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30/09/2015

Lavrov à RT, «l'Occident doit apprendre des leçons du passé et respecter l'autorité de l'ONU»

La Russie prend actuellement à témoin, la planète entière pour que nous puissions nous rendre compte de qui sont les USA et leurs alliés afin que nous puissions savoir définitivement à qui nous avons affaire et qui il faudra appuyer dans ses actions futures pour le bien-être et la sécurité des populations mondiales.

Nous savons désormais qui sont les criminels et qui protège les peuples.

Poutine a été véritablement la météorite qui nous attendions et qui est tombée le 28 septembre à l’ONU et aux USA, et météorite qui a réveillé la planète entière au vu de toutes les réactions enregistrées de par le monde !

Lavrov à RT, «l’Occident doit apprendre des leçons du passé et respecter l’autorité de l’ONU»

Capture d'écran d'une vidéo de RT

Capture d'écran d'une vidéo de RT

Le ministre des Affaires étrangère russe a donné une interview en exclusivité à RT où il appelle les pays occidentaux à «harmoniser» leurs actions dans la lutte contre le terrorisme avec Damas et cesser de contester l’autorité de l’ONU.

RT  : Le président Poutine a rencontré le président Obama et on attendait ce rendez-vous depuis longtemps. Savez-vous s’ils ont convenus de travailler dans le cadre d’une coalition unique ?

Sergueï Lavrov : Ils n’ont pas évoqué la question d’une coalition dans le sens classique du terme. Ils ont discuté des possibilités pour les Etats-Unis et pour la Russie d’une coopération plus étroite dans la recherche des solutions aux problèmes les plus pressants. Dans un premier temps, des problèmes d’actualité en Syrie. Nous avons convenu que notre objectif commun c’est de remporter la victoire contre Daesh et de ne pas leur permettre d’organiser le califat qu’ils envisagent de créer sur une zone très étendue.

La Russie est les Etats-Unis sont déterminés à les empêcher d’atteindre leur but. Nous avons présenté notre point de vue et le président Poutine a expliqué que nous croyons nécessaire de rester pragmatiques, raisonnables et rationnels. Et si nous allons tous nous comporter de cette manière, alors dans ce cas, ceux qu’abhorrent Daesh et se battent contre eux vont devoir coordonner leurs actions.

Notre objectif commun c’est de remporter la victoire contre Daesh et de ne pas leur permettre d’organiser le califat qu’ils envisagent de créer sur une zone très étendue

Nous comprenons parfaitement qu’il existe une coalition américaine composée d’environ 60 pays, qui a été formée pas tout à fait selon les règles du droit international, puisque cette coalition a proclamé son droit de mener des frappes aériennes contre des positions de Daesh sur le territoire de l’Irak et de la Syrie. Ils ont obtenu l’autorisation du gouvernement irakien, mais ils ne se sont jamais entretenus avec le gouvernement syrien, et ils ne se sont jamais adressés au Conseil de sécurité. Nous sommes convaincus que s’ils avaient fait le nécessaire, s’ils s’étaient adressés au Conseil de sécurité, s’ils avaient impliqué non seulement le gouvernement irakien mais également le gouvernement syrien dans la lutte, alors nous aurions pu avoir beaucoup plus de pays réunis, qui auraient pu combattre de manière efficace les terroristes. On aurait pu avoir beaucoup plus de moyens et de confiance pour empêcher les terroristes de s’emparer de cette région clé. En même temps, nous entretenons des relations solides avec les deux gouvernements, ceux de l’Irak et de la Syrie.

Nous leur fournissons depuis longtemps de l’armement et des équipements nécessaires dans leur combat contre les terroristes. Les gouvernements de l’Irak et de la Syrie ont reçu notre aide. Nous avons envoyé nos spécialistes militaires afin qu’ils apprennent aux irakiens et aux syriens à utiliser ces équipements. Nous sommes convaincus que tous ceux qui se battent contre des groupes terroristes, tels que Daesh et d’autres, doivent coordonner leurs actions. Ça ne doit pas être un commandement commun. Ce n’est pas réaliste, et le président Poutine l’a expliqué au président Obama, lorsqu’ils se sont entretenus. Mais, les actions mêmes dans la région doivent être coordonnées, ainsi que les frappes aériennes, puisque la coalition procède uniquement par frappes aériennes.


Mais ce sont les armées de la Syrie et de l’Irak, ainsi que des groupes kurdes en Syrie et en Irak qui combattent Daesh, le Front al-Nosra et les autres sur le terrain. Nous serons heureux de pouvoir inviter l’opposition syrienne patriotique qui se bat sur le terrain, à se joindre à cette lutte coordonnée. Premièrement, nous travaillons avec les gouvernements de l’Irak, de la Syrie et de l’Iran. Nous avons ouvert ce qu’on appelle un centre d’information dans le centre de Bagdad, qui sera utilisé pour le transfert d’information dont dispose la Syrie, l’Irak, l’Iran et la Russie. Je considère que cela pourra et devra être utile dans la lutte contre le terrorisme. Nous avons proposé aux Etats-Unis et à la coalition américaine de les aider à coordonner les actions, de les aider à coordonner les frappes aériennes qu’ils s’apprêtent à mener avec les actions des troupes au sol.

Je suis également convaincu que le président Obama a entendu ce que disait le président Poutine. Cela a été une conversation très constructive, nous ne sommes pas parvenus à un accord sur de quelconques initiatives en particulier, mais ce dont nous nous avons convenu, c’est de continuer la coopération, les négociations entre les ministres des Affaires étrangères et des ministres de la Défense dans le but d’identifier des moyens et des objectifs nous permettant d’atteindre notre but commun. 

RT  : Nous avons entendu les déclarations de certains représentants américains, on dirait qu’ils sont favorables à ce que la Russie puisse combattre Daesh, mais ils sont opposés à ce que la Russie aide Bachar el-Assad. Peut-on combattre Daesh de manière efficace, sans aider le gouvernement de Bachar el-Assad ?

Sergueï Lavrov : En réalité, c’était le principal sujet de la rencontre. Les américains sont profondément convaincus que l’aide que la Russie fournie à Bachar el-Assad dans la lutte contre Daesh est synonyme de renforcement du régime, qu’ils considèrent sans avenir. Nous avons clarifié notre position, nous ne nous attachons pas à qui que ce soit dans la région, mais nous sommes convaincus que nous ne pouvons pas laisser la Syrie sombrer, puisque l’alternative qui existe c’est Daesh et le Califat, et dans ce cas, nous devrions dire adieu à la Syrie telle que nous la connaissons actuellement. Nous devrions ainsi oublier la Syrie, qui a rassemblé aussi bien des musulmans chiites que des sunnites, des chrétiens, des Druzes, des Arméniens.

Nous devrions oublier la Syrie qui a toujours été un pays multiethnique, multiconfessionnel, le berceau du dialogue et de la civilisation, le berceau de la coexistence des civilisations. Ainsi, notre position se résume qu’en cette étape, notre objectif de premier ordre est d’empêcher les terroristes de détruire le Moyen Orient tel que nous le connaissons, de détruire le Moyen-Orient, qui était devenu le berceau des trois religions mondiales. Et en même temps, nous souhaitons nous assurer que toutes les réformes politiques avancent, mais avancer de manière à ne pas répéter les erreurs commises en Irak et en Libye, où l’ingérence étrangère dans le but de «démocratisation» a plongé ces pays dans le chaos, a exposé ces pays aux dangers qui risquent de remettre en question leur existence même, et de provoquer leur déchirement en trois, quatre, cinq enclaves.

Lavrov : Les Etats-Unis savent où se trouvent les combattants de Daesh mais ne les attaquent pas

Les Américains ont confirmé que leur objectif ultime est la conservation de l’unité territoriale et de la souveraineté de la Syrie de l’Irak et des autres pays de la région, c’est la base sur laquelle nous pouvons coopérer. En d’autres termes, en parlant plus brièvement, la lutte contre le terrorisme doit être menée en parallèle à des reformes politiques, mais ces réformes ne doivent pas être imposées de l’extérieur, elles doivent provenir de l’intérieur, des syriens eux-mêmes, du gouvernement et de tous les groupes d’opposition, ils doivent tous commencer un processus politique dans le pays, commencer à discuter du futur de leur pays. Et lorsqu’ils parviendront à un accord, comme l’exige le communiqué de Genève signé il y a trois ans en Juin 2012, qui appelle aux transformations politiques en Syrie, aux réformes politiques, basées sur un accord constant entre le gouvernement et l’opposition, à ce moment-là, j’espère, que notre but sera atteint, et que nous aurons confiance en ce que les gens puissent décider eux-mêmes de leur avenir.

RT  : La majeure partie du discours de Poutine a été consacrée à ce qu’il est mauvais de porter atteinte à la réputation de l’ONU. Qui porte atteinte à sa réputation et pourquoi ?

Sergueï Lavrov : Les pays portent atteinte à l’autorité de l’ONU lorsqu’ils ignorent l’ONU, lorsqu’ils essayent d’utiliser la force sans avoir demandé au Conseil de sécurité d’examiner la situation et d’émettre le mandat nécessaire. C’est ce qu’il s’est passé en Irak, c’est ce qui s’est passé en Libye et c’est ce qui est arrivé en Yougoslavie. Dans toutes ces situations, ces pays n’ont retiré aucun bénéfice de ces interventions. La Yougoslavie s’est dissoute, l’Irak s’est effondré et il y a également un danger de déchirement du pays, et nous faisons tout notre possible afin d’aider le gouvernement irakien à faire avancer le dialogue national pour corriger les erreurs commises à l’époque de l’intrusion américaine il y a douze ans, lorsqu’ils ont détruit les structures gouvernementales, érigées par sur les sunnites et le Parti Baas. Aujourd’hui, les Américains tentent eux-mêmes de ramener la situation en son état initial. Ils essayent de faire revenir les sunnites dans les structures gouvernementales, alors qu’il y a douze ans, ils les ont chassé eux-mêmes des institutions gouvernementales. Et nous pensons que ces erreurs ne doivent pas être oubliées. Simplement, nous ne voulons pas devoir rappeler tous les jours qu’ils ont eu tort par le passé, nous voulons que nos partenaires puissent tirer les conclusions de leurs erreurs passées afin que ces erreurs ne se répètent plus.

Nous sommes convaincus que seul le dialogue mené par les syriens permettra de résoudre le conflit en Syrie. Tous les groupements syriens doivent prendre part à ce dialogue, le gouvernement, et toutes les structures d’opposition. Ce dialogue signifie que tous ceux qui habitent en Syrie, les sunnites, les alévis, les Druzes, les Arméniens et bien sûr, les chrétiens doivent décider ensemble comment ils envisagent l’avenir, et arriver à un consensus qui garantira la sécurité à tous ces groupes ethniques et religieux. Et lorsqu’un tel consensus sera trouvé, toutes les autres questions, relatives à la composition du gouvernement, au président, à l’organisation des élections et autres se retrouveront au second plan. L’objectif principal c’est de garantir l’égalité, la sécurité et une vie conformable à tous les habitants syriens.

 

 

Onu: les Etats-Unis bloquent un projet de déclaration russe sur la Syrie

La preuve que les USA ne veulent pas la paix proposée par Poutine mais qu’ils entendent encore soutenir les mercenaires de l’EI.

Onu: les Etats-Unis bloquent un projet de déclaration russe sur la Syrie

15:31 29.09.2015(mis à jour 16:01 29.09.2015)

Session du Conseil de sécurité 

Le projet de déclaration sur la situation en Syrie élaboré par la Russie, qui préside actuellement le Conseil de sécurité, a été bloqué par les Etats-Unis, a rapporté le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu.

"La déclaration a été bloquée. Les Américains ont dit qu'ils ne voulaient pas travailler sur notre document", a fait savoir Vitali Tchourkine, représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu.

La déclaration devait être adoptée lors d'une réunion ministérielle du Conseil de sécurité qui se tiendra le 30 septembre.

Auparavant le New York Times avait publié des commentaires portant sur les plans de Moscou visant à créer un centre de coordination de lutte contre le groupe Etat islamique au Proche-Orient. Cette initiative a été évoquée par le président russe Vladimir Poutine lors de son intervention à l'Assemblée générale de l'Onu et dans son interview aux chaînes de télévision américaines CBS et PBS.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait également exprimé dimanche, lors d'un entretien avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, son désir de rendre les actions de la coalition antiterroriste plus coordonnées.

Pourtant, les dirigeants de la coalition antiterroriste conduite par les Etats-Unis ont déclaré qu'ils n'approuvaient pas la création de ce genre de centre de coordination. Selon le New York Times, "l'influence militaire et politique croissante de la Russie en Syrie a pris les Etats-Unis au dépourvu".

Depuis 2011, la Syrie est déchirée par un conflit armé qui a fait plus de 250.000 morts. Début 2014, le groupe djihadiste Etat islamique a commencé à intensifier son activité dans la région en cherchant à créer un califat sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.

Connu pour sa cruauté extrême, le groupe Etat islamique est considéré comme organisation terroriste par de nombreux Etats et est accusé par l'Onu, l'UE, les Etats-Unis ou encore la Ligue arabe, d'être responsable de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de génocide.

Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre ce groupe.

De son côté, la Russie réalise des livraisons d'armes en vertus de contrats conclus avec le gouvernement syrien pour l'aider dans sa lutte contre l'Etat islamique.

 

Russie/Syrie : Le sabotage des Etats-Unis au Conseil de sécurité

Comme cela Poutine à l’ONU aura contraint les US/UE/Sionistes à se positionner et à dévoiler mondialement leurs plans de guerre !

Ils ne veulent pas la paix mais la guerre, la seule chose qu’ils sachent exporter dans le monde !

Bien sûr, le maintien de Bachar Al-Assad au pouvoir en Syrie, empêche Israël de créer le Grand Israël et le Grand Moyen Orient, et de s’infiltrer jusqu’aux frontières de l’Iran, pays auquel ils comptent s’attaquer après avoir colonisé la Syrie !

Les US qui soutiennent leur leader en Palestine occupée, n’ont pas intérêt à accepter le plan de Poutine, mais à continuer la guerre en Syrie et au Moyen Orient pour atteindre leurs objectifs !

Poutine devient donc gênant pour mettre entrave à tous leurs projets maléfiques !

Le sabotage des Etats-Unis au Conseil de sécurité

Sep 29, 2015 13:04 UTC

http://media.ws.irib.ir/image/4bhhcf7b416a30v9l_800C450.jpg

 

IRIB- Le représentant russe auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a fait part du sabotage des Etats-Unis dans le processus de l’adoption d’un communiqué au Conseil de sécurité pour mettre fin aux affrontements au Moyen-Orient.

« Les Américains se sont opposés au communiqué proposé pour mettre un terme aux affrontements, au Moyen-Orient », a affirmé Vitali Tchourkine, représentant russe auprès des Nations unies », a-t-on appris, ce mardi, de l’agence de presse Itar-Tas.


« Les Etats-Unis ont rejeté, au Conseil de sécurité, l’avant-texte du communiqué proposé par Moscou pour mettre fin aux affrontements, au Moyen-Orient. Cet avant-texte devrait être examiné, le 30 septembre 2015, au niveau des ministres des Affaires étrangères », a précisé, Tchourkine.


La Russie assume la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies, au mois de septembre. Les autorités russes ont mis l’accent sur la nécessité du dialogue politique pour résoudre la crise syrienne.

 

29/09/2015

ONU : Discours de François Hollande ! Français sortez vos portefeuilles pour enrichir les Banksters et alimenter les guerres !

Quand Hollandouille s'investit à l'ONU pour les intérêts des Rothschild et des Banksters internationaux pour alimenter les guerres génocidaires en Syrie et ailleurs dans le monde, au profit de la caste mafieuse, avec pour bon prétexte le mythe du réchauffement climatique dont nous connaissons les causes et origines cosmiques et non pas humaines !

Un discours à vomir ne faisant état que de fric et de sommes colossales que la France en faillite depuis fort longtemps, s'empressera d'aller emprunter auprès des Rothschild et des Banksters internationaux et que le peuple Français devra rembourser sur ses propres deniers ! Les Droits de l'Homme, connaît pas Holllandouille!

Hollandouille, un très bon président pour les Banksters et non pas pour le peuple français qu'il déteste !

Ce criminel insiste lourdement à l'ONU pour entraîner le Peuple Français et les Peuples Européens vers la 3ème guerre mondiale contre la Russie avec évidemment l'assistance de la Holding US basée en Europe, l'OTAN dont elle a farci les territoires  de ses bases militaires ! Une affaire financière qui roule !

Monsieur est tellement intelligent qu'il reconnait ses crimes devant l'ONU pour avoir violé les lois internationales en allant attaquer la Syrie sans mandat de l'ONU, et qui se charge de confirmer qu'il récidivera avec l'aide de la coalition criminelle avec laquelle il s'est associé sans l'accord du Peuple Français, et qui se permet d'insister sur l'exclusion du Président Syrien, Bachar Al-Assad, de son poste, sans l'avis du Peuple Syrien !

Pourrait-on savoir combien de morts et de sang de victimes innocentes, il porte sur ses mains, pour avoir participé avec l'Allemagne et la Pologne, pour avoir participé à organiser le coup d'état à Kiev en Ukraine ? 

Au passage et puisque la voix du Peuple est prépondérante, signalons que c'est le premier sur la liste à devoir quitter le Gouvernement, plus de 77 % des français n'étant pas satisfaits de son mandat !

Hollande pas un bon président pour 77% des Français

Plus des trois quarts (77%) des Français pensent que François Hollande n'est pas un bon président de la République et 62% pensent la même chose du premier ministre Manuel Valls, selon un sondage Odoxa à paraître mardi.

Ce que proposait Poutine, dans son interview auprès de CBS.

Interview de Vladimir Poutine au journaliste américain de CBS en intégralité

A la veille de la 70ème Assemblée Générale de l'ONU, Vladimir Poutine a accordé une interview au journaliste américain Charlie Rose pour les chaînes CBS et PBS, où il a répondu à toutes questions qui font l’actualité.

Discours de François Hollande à l’Assemblée générale de l’ONU

L’intervention de Vladimir Poutine à l'ONU en sept points clés

Clair et net comme d'habitude !

L’intervention de Vladimir Poutine à l'ONU en sept points clés

Vladimir Poutine a prononcé un discours à la tribune de la 70ème session de l’Assemblée Générale après 10 ans d’absence. RT revient sur les meilleurs extraits de son passage face aux représentants des nations du monde.

Sur l'exceptionnalisme...

«Nous savons tous qu’après la fin de la Guerre Froide, un seul centre de domination a émergé. Ceux qui étaient à son sommet pensaient que comme ils étaient si forts et exceptionnels et qu’ils savaient mieux que tout le monde, qu’ils n’avaient pas besoin demander son avis à l’ONU, comme cette organisation leur donnait automatiquement la légitimité».

 

Sur les crises du Moyen-Orient...

«L’exportation des soi-disant révolutions «démocratiques» continue. Les révolutions dans les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord sont des problèmes majeurs».

La Libye.

Source: Reuters

La Libye.

«Les gens voudraient des changements mais comment cela s’est-il déroulé ? Est-ce que vous comprenez ce que vous avez fait ? Au lieu du triomphe de la démocratie, nous voyons la violence et le désastre social, personne ne pense aux droits de l’Homme, y compris le droit à la vie».

Des migrants syriens attendent d'embarquer pour la Grèce
Source: Reuters
 
Des migrants syriens attendent d'embarquer pour la Grèce

Sur l'ONU...

«Saper la légitimité de l’ONU est dangereux. Cela peut ruiner toutes les relations internationales et il ne resterait alors que la règle du plus fort. Nous verserons dans un monde d’égoïsme, de dictature au lieu d’égalité, plus de vraie démocratie ni de liberté, des états plus vraiment indépendants».

Sur Daesh...

«Daesh n’est pas venu de nulle part, c’était tout d’abord un moyen de lutter contre des régions profanes indésirables. Au début, ils étaient circonscrits à l’Irak et la Syrie, mais maintenant ils tachent de dominer l’intégralité du monde islamique. Il est hypocrite de parler de menace terroriste internationale en fermant les yeux sur la manière dont laquelle ces terroristes reçoivent de l’aide. Il est tout aussi mauvais d’essayer de recruter ces groupes dans un but politique, pour ensuite se débarrasser d’eux».

Seules les troupes gouvernementales syriennes et les Kurdes combattent réellement Daesh et les autres groupes terroristes

Capture ou trahison ? Les rebelles entraînés par les USA finissent dans les mains du Front al-Nosra

Sur les propositions de la Russie...

«C’est à nous de refuser cet état de choses dans le monde. Ce que nous proposons concerne des intérêts communs, pas des ambitions. Nous pouvons unir nos efforts sur la base de la loi internationale et créer une large coalition internationale contre le terrorisme – comme la coalition contre le nazisme – nous pourrions rassembler des forces diverses qui ne sont pas sur la même longueur d’onde pour le moment».

La Russie présidera prochainement le Conseil de Sécurité de l’ONU. Nous allons convenir d’analyser ces menaces et discuter d’une résolution pour coordonner toutes les forces qui luttent contre Daesh

Vladimir Poutine et Barack Obama

Vladimir Poutine et Barack Obama

Sur l’expansion de l’OTAN et la crise en Ukraine...

«Certains de nos collègues continuent à raisonner en termes de blocs, comme c’était le cas du temps de la Guerre Froide. Premièrement, il s’agit de l’expansion de l’OTAN, mais on se demande, pour quelle raison ? Le Bloc de Varsovie a cessé d’exister, l’Union Soviétique n’est plus, néanmoins l’OTAN a non seulement survécu, mais continue son expansion. Au bout du compte, cette logique devait se conclure par une crise géopolitique – et elle a eu lieu en Ukraine».

Aller plus loin : Des chasseurs allemands totalement armés patrouillent dans le ciel de la Baltique

Le président ukrainien, Petro Porochenko

Le président ukrainien, Petro Porochenko

On ne peut pas garantir la souveraineté de l’Ukraine par les menaces, par la force des armes mais on doit la garantir. Il faut prendre en compte les intérêts réels des citoyens du Donbass et respecter leur choix ! Il faut leur accorder les éléments clés de la vie politique du pays, comme cela est prévu par les accords de Minsk

Sur les relations économiques...

«Aujourd’hui, les sanctions unilatérales prises en contournant la Charte de l’ONU sont presque devenues la norme. Elles sont prises non seulement en faveur d’objectifs politiques mais aussi dans le but d’éliminer des concurrents du marché. Un des syndromes de l’égoïsme économique croissant est le fait que certains pays ont choisi la voie de réunions exclusives. Les négociations sont menées dans des couloirs, non seulement dissimulées aux yeux de leurs propres citoyens mais aussi aux yeux des autres pays».

En savoir plus : Le TTIP, accord controversé et secret, devient encore plus secret

Il semble qu’on veut nous mettre devant le fait accompli : les règles du jeu ont changé et changé en faveur d’un cercle étroit des élites, sans participation de l’OMC