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27/09/2014

Russie : Le rôle des juifs dans la révolution bolchévique

Voici pourquoi Poutine, ne veut pas de Soros, des Rothschild et des Rockfeller sur le territoire Russe !

Désormais vous saurez à qui attribuer les années noires de la dictature et des crimes subis par les Russes sous l'URSS nazie/sioniste !

Rappelons que la FED aux USA a été créée par les Illuminati/sionistes/reptiliens en décembre 1913 et que dès l'année 1914 éclataient les guerres en Europe ! Un hasard sans doute pour déjà renflouer les caisses des BANKSTERS qui espéraient sans doute recommencer l'histoire en 2014 en tentant de s'accaparer à nouveau la Russie par le bais du coup d'état savamment organisé, en Ukraine ! 


Le judéo-communisme et l'ex- URSS

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Le rôle des juifs dans la révolution bolchévique

jeudi 19 mars 2009

Mark Weber

 

Tsar Nicholas, Alexandra, OlgaDans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, une équipe de la police secrète bolchevik assassina le dernier empereur de Russie, le Tsar Nicolas II, en même temps que sa femme, la tsarine Alexandra, leur fils de 14 ans, le tsarevitch Alexis, et leurs quatre filles. Ils furent abattus par une grêle de balles dans une pièce de la maison Ipatiev à Ekaterinburg, une ville dans la région montagneuse de l'Oural, où ils étaient retenus prisonniers. Les filles furent achevées à la baïonnette. Pour empêcher un culte pour le défunt Tsar, les corps furent transportés à la campagne et hâtivement brûlés dans un endroit secret. [Photo : le Tsar Nicolas, le bébé Olga, la tsarine Alexandra.]

 

Les autorités bolchevik racontèrent d'abord que l'empereur Romanov avait été abattu après la découverte d'un complot pour le libérer. Pendant quelque temps, la mort de l'impératrice et des enfants fut tenue secrète. Les historiens soviétiques prétendirent pendant des années que les Bolcheviks locaux avaient agi de leur propre initiative en accomplissant les meurtres, et que Lénine, fondateur de l'Etat soviétique, n'avait rien à voir avec le crime.

 

En 1990, le dramaturge et historien moscovite Edvard Radzinsky annonça le résultat de ses investigations détaillées à propos des meurtres. Il retrouva les mémoires du garde du corps de Lénine, Alexei Akimov, qui racontait comment il transmit personnellement l'ordre d'exécution de [signé par] Lénine au bureau du télégraphe. Le télégramme était également signé par le chef du gouvernement soviétique, Yakov Sverdlov. Akimov avait sauvé le bulletin télégraphique original comme archive de l'ordre secret.

 

La recherche de Radzinsky confirma ce que la première évidence avait déjà indiqué. Léon Trotsky -- l'un des plus proches collègues de Lénine -- avait révélé des années plus tôt que Lénine et Sverdlov avaient pris ensemble la décision de mettre à mort le Tsar et sa famille. Se remémorant une conversation en 1918, Trotsky écrivait :

 

Ma visite suivante à Moscou prit place après la chute [temporaire] de Ekaterinburg [aux mains des forces anti-communistes]. Discutant avec Sverdlov, je demandai au passage : «Au fait, où est le Tsar ?»

«Terminé», répondit-il, «il a été exécuté».

«Et où est sa famille ?»

«La famille en même temps que lui».

«Tous ?», demandais-je, apparemment avec quelque surprise.

«Tous», répondit Sverdlov. «Et alors ?». Il attendait de voir ma réaction. Je ne répondis pas.

«Et qui a pris la décision ?», demandais-je.

«Nous l'avons décidé ici. Illitch [Lénine] croyait que nous ne devions pas laisser aux Blancs [les forces anti-communistes] une bannière pour se rallier, spécialement dans les circonstances difficiles du moment».

Je ne posai pas d'autres questions et considérai le sujet comme clos.

 

SverdlovDe récentes recherches et investigations de Radzinsky et d'autres corroborent aussi le récit fourni des années plus tôt par Robert Wilton, correspondant du London Times en Russie pendant dix-sept années. Son récit, Les derniers jours des Romanov -- publié pour la première fois en 1920, et récemment réédité par le Institute for Historical Review (IHR) -- est basé en grande partie sur les découvertes de l'enquête détaillée menée en 1919 par le procureur Nikolaï Sokolov, sous l'autorité du chef «Blanc» Alexandre Koltchak. Le livre de Wilton demeure l'un des récits les plus exacts et complets du meurtre de la famille impériale de Russie. [Photo : Yakov Sverdlov (Yankel Solomon), président de l'Exécutif Central des Soviets, premier dirigeant communiste de l'Etat.]

 

Une solide compréhension de l'histoire a toujours été le meilleur guide pour comprendre le présent et anticiper le futur. En conséquence, c'est pendant les temps de crise que les gens sont le plus intéressés par les questions historiques, quand l'avenir semble le plus incertain. Avec l'effondrement du pouvoir communiste en Union Soviétique en 1989-91, et avec le combat des Russes pour construire un nouvel ordre sur les ruines de l'ancien, les questions historiques sont redevenues d'actualité. Par exemple, beaucoup se demandent : comment les Bolcheviks, un petit mouvement guidé par les enseignements du philosophe social, le Juif allemand Karl Marx, réussirent-ils à prendre le contrôle de la Russie, et à imposer un régime cruel et despotique à son peuple ?

 

Pendant les dernières années, les Juifs dans le monde ont exprimé de grandes inquiétudes à propos du spectre de l'antisémitisme dans les pays de l'ex-Union Soviétique. Dans cette ère nouvelle et incertaine, nous disait-on, les sentiments assoupis de haine et de rage contre les Juifs sont à présent de nouveau exprimés. Selon un sondage d'opinion réalisé en 1991, par exemple, la plupart des Russes voudraient que tous les Juifs quittent le pays. Mais précisément, pourquoi ce sentiment anti-juif est-il si largement répandu parmi les peuples de l'ex-Union Soviétique ? Pourquoi autant de Russes, d'Ukrainiens, de Lithuaniens et d'autres, blâment-ils «les Juifs» pour leur infortune ?

 

Un sujet tabou

Bien qu'officiellement les Juifs n'aient jamais représenté plus de 5% de la population totale du pays, ils jouèrent un rôle hautement disproportionné et probablement décisif dans les débuts du régime bolchevik, en dominant effectivement le gouvernement soviétique pendant ses premières années. Les historiens soviétiques, de même que la plupart de leurs collègues occidentaux, préfèrent ignorer ce sujet, depuis des décennies. Les faits, cependant, ne peuvent être niés.

 

A l'exception notable de Lénine (Vladimir Oulyanov), la plupart des dirigeants communistes qui prirent le contrôle de la Russie en 1917-1920 étaient des Juifs. Léon Trotsky (Lev Bronstein) fut le chef de l'Armée Rouge, et pendant un temps, fut le responsable des Affaires Etrangères des Soviets. Yakov Sverdlov (Yankel Solomon) était à la fois le Secrétaire de l'Exécutif du Parti Bolchevik et -- en tant que président du Comité Central Exécutif -- chef du gouvernement des Soviets. Grigory Zinoviev (Radomylsky) dirigeait l'Internationale Communiste (Komintern), l'agence centrale pour répandre la révolution dans les pays étrangers. D'autres Juifs importants étaient le Commissaire [ = Ministre] à la Presse, Karl Radek (Sobelsohn), le Commissaire aux Affaires Etrangères Maxim Litvinov (Wallach), Lev Kamenev (Rosenfeld) et Moisei Uritsky.

 

Lénine lui-même était principalement d'ascendance russe et kalmouk, mais il était aussi à un quart juif. Son grand-père maternel, Israël (Alexandre) Blank, était un Juif ukrainien qui fut plus tard baptisé dans l'Eglise Orthodoxe Russe.

 

En parfait internationaliste, Lénine regardait tout loyalisme ethnique ou culturel avec mépris. Il avait peu de respect pour ses propres compatriotes : «un Russe intelligent», remarquait-il alors, «est presque toujours un Juif ou quelqu'un avec du sang juif dans les veines».

 

Rencontres décisives

Pendant la prise du pouvoir par les Communistes en Russie, le rôle des Juifs fut probablement décisif.

 

Deux semaines avant la «Révolution d'Octobre» bolchevik de 1917, Lénine convoqua une réunion ultra-secrète à St-Petersbourg (Petrograd) au cours de laquelle les principaux dirigeants du Comité Central du Parti Bolchevik prirent la décision fatale de prendre le pouvoir par la violence. Parmi les douze personnes qui prirent part à cette réunion décisive, il y avait quatre Russes (dont Lénine), un Géorgien (Staline), un polonais (Dzerdjinski) et six Juifs.

 

Pour diriger l'opération [de prise du pouvoir], un «Bureau Politique» de sept hommes fut choisi. Il était composé de deux Russes (Lénine et Bubnov), un Géorgien (Staline), et quatre Juifs (Trotsky, Sokolnikov, Zinoviev et Kamenev). En même temps, le Soviet de St-Petersbourg (Petrograd) -- dont le président était Trotsky -- établit un « Comité Révolutionnaire Militaire» de dix-huit membres, pour mener à bien la prise du pouvoir. Il comprenait huit (ou neuf) Russes, un Ukrainien, un Polonais, un Caucasien, et six Juifs. Finalement, pour superviser l'organisation du soulèvement, le Comité Central bolchevik établit un «Centre Révolutionnaire Militaire» pour le commandement des opérations du Parti. Il était composé d'un Russe (Bubnov), un Géorgien (Staline), un Polonais (Djerdjinski), et deux Juifs (Sverdlov et Uritsky).

 

Mises en garde des contemporains

Les observateurs bien informés, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie, prirent note à l'époque du rôle crucial des Juifs dans le Bolchevisme. Winston Churchill, par exemple, avertit dans un article publié dans l'édition du 8 février 1920 de l'Illustrated Sunday Herald que le Bolchevisme était «une conspiration à l'échelle mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base de l'arrêt du développement [économique], de la malveillance envieuse, et de l'impossible égalité». L'éminent dirigeant politique et historien britannique poursuivait :

 

Il n'y a pas de raison d'exagérer la part jouée dans la création du Bolchevisme et l'apport réel à la Révolution Russe par ces Juifs internationaux, et pour la plupart, athées. Elle est certainement très grande ; elle dépasse probablement en importance toutes les autres. A l'exception notable de Lénine, la majorité des personnages dirigeants sont des Juifs. Ainsi Tchitcherin, un pur Russe, est éclipsé par son subordonné nominal Litvinov, et l'influence des Russes comme Boukharine ou Lunacharsky ne peut pas être comparée au pouvoir de Trotsky, ou de Zinoviev, le Dictateur de la Citadelle Rouge (Petrograd), ou de Krassine ou de Radek -- tous des Juifs. Dans les institutions soviétiques la prédominance des Juifs est encore plus stupéfiante. Et la part la plus marquante, sinon la principale, dans le système de terrorisme appliqué par les Commissions Extraordinaires pour Combattre la Contre-Révolution [Tchéka] a été prise par les Juifs, et en quelques cas notables, par des Juives.

( ... ) Inutile de le dire, les plus intenses passions de vengeance ont été excitées au sein du peuple russe.

 

David R. Francis, ambassadeur des Etats-Unis en Russie, avertit dans une dépêche à Washington en janvier 1918 : «Les dirigeants bolcheviks ici, dont la plupart sont des Juifs et dont 90% sont des exilés de retour [en Russie], font peu de cas de la Russie ou de tout autre pays, mais sont des internationalistes et ils essayent de déclencher une révolution sociale à l'échelle mondiale.»

 

L'ambassadeur des Pays-Bas en Russie, Oudendyke, fit à peu près le même constat quelques mois plus tard : «A moins que le Bolchevisme ne soit tué dans l'oeuf immédiatement, il est destiné à se répandre sous une forme ou sous une autre en Europe et dans le monde entier, car il est organisé et conduit par des Juifs qui n'ont pas de nationalité, et dont le premier objectif est de détruire pour leur propre bénéfice l'ordre de choses existant.»

 

«La Révolution bolchevik», déclara un important journal de la communauté juive américaine en 1920, «fut en grande partie le produit de la pensée juive, du mécontentement juif, de l'effort juif pour reconstruire.»

 

Comme expression de son caractère radicalement anti-nationaliste, le gouvernement soviétique émit un décret après la prise du pouvoir, qui faisait de l'antisémitisme un crime en Russie. Le nouveau régime communiste devint ainsi le premier dans le monde à punir toutes les expressions du sentiment anti-juif. Les dirigeants soviétiques considéraient apparemment de telles mesures comme indispensables. Se basant sur une observation prudente pendant un séjour prolongé en Russie, l'universitaire juif américain Franck Golder raconta en 1925 que «parce que tant de dirigeants soviétiques sont des Juifs, l'antisémitisme se développe [en Russie], particulièrement dans l'Armée, [et] parmi l'ancienne et la nouvelle intelligentsia qui se sont alliées contre les fils d'Israël.»

 

La vision des historiens

Résumant la situation à cette époque, l'historien israélien Louis Rapoport écrit :

 

Immédiatement après la Révolution, beaucoup de Juifs étaient euphoriques à propos de leur haute représentation dans le nouveau gouvernement. Le premier Politburo de Lénine était dominé par des hommes d'origine juive.

Sous Lénine, les Juifs furent impliqués dans tous les aspects de la Révolution, y compris son plus sale travail. Malgré les voeux communistes d'éradiquer l'antisémitisme, il se répandit largement après la Révolution -- en partie à cause de la domination de tant de Juifs dans l'administration soviétique, et aussi dans la campagne de soviétisation traumatisante et inhumaine qui suivit. L'historien Salo Baron a noté qu'un nombre immensément disproportionné de Juifs s'engagea dans la nouvelle police secrète soviétique, la Tchéka. Et beaucoup de ceux qui tombèrent sous les coups de la Tchéka furent abattus par des enquêteurs juifs.

La direction collective qui émergea pendant les jours de l'agonie de Lénine était dirigée par le Juif Zinoviev, un Adonis aux cheveux frisés, loquace, d'esprit médiocre, dont la vanité ne connaissait pas de bornes.

 

«Quiconque avait l'infortune de tomber dans les mains de la Tchéka», écrivit l'historien juif Leonhard Shapiro, «avait une très bonne chance de se trouver confronté, ou même d'être exécuté, par un enquêteur juif.». En Ukraine, «les Juifs formaient à peu près 80% des agents de base de la Tchéka», raconte W.Bruce Lincoln, un professeur américain d'Histoire russe. (D'abord connue sous le nom de Tcheka, ou Vetcheka, la police secrète soviétique fut plus tard connue sous le nom de GPU, OGPU, NKVD, MVD et KGB.)

 

YurovskyA la lumière de tout cela, il ne faut pas être surpris que Yakov M. Yurovsky, le chef de l'équipe bolchevik qui réalisa le meurtre du Tsar et de sa famille, ait été un Juif, tout comme Sverdlov, le chef soviétique qui co-signa l'ordre d'exécution de Lénine. [Photo : Yakov Yurovsky, dernier commandant de la maison Ipatiev, lieu des meurtres. Dans son journal, le Tsar Nicolas l'appelait par euphémisme «l'homme sombre», un acte de politesse ethnique bien mal récompensé : Yurovsky tira personnellement le coup de feu qui tua le Tsar, et tira deux balles dans l'oreille de son fils.]

Igor Shafarevitch, un mathématicien russe d'envergure mondiale, a sévèrement critiqué le rôle des Juifs dans le renversement de la monarchie des Romanov et l'établissement de la domination communiste dans son pays. Shafarevitch fut un dissident de premier plan pendant les dernières décennies du règne soviétique. Eminent activiste des droits de l'homme, il fut membre fondateur du Comité de Défense des Droits de l'Homme en URSS.

Dans Russophobia, un livre écrit dix ans après l'effondrement du régime soviétique, il notait que les Juifs étaient «étonnamment» nombreux parmi le personnel de la police secrète bolchevik. L'identité juive des exécuteurs bolcheviks, continuait Shafarevitch, est évidente pour l'exécution de Nicolas II :

Cette action rituelle symbolisa la fin de siècles d'histoire russe, de telle manière qu'elle peut être comparée seulement à l'exécution de Charles 1er en Angleterre et Louis XVI en France. On s'attendrait à ce que les représentants d'une minorité ethnique insignifiante se tiendraient aussi loin que possible de cette action cruelle, qui se répercuterait dans toute l'Histoire. Or quels noms découvrons-nous ? L'exécution fut personnellement surveillée par Yakov Yurovsky qui abattit le Tsar, le président du Soviet local était Beloborodov (Vaisbart) ; la personne responsable pour l'administration générale à Ekaterinburg était Shaya Goloshtchekin. Pour compléter le tableau, sur le mur de la pièce où eut lieu l'exécution se trouvait une citation d'un poème de Heinrich Heine (écrit en allemand) sur le Roi Balthazar, qui offensa Jehovah et fut tué pour cette offense.

Dans son livre en 1920, le journaliste britannique expérimenté Robert Wilton portait un jugement aussi sévère :

Toute l'histoire du Bolchevisme en Russie est marquée de manière indélébile du sceau de l'invasion étrangère. Le meurtre du Tsar, délibérément planifié par le Juif Sverdlov (qui vint en Russie en tant qu'agent rétribué de l'Allemagne) et exécuté par les Juifs Goloshtchekin, Syromolotov, Safarov, Voikov et Yurovsky, n'est pas l'action du peuple russe, mais de cet envahisseur hostile.

Pendant le combat pour le pouvoir qui suivit la mort de Lénine en 1924, Staline sortit victorieux de ses rivaux, réussissant finalement à mettre à mort presque tous les plus éminents dirigeants bolcheviks -- y compris Trotsky, Zinoviev, Radek, et Kamenev. Avec le passage du temps, et particulièrement après 1928, le rôle des Juifs dans la haute direction de l'Etat soviétique et du Parti Communiste diminua nettement. 

L'inscription sur le mur : la citation de Heine

Des lignes dues au poète juif allemand Heinrich Heine (1797-1856) furent trouvées écrites sur le mur, près de la fenêtre, dans la cave de la maison Ipatiev, où les Romanov furent abattus et achevés à la baïonnette. La citation dit : «Belsatzar ward in selbiger Nacht / Von seinen Knechten umgebracht», c'est-à-dire «Belsatzar fut, la même nuit, tué par ses esclaves.»

 

Citation de Heine

 

Belshazzar -- le Roi non-juif de Babylone, qui dans l'histoire bien connue de l'Ancien Testament, vit «l'inscription sur le mur» annonçant sa mort (Livre de Daniel, 5) -- fut tué en punition de ses offenses au Dieu d'Israël. En jouant habilement de la citation de Heine, l'auteur inconnu de l'inscription, presque certainement l'un des tueurs, a substitué «Belsatzar» à l'orthographe de Heine «Belsazar», pour signaler encore plus clairement son intention symbolique. Cette inscription de Heine révèle l'inspiration raciale et ethnique des meurtres : un roi non-juif venait d'être tué, en un acte de vengeance juive.

 

Mis à mort sans jugement

Pendant quelques mois, après avoir pris le pouvoir, les dirigeants bolcheviks envisagèrent de présenter «Nicolas Romanov» devant un «Tribunal Révolutionnaire» qui aurait proclamé «ses crimes contre le peuple» avant de le condamner à mort. Un précédent historique existait pour cela. Deux monarques européens avaient perdu la vie à la suite d'un soulèvement révolutionnaire : Charles 1er d'Angleterre fut décapité en 1649, et Louis XVI en France fut guillotiné en 1793.

 

Dans ces cas, le roi fut mis à mort après un long procès public, pendant lequel il eut la possibilité de présenter des arguments pour sa défense. Nicolas II, cependant, ne fut ni inculpé ni jugé. Il fut mis à mort secrètement -- en même temps que sa famille et ses serviteurs -- au coeur de la nuit, d'une manière qui ressemblait plus à un massacre dans le style des gangsters qu'à une exécution formelle. Pourquoi Lénine et Sverdlov abandonnèrent-ils leurs plans en vue d'un procès-spectacle de l'ex-Tsar ? Selon Wilton, Nicolas et sa famille furent assassinés parce que les chefs bolcheviks savaient très bien qu'ils manquaient d'un véritable soutien populaire, et craignaient à juste titre que le peuple russe n'approuverait jamais l'exécution du Tsar, quels que soient les prétextes et les formalités légales.

 

Pour sa part, Trotsky soutint que le massacre était une mesure utile et même nécessaire. Il écrivit :

La décision [de tuer la famille impériale] n'était pas seulement utile mais nécessaire. La sévérité de cette punition montrait à chacun que nous continuerions à combattre sans merci, ne reculant devant rien. L'exécution de la famille du Tsar était nécessaire pas seulement pour effrayer, horrifier, et instiller le désespoir chez l'ennemi, mais aussi pour fouetter nos propres troupes, pour montrer qu'il n'y avait pas de retour en arrière, qu'il ne restait que la victoire totale ou la défaite totale. Lénine percevait bien cela.

 

Contexte historique

Pendant les années précédant la Révolution de 1917, les Juifs furent représentés de manière disproportionnée dans tous les partis subversifs de gauche en Russie. La haine juive pour le régime tsariste était basée sur des conditions objectives. Parmi les grandes puissances européennes de l'époque, la Russie impériale était la plus conservatrice dans ses institutions, et la plus anti-juive. Par exemple, les Juifs n'étaient normalement pas autorisés à résider en dehors d'une vaste zone à l'ouest de l'Empire, connue sous le nom de «zone de résidence».

Bien que l'hostilité juive envers le régime impérial ait pu être compréhensible, et peut-être même défendable, le rôle remarquable des Juifs dans le régime immensément plus despotique des Soviets est moins facile à justifier. Dans un livre récemment publié sur les Juifs en Russie pendant le 20ème siècle, l'historienne juive née en Russie Sonya Margolina va jusqu'à appeler le rôle des Juifs dans l'appui au régime bolchevik : «le péché historique des Juifs». Elle montre, par exemple, le rôle important des Juifs en tant que commandants des camps de travail et des camps de concentration du Goulag soviétique, et le rôle des communistes juifs dans la destruction systématique des églises russes. Plus encore, continue-t-elle, «les Juifs du monde entier soutenaient le pouvoir soviétique, et restaient silencieux face à toute critique venant de l'opposition». A la lumière de ces faits, Sonya Margolina fait une prédiction impitoyable :

La participation exagérément enthousiaste des Bolcheviks juifs à la subjugation et à la destruction de la Russie est un péché qui sera vengé. Le pouvoir soviétique sera confondu avec le pouvoir juif, et la haine furieuse contre les Bolcheviks deviendra de la haine contre les Juifs.

Si le passé peut offrir un enseignement, il est improbable que beaucoup de Russes désirent la revanche que Sonya Margolina prophétise. De toute manière, blâmer «les Juifs» pour les horreurs du communisme ne semble pas plus justifiable que blâmer «les Blancs» pour l'esclavage des Noirs, ou «les Allemands» pour la Seconde Guerre Mondiale ou pour l'Holocauste.

Paroles de mauvais augure

Nicolas et sa famille sont seulement les mieux connues des innombrables victimes d'un régime qui proclama ouvertement son but impitoyable. Quelques semaines après le massacre de Ekaterinburg, le journal de l'Armée Rouge, alors en retraite, déclara :

Sans merci, sans modération, nous tuerons nos ennemis par centaines, par milliers, ils se noieront dans leur propre sang. Pour le sang de Lénine et Uritsky il y aura des flots de sang de la bourgeoisie -- encore plus de sang, le plus possible.

Grigori Zinoviev, parlant dans un meeting communiste en septembre 1918, prononça effectivement une sentence de mort pour dix millions d'êtres humains : «Nous garderons avec nous 90 millions des 100 millions d'habitants de la Russie soviétique. Et pour les autres, nous n'avons rien à leur dire. Ils doivent être annihilés.»

Les «Vingt Millions»

Tel qu'il a eu lieu, le coût des Soviets en vies humaines et en souffrances s'est révélé beaucoup plus grand que ne le suggérait la rhétorique meurtrière de Zinoviev. Rarement un régime aura pris la vie de tant de membres de son propre peuple.

Citant de nouveaux documents du KGB soviétique, l'historien Dmitri Volkogonov, chef d'une commission parlementaire spéciale, conclut récemment que «de 1929 à 1952, vingt-et-un millions et demi de gens subirent la répression. Parmi eux un tiers fut exécuté, les autres condamnés à l'emprisonnement, où beaucoup moururent aussi.»

Olga Shatunovskaïa, membre de la Commission soviétique du Contrôle du Parti, et dirigeant une commission spéciale créée par le Premier Secrétaire Kroutchev pendant les années 60, a conclu de manière similaire: «Depuis le 1er janvier 1935 au 22 juin 1941, 19 840 000 ennemis du peuple furent arrêtés. Parmi eux, sept millions furent exécutés en prison, et une majorité des autres mourut dans les camps». Ces chiffres furent aussi trouvés dans les papiers du membre du Politburo Anastase Mikoyan.

Robert Conquest, le spécialiste réputé de l'Histoire soviétique, résuma récemment le cruel bilan de la «répression» soviétique contre son propre peuple :

Il est difficile d'éviter la conclusion que le chiffre des morts après 1934 fut bien supérieur à dix millions. A cela il faut ajouter les victimes de la famine [organisée par le régime] de 1930-1933, les déportations de Koulaks, et des autres campagnes anti-paysans, se montant à dix autres millions de plus. Le total est ainsi à la hauteur de ce que les Russes appellent maintenant «Les Vingt Millions».

Quelques autres spécialistes ont donné des estimations significativement plus hautes.

L'époque tsariste en rétrospective

Avec l'effondrement dramatique du régime soviétique, beaucoup de Russes jettent un regard neuf et plus respectueux sur l'histoire de leur pays avant le communisme, incluant l'époque du dernier empereur Romanov. Alors que les Soviétiques -- ainsi que beaucoup d'Occidentaux -- ont décrit systématiquement cette époque comme un temps de despotisme arbitraire, de cruel étouffement et de pauvreté massive, la réalité est plutôt différente. S'il est vrai que le pouvoir du Tsar était absolu, que seule une petite minorité avait une influence politique significative, et que la masse des habitants de l'Empire était formée de paysans, il est utile de noter que pendant le règne de Nicolas II les Russes avaient la liberté de la presse, de la religion, d'assemblée et d'association, la protection de la propriété privée, et des unions du travail libres. Des ennemis jurés du régime, tels que Lénine, étaient traités avec une indulgence remarquable.

Pendant les décennies antérieures au déclenchement de la Première Guerre Mondiale, l'économie russe était en pleine expansion. En fait, entre 1890 et 1913, c'était celle qui avait la croissance la plus rapide dans le monde. De nouvelles lignes ferroviaires furent ouvertes à une cadence annuelle double de celle des années soviétiques. Entre 1900 et 1913, la production de fer augmenta de 58%, alors que la production de charbon fit plus que doubler. Les exportations de céréales russes nourrissaient toute l'Europe. Finalement, les dernières décennies de la Russie tsariste furent les témoins d'un magnifique épanouissement de la vie culturelle.

Tout changea avec la Première Guerre Mondiale, une catastrophe pas seulement pour la Russie, mais pour tout l'Occident.

Sentiment monarchiste

Maria, Tatiana, Anastasia, OlgaEn dépit de (ou peut-être à cause de) la campagne officielle implacable pendant toute l'époque soviétique pour faire disparaître tout souvenir objectif des Romanov et de la Russie impériale, un culte virtuel de vénération populaire pour Nicolas II s'est développé en Russie pendant ces dernières années.

Des gens ont payé avec enthousiasme l'équivalent de plusieurs heures de salaire pour acheter des portraits de Nicolas II à des vendeurs de rue à Moscou, St-Petersbourg, et autres villes russes. Son portrait figure maintenant dans d'innombrables maisons et appartements russes. A la fin de 1990, la totalité des 200 000 copies d'une brochure de 30 pages sur les Romanov s'est vendue très vite. Comme le dit un vendeur de rues : «Personnellement j'ai vendu 4000 copies en un rien de temps. C'est comme une explosion nucléaire. Les gens veulent vraiment savoir la vérité sur leur Tsar et sa famille». Le sentiment pro-tsariste et les organisations monarchistes ont fleuri à nouveau dans de nombreuses villes. [Photo : de gauche à droite, les Grandes Duchesses Maria, Tatiana, Anastasia, Olga. Cliquer sur la photo pour élargissement.]

Une enquête d'opinion conduite en 1990 montra que trois citoyens soviétiques sur quatre considéraient le meurtre du Tsar et de sa famille comme un crime méprisable. De nombreux croyants russes orthodoxes considèrent Nicolas comme un martyr. L'Eglise Orthodoxe en exil (indépendante) canonisa la famille impériale en 1981, et l'Eglise Orthodoxe Russe basée à Moscou a été sous la pression populaire pour prendre la même mesure, en dépit de sa vieille répugnance à toucher à ce tabou officiel. L'archevêque Russe Orthodoxe de Ekaterinburg annonça en 1990 le projet de construire une grande église sur le lieu des meurtres. «Le peuple aimait l'Empereur Nicolas», dit-il. «Sa mémoire vit avec le peuple, pas comme un saint mais comme quelqu'un qui fut exécuté sans jugement, injustement, en martyr de sa foi et de l'orthodoxie.»

 

AnastasiaLors du 75ème anniversaire du massacre (en juillet 1993), les Russes se souvinrent de la vie, de la mort et de l'héritage de leur dernier Empereur. A Ekaterinburg, où une grande croix blanche décorée de fleurs marque maintenant l'endroit où la famille fut tuée, des chants funèbres et des hymnes furent chantés, et des prières furent dites pour les victimes. [Photo : la Grande Duchesse Anastasia en 1917.]

Reflétant à la fois le sentiment populaire et les nouvelles réalités socio-politiques, le drapeau tricolore blanc, bleu et rouge fut adopté officiellement en 1991, remplaçant le drapeau rouge soviétique. Et en 1993, l'aigle impérial à deux têtes fut rétabli comme emblème officiel de la nation, remplaçant la faucille et le marteau soviétiques. Les villes qui avaient été renommées pour honorer des figures communistes -- comme Leningrad, Kouybichev, Frunze, Kalinin et Gorki -- ont repris leurs noms de l'époque tsariste. Ekaterinburg, qui avait été renommée Sverdlovsk par les communistes en 1924 en l'honneur du chef juif-communiste, reprit en septembre 1991 son nom d'avant le communisme, qui honore l'impératrice Catherine 1ère.

 

Signification symbolique

Comparé aux millions d'être humains qui furent mis à mort par les chefs soviétiques dans les années qui suivirent, le meurtre de la famille des Romanov pourrait sembler ne pas être d'une importance extraordinaire. Et cependant, l'événement a une profonde signification symbolique. Comme le dit judicieusement l'historien de l'Université de Harvard Richard Pipes :

La manière dont le massacre fut préparé et réalisé, d'abord nié et ensuite justifié, a quelque chose d'unique dans son caractère odieux, quelque chose qui le distingue radicalement des actes précédents de régicide et qui le marque comme un prélude aux meurtres de masse du 20ème siècle.

Un autre historien, Ivor Benson, caractérisa le meurtre de la famille Romanov comme le symbole du destin tragique de la Russie, et en fait, de tout l'Occident, dans ce siècle de détresse et de conflit sans précédents.

Le meurtre du Tsar et de sa famille est d'autant plus déplorable que quelqu'ait été son échec en tant que monarque, Nicolas II était en tous points, un homme personnellement bon, généreux, humain et honorable.

La place du massacre dans l'Histoire

Le massacre de masse et le chaos de la Première Guerre Mondiale, et les soulèvements révolutionnaires qui balayèrent l'Europe en 1917-1918, mirent fin non seulement à la vieille dynastie des Romanov en Russie, mais à un ordre social continental tout entier. Fut balayée aussi bien la dynastie des Hohenzollern en Allemagne, avec sa monarchie constitutionnelle stable, que la vieille dynastie des Habsbourg en Autriche-Hongrie avec son empire multinational en Europe centrale. Les Etats dominants en Europe ne partageaient pas seulement les mêmes fondations chrétiennes et occidentales, mais la plupart des monarques régnants du continent étaient apparentés par le sang. Le Roi Georges d'Angleterre était, par sa mère, un cousin au premier degré du Tsar Nicolas, et par son père, un cousin au premier degré de l'Impératrice Alexandra. L'Empereur d'Allemagne Guillaume était un cousin au premier degré d'Alexandra, née allemande, et un cousin éloigné de Nicolas.

Plus que pour les monarchies de l'Europe occidentale, le Tsar de Russie symbolisait personnellement son pays et sa nation. Ainsi, le meurtre du dernier empereur d'une dynastie qui avait régné sur la Russie pendant trois siècles ne présageait pas seulement les massacres de masses communistes qui coûteraient tant de vies russes dans les décennies qui suivirent, mais fut le symbole de l'effort communiste pour tuer l'âme et l'esprit de la Russie elle-même.

Appendice

Un trait frappant dans l'analyse de Mr Wilton de la période tumultueuse 1917-1919 en Russie est son exposé du rôle éminemment important joué par les Juifs dans l'établissement du régime bolchevique.

La liste suivante est la liste des membres du Parti Bolchevique et de l'administration soviétique pendant cette période, que Wilson compila sur la base de rapports officiels et de documents originaux, et cette liste met en évidence le rôle crucial joué par les Juifs dans ces organismes. Ces listes furent d'abord publiées dans l'édition française -- difficile à trouver -- du livre de Wilton, publié à Paris en 1921 sous le titre : Les derniers jours des Romanoffs. Elles n'apparaissent pas dans les éditions américaine et britannique de The Last Days of the Romanovs, publiées en 1920.

«J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour agir en chroniqueur impartial», écrivit Wilton dans son avant-propos des Derniers jours des Romanoffs. «Dans le but d'éviter toute accusation de porter préjudice, je donne la liste des membres du Comité Central [du Parti Bolchevik], de la Commission Extraordinaire [la Tchéka, ou police secrète] et du Conseil des Commissaires, en activité à l'époque de l'assassinat de la famille impériale.

«Les 62 membres du Comité [Central] étaient composés de cinq Russes, un Ukrainien, six Lettes [Lettons], deux Allemands, un Tchèque, deux Arméniens, trois Géorgiens, un Karaim (une secte juive), et 41 Juifs.

La Commission Extraordinaire [Théka ou Vétchéka] de Moscou était composée de 36 membres, incluant un Allemand, un Polonais, un Arménien, deux Russes, huit Lettons, et 23 Juifs.

 

Le Conseil des Commissaires du Peuple [le gouvernement soviétique] comptait deux Arméniens, trois Russes, et 17 Juifs.

«D'après les informations fournies par la presse soviétique, sur 556 importants fonctionnaires de l'Etat Bolchevique, incluant ceux mentionnés précédemment, en 1918-1919 il y avait : 17 Russes, 2 Ukrainiens, 11 Arméniens, 35 Lettes [Lettons], 15 Allemands, un Hongrois, 10 Géorgiens, 3 Polonais, 3 Finnois, un Tchèque, un Karaim, et 457 Juifs.»

 

«Si le lecteur s'étonne de trouver la main des Juifs partout dans l'affaire de l'assassinat de la famille impériale russe, il doit garder à l 'esprit la formidable prépondérance numérique des Juifs dans l'administration soviétique», continue Wilton.

Le pouvoir gouvernemental réel, poursuit Wilton (p. 136-138 de la même édition) réside dans le Comité Central du Parti Bolchevique. En 1918, raconte-t-il, cet organisme comptait douze membres, dont neuf étaient d'origine juive, et trois étaient Russes. Les neuf Juifs étaient : Bronstein (Trotsky), Apfelbaum (Zinoviev), Lurie (Larine), Uritsky, Volodarski, Rosenfeld (Kamenev), Smidovitch, Sverdlov (Yankel) et Nakhamkes (Steklov). Les trois Russes étaient Ulyanov (Lénine), Krylenko et Lunacharsky.

«Les autres partis socialistes russes avaient une composition similaire», continue Wilton. «Leurs Comités Centraux étaient composés comme suit:

Mencheviks (Sociaux-Démocrates) : Onze membres, juifs en totalité.

Communistes du Peuple : six membres, dont cinq étaient juifs et un, russe.

Sociaux-Révolutionnaires (aile droite) : quinze membres, dont 13 étaient juifs et deux étaient russes (Kérenski, qui était peut-être d'origine juive, et Tchaïkovski).

Sociaux-Révolutionnaires (aile gauche) : douze membres, dont dix étaient juifs et deux, russes.

Comité des Anarchistes de Moscou : cinq membres, dont quatre étaient juifs et un, russe.

Parti Communiste Polonais : douze membres, juifs en totalité, incluant Sobelson (Radek), Krokhenal (Zagonski), et Schwartz (Goltz).

«Ces partis», commente Wilson, «en apparence opposés aux Bolcheviques, jouaient le jeu des Bolcheviques d'une manière sournoise, plus ou moins, en empêchant les Russes de se rassembler. Sur 61 individus à la tête de ces partis, il y avait 6 Russes et 55 Juifs. Quel que soit le nom qu'on lui donne, le gouvernement révolutionnaire était juif.»

[Bien que les Bolcheviks permirent à ces groupes politiques de gauche d'opérer pour un temps sous un strict contrôle et dans des limites étroites, même ces pitoyables résidus d'opposition organisée furent complètement éliminés à la fin de 1921.]

Le gouvernement Soviétique, ou «Conseil des Commissaires du Peuple» (également connu sous le nom de «Sovnarkom») était composé comme suit, dit Wilton:

 

Commissaires du Peuple (Ministres) Noms Nationalité
Président V.I. Ulyanov (Lénine) Russe
Affaires Etrangères G.V. Tchitherin Russe
Nationalités J. Diougashvili [Staline] Géorgien
Agriculture Protian Arménien
Conseil Economique Lourié (Larin) Juif
Ravitaillement A.G. Schlikhter Juif
Armée et Marine L.D. Bronstein (Trotsky) Juif
Contrôle d'Etat K.I. Lander Juif
Terres d'Etat Kaufmann Juif
Travail V. Schmidt Juif
Aide Sociale E. Lilina (Knigissen) Juif
Education A. Lunacharsky Russe
Religion Spitzberg Juif
Intérieur Apfelbaum [Radomyslski] (Zinoviev) Juif
Hygiène Anvelt Juif
Finances I. E. Gukovs [et G. Sokolnikov] Juif
Presse Voldarski [Goldstein] Juif
Elections M.S. Uritsky Juif
Justice I.Z. Shteinberg Juif
Réfugiés Fenigstein Juif
Réfugiés Savitch (Assistant) Juif
Réfugiés Zaslovski (Assistant) Juif

 

Sur ces 22 membres du «Sovnarkom», résume Wilton, il y avait trois Russes, un Géorgien, un Arménien, et 17 Juifs.

Le Comité Central Exécutif , continue Wilton, était composé des membres suivants:

 

Y. M. Sverdlov [Solomon] (Président) Juif
Avanesov (Secrétaire) Arménien
Bruno Letton
Breslau Letton [?]
Babtchinski Juif
N. I. Bukharin Russe
Weinberg Juif
Gailiss Juif
Ganzberg [Ganzburg ] Juif
Danichevski Juif
Starck Allemand
Sachs Juif
Scheinmann Juif
Erdling Juif
Landauer Juif
Linder Juif
Wolach Tchèque
S. Dimanshtein Juif
Encukidze Géorgien
Ermann Juif
A. A. Ioffe Juif
Karkhline Juif
Knigissen Juif
Rosenfeld (Kamenev) Juif
Apfelbaum (Zinoviev) Juif
N. Krylenko Russe
Krassikov Juif
Kaprik Juif
Kaoul Letton
Ulyanov (Lenin) Russe
Latsis Juif
Lander Juif
Lunacharsky Russe
Peterson Letton
Peters Letton
Roudzoutas Juif
Rosine Juif
Smidovitch Juif
Stoutchka Letton
Nakhamkes (Steklov) Juif
Sosnovski Juif
Skrytnik Juif
L. Bronstein (Trotsky) Juif
Teodorovitch Juif [?]
Terian Arménien
Uritsky Juif
Telechkine Russe
Feldmann Juif
Fromkin Juif
Souriupa Ukrainien
Tchavtchévadzé Géorgien
Scheikmann Juif
Rosental Juif
Achkinazi Imeretian [?]
Karakhane Karaim
Rose Juif
Sobelson (Radek) Juif
Schlichter Juif
Schikolini Juif
Chklianski Juif
Levine-(Pravdine) Juif

 

Ainsi, conclut Wilton, sur 61 membres, cinq étaient Russes, six étaient Lettons, un était Allemand, deux étaient Arméniens, un était Tchèque, un était Imeretian (?), deux étaient Géorgiens, un était un Karaïm, un était Ukrainien, et 41 étaient Juifs.

La Commission Extraordinaire de Moscou (la Tchéka), la police secrète soviétique, ancêtre du GPU (Guépéou), du NKVD et du KGB, était composée comme suit:

 

F. Dzerzhinsky (Président) Polonais
Y. Peters (Vice-Président) Letton
Chklovski Juif
Kheifiss Juif
Zeistine Juif
Razmirovitch Juif
Kronberg Juif
Khaikina Juif
Karlson Letton
Schaumann Letton
Leontovitch Juif
Jacob Goldine Juif
Galperstein Juif
Kniggisen Juif
Katzis Letton
Schillenkuss Juif
Janson Letton
Rivkine Juif
Antonof Russe
Delafabre Juif
Tsitkine Juif
Roskirovitch Juif
G. Sverdlov (frère du Président du Comité Central Ex.) Juif
Biesenski Juif
J. Blumkin (assassin du Comte Mirbach) Juif
Alexandrovitch (complice de Blumkin) Russe
I. Model Juif
Routenberg Juif
Pines Juif
Sachs Juif
Daybol Letton
Saissoune Arménien
Deylkenen Letton
Liebert Juif
Vogel Allemand
Zakiss Letton

 

Sur ces 36 fonctionnaires de la Tchéka, un était Polonais, un Allemand, un Arménien, deux Russes, huit Lettons, et 23 étaient Juifs.

 

«En conséquence» conclut Wilton, «il n'y a pas de raison d'être surpris du rôle prépondérant des Juifs dans l'assassinat de la famille impériale. C'est plutôt le contraire qui aurait été surprenant.»

 


 

Journal of Historical Review 14/1, (Jan/Feb 1994), 4ff. Les notes en bas de page de Mark Weber dans cet article ont été supprimées ; les photos et les descriptions qui les accompagnent n'apparaissent pas dans l'original. Le texte complet (en anglais) de l'article de Weber est disponible sur le site Web de IHR. Le livre de Robert Wilton Last Days of the Romanovs peut être commandé à National Vanguard Books et à Noontide Press.

 

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