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24/09/2015

Fin de guerre ou affrontement russo-usaméricain en Syrie ?

Pour l'instant la fin de la guerre n'est pas à l'ordre du jour !

Nous en verrons les résultats après la réunion de l'ONU, du 28 septembre 2015 !

Pour autant Poutine a déjà mis des pions en place notamment en faveur de la Syrie.

Fin de guerre ou affrontement russo-usaméricain en Syrie ?

Fin de guerre ou affrontement russo-usaméricain en Syrie ?

Une négociation à haut risque est prévue entre Russes et Usaméricains à l’ONU fin septembre. La guerre est une malicieuse : l’État syrien a la mauvaise grâce de ne pas s’effondrer, et les « rebelles » de se révéler des djihadistes barbares et égorgeurs.

L’adage qui veut qu’il soit facile de commencer une guerre mais difficile de la terminer se vérifie en Syrie. La chute de Bachar al-Assad était une question de semaines, serinaient avec aplomb l’occupant du Quai d’Orsay et une brochette d’oracles de moindre pointure. La guerre, toutefois, est une malicieuse : l’État syrien a la mauvaise grâce de ne pas s’effondrer, et les « rebelles » épris de liberté, le mauvais goût de se révéler des djihadistes barbares et égorgeurs. Chemin faisant, le moulin à rêves de la « communication » se grippe, cédant la place au cauchemar : le monstre à la Frankenstein est hors de contrôle, en passe même de faire un mauvais sort aux géniaux stratèges et autres apprentis sorciers qui l’ont couvé. Naissent aussi le premier foyer du terrorisme mondial et le modèle pour la perpétration d’abominations sur tous les continents.

L’objectif non déclaré de cette guerre nouveau genre est de faire capoter l’alliance Iran-Syrie-Hezbollah en lui retirant sa pièce maîtresse, le pilier syrien. Non seulement le but n’est pas atteint, mais les États-Unis, chefs de file de la coalition antisyrienne, mettent en veilleuse leur politique anti-iranienne. L’accord du 14 juillet ouvre enfin des perspectives de règlement, mais le chemin est hérissé d’obstacles.

Inquiétudes russes

Depuis le début en 2011, les Russes le cherchent car il en va de leur sécurité, impérieuse réalité. La Russie est la cible ultime de l’incendie allumé sur sa périphérie. La Syrie constitue son point d’appui en Méditerranée, et une rupture de l’alliance Iran-Syrie-Hezbollah serait autant d’avancées de l’OTAN sur son flanc sud.

S’ajoute enfin le facteur djihadiste qui vise la Russie au premier chef. Après la Syrie, elle est le prochain pays à déstabiliser. Les djihadistes originaires de la Russie se font la main en Syrie et en Irak, et l’on dit que la langue de travail au quartier général du « califat » est autant le russe que l’arabe. La Russie a tout intérêt à anéantir les djihadistes au Moyen-Orient afin de ne pas les rencontrer chez elle.

Une coalition pour quoi faire ?

Telle n’est pas la politique des États-Unis. La coalition américaine se limite à endiguer le « califat », l’empêchant de se répandre en territoire interdit mais lui laissant la voie libre en Syrie. Les colonnes de camions et de pick-up de Daesh qui ont pris Palmyre le 21 mai ont circulé à découvert en plein désert sans être inquiétées par l’US Air Force. En clair, les États-Unis comptent sur les djihadistes comme levier et atout en Syrie, plus tard en Russie.

Purement aérienne, la coalition américaine ressemble, au mieux à une gesticulation, au pire à un écran de fumée pour une future campagne de bombardement contre la Syrie. La guerre évitée en septembre 2013 serait déclenchée sous un nouveau prétexte. Et ce n’est pas la déclaration du 25 août du président français sur la priorité de la « neutralisation » de Bachar al-Assad qui dissipe les soupçons. Rongeant son frein depuis 2012, Hollande annonce l’envoi d’avions en Syrie en 2015, à l’instar de ce qu’il a fait au Cameroun. Les deux disent vouloir cibler les djihadistes de leurs pays, plaisanterie qui renforce la suspicion sur le véritable motif.

Initiatives russes et ambiguïtés US

L’accord irano-usaméricain signé, la Russie s’affaire à constituer une coalition qui éradiquerait les djihadistes par une opération terrestre, seul moyen d’en finir. La priorité est à la lutte contre le djihadisme, associée à une intégration au pouvoir de l’opposition politique, des élections et une conférence de paix régionale. Le 17 août, le Conseil de sécurité de l’ONU approuve un plan de paix comprenant un processus politique menant à une transition. Sollicités par la Russie pour se joindre à une coalition comprenant la Syrie et l’Iran, Turcs et Saoudiens se récusent, soutenus par les Américains, les trois réclamant d’abord ou en même temps le renversement du gouvernement syrien.

Le djihadisme aurait de beaux jours devant lui. À qui d’autre la coalition occidentale ferait-elle appel ? La fantomatique armée de « modérés » que les États-Unis dépensent 500 millions à former compte en tout et pour tout cinq combattants, chiffre qui tient de la comédie. Du coup, le scénario qui pointe est « libyen » : bombardements aériens occidentaux en lien avec les djihadistes au sol.

À aucun prix une telle issue n’est envisageable pour la Russie. La tentative de collaborer n’ayant pas porté ses fruits, il lui reste l’intervention par elle-même. Le renseignement américain exagère à dessein le renforcement de la présence militaire de la Russie. Mais celle-ci n’est pas mécontente de témoigner, en guise d’avertissement, être disposée à joindre l’acte à la parole.

Restent ouvertes deux options : un accord Us-russe qui permettrait d’annihiler les djihadistes par des opérations terrestres et de mettre fin à la guerre, ou un coup de main occidental contre la Syrie, entraînant une réaction russe. Une négociation serrée et à haut risque est prévue entre Russes et Usaméricains à l’ONU fin septembre.

Samir Saul pour Le Devoir

*Samir Saul Professeur d’histoire à l’Université de Montréal et chercheur au CERIUM

Le Devoir. Montréal, Quebec, le 23 septembre 2015

http://www.elcorreo.eu.org/Fin-de-guerre-ou-affrontement-...

 

La météorite Poutine évoquera le nouveau monde "multipolaire" à l'Onu !

Quand on vous disait que la Météorite attendue le 28 septembre 2015, qui frapperait les USA, se nommerait Poutine ?

Il va leur tomber dessus à l'ONU à NY !

C'est sûr qu'un monde libre et multipolaire changera la face du monde et mettra fin aux guerres criminelles menées depuis plusieurs siècles par les Nazis internationaux !

Au passage : le rôle des USA dans la vente des Mistrals à l'Egypte

Poutine évoquera le nouveau monde "multipolaire" à l'Onu !

11:46 24.09.2015(mis à jour 11:49 24.09.2015)

Vladimir Poutine

Terrorisme, Syrie, Ukraine: tels seront les thèmes abordés par le président russe Vladimir Poutine dans son allocution à la 70e session de l'Assemblée générale de l'Onu, selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Le chef de l'État notera que l'Ukraine a été poussée par les forces extérieures "à l'état de guerre civile", dénoncera la pratique des doubles standards dans le domaine économique et politique, ainsi que la lenteur de la réforme des institutions financières et économiques internationales.

L'affluence de demandeurs d'asile du Moyen-Orient en l'Europe sera également au programme. A ce sujet, la Russie est prête à proposer sa propre expérience pour régler efficacement le problème au niveau régional et international.

Mais le point clé de l'intervention de Poutine, d'après Lavrov, sera d'expliquer à quel point il est inutile de "geler le processus inévitable qui se déroule sous nos yeux: la formation d'un nouvel ordre mondial multipolaire" qui reflète la "formation objective de nouveaux centres de puissance économique et d'influence politique".

L'objectivité de ce processus est confirmée par des statistiques irréfutables — selon le FMI et la Banque mondiale, en 2014 la Chine a dépassé les USA en termes de PIB mesuré en parité de pouvoir d'achat. L'économie indienne affiche également une forte croissance. L'an dernier, la Russie a dépassé l'Allemagne sur cet indice.

Dans ce contexte on notera la situation unique de la Russie, à la fois un ancien et un nouveau centre d'influence mondiale. A l'époque de Pierre le Grand, la Russie était déjà devenue une grande puissance reconnue. Toutefois, il ne faut pas oublier que pour des raisons bien connues dans le domaine du développement socioéconomique, la Russie a vécu en 100 ans deux véritables catastrophes nationales (1917 et 1991) après lesquelles, en dépit de pertes matérielles et spirituelles terribles, elle a dû lutter pour préserver son identité, sa place sur la scène internationale mais aussi sa propre existence.  

 

 

Une météorite nommée Poutine à l'ONU le 28 septembre 2015 ? EI: la Russie pourrait mener des frappes unilatérales.

Nous attendons une météorite venue du ciel qui pourrait percuter les USA et il se pourrait bien que cette météorite nommée Poutine, pourrait bien changer la face du Monde, le 28 septembre 2015, devant l'organisation mafieuse maçonnique de l'ONU à NY !

Le GRAND GENIE DE POUTINE consiste à patienter pour mettre tous ses plans et pions en place en Syrie et pour conforter ses alliances possibles, et à mettre parallèlement les criminels face à leurs propres responsabilités ! 

Poutine demande à plusieurs reprises aux US/UE/Sionistes qui ont financé avec l'Arabie Saoudite, les mercenaires de l'EI, s'ils comptent s'allier à la Russie pour venir à bout de leurs propres saloperies, en Syrie, en Irak, au Moyen Orient et en Afrique ?

Ce sont des sommations d'alliances publiques que bien évidemment les criminels refusent mais que les citoyens du monde équilibrés constatent.

Poutine cherche à démontrer mondialement aux yeux de tous que leurs refus systématiques rapportent les preuves qu'ils sont bien tous complices du système criminel instauré en Syrie, en Irak, en Lybie, et de partout où ils passent y compris en Afrique et en Europe ! Une fois que tout le monde sait à quels criminels patentés nous avons affaire, Poutine lancera les opérations sur place avec l'appui de l'OTSC, et la nouvelle alliance qu'il aura formée avec la Syrie, l'Irak, l'Iran, Russie, et le Hezbollah Libanais : Formation de la coalition des 4+1, pour lutter contre le terrorisme, au Moyen-Orient, et le tour sera joué !

Echec et Mat, à nouveau, et la Russie pour la énième fois fera la démonstration mondiale que c'est encore elle qui nous aura délivrés des nazis !

Les peuples malgré la propagande contre la Russie de Poutine, ne sont ni aveugles ni sourds !

Bravo Poutine !

Poutine évoquera le nouveau monde "multipolaire" à l'Onu

Terrorisme, Syrie, Ukraine: tels seront les thèmes abordés par le président russe Vladimir Poutine dans son allocution à la 70e session de l'Assemblée générale de l'Onu, selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

En attendant la réunion au sein de l'Organisation Maçonnique, l'ONU, le 28 septembre 2015, l'armée Syrienne avance sur le terrain grâce au matériel militaire et aux instructions fournis par la Russie !

Damas reçoit des "avions de combat" et des drones russes, et frappe Daesh

EI: la Russie pourrait mener des frappes unilatérales

08:56 24.09.2015

Il-78, Su-24, Yak-130

La Russie envisage la possibilité d'effectuer des frappes aériennes unilatérales contre l'EI en Syrie, si les Etats-Unis rejettent une proposition visant à coordonner leurs actions avec Moscou, rapporte l'agence Bloomberg.

Parallèlement, selon Bloomberg, qui cite des sources proches du Kremlin et du ministère russe de la Défense, Moscou préférerait que le gouvernement américain accepte d'allier ses forces avec la Russie, l'Iran et l'armée syrienne afin de lutter contre Daech.

"La Russie estime que le bon sens prévaudra et qu'Obama acceptera la main tendue par Vladimir Poutine. Mais la Russie agira de toute façon, même si cela ne se produit pas", a déclaré à Bloomberg la spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut russe d'études stratégiques, Elena Souponina.

Selon une source anonyme à Washington, les Etats-Unis seraient prêts à discuter de la coordination des attaques afin d'éviter des incidents avec des avions russes, mais ils n'ont pas encore reçu une proposition "concrète" de Moscou. En outre, la coalition n'envisage pas la possibilité de coopérer avec les troupes d'Assad, ajoute la source.

Auparavant, le président russe avait déclaré qu'il serait nécessaire d'unir les efforts afin de lutter non seulement contre le terrorisme, mais également contre d'autres problèmes urgents et croissants, à savoir le problème des réfugiés.

Les journalistes estiment que l'initiative russe constituera l'événement central de l'intervention de Vladimir Poutine à New York devant l'Assemblée générale de l'Onu le 28 septembre, dans le cadre de laquelle les négociations entre les présidents américain et russe seraient possibles.

Des soldats de Tsahal tirent sur une palestinienne de 18 ans et la laissent mourir face contre terre

L'horreur continue au quotidien en Palestine en toute impunité grâce à l'armée la plus morale du monde et dans le pays le plus démocratique du Moyen Orient !

Que fait l'organisation Maçonnique de l'ONU ?

 

Des soldats de Tsahal tirent sur une palestinienne de 18 ans et la laissent mourir face contre terre

23 sept. 2015, 22:33

Une jeune palestinienne a été abattue par les troupes israéliennes près d’un point de contrôle à Hébron après un simple contrôle qui a dégénéré. Les soldats prétendent qu’elle a refusé d’obtempérer avant d’essayer de les attaquer.

 

Dix coups de feu ont été tirés sur Hadil Hashlamoun, qui est décédée de ses multiples blessures à l’hôpital de Shaare Zedek à Jérusalem, après avoir été laissée à l’agonie dans la rue pendant 30 minutes.

 

Les soldats auteurs des tirs n’ont pas permis aux ambulanciers de s’approcher de l’adolescente, qui d’après les Israéliens a essayé de poignarder l’un d’entre eux. Les images diffusées en ligne semblent toutefois aller à l’encontre de cette allégation.



Le porte-parole de l’hôpital où la jeune femme est décédée a indiqué que Hadil était grièvement blessée et a subi une intervention chirurgicale sitôt arrivée, a rapporté l’agence Maan News.

 

«Ma fille a subi trois opérations», a fait savoir le père d’Hadil aux journalistes locaux. «Une partie de ses intestins a dû être enlevée. Mais c’est la balle dans sa poitrine qui l’a tué».

 

Selon les rapports des médias palestiniens, la femme a été tuée après avoir refusé d’ouvrir son sac à main et découvrir son visage voilé d’un niqab, malgré la demande des soldats israéliens. Puis, les soldats l’ont laissé saigner dans la rue pendant 30 minutes avant que les soldats ne permettent aux médecins de s’approcher, a expliqué l’agence Middle East Eye.

L’armée israélienne a pour sa part prétendu que l’adolescente était une terroriste qui a essayé de poignarder un des soldats. D’après cette version, Hashlamoun s’est retrouvée dans une situation critique après avoir reçu une balle dans la jambe, et a ensuite succombé à ses blessures.

 

Cependant les images prises par le groupe Youth Against Settlements (la jeunesse contre la colonisation) peu avant et après la fusillade contredisent cette version des soldats.

 

 

صور حصرية : تسلسل إطلاق الرصاص على المواطنه هديل صلاح الهشلمون التي يتدعي الجيش انها حاولت طعن جندي . The sequence of...

Posted by ‎Youth Against Settlements شباب ضد الاستيطان‎ on mardi 22 septembre 2015
 

 Le jet des pierres provoque les tirs sur la gâchette

 

L’incident intervient quelques jours après que le maire de Jérusalem Nir Barkat a déclaré la «guerre» contre les jets de pierre des palestiniens, donnant aux services de police le feu vert pour riposter à balle réelle. La mesure a été approuvée vendredi, provoquant l’organisation d’une «Journée de rage» des palestiniens en réponse.

 

Le weekend suivant l’adoption de cette mesure, le journal israélien 0404 a partagé une vidéo Facebook de snipers des forces de sécurité israéliennes tirant sur un enfant palestinien, encourageant les gens à «la propager».

 

 

רק ככה זה יעבוד. זרקת אבן? קבלת כדור. תפיצו חברים!

Posted by 0404 on samedi 19 septembre 2015

 

L’enregistrement montre un soldat israélien mettre en joue un enfant palestinien qui était en train de récupérer une pierre à terre et la lancer en direction de tireur. Il n’est toujours pas clair si l’enfant visait intentionnellement quelqu’un, puisque la pierre est tombée en dehors du champ de vision de la caméra.

Quelques secondes après le jet de pierre, le sniper appuie sur la gâchette. La balle touche le palestinien à la jambe, celui-ci réussit néanmoins à se lever et à courir en boitant.

«Voilà comment ça fonctionne. Vous jetez une pierre ? Recevez une balle. Partagez les gens !», lit-on dans le commentaire au-dessus de la publication de 0404 News. La déclaration a été saluée par de nombreux commentaires et des «j’aime» des lecteurs qui sont du côté des forces de sécurité israéliennes.

Des actes de violence de la part des soldats israéliens

Le drame qui a emporté la vie de la jeune femme, n’est malheureusement pas la première preuve de violence des soldats israéliens envers les Palestiniens au cours de ces derniers mois. En mars 2015, une vidéo divulgué sur les réseaux sociaux montrant des soldats israéliens lancer leurs chiens contre un adolescent palestinien a provoqué l’indignation.

 

http://francais.rt.com/international/7316-soldats-tsahal-palestinienne-victime

 

Des actes de violence de la part des soldats israéliens

Au mois de juin, les forces de sécurité ont battu un homme palestinien en le frappant alors qu’il était à terre, au cours d’une manifestation dans un camp de réfugiés en Cisjordanie.

Un mois plus tard, c’est un enfant qui a été la victime d’un autre acte de violence des soldats israéliens, en se faisant étrangler après leur avoir apparemment jeté des pierres. Dans la vidéo on peut voir les parents essayer de récupérer leur enfant des mains des soldats.

Aller plus loin : Juifs et musulmans s'affrontent pour prier seuls sur l'Esplanade des Mosquées

 

 

23/09/2015

Très Important : Syrie, Irak, L'OTSC (L'Organisation du Traité de Sécurité Collective) arrive en Irak et en Syrie pour lutter contre le terrorisme.

Citoyens Européens préparez-vous !

Vos pays, grâce aux traîtres qui les gouvernent au profit des US/OTAN, Nazis, vous mettent actuellement en danger et notamment l'Allemagne qui a accepté de recevoir 20 ogives nucléaires des USA d’une puissance équivalente à 80 bombes d’Hiroshima pour aller s'attaquer à la Russie !

L’Europe et les pays européens pouvant devenir le théâtre d'opérations militaires et d’attaques nucléaires sur leurs sols respectifs et/ou pour aller s’attaquer à la Russie !

En effet les pays de l’UE qui ont adhéré à l’OTAN constituent la base militaire avancée aux frontières de la Russie de l’US/OTAN/UE/Ukraine.

Le 1er août, l’Ukraine et la Turquie (membre de l’Otan) ont annoncé la création d’une « Brigade islamiste internationale », formée de combattants d’Al-Qaïda et de Daesh, et stationnée à Kherson (Ukraine). Cette Brigade se propose de combattre la Russie en Crimée.

Voir aussi tous ces articles pour comprendre ce qui se passe actuellement à votre issu et pour étayer l’article sur l’OTSC de Thierry Meyssan

 

Kiev veut récupérer la Crimée de la Russie

L’Otan et l’Ukraine signent des accords de coopération techniques et défensifs

Allemagne: des ogives US d’une puissance équivalente à 80 bombes d’Hiroshima

Armes nucléaires US en Allemagne: Moscou promet de riposter

Moscou met en garde l’Ukraine contre un projet d'adhésion à l’OTAN

Moscou critique l’installation d’armes nucléaires américaines en Allemagne

 

Rappelons que l’OTSC est une alliance militaire classique de six anciens États membres de l’Union soviétique : la Biélorussie, la Russie, l’Arménie, le Tadjikistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan.

Plus rien ne sera plus comme avant !

Comprenne qui pourra pour se préparer au pire aussi en Europe  !

 


L’OTSC arrive en Irak et en Syrie

par Thierry Meyssan

L’intervention de l’OTSC contre le terrorisme en Irak et en Syrie peut être le début d’un ordre mondial fondé sur la coopération et la défense des populations ou, au contraire, d’une période d’affrontement Est-Ouest dans laquelle l’Occident soutiendrait ouvertement le terrorisme. Contrairement à une idée reçue, ce déploiement militaire vise moins à défendre l’Irak et la République arabe syrienne que les États-membres de l’OTSC eux-mêmes. Il n’est donc pas négociable. Les débats de l’Assemblée générale de l’Onu et du Conseil de sécurité du 30 septembre permettront de connaître la réponse de Washington et de ses alliés à l’OTSC. Quoi qu’il en soit, plus rien ne sera comme avant.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 21 septembre 2015

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Alors que la presse occidentale persiste à discuter d’un possible soutien militaire russe au président Bachar el-Assad, l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a décidé de lutter contre le terrorisme en Irak et en Syrie.

Il semble que les Occidentaux n’ont toujours pas compris les conséquences de leur politique.


Une question existentielle pour l’OTSC

Rappelons que l’OTSC est une alliance militaire classique de six anciens États membres de l’Union soviétique : la Biélorussie, la Russie, l’Arménie, le Tadjikistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan. À la différence de l’Otan et du Pacte de Varsovie, dans lesquels les États membres perdent leur souveraineté (au profit des États-Unis et du Royaume-Uni dans l’Otan, de l’URSS dans le Pacte de Varsovie —ce qui contrevient à la Charte des Nations unies—), les États membres de l’OTSC conservent leur pleine souveraineté, ne placent pas leurs armées sous le commandement de la principale puissance de leur alliance, et peuvent se désolidariser à tout moment de cette alliance [1]. L’Azerbaïdjan, la Géorgie et l’Ouzbékistan se sont ainsi retirés librement de cette organisation pour se tourner vers le Guam [2] et l’Otan.

Depuis les années 80, —avant même que n’existent les États membres de l’OTSC— les États-Unis et l’Otan déploient un système de missiles, d’abord tourné contre l’URSS, aujourd’hui encerclant l’OTSC. Ces missiles, censés détruire les missiles intercontinentaux adverses dans leur phase de décollage, ne peuvent en réalité que détruire des aéronefs évoluant à faible vitesse et en aucun cas les missiles hypersoniques russes. Présentés par le Pentagone comme une arme défensive —ce qu’il était peut-être à l’origine—, ce « bouclier anti-missiles » ne peut donc avoir qu’un usage offensif. L’OTSC est le seul groupe d’États au monde à être ainsi directement menacé par des missiles pointés sur lui à ses frontières.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’URSS puis les États membres de l’OTSC, assistent au recrutement des Frères musulmans par la CIA et à l’emploi de certains de leurs membres ou ex-membres par les États-Unis pour les déstabiliser [3]. Ainsi les hommes d’Oussama Ben Laden (formé par le frère de Sayyid Qutb) et d’Ayman al-Zaouahiri (qui avait rejoint la Confrérie un an avant l’arrestation et l’exécution de Sayyid Qutb) combattirent-ils l’URSS en Afghanistan, puis la Russie en Yougoslavie et enfin sur son propre territoire dans le Caucase [4].

En 2011, les États membres de l’OTSC ont assisté à une opération de l’Otan, le « Printemps arabe », visant à renverser des régimes ennemis aussi bien qu’amis au Moyen-Orient au profit des Frères musulmans (Tunisie, Égypte, Libye, Syrie). Et depuis 2014, ils assistent au triomphe de l’idéal des Frères musulmans avec la proclamation d’un califat remettant en cause à la fois le droit international et les droits de l’homme. Actuellement, ce califat a confié ses postes d’officier majoritairement à des islamistes venus de l’ex-URSS, parfois même de pays membres de l’OTSC.

Le 1er août, l’Ukraine et la Turquie (membre de l’Otan) ont annoncé la création d’une « Brigade islamiste internationale », formée de combattants d’Al-Qaïda et de Daesh, et stationnée à Kherson (Ukraine) [5]. Cette Brigade se propose de combattre la Russie en Crimée.

En d’autres termes, sauf à intervenir maintenant contre le terrorisme, l’OTSC devra bientôt affronter à la fois un ennemi extérieur, l’Otan et ses missiles, et un ennemi intérieur, les islamistes initialement formés par l’Otan.

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Les six chefs d’État et le secrétaire général de l’OTSC au sommet de Duschanbé.

 

La réunion de l’OTSC à Douchanbé

Le 15 septembre, l’OTSC a tenu la réunion annuelle de ses chefs d’État à Douchanbé (Tadjikistan). Comme je l’avais annoncé il y a un mois [6], le président russe, Vladimir Poutine, a présenté à ses collègues les études réalisées par ses armées sur la possibilité de combattre dès à présent le califat, avant qu’il n’entre massivement dans le territoire de l’OTSC.

Le président Poutine était parvenu à convaincre préalablement ses partenaires qu’il ne les engageait pas à soutenir les ambitions de la Russie en Syrie, mais bien de répondre à une menace directement dirigée contre l’OTSC.

En définitive, l’OTSC décida de se déployer en Irak et en Syrie pour combattre l’ensemble des jihadistes, qu’ils se réclament ou qu’ils soutiennent Daesh ou al-Qaïda. Cette opération est légale en droit international car elle répond aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies relatives à la lutte contre le terrorisme. Elle prolonge d’ailleurs l’opération, elle aussi légale, de la Coalition formée par les États-Unis contre le seul Daesh.

Cependant, à la différence de cette Coalition, l’OTSC entretient de bons rapports à la fois avec les gouvernements irakien et syrien ce qui lui permet d’envisager une bien plus grande efficacité.

De manière à préparer l’intervention de l’OTSC, un couloir aérien a été installé entre l’Organisation et la Syrie. Il devait au départ passer au dessus des Balkans, mais les alliés des États-Unis s’y sont opposés à l’exception de la Grèce. Ce couloir a donc été installé au dessus de l’Iran et de l’Irak. En moins d’une semaine, de très importantes quantités de matériel et plus de 2 000 hommes ont été acheminés. Techniquement, l’OTSC dispose de la capacité de déployer jusqu’à 50 000 hommes en moins de deux semaines.


Le forum des Nations unies

Par souci d’efficacité et sans préjuger de la bonne ou de la mauvaise foi occidentale, les chefs d’État de l’OTSC ont prévu d’intervenir devant l’Assemblée générale de l’Onu (à partir du 28 septembre) pour appeler la communauté internationale à unir ses efforts contre le terrorisme.

En outre, la Russie présidant le Conseil de sécurité pour le mois de septembre, Vladimir Poutine —qui n’est pas venu à l’Onu depuis une décennie— présidera la séance du 30 septembre consacrée à la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie.

Dans le cas où la Coalition et l’OTSC trouveraient un accord, elles pourraient mener des actions communes ou se répartir le travail (l’Irak pour la Coalition et la Syrie pour l’OTSC). Dans le cas contraire, les deux organisations conduiraient des campagnes distinctes en essayant de ne pas se gêner mutuellement.

Du point de vue atlantiste, la campagne de l’OTSC profitera à la République arabe syrienne et garantira la poursuite du mandat du président élu Bachar el-Assad que l’Otan souhaitait renverser. Cependant, il est faux de prétendre que cette intervention a été conçue pour sauver la Syrie de l’Occident. En effet, lors de la préparation de la Conférence de Genève, en juin 2012, le président Poutine avait envisagé de déployer l’OTSC comme force de paix [7]. Le général Hassan Tourekmani, alors président du Conseil de sécurité national syrien, avait entrepris diverses démarches pour l’accueillir. Cependant, ce déploiement n’avait pas eu lieu d’une part parce que l’Organisation n’avait pas encore signé d’accord avec l’Onu [8] et d’autre part parce que deux membres de l’OTSC ne se sentaient pas alors directement menacés par la situation en Syrie.

Du point de vue de l’OTSC, la proposition faite aux Occidentaux les contraindra à clarifier leur politique. En effet, jusqu’à la signature de l’accord entre Washington et Téhéran, le 14 juillet, la Coalition anti-Daesh, loin de combattre le terrorisme, a parachuté régulièrement et à grande échelle des armes aux jihadistes. Cependant, au cours des dernières semaines, la Coalition a effectivement combattu Daesh. Ainsi, a-t-elle lancé, fin juillet, un bombardement massif en coordination avec l’Armée arabe syrienne et ses milices (le YPG kurde et le Conseil militaire syriaque) pour défendre Hassaké. Cette opération, que la Coalition n’a pas publicisée, permit d’éliminer environ 3 000 jihadistes.

En outre, la Maison-Blanche a d’ores et déjà indiqué qu’elle était ouverte « à des discussions tactiques et pratiques avec les Russes ». Le Foreign Office a déclaré ne plus s’opposer à ce que « le président syrien reste au pouvoir pour une période de transition si cela peut contribuer à résoudre le conflit ». Rejoignant le mouvement, le ministre français des Affaires étrangères a laissé entendre qu’il accepterait de laisser le président el-Assad terminer le mandat que son peuple lui a confié en déclarant : « Doit-on dire au peuple syrien que M. Bachar al-Assad détiendra le pouvoir exécutif au cours des quinze prochaines années ? Si on dit cela, il n’y a pas de solution possible. Entre dire cela et exiger le départ immédiat de M. Bachar al-Assad, il y a une marge. Cela s’appelle la diplomatie. » [9].


Thierry Meyssan annonce l’intervention de l’OTSC à la télévision syrienne


Conséquences de l’intervention de l’OTSC

Contrairement à une idée fausse répandue dans la presse atlantiste, la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie n’est pas une affaire de décennies, mais de quelques mois pourvu que tous les États cessent leur soutien clandestin aux jihadistes.

Dans le cas d’un désaccord à l’Onu, la presse occidentale devrait dénigrer l’action de l’OTSC en mettant en valeur les pertes civiles. En effet, malgré toutes les précautions, il n’est pas possible de bombarder les terroristes sans « dommages collatéraux ». Chaque chef islamiste dispose de trois « épouses » et, suivant leur exemple, des jihadistes de plus en plus nombreux ont fait des prisonnières qu’ils ont réduit en esclavage et « épousées ».

Dans le cas contraire, on ne devrait jamais entendre parler de ces victimes et la guerre devrait être finie en Syrie pour la Noël orthodoxe, même s’il faudra une bonne année avant que la situation ne soit complètement stabilisée sur tout le territoire.

À retenir :
- L’OTSC interviendra à partir d’octobre 2015, à la fois en Irak et en Syrie, contre les individus classés comme « terroristes » par l’Onu, à savoir al-Qaïda, Daesh et tous les groupes qui se sont alliés à eux.
- L’OTSC ne cherche pas à venir en aide à Haïder al-Abadi ou à Bachar el-Assad, mais est directement menacée par les jihadistes.
- Les jihadistes ne sont pas en mesure de résister longuement à une alliance internationale si celle-ci inclut l’Irak et la Syrie.
-  Les États-Unis, qui ont déjà mené secrètement une vaste opération conjointe avec l’Armée arabe syrienne à Hassaké, sont prêts à un accord avec l’OTSC. Leurs alliés britanniques et français sont prêts à renoncer à renverser la République arabe syrienne.

Thierry MeyssanDiggRSS

[1] « Charte de l’Organisation du Traité de sécurité collective », Réseau Voltaire, 7 octobre 2002.

[2] Le Guam ou Organisation pour la démocratie et le développement est une alliance pro-US regroupant la Géorgie, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan et la Moldavie ; quatre États visant à terme à rejoindre l’Otan.

[3] A Mosque in Munich. Nazis, the CIA and the rise of the Muslim Brotherhood in the West, Ian Johnson, Houghton Mifflin Harcourt, 2010. Version française : Une Mosquée à Munich. Les nazis, la CIA et la montée des frères musulmans en Occident, Albin Michel, 2011.

[4] Les Frères musulmans ont été fondés par Hassan el-Bana qui souhaitait rétablir le califat après la chute de l’Empire ottoman. Ils présentent l’islam à la fois comme religion et comme système politique totalitaire tout en récusant toute dimension spirituelle dans leur lecture du Coran. Sayyid Qutb théorisa l’usage de la violence pour s’emparer du pouvoir, le jihad. Bien qu’officiellement les Frères aient condamnés après sa mort les écrits de Qutb, il reste le penseur de référence au sein de la confrérie.

[5] « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade musulmane internationale », Réseau Voltaire, 3 août 2015. Plus de détails dans : « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 août 2015.

[6] « L’armée russe commence à s’engager en Syrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 août 2015.

[7] « Syrie : Vladimir Poutine propose une Force de paix de l’OTSC », Réseau Voltaire, 3 juin 2012.

[8] « L’OTSC pourra déployer des « chapkas bleues » sur mandat de l’ONU », Réseau Voltaire, 29 septembre 2012.

[9] « Audition de Laurent Fabius au Sénat sur les minorités persécutées au Moyen-Orient », par Laurent Fabius, Réseau Voltaire, 9 septembre 2015.

Thierry Meyssan

Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace.

Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007). Compte Twitter officiel.

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