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23/10/2015

L'identité du mystérieux fournisseur d'armes et d'argent aux mercenaires syriens "rebelles" révélée

Un article ancien, mais toujours utile…

Voir aussi : QATAR, D’OÙ VIENT TA SOUDAINE RICHESSE ?

L’identité du mystérieux fournisseur d’armes et d’argent aux mercenaires syriens “rebelles” révélée

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Source : Zero Hedge, le 16/05/2013

Auparavant, nous avions expliqué très clairement que lorsqu’on regarde la réalité sous-jacente aux intérêts nationaux responsables de la détérioration de la situation en Syrie, qui pourrait évoluer en une guerre sans retenue faisant des centaines de milliers de morts, il est toujours et seulement question de gaz, enfin de gazoducs pour être exact. Spécialement ceux impliquant le minuscule mais super-riche État du Qatar.

Inutile de dire que le discours officiel ne mentionne pas cette motivation cachée et la machine de la propagande habituelle, spécialement celle des puissances soutenant les “rebelles” syriens qui incluent Israël, les États-Unis et les États arabes, essaie de générer un soutien populaire et démocratique en dépeignant Assad comme un dictateur brutal utilisant des armes chimiques, dans la même veine que le scénario, tenté et réussi, déjà utilisé une fois en Irak.

D’un autre côté, il y a la Russie (et à un moindre degré la Chine : au sujet des intérêts stratégiques de la Chine sur les oléoducs du Proche-Orient lire ici) dépeinte comme étant le principal soutien du “diabolique” régime d’Assad et impatiente de préserver le statu quo sans intervention militaire. De telles tentatives pourraient être vaines, surtout avec l’arrivée mentionnée précédemment de marines américains en Israël, et l’arrivée imminente de la flotte russe du Pacifique à Chypre (qui est à un jet de pierre de la Syrie) qui pourrait précipiter une action militaire plus tôt que nous ne l’avions prévu.

Cependant, une question est restée en suspens jusqu’à présent, et qui est très sensible maintenant que les États-Unis sont sur le point de voter un soutien armé aux rebelles syriens : qui a armé lesdits groupes de miliciens d’Al-Qaïda jusqu’à aujourd’hui ? Maintenant, grâce au Financial Times, nous avons la réponse (loin d’être surprenante), ce qui nous ramène à notre thèse du départ et prouve que, comme si souvent au Proche-Orient, tout est , encore une fois, une question de ressources naturelles.

Du Financial Times :

Le minuscule État pétrolier du Qatar a dépensé jusqu’à 3 milliards de dollars ces deux dernières années pour soutenir la rébellion en Syrie, loin devant les autres gouvernements, mais est maintenant talonné par l’Arabie Saoudite comme premier fournisseur d’armes aux rebelles.

Le coût de l’intervention du Qatar, son dernier soutien en date à une révolution arabe, ne représente qu’une fraction de son portefeuille d’investissement international. Mais son soutien à une révolution qui a viré à la guerre civile violente éclipse l’appui occidental à l’opposition.

Dans des dizaines d’entretiens avec le Financial Times menés ces dernières semaines, les chefs rebelles tant en Syrie qu’à l’étranger, aussi bien que des officiels locaux ou occidentaux, ont détaillé le rôle du Qatar en Syrie, objet d’une polémique grandissante.

De même que l’Égypte et la Libye ont leurs mercenaires financés par la CIA combattant le régime, le Qatar finance sa propre force de mercenaires.

Le petit État à l’appétit gargantuesque est le plus gros donateur de l’opposition, fournissant des aides généreuses aux déserteurs (une estimation les évalue à 50 000 dollars par an pour un déserteur et sa famille) et a fourni une importante aide humanitaire.

En septembre, de nombreux rebelles de la province syrienne d’Alep ont reçu du Qatar, à titre gracieux, un salaire mensuel de 150 dollars. Des proches du gouvernement qatari ont affirmé que les dépenses totales ont atteint la somme de trois milliards de dollars, alors que des sources diplomatiques et des rebelles les estiment à au plus un milliard.

Pour le Qatar, qui possède les troisièmes plus importantes réserves de gaz au monde, son intervention en Syrie fait partie de sa quête agressive d’une reconnaissance internationale et n’est que l’ultime chapitre de sa tentative de s’affirmer comme un acteur majeur de la région, après son aide aux rebelles libyens contre Mouammar Kadhafi en 2011.

Ce n’est malheureusement pas même la moitié de l’histoire. Rappel de l’article Qatar : riche en pétrole et dangereux, publié il y a un an qui prédisait tout ceci :

Pourquoi le Qatar voudrait-il s’impliquer en Syrie alors qu’il n’y a que très peu investi ? Une carte montre que le royaume est prisonnier d’une petite enclave sur la côte du Golfe Persique.

Il est dépendant de l’exportation de gaz naturel liquéfié, parce que l’Arabie Saoudite restreint ses possibilités de construction de gazoducs vers des marchés lointains. En 2009, le raccordement d’un pipeline vers l’Europe à travers l’Arabie Saoudite et la Turquie au pipeline Nabucco avait été envisagé, mais l’Arabie Saoudite, rendue furieuse par son plus petit mais bien plus bruyant frère, a entravé toute expansion par les terres.

Étant déjà le plus gros producteur de gaz liquéfié, le Qatar n’en augmentera pas sa production. Le marché arrive à saturation avec huit nouvelles installations en Australie qui seront opérationnelles entre 2014 et 2020.

Un marché du pétrole nord-américain saturé, et un marché asiatique bien plus compétitif, ne lui laissent que le marché européen. La découverte en 2009 de nouveaux champs gaziers près d’Israël, du Liban, de Chypre et de la Syrie ouvre de nouvelles possibilités pour contourner la barrière saoudienne et sécuriser une nouvelle source de revenus. Des conduites sont déjà en place en Turquie pour recevoir le gaz. Seulement al-Assad est en travers du chemin.

Le Qatar et les Turcs aimeraient supprimer le régime d’al-Assad et installer la branche syrienne des frères musulmans. C’est le mouvement politique le mieux organisé dans le chaos actuel et capable de bloquer les efforts de l’Arabie Saoudite pour installer un régime wahhabite plus fanatique. Une fois la confrérie installée au pouvoir, les nombreuses connections de l’Emir avec d’autres groupes de frères dans toute la région lui permettraient facilement de trouver à Damas une oreille attentive et une main ouverte.

Un centre de contrôle a été installé dans la ville turque d’Adana, près de la frontière syrienne, pour diriger les rebelles contre al-Assad. Le vice-ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Abdulaziz ben Abdullah al Saoud, a demandé que les Turcs établissent un centre d’opérations conjoint turco-saoudo-qatari. Une source du Golfe a affirmé à Reuters : “Les Turcs ont aimé l’idée d’avoir la base installée à Adana afin de pouvoir superviser ses opérations.”

Les combats dureront probablement encore de nombreux mois, mais le Qatar voit à long terme. Au final, il y aura de gros contrats de reconstruction et de développement des champs gaziers. Dans tous les cas, al-Assad doit partir. Ce n’est en rien une attaque personnelle, ce n’est strictement qu’une affaire de préservation de la tranquillité et du bien-être futurs du Qatar.

Quelques données supplémentaires sur l’importance stratégique de cet élément clé pour l’alimentation du gazoduc Nabucco, et pourquoi la Syrie pose tant de problèmes à tant de puissances. D’un article de 2009 :

Le Qatar a proposé un gazoduc du Golfe Persique à la Turquie, indiquant par là que l’émirat envisage une extension de ses exportations depuis le plus grand champ gazier du monde, après avoir achevé un ambitieux programme faisant plus que doubler sa capacité de production de gaz naturel liquéfié (GNL).

“Nous avons hâte d’avoir un gazoduc du Qatar à la Turquie”, a dit la semaine dernière le Cheik Hamad ben Khalifa Al Thani, le dirigeant du Qatar, après des pourparlers avec le président turc Abdullah Gul et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan à Bodrum, la cité balnéaire de l’Ouest de la Turquie. “Nous avons discuté de ce sujet dans le cadre de la coopération dans le domaine de l’énergie. Un groupe de travail sera mis en place à ce sujet, qui amènera des résultats concrets le plus rapidement possible”, a-t-il dit, d’après l’agence de presse turque Anatolia.

D’autres comptes rendus dans la presse turque ont affirmé que deux États étudiaient la possibilité pour le Qatar d’alimenter en gaz le gazoduc stratégique projeté Nabucco, qui devrait transporter le gaz d’Asie centrale et du Moyen-Orient vers l’Europe, en contournant la Russie. Un gazoduc Qatar-Turquie pourrait être raccordé au Nabucco à son point de départ envisagé à l’est de la Turquie. Le mois dernier, M. Erdogan et les premiers ministres de quatre pays européens ont signé une autorisation de passage du Nabucco, permettant de finaliser la décision d’investissement l’année prochaine, selon le projet de réduction de la dépendance européenne au gaz russe.

“Pour atteindre cet objectif, je pense qu’un gazoduc reliant la Turquie et le Qatar résoudrait le problème une fois pour toutes”, a ajouté M. Erdogan, cité dans plusieurs journaux. Les reportages indiquent deux différentes routes possibles. L’une partirait du Qatar et traverserait l’Arabie Saoudite, le Koweit et l’Irak puis la Turquie. L’autre traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie puis la Turquie. On ne sait pas très bien si la seconde option prévoit une connexion au gazoduc Pan-Arabe, qui transporte le gaz égyptien vers la Syrie en traversant la Jordanie. Ce gazoduc, dont une extension est prévue vers la Turquie, a aussi été proposé comme source de gaz pour Nabucco.

Appuyé sur la production massive de North Fields dans le Golfe, le Qatar est arrivé en position d’être le leader mondial de l’exportation de GNL. Position qu’il est en train de renforcer par un programme dont l’objectif est de porter la capacité de production annuelle de GNL à 77 millions de tonnes à la fin de l’année prochaine, contre 31 millions de tonnes l’année passée. Cependant, en 2005, l’émirat a mis en place un moratoire sur le plan de développement de North Field pour procéder à une étude des capacités du gisement. L’interdiction avait été prolongée de deux ans jusqu’en 2013.

Pour expliciter, le problème dont on parle se tient dans la partie verte du gazoduc envisagé : comme expliqué ci-dessus, il ne peut tout simplement pas voir le jour tant que la Russie est alignée avec Assad.

http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2015/10/arab-gas-pipeline_0-300x224.jpg

Donc, voilà : le Qatar faisant tout ce qu’il peut pour promouvoir un bain de sang, la mort et la destruction, non pas en utilisant des rebelles syriens, mais des mercenaires, des professionnels grassement payés pour combattre et tuer des membres d’un régime élu (aussi impopulaire qu’il puisse être), et pour quoi ? Pour que les émirs du Qatar, d’une richesse inimaginable, puissent devenir encore plus riches. Certes, la Russie n’est pas sans reproche : tout ce qu’elle veut est préserver son influence stratégique sur l’Europe en étant le plus gros fournisseur de gaz naturel par le moyen de ses propres gazoducs. Si Nabucco devait voir le jour, Gazprom serait très, très en colère et gagnerait beaucoup moins d’argent !

Quant aux rebelles syriens, qui d’autre les aide ? Ben tiens, les États-Unis et Israël évidemment. Et avec la pratique du coup d’état des Frères Musulmans déjà testée en Égypte, ce n’est qu’une question de temps.

D’après l’Institut de recherche sur la paix de Stockholm, qui suit les transferts d’armes, les plus importantes livraisons d’armes à la Syrie sont le fait du Qatar, qui a à son actif plus de 70 vols de cargaisons militaires vers la Turquie voisine entre avril 2012 et le mois de mars de cette année.

Peut-être est-ce au tour de Poutine de dire à John Kerry qu’il préfèrerait que le Qatar “ne fournisse pas d’aide aux mercenaires syriens” ?

Ce qui est pire, et déjà connu, c’est que sans se poser de questions, les États-Unis – ce croisé toujours vigilant contre al-Qaïda – sont aussi en fait en train de soutenir l’organisation terroriste :

La relégation du Qatar à la seconde place pour les fournitures d’armes fait suite à des inquiétudes de plus en plus grandes de l’Ouest et d’autres pays arabes, car les armes livrées pourraient tomber entre les mains d’un groupe lié à al-Qaïda, Jabhat al-Nosra.

Mais le Qatar pourrait bien avoir eu les yeux plus gros que le ventre, même avec le soutien militaire déclaré d’Israël, et celui implicite des États-Unis. Parce que plus le Qatar se rapproche de son objectif d’établir son propre état marionnette en Syrie, plus l’Arabie saoudite se rapproche du point où elle sera marginalisée :

Mais quoique son approche soit conduite plus par pragmatisme et opportunisme que par idéologie, le Qatar s’est retrouvé englué dans les divisions politiques de la région, déclenchant une vague de critiques acerbes. “Vous ne pouvez pas acheter une révolution”, déclare un homme d’affaires de l’opposition.

Le soutien du Qatar à des groupes islamistes dans le monde arabe, en désaccord avec ses pairs du Golfe, a attisé sa rivalité avec l’Arabie saoudite. L’émir qui dirige le Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani, “veut être le (Gamal) Abdel Nasser du monde islamique”, nous dit un homme politique arabe, faisant allusion au fougueux président défunt et leader fervent du pan-arabisme.

L’intervention du Qatar est de plus en plus sous le feu des projecteurs. Ses rivaux régionaux prétendent qu’il utilise sa puissance de feu financière pour s’acheter une influence future et qu’il a fini par faire voler en éclats l’opposition syrienne. Dans ce climat général, l’Arabie saoudite, qui jusque là avait été plus prudente dans son soutien aux rebelles syriens, a intensifié son engagement.

Les tensions récentes à l’occasion de l’élection d’un premier ministre par intérim de l’opposition et qui a gagné le soutien des Frères Musulmans syriens a aussi conduit l’Arabie saoudite à resserrer ses liens avec l’opposition politique, un travail qu’elle avait largement laissé aux mains du Qatar.

Ce que veut l’Arabie saoudite n’est pas de laisser le peuple syrien seul, mais d’installer son propre gouvernement fantoche de façon à pouvoir dicter en toute liberté ses conditions sur le GNL au Qatar et par suite à l’Europe.

Khalid al-Attiyah, le ministre d’état des affaires étrangères du Qatar, qui gère la politique syrienne, a rejeté les propos évoquant une rivalité avec l’Arabie saoudite, et nié que le soutien du Qatar aux rebelles ait fait voler en éclats l’opposition syrienne et affaibli les institutions naissantes.

Dans un entretien avec le Financial Times, il a déclaré que tout ce qu’a entrepris le Qatar l’a été en conjonction avec le groupe des nations arabes et occidentales des Amis de la Syrie, et pas tout seul. “Notre problème au Qatar est que nous n’avons pas d’agenda caché, alors les gens commencent à vous en attribuer un“, dit-il.

Malheureusement, pour ce qui est des États-Unis (et évidemment d’Israël), il y a effectivement un agenda très caché : un qui prévoit de mentir à son peuple sur une intervention future, et de fabriquer des histoires d’armes chimiques et de régime sanguinaire voulant absolument massacrer tout homme, femme et enfant appartenant à “la courageuse résistance”. Ce qu’ils ne mentionnent absolument pas est que tous ces “rebelles” ne sont que des mercenaires payés de l’émir du Qatar, dont l’unique intérêt est d’accroître encore plus sa fortune, même si ceci signifie la mort de milliers de Syriens.

Une lecture plus fine des événements en Syrie révèle une encore plus grande complexité : une situation où le Qatar est en compétition avec la Syrie, tous deux utilisant cette dernière comme pion dans le grand jeu d’échecs des ressources naturelles, avec Israël et les États-Unis du côté des pétrodollars, tandis que la Russie et dans une moindre mesure la Chine forment le contrepoids en refusant de les laisser renverser le gouvernement local, ce qui donnerait encore plus d’influence géopolitique aux États du Golfe.

Jusqu’à aujourd’hui, nous aurions pu penser que si les choses se gâtaient, la Russie allait fléchir. Cependant, avec l’arrivée d’une flotte de sous-marins à Chypre, le jeu est tout simplement devenu très sérieux. Après tout, les intérêts vitaux de Gazprom – peut-être la plus importante “compagnie” du monde – sont soudainement en jeu.

Finalement, on se demande bien de quoi le président Obama et le premier ministre turc Erdogan ont vraiment pu parler en coulisses.

Source : Zero Hedge, le 16/05/2013

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

 

Syrie : Allo Assad, tu vas bien ?

Oui, ça va impec !

Je viens de signer deux décrets portant augmentation des salaires des fonctionnaires et des pensions de retraite !

Et toi comment tu vas en Europe ?

Heu ??? Ici, ils ne font que soutenir les mercenaires formés par la CIA et financés par les Banksters criminels !

On en a marre de la colonisation de l'Europe par les amerlocs !

Promulgation de deux décrets portant augmentation de 2500 L.S. des salaires des fonctionnaires et des pensions de retraite

23/09/2015

Assad

Damas/ Le président Bachar al-Assad a promulgué aujourd’hui le décret-loi N° 41 de l’an 2015 prévoyant une augmentation des salaires des fonctionnaires et des militaires d’une somme de 2500 livres syriennes.

Le président al-Assad a promulgué le décret-loi N° 42 prévoyant une augmentation des pensions de retraite pour les militaires et les civils de 2500 L.S.

Le président al-Assad a également promulgué  le décret-loi N° 46 selon lequel les fonctionnaires et les retraités bénéficient d’une exonération de la taxe sur les revenus pour les 15 mille livres syriennes au lieu de 10 mille.

R.B. / A. Chatta

 

La Russie accueillera des enfants syriens pour les soigner

La Russie fera y compris cette action humanitaire louable et honorable.

Ainsi se sont les criminels qui inventent des réseaux terroristes, qui martyrisent les innocents, leur volent leurs richesses, détruisent leurs habitats et leurs moyens de subsistance, et c'est la Russie qui doit payer !

La Russie accueillera des enfants syriens pour les soigner

19:34 22.10.2015 (mis à jour 20:33 22.10.2015)

Des enfants syriens

Le chef du service Opérations de l'état-major russe a indiqué qu'actuellement l'armée syrienne libère des villes et des bourgs dans lesquels l'aide médicale n’avait été apportée qu’aux combattants durant des mois et des années.

Femme syrienne avec des enfants, province d'Alep, Syrie, Oct. 21, 2015

© REUTERS/ Hosam Katan

Femme syrienne avec des enfants, province d'Alep, Syrie, Oct. 21, 2015

Les enfants syriens qui ont été victimes des actions des terroristes, seront transférés dans des établissements de santé du ministère russe de la Défense sur ordre explicite du ministre de la Défense, a déclaré jeudi aux journalistes le chef du service Opérations de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov.

 "Il est évident que la Syrie ne pourra pas aider tous les nécessiteux. A ce propos, le ministre (russe, ndlr) de la Défense a pris la décision d'apporter de l'aide médicale aux enfants ayant souffert des actions des terroristes dans les établissements de santé du ministère russe de la Défense. Après l'accomplissement de toutes les formalités juridiques, un premier groupe d’enfants en provenance de Syrie arrivera en Russie pour y être soigné", a-t-il annoncé. 

D'après M. Kartapolov, les terroristes qui se sont emparés des territoires syriens détruisent non seulement des monuments historiques mais ont également supprimé entièrement le système de santé public.

Des enfants syriens jouent, Maaret al-Naaman, la province d’Idlib, Syrie, Sept. 24, 2015

© REUTERS/ Khalil Ashawi

Des enfants syriens jouent, Maaret al-Naaman, la province d’Idlib, Syrie, Sept. 24, 2015

 

Poutine: Assad favorable au soutien par Moscou de l'opposition syrienne anti-EI

Qui a dit que Bachar Al-Assad était réfractaire à tout ?

Poutine: Assad favorable au soutien par Moscou de l'opposition syrienne anti-EI

19:39 22.10.2015(mis à jour 21:51 22.10.2015)

Bachar el-Assad et Vladimir Poutine au Kremlin

Le président syrien Bachar el-Assad se montre favorable à l'idée de soutien par Moscou de l'opposition syrienne qui souhaite lutter contre le groupe terroriste Etat islamique (EI), a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine.

"Je lui ai demandé: comment réagirez-vous si nous trouvons une opposition syrienne armée qui soit prête à lutter contre les terroristes, contre l'EI? Si nous soutenons leurs efforts antiterroristes tout comme nous soutenons l'armée syrienne? Il a répondu: ma réaction sera positive", a indiqué M.Poutine lors d'une réunion du club de discussion international Valdaï à Sotchi.

"A présent, nous étudions les possibilités de passer des paroles aux actes", a noté le président russe.

M.Assad a effectué mardi soir une visite éclair à Moscou, la première depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, pour s'entretenir avec M.Poutine. Les deux présidents ont évoqué l'opération aérienne russe et l'offensive syrienne contre les terroristes de l'EI. Ils se sont dits certains que les terroristes seraient écrasés en Syrie tout en reconnaissant qu'il faudrait entreprendre des démarches politiques après la fin des hostilités.

 

Poutine: la Russie pour maintenir le dialogue avec les USA malgré les difficultés

Et les USA prétendraient démocratiser la Russie, comment ?

En leur enseignant, la corruption, à voler et à usurper les biens d’autrui y compris par le crime organisé ?

Poutine: la Russie pour maintenir le dialogue avec les USA malgré les difficultés

22:02 22.10.2015

Le président russe Vladimir Poutine

L'une des lois américaines a un point à propos de la "démocratisation de la Russie", mais si la Russie proposait de démocratiser les Etats-Unis ce serait impoli, estime Vladimir Poutine.

La Russie cherchera des points d’accord avec les Etats-Unis, même s'il est difficile actuellement de mener des discutions avec Washington, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion du club de discussion international Valdaï à Sotchi.


"Est-il possible d’imaginer que nous inscrivions le but de démocratiser les États-Unis dans notre loi interne ? Du moins, cela serait impoli", a indiqué M.Poutine.

Or, selon le président russe, "il est difficile de mener un dialogue dans ce format".


"Malheureusement, je ne peux pas me priver de certaines critiques, mais quand la base de notre politique actuelle est une sorte de messianisme et d’exclusivité, il est difficile pour nous d’engager un dialogue dans ce format, car cela présente un écart dans nos valeurs traditionnelles partagées qui sont, sans aucun doute, basées sur l'égalité de tous devant le Créateur", a annoncé M.Poutine.


Cependant, d'après lui, "cela ne signifie pas que dans un tel cadre de référence nous ne pouvons et ne devons pas chercher un terrain d’entente, nous le ferons", a affirmé le président.