowitz] était le secrétaire à la Défense pour la politique – en position de numéro 3 au Pentagone. Et j'étais allé le voir quand j'étais un  général 1 étoile commandant le Centre national de formation.

Et j’ai dit, « M. le Secrétaire, vous devez être assez content de la performance des troupes dans l’opération Tempête du désert ? ».

Et il a dit: « Oui, mais pas vraiment, parce que la vérité est que nous devrions nous être débarrassés de Saddam Hussein, et ce n’est pas le cas …

Mais une chose que nous avons appris [de la guerre du golfe Persique] est que nous pouvons utiliser nos militaires dans la région – dans le Moyen-Orient – et les Soviétiques ne nous arrêteront pas.

Et nous avons environ 5 ou 10 ans pour nettoyer les vieux régimes des clients soviétiques – en Syrie, en Iran, en Irak – avant que la prochaine superpuissance ne vienne nous remettre en question."

Les faucons ont renversé les alliés soviétiques en Irak et en Libye.

Et ils ont fait pression pour un changement de régime en Syrie depuis des années.

En bombardant Isis, Al Nusra et d’autres jihadistes en Syrie qui se concentrent sur le fait de renverser Assad, un allié russe, Poutine a mis fin à la doctrine Wolfowitz.

Du moins pour le moment … ce qui montre l’importance géostratégique cruciale et la portée historique des événements actuels en Syrie : le monde est en train  de basculer sous nos yeux.

 

La Cinquième colonne de Washington en Russie et en Chine

Voici contre quoi et contre qui doivent lutter tous les pays du monde et notamment la Russie et la Chine !

Voir aussi :

 La Doctrine de Paul Wolfowitz, Théoricien de la violence, l’âme du Pentagone

Kling Anne - Révolutionnaires juifs, Les principaux acteurs des révolutions bolchéviques en Europe (Fin XI Xe-1950)

Russie : Le rôle des juifs dans la révolution bolchévique

La fondation Rockefeller et les débuts de la recherche sur la guerre psychologique

 

La Cinquième colonne de Washington en Russie et en Chine

Paul Craig Roberts
Paul Craig Roberts
Par Paul Craig Roberts – Le 3 août 2015 – Source : Strategic Culture
 
Il a fallu deux décennies à la Russie et à la Chine pour comprendre que les organisations pour la démocratie et les droits humains opérant au sein de leurs pays étaient des organisations subversives subventionnées par le Département d’État et une collection d’institutions américaines privées organisées par Washington. Le but véritable de ces organisations non gouvernementales (ONG) est de faire progresser l’hégémonie de Washington en déstabilisant les deux pays capables de résister à l’hégémonie US.
 
La cinquième colonne de Washington a monté des Révolutions de Couleur dans les anciennes provinces russes, comme la Géorgie, la lieu de naissance de Joseph Staline, et l’Ukraine, une province russe depuis des siècles.Lorsque Vladimir Poutine a été élu la dernière fois, Washington a été en mesure d’utiliser ses cinquièmes colonnes pour déverses des milliers de protestataires dans les rues de Moscou qui affirmaient que Poutine avait volé l’élection.
 
Cette propagande américaine n’a pas eu d’effet sur la Russie, où les citoyens soutiennent leur président à 89%. Les autres 11% consistent presque entièrement en des Russes qui croient que Poutine est trop mou à l’égard de l’agression occidentale. Cette minorité soutient également Poutine. Ils veulent seulement qu’il soit plus rigoureux. Le pourcentage actuel de la population que Washington a été capable de transformer en agents de la trahison est seulement de 2% à 3%.
 
Ces traîtres sont les Occidentaux, les intégrationnistes atlantistes, qui veulent que leur pays devienne un état vassal de l’Amérique en échange d’argent. Argent pour eux, évidemment. Mais la capacité de Washington à mettre sa cinquième colonne dans les rues de Moscou a eu un effet sur les Américains et les Européens insouciants et désinformés.
 
De nombreux Occidentaux croient aujourd’hui que Poutine a volé son élection et a l’intention d’utiliser son mandat pour reconstruire l’Empire soviétique et écraser l’Ouest. Non qu’écraser l’Ouest soit difficile à faire. L’Ouest s’est peu ou prou déjà écrasé lui-même. La Chine, obsédée par le projet de devenir riche, a été une cible facile pour Washington.
 
La Fondation Rockefeller soutient des professeurs chinois pro-américains dans les universités. Des sociétés états-uniennes opérant en Chine créent des Conseils d’administration superflus dans lesquels les membres des familles de la classe politique au pouvoir sont nommés et rémunérés à coups de jetons de présence élevés. Cela compromet la loyauté de la classe dirigeante chinoise.
 
Espérant avoir compromis la classe dirigeante chinoise avec de l’argent, Washington a ensuite lancé ses ONG de Hong-Kong dans des manifestations, espérant que celles-ci gagneraient la Chine et que la classe dominante, achetée avec de l’argent américain, serait lente à voir le danger.
 
La Russie et la Chine ont fini par comprendre. Il est étrange que les gouvernements des deux pays que Washington considère comme des menaces aient été si longtemps tellement tolérants à l’égard d’ONG financées par l’étranger. La tolérance russe et chinoise envers la Cinquième colonne de Washington doit avoir beaucoup encouragé les néoconservateurs américains, poussant ainsi le monde plus près d’un conflit.Mais comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin. Le Saker rapporte que la Chine a fini par agir pour se protéger de la subversion de Washington.
 
En savoir plus :
 
1 –Soros Go Home. Poutine relève le pont-levis

2 –C’est vrai que ça ose tout.
 
La Russie aussi, a agi pour sa défense.
 
Nous, les Américains, avons besoin d’être humbles, et non arrogants. Nous avons besoin de reconnaître que le mode de vie américain, à part pour les 1% privilégiés, décline sur le long terme et cela depuis deux décennies.
 
Si la vie sur la terre doit continuer, les Américains ont besoin de comprendre que ce n’est pas la Russie et la Chine, pas plus que ce n’étaient Saddam Hussein, Kadhafi, Assad, le Yémen, le Pakistan et la Somalie qui sont des menaces pour les États-Unis.
 
La menace réside entièrement dans l’idéologie néoconservatrice complètement dingue de l’hégémonie de Washington sur le monde et sur le peuple américain. Ce but arrogant [le suprématisme fasciste, NdT] pousse les États-Unis et leurs États vassaux à la guerre nucléaire.
 
Si les Américains se réveillaient, seraient-ils en mesure de faire quelque chose à propos de leur gouvernement dévoyé hors-contrôle? Est-ce que les Européens, qui ont expérimenté les résultats dévastateurs de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, sont capables de comprendre que les dommages causés à l’Europe dans ces guerres sont minuscules comparés aux dommages d’une guerre nucléaire?
 
Si l’Union européenne était un gouvernement intelligent et indépendant, elle interdirait absolument à chacun de ses pays membres d’héberger une base anti-missile ou toute autre base militaire n’importe où à proximité des frontières de la Russie.
 
Les groupes de pression d’Europe de l’Est présents à Washington veulent prendre leur revanche sur l’Union soviétique, une entité qui n’existe plus parmi nous. Leur haine s’est déplacée sur la Russie.
 
La Russie n’a rien fait sinon avoir omis de lire la doctrine Wolfowitz et de réaliser que Washington tente de gouverner le monde, ce qui nécessite de l’emporter sur la Russie et la Chine.

 

Traduit par Diane
, relu par jj pour le Saker Francophone
 
 

19/10/2015

Syrie: les USA refusent l'offre de coopération russe de secourir des pilotes

Message codé de la Russie aux USA :

1 – vous n’avez pas répondu à nos sommations d’interrompre vos actions militaires en Syrie,
2 - votre coalition qui agit en Syrie est illégale, car elle ne bénéficie d'aucun mandat de l’ONU,
3 - vous violez le ciel d’un pays souverain dont le président légitime ne vous a pas autorisé à violer son espace aérien, ni ne vous a demandé officiellement d’intervenir pour lui apporter une aide militaire,
4 – vous continuez à livrer de l’armement à vos mercenaires alors que nous détruisons leur armement, et pire vous continuez à tuer des innocents, tout en violant le droit international,
5 – attendez-vous donc à enregistrer quelques chutes opportunes et mystérieuses de vos avions de chasse.

A bon entendeur salut !

 

Syrie: les USA refusent l'offre de coopération russe de secourir des pilotes

19:38 18.10.2015 (mis à jour 19:47 18.10.2015)

 

Aviation russe en Syrie

 

Les Etats-Unis ont rejeté la proposition de la Russie de coopérer pour sauver les pilotes des avions abattus en Syrie, a déclaré le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

D'après le vice-ministre, les États-Unis "refusent catégoriquement le mot même de +coopération+, en se limitant à des contacts sur la question de la sécurité des vols dans le ciel syrien".

M. Antonov se demande: "Y-a-t-il un objectif plus humain que de réunir tous les efforts pour sauver un pilote (qui pourrait être abattu sur le territoire contrôlé par les rebelles)?" Qu'y aurait-il de mal à ce que les États-Unis et la Russie coopèrent au moins sur cette question?".

Et de répondre: "Malheureusement, on ne nous entend pas et notre coopération se limite à ce document sur la sécurité des vols dans le ciel syrien que nous élaborons avec les États-Unis". 

 Autrement dit, il s'agit d'une coordination des actions qui exclut la possibilité de collisions en vol et à fortiori des attaques mutuelles. Ce qui est d'ailleurs pertinent, car une accumulation mal contrôlée au-dessus les régions où se tiennent des actions militaires serait inacceptable.

Mais au-delà, une autre possibilité est très probable, il s'agit de celle un avion russe ou de la coalition serait abattu et qu'un pilote serait contraint de s'éjecter. La vie du pilote dépendra alors de la vitesse avec laquelle il sera évacué, car les rebelles de l'EI n'attendront pas. Il suffit de se rappeler comment ils ont brûlé vif un piloté des forces armées de la Jordanie.

Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.

Au total, l'aviation russe a réalisé près de 700 vols en Syrie en effectuant plus de 500 frappes contre les positions de l'EI en Syrie depuis le début de l'opération aérienne le 30 septembre dernier. Les navires de la Flottille russe de la Caspienne ont en outre tiré 26 missiles de croisière Kalibr.

 

La Chine ne brigue pas le poste de shérif du monde

La réponse de la Chine à Camerone !


La Chine ne veut pas prendre la place des USA pour créer l’hégémonie mondiale !

Le gouvernement chinois exerce une politique de non-ingérence dans les affaires extérieures d'autres pays et insiste sur le fait que les conflits tant internationaux que locaux doivent être résolus pacifiquement.

"Nous (le gouvernement chinois, ndlr) sommes toujours d'avis que les problèmes d'un pays doivent être traités par son propre peuple, et quant aux problèmes mondiaux, il faut les résoudre par voie de consultations entre les peuples de tous les pays", a mis en exergue le chef d'Etat chinois.

 

La Chine ne brigue pas le poste de shérif du monde

20:45 18.10.2015 (mis à jour 20:56 18.10.2015)

Le drapeaux chinois

 

A la veille de sa visite officielle au Royaume-Uni, le président chinois Xi Jinping a expliqué qu'il ne cherchait en aucun cas à rafler aux USA son rôle de shérif du monde et a annoncé que la Chine resterait une "force motrice" de coopération pour le monde entier.

La Chine n'ambitionne pas d'assumer le rôle de flic mondial et n'aspire pas à l'hégémonie, et elle met l'accent uniquement sur la politique de défense, a déclaré le chef d'Etat chinois dans un entretien à l'agence Reuters.

"La Chine intensifie ses efforts en matière de paix et de développement, non pas parce qu'elle vise à devenir le policier du monde, d'autant plus qu'elle ne veut pas occuper la place de quelqu'un d'autre", a lancé M. Xi.

 Au contraire, la république populaire de Chine "était, et restera la force motrice de la paix universelle, du développement commun et de la coopération internationale", a-t-il précisé.

Le gouvernement chinois exerce une politique de non-ingérence dans les affaires extérieures d'autres pays et insiste sur le fait que les conflits tant internationaux que locaux doivent être résolus pacifiquement.

"Nous (le gouvernement chinois, ndlr) sommes toujours d'avis que les problèmes d'un pays doivent être traités par son propre peuple, et quant aux problèmes mondiaux, il faut les résoudre par voie de consultations entre les peuples de tous les pays", a mis en exergue le chef d'Etat chinois.

La visite du dirigeant chinois au Royaume-Uni sera effectuée à l'invitation de la reine Elisabeth II et est fixée à la semaine prochaine. Dans le cadre de cette visite, on prévoit de discuter de l'intensification des opérations aériennes britanniques en Irak et de leur progression ultérieure en Syrie, ainsi que de nombreux contrats à venir entre les entreprises britanniques et chinoises.