Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/10/2015

Moscou double la mise avec Washington (P. Escobar)

Voir aussi : Chine : Washington envoie des navires militaires en mer de Chine, Brics et nouveau système de paiements

Moscou double la mise avec Washington (P. Escobar)

Publié le par Olivier Demeulenaere

pepe escobar

Article de Russia Today traduit par le Saker.

L’histoire dira peut-être que le Nouvel ordre mondial a commencé le 28 septembre 2015, lorsque le président russe Vladimir Poutine et le président des USA Barack Obama ont tenu une réunion face à face de 90 minutes aux Nations Unies, à New York.

moscou-washington-pepe-escobar

Indépendamment du baratin à propos de la réunion – productive selon la Maison-Blanche, tendue d’après une source proche du Kremlin – les résultats sur le terrain n’ont pas tardé à s’accumuler.

Poutine a pressé Obama d’amener les USA à se joindre à la Russie au sein d’une véritable grande coalition pour détruire une fois pour toutes EIIL/EIIS/Da’ech. L’administration Obama s’est encore dégonflée. J’ai expliqué ici ce qui s’est ensuite passé : un revirement monumental à l’échelle du Nouveau Grand Jeu en Eurasie, sorti tout droit de la mer Caspienne, qui a pris totalement au dépourvu la farandole d’acronymes que constituent les services secrets des USA, sans oublier le Pentagone.

C’était le premier message de Poutine adressé à Washington, plus particulièrement au combo Pentagone/Otan. Votre idée lumineuse d’installer des armes nucléaires tactiques ou d’étendre votre défense antimissile en Europe de l’Est, ou même en Asie-Pacifique, n’est qu’un mirage. Nos missiles de croisière sont capables de faire d’énormes ravages et bientôt, comme cet article l’indique, s’ajouteront à l’arsenal d’autres missiles à longue portée hypersoniques de haute précision.

Mais les vieilles habitudes ont la vie dure et restent indéfiniment dans un état comateux. Confronté à la réalité lancée à partir de la mer Caspienne, le Pentagone a réagi en parachutant des armes légères à un groupe restreint de leaders et à leurs unités triés sur le volet, autrement dit aux fameux rebelles modérés insaisissables. Les armes seront inévitablement capturées par des brutes salafo-djihadistes de tout acabit en moins de deux.

Le gouvernement britannique a ensuite été obligé de réfuter un reportage du Sunday Times contrôlé par Robert Murdoch, selon lequel les avions Tornado britanniques se trouvant en Syrie sont maintenant équipés de missiles air-air pour contrer les attaques aériennes possibles de la Russie.

Et pour couronner le tout, les proverbiaux experts-militaires-de-service qui ont envahi les médias institutionnels aux USA ont commencé à bonimenter que nous sommes à trente secondes du déclenchement de la Troisième Guerre mondiale.

Le plan nucléaire de Glazyev

En pleine crise d’apoplexie, le Pentagone devra prendre le temps d’absorber la nouvelle réalité militaire sur le territoire syrien (et dans les cieux). Ce qui n’aidera en rien le désespoir total affiché par les Maîtres de l’Univers de l’axe Washington/Wall Street, qui grattent par tous les moyens le prurit causé par le partenariat stratégique sino-russe afin d’en venir à bout. Tout un exploit lorsqu’on constate que le Pentagone n’est pas encore sorti de la Deuxième Guerre mondiale avec ses armes, ses navires et ses porte-avions gigantesques, qui sont tout autant de cibles faciles pour les nouveaux missiles russes [et chinois, NdT].

Mais il y a aussi un second message adressé à Washington, non dit celui-là, que Poutine n’a pas senti le besoin de livrer en personne à Obama. Les services secrets des USA en ont peut-être une petite idée, s’ils suivent de près les médias russes.

serguei-glaziev

Ce message concerne le plan de Sergey Glazyev (assistant du président), qui porte sur l’avenir économique à court terme de la Russie, dont voici le résumé en russe [et la version complète en français, NdT]. Le plan a été officiellement proposé au Conseil de sécurité de Russie. Ce qui suit donne une bonne idée de la façon de fonctionner du Conseil de sécurité de Russie.

Au moins trois points absolument essentiels dans le plan de Glazyev. Nous pouvons les résumer comme suit :

1. Si la nouvelle tendance consistant à geler les actifs privés des entités juridiques russes se poursuit, la Russie devrait songer à imposer un moratoire complet ou partiel sur le service de la dette et les investissements des pays qui imposent ces gels.

2. Le montant des avoirs en devises étrangères de la Fédération de Russie se trouvant sur le territoire des pays de l’Otan s’élève à plus de 1 200 Mds de dollars, ce qui comprend des actifs à court terme d’environ 800 Mds de dollars. Le gel de ces avoirs pourrait être partiellement compensé en usant de rétorsion contre les avoirs de l’Otan en Russie, qui s’élèvent à 1 100 Mds de dollars, dont des actifs à long terme de plus de 400 Mds de dollars. La menace serait donc neutralisée si les autorités monétaires russes organisaient un retrait rapide des actifs à court terme russes aux USA et dans l’UE.

3. Glazyev n’accepte absolument pas le fait que la Banque centrale russe continue de servir les intérêts du capital étranger, c’est-à-dire des puissances financières à Londres et à New York. Il soutient que les taux d’intérêt élevés imposés par la Banque centrale russe ont amené les oligarques à emprunter à moindre coût en Occident, rendant ainsi l’économie russe dépendante. L’Occident s’est servi de ce piège de l’endettement pour exercer une lente pression sur la Russie. L’effondrement du pétrole et du rouble manipulé par l’Occident a ensuite permis d’augmenter la pression, en doublant les coûts du service de la dette en roubles et les intérêts.

Ce que Glazyev propose pour l’essentiel, c’est ceci : Moscou doit prendre le contrôle total de sa Banque centrale pour empêcher les spéculateurs de transférer leurs crédits à des fins non productives. Moscou devrait aussi exiger des contrôles monétaires. Enfin, Moscou doit créer un organisme central de recherche technologique pour compenser la perte de la technologie occidentale, en adoptant la méthode étasunienne qui consiste à intégrer dans le marché de consommation les technologies mises au point dans le cadre de recherches militaires centralisées qui peuvent être commercialisées.

La réalité, c’est que la Russie n’a plus accès au crédit occidental et qu’elle ne peut refinancer sa dette avec ses créditeurs. La Russie devra donc s’acquitter du principal et des intérêts de sa dette lorsqu’elle arrivera à échéance. La somme s’élève à $1 000 Mds de dollars plus les intérêts. La Russie ne peut importer quoi que ce soit de l’Occident sans avoir à payer le double du prix. Le pays est probablement dans la même position qu’il serait si Moscou optait pour un défaut de paiement. La Russie n’aurait rien à perdre en procédant ainsi, puisque le mal est déjà fait.

Un choc pour le système

Pour l’essentiel, le défaut de paiement d’une dette russe de plus d’un trillion de dollars auprès d’intérêts privés occidentaux demeure un scénario possible qui a été abordé au plus haut niveau, si jamais Washington persiste dans sa campagne de diabolisation de la Russie.

Il est clair que l’étranglement que ressent la Russie est moins lié aux sanctions qu’à l’emprise qu’exercent les puissances financières occidentales sur la Banque centrale russe. Cette dernière a créé un piège de la dette en maintenant ses taux d’intérêt élevés en Russie pendant que l’Occident prêtait à des taux d’intérêt plus avantageux.

Il va sans dire qu’un tel défaut de paiement, s’il venait à se produire, ferait s’effondrer le système financier occidental au complet.

C’est qu’il faut toujours regarder la situation dans son ensemble. La saga Syrie/Ukraine/sanctions se poursuit parallèlement au rapprochement russo-chinois et à une intégration plus étroite des pays du BRICS, ce qui modifie l’équilibre du pouvoir géopolitique. Pour les Maîtres de l’Univers, c’est la malédiction suprême. Ce qui explique, par exemple, le règlement au comptant par leurs sbires à Wall Street pour faire monter le cours des actions chinoises de catégorie A à des sommets intersidéraux, et ensuite tenter un krach boursier en procédant à revers, comme en 1987.

La Chine est en voie d’établir son propre système de paiement SWIFT, qui s’ajoute à toutes ces nouvelles institutions internationales dont elle assure la direction et qui échappent au contrôle des USA. La Russie, pour sa part, vient d’adopter un projet de loi qui rendra possible la saisie d’actifs étrangers si des actifs russes en Occident sont saisis. Comme le soulignait Glazyev, les investissements de l’Occident en Russie et les investissements de la Russie en Occident sont plus ou moins équivalents.

Les Maîtres de l’Univers pourraient continuer à exiger le recours à des armes financières de destruction massive. La Russie, sans mot dire et par une démonstration sans équivoque à partir de la mer Caspienne, leur fait savoir qu’elle est prête à répondre à tout scénario qu’ils pourraient envisager.

Pour terminer sur une note moins apocalyptique, allons-y d’une petite blague très populaire à Moscou ces jours-ci, qu’a reprise William Engdahl. Poutine est de retour au Kremlin après sa réunion avec Obama à New York. Il dit à un assistant qu’il a invité Obama à une partie d’échecs. Il explique ensuite comment cela s’est passé : «C’est comme jouer avec un pigeon. Il a commencé par faire tomber tous les pions, a chié sur l’échiquier puis s’est pavané comme s’il avait gagné

Pepe Escobar, Russia Today, le 15 octobre 2015

Traduit par Daniel, relu par jj et Diane pour le Saker francophone

Quelques rappels :

La Russie défie ouvertement les Etats-Unis en Syrie

La Russie précipite l’abandon de SWIFT par les BRICS

 

16:07 Publié dans ONU, Poutine, Moscou, Russie, USA, Israël | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

La Russie veut une ONU plus équitable et critique l'Occident de positions «usurpatrices»

Quelques vérités dites à l'ONU par l'ambassadeur russe à l'ONU !

La Russie veut une ONU plus équitable et critique l’Occident de positions «usurpatrices»

21 oct. 2015, 13:26

 Vitali Tchourkine

L’ambassadeur russe auprès des Nations unies a accusé les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France de tenir à eux trois les positions clés de l’ONU. Il a encore reproché aux Etats-Unis d’abuser de leurs pouvoirs en tant que pays hôte de l’ONU.

«On ne peut pas considérer comme normal de nous trouver dans une situation où trois positions clés, secrétaire général adjoint, opérations de maintien de la paix, affaires politiques et affaires humanitaires, sont pratiquement usurpées par trois pays», a déclaré Vitali Tchourkine, ambassadeur de Russie auprès des Nations unies lors d’un discours devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

L’ambassadeur russe a appelé à rendre l’ONU plus équitable en faisant tourner les postes clés entre tous les Etats-membres, notamment celui de secrétaire général de l’ONU. Le secrétaire général actuel, Ban Ki-Moon, quittera ses fonctions d’ici la fin de 2016.

Le secrétaire général adjoint permanent aux opérations de maintien de la paix est un Français, comme le veut la tradition, et c’est Hervé Ladsous qui occupe ce poste pour le moment. Celui des affaires politiques revient aux Etats-Unis, et c’est actuellement Jeffrey Feltman qui en a la charge. Enfin, les affaires politiques et humanitaires échoient traditionnellement au Royaume-Uni, et c’est actuellement Valerie Amos qui occupe cette position.

Le diplomate russe a ajouté que le processus de décision de l’ONU est à la peine, parce que plusieurs Etats-membres du Conseil de sécurité recourent aux sanctions avant d’examiner les solutions pacifiques à disposition. «L’effectivité de telles décisions laisse encore beaucoup à désirer. Elles mènent à l’aggravation des crises», a souligné Vitali Tchourkine.

Il a également souligné que tous les efforts développés en vue d’abolir le droit de véto menaceraient le travail de l’ONU, parce que c’est «une des dispositions de la Charte qui incite les membres du Conseil de parvenir à un consensus».

«Il est évident que ceux qui ne veulent plus du droit de veto cherchent à instituer une majorité mathématique au sein du Conseil», a fait remarquer Vitali Tchourkine.
Ces commentaires interviennent après les efforts qu’a déployés la France, plus tôt cette année, pour faire adopter un nouveau règlement qui impliquerait que les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne et la France) ne s’engageront pas à utiliser leur droit de véto dans des situations où des crimes de masse ont été perpétrés.

L’ambassadeur russe d’auprès l’ONU a également reproché aux Etats-Unis d’abuser de leurs pouvoirs en tant que pays hôte de l’Organisation des Nations unies. Il a notamment accusé Washington de partialité dans le processus d’approbation des visas et de refuser d’écouter et de coopérer avec plusieurs requêtes de l’ONU.

«Un tel comportement des Etats-Unis est un abus de leur position en tant que pays hôte de l’ONU, et c’est un gros manque de respect de la direction du Secrétariat. Nous demandons la fin de cet arbitraire», a déclaré le diplomate.

Vitali Tchourkine a indiqué que les Etats-Unis avaient imposé des sanctions contre des «Etats nouvellement indépendants», tels que l’Ossétie du sud et l’Abkhazie.

En savoir plus : Russie : le droit de veto russe à l’ONU est un instrument crucial pour éviter les désastres

 

19/10/2015

Les Philippins face aux conséquences du puissant typhon Koppu

Heureusement que l'ONU (l'Organisation Nazie Universelle) a pris pour cause mondiale de lutter contre le soi-disant réchauffement climatique, et d'apporter le bien-être aux populations et à la nature.

Par contre pour arrêter les guerres, ils sont aux abonnés absents et pour aider les victimes des conséquences climatiques extrêmes, ils sont absents aussi !

Est-ce que nous pourrions savoir à quoi sert cette organisation mafieuse, si ce n'est qu'à s'attacher à construire son Nouvel Ordre Mondial tout en pompant du fric à toutes les populations mondiales sous le prétexte fallacieux d’œuvrer pour la paix dans le monde et contre le soi-disant réchauffement climatique ?

 

Les Philippins face aux conséquences du puissant typhon Koppu

18 oct. 2015, 21:13

Le typhon Koppu s’est abattu sur la cité côtière reculée de Casiguran et ses environs pendant sept heures, avant de se déplacer vers le nord-ouest de l’ile.

La catastrophe naturelle a provoqué des glissements de terrain et l'évacuation d’environ 15 000 personnes. Les habitants, dont une majorité se retrouve sans domicile, ont cherché à récupérer des objets personnels ou des matériaux dans les cours d’eau suite à la destruction de leurs maisons. Les rafales de vent ont atteint jusqu’à 210 km/h et duré pendant trois jours.

 

17/10/2015

COP21 : la propagande climatique continue… pour rien

Nous aimerions bien savoir qui sont ces partenaires associés ?

Les Banksters réchauffistes, promoteurs du Nouvel Ordre Mondial ?

 

COP21 : la propagande climatique continue… pour rien

COP21 : la propagande climatique continue… pour rien

Pour François, le président des Bisous, il reste une carte à jouer pour relancer sa crédibilité, évaporée un beau matin entre son retour « victorieux » de campagne présidentielle en Falcon et son entêtement à voir des courbes qui s’inversent. C’est pourquoi il a tout misé sur la COP21, cette conférence écologiste, évidemment parisienne, déjà froufroutante et qui sera, soyons-en sûrs, époustouflante.

Et pour que cette conférence, qui doit débuter le 30 novembre prochain, se déroule sous les meilleurs auspices, tout est fait, dès à présent, pour galvaniser les troupes.

Par troupes, on entend ici différentes strates de militants de la cause, assumés ou non. Le haut des couches activistes est évidemment occupé par les politiciens qui ont bien compris l’intérêt qu’ils pouvaient retirer à instiller la peur chez leurs électeurs, s’érigeant ainsi en hommes et femmes providentiels détenant une solution opérationnelle et crédible. En dessous, on retrouve sans mal tous ces journalistes qui auront à cœur de relayer les messages pertinents, suivis des militants de l’un ou l’autre parti pour lequel la cause est entendue (et rémunératrice, soit électoralement, soit politiquement). Bien sûr, on trouvera aussi l’indispensable brouettée de scientifiques plus ou moins honnêtes qui auront fait le choix entre gamelle et conscience, cette dernière étant très surfaite lorsqu’il s’agit de rembourser ses traites.

eat-your-vegetables

Moyennant quoi, on ne sera plus du tout étonné de découvrir, plus d’un mois avant le début des  conférences climatiques, de nombreux appels des « zacteurs de la société civile » triés sur le volet, qui auront le bon goût d’aller dans le sens du vent et de donner la parole à ces chantres de la Vertu Verte Avertie, officiellement adoubés par les médias, comme Nicolas Hulot, habitué de ces colonnes et d’autres.

Cette fois-ci, il nous inflige une vidéo se voulant gentiment décalée et à la mode des interwebs, dans laquelle il nous propose de « break the intertubes » ou à peu près. Las. Tentant l’autodérision et résolument tangent à l’humour drôle qui fait rire, il relève avec brio mais sans vraiment le vouloir le défi de noyer son message déjà peu clair dans une clownerie encore plus confuse (et je n’évoquerais même pas l’aspect sirupeux de la niaiserie finale où le vendeur de shampoing douteux tente d’interpeller, par le truchement de blanc-becs gravement conscientisés, des politiciens qui ne savent même pas aller sur Youtube).

Et quand ce n’est pas la taille des poissons ou des élans réduisant à cause du climat, on vous proposera à grands renforts de petites vidéos acidulées l’une ou l’autre application mobile pour, vous aussi, devenir un vrai citoyen de Gaïa en inscrivant votre démarche de tri (devenu « sélectif » parce que le tri seul n’est pas suffisant pour sélectionner, apparemment) ou n’importe quelle autre foutaise écoloïde dans un coach électronique modérément casse-couille.

Bref : à plus d’un mois de la Grande Conférence qui doit sauver notre blob présidentiel d’une cuisante défaite en 2017, c’est l’unanimité et déjà un beau matraquage propagandiste.

Ou presque.

gifa-panda-eats-and-fall

Trop d’écologie gnangnan et de messages culpabilisants finissent par tuer l’envie d’écologie et d’auto-flagellation festive. Le bel ensemble se fissure, même dans le nid douillet que la télévision publique s’était employé à construire pour tous les tenants de la mascarade climatique : on découvre que Philippe Verdier, le monsieur météo de France2, fait de la résistance, en lieu et place d’un alarmisme retentissant pourtant ouvertement commandé par le gouvernement lui-même. Ainsi, plutôt que sombrer dans une dépression lacrymogène à base de koalas morts, notre homme a décidé, dans un livre paru récemment, de faire un bilan raisonné d’un réchauffement climatique annoncé partout, et sa conclusion est à la fois rafraîchissante et hautement toxique : pas de quoi paniquer, il y aurait même d’excellentes nouvelles à voir l’atmosphère s’échauffer.

 

« Petit traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants » de H16

Petit traité d'anti-écologie, par H16 (Crédits : les Belles Lettres, tous droits réservés)

Malheureusement, le front uni des climato-réchauffistes ne peut se contenter de nous seriner que le fond de l’air n’est plus assez frais. Il leur faut instiller la peur du lendemain, celle qui permet d’amener les mains tremblantes à piocher dans les portefeuilles pour donner, donner, et donner encore à la Grande Cause Œcuménique de Sauvegarde de Gaïa. Dans ce tableau, Philippe Verdier jure franchement. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour qu’il soit « mis en vacances forcées« , et sans que cela ne déclenche aucune réaction de la part de tous ces bobos pourtant si prompts à crier à la censure lorsqu’elle est seulement soupçonnée dans certains organes médiatiques privés ; ne comptez pas sur Fleur Pellerin pour trépigner, là, elle a poney.

(Et tant qu’on est à parler bouquins pas franchement éco-sensibles, je signale au passage que mon Petit Traité d’Anti-Écologie à l’usage des lecteurs méchants est toujours disponible et il vous attend sagement ici)

Et lorsqu’on s’intéresse vraiment à la question climatique, qu’on fait l’effort d’aller regarder les prédictions des uns et des autres et les faits observés, collationnés et recensés, lorsqu’on se penche vraiment sur les modèles mathématiques, les impacts économiques et énergétiques des politiques décidées en aval de ces prédictions, on ne peut que constater le décalage croissant entre ces faits et ce qui était prévu, entre ces théories et la réalité, entre les bénéfices espérés et les déficits effectifs.

Ainsi, l’augmentation des cyclones et autres tornades, conséquence obligatoire d’un dérèglement climatique, n’existe pas. Il n’y a pas plus de tornades, mais moins, n’insistez pas.

US-hurricane-landfalls-tornadoes-and-cyclones

Ainsi, les modèles mathématiques derrière les prévisions catastrophiles de nos écologistes de combat s’avèrent fort fragiles. Le Dr. Evans, mathématicien australien, n’y va pas par quatre chemins : pour lui, il n’y a aucune preuve empirique que l’augmentation des taux de CO2 entraînera l’augmentation des températures terrestres aussi vite que le GIEC le prévoit, notamment parce que l’impact de CO2 a été surestimé d’un facteur 5 à 10 dans leurs calculs. Ce n’est pas le premier scientifique, loin s’en faut, à noter les approximations, exagérations et erreurs manifestes qui entachent les travaux du GIEC. En réalité, il est même plutôt simple de trouver des douzaines d’autres scientifiques de renoms qui mettent à jour les fourvoiements (volontaires ou non) des alarmistes de tous crins, d’Harrold Lewis jusqu’au prix Nobel Ivar Giaever qui, dans une vidéo disponible ci-dessous, détruit un à un leurs arguments fallacieux.

Nobel Laureate Smashes the Global Warming Hoax


Au passage, on ne s’étonnera pas de n’avoir jamais entendu parler des déclarations de ce physicien norvégien en France : un filtre spécial semble exister qui permet aux journalistes scientifiques de ne surtout pas évoquer ces sources anglo-saxonnes de plus en plus nombreuses qui s’élèvent contre le discours dominant pro-réchauffistes. Le filtre est si efficace qu’il fonctionne aussi lorsque la source est bien francophone, comme lorsque la Société de Calcul Mathématique SA propose un colloque et fait paraître un livre blanc sans ambiguïté sur le sujet, intitulé « La lutte contre le Réchauffement Climatique : une croisade absurde, coûteuse et inutile ».

Bref, malgré les preuves qui s’accumulent d’approximations, d’exagérations, d’alarmisme grotesque et de pure propagande basée sur du vent (et pas celui qui ferait tourner des éoliennes, en surcroît), tous les médias français semblent acquis à la cause de la COP21 : on va tous mourir de chaud. Devant cette avalanche de chaleurs médiatiques, faites comme moi, devenez climato-serein, et si vous aimez rire, souhaitez comme moi un sévère épisode neigeux début décembre à Paris.

panda

http://h16free.com/2015/10/16/41962-cop21-la-propagande-climatique-continue-pour-rien

 

François Gervais - L'effet de serre remis en question

François Gervais - L'effet de serre remis en question

Conférence-débat avec François Gervais, physicien, spécialiste de thermodynamique, dénonce la théorie officielle sur le réchauffement climatique. Primé par l’Académie des Sciences, il a récemment été choisi comme rapporteur critique par le GIEC.