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17/02/2010

Les PIGS tiennent tête à l’oligofinance de Bruxelles

Comment mettre en place le Nouvel Ordre Mondial ?  

La Grèce ploie mais ne cède pas. Soutenu par ses collègues méditerranéens (Portugal, Italie et Espagne) lors de la réunion de l’Eurogroupe qui se tenait aujourd’hui à Bruxelles, le ministre grec des finances Georges Papaconstantinou a refusé d’allonger encore le catalogue des réformes que son pays s’est engagé à mettre en place.

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De retour à Athènes ce soir (15.02) Papaconstantinou a indiqué qu’il jugeait l’action de l’UE très timorée. « La solidarité verbale, c’est bien. La solidarité financière, c’est mieux » a-t-il indiqué à peine débarqué de l’avion qui le ramenait de Bruxelles.

Cette solidarité entre les pays du sud de l’UE n’est pas surprenante. Ils savent très bien que le rouleau compresseur européen va également leur passer dessus, tant la pression de l’euro risque de s’accentuer ces prochaines semaines. Conformément aux prévisions de nos articles de la fin de la semaine dernière, la monnaie européenne à poursuivi sa chute ce lundi (l’euro valait 1,3607 dollar ce soir à 18h00, contre 1,3629 dollar vendredi vers 22h00).

A qui le tour ?

Le PIB de la Grèce ne représente que 2,8% du PIB de la zone euro. Mais après la Grèce, viendra le tour du Portugal (1,8% du PIB de la zone euro), puis de l’Espagne. Et là on ne parlera plus de 2,8% mais de 12% du PIB de la zone euro, ou même de 17,3% si l’Italie avait la mauvaise idée de se joindre à la cohorte des pays blessés.

Il ne faut pas oublier non plus que la France et l’Allemagne sont dans une situation budgétaire à peine meilleure que la Grèce. Ni l’une ni l’autre n’ont les moyens de leurs ambitions.

Grande Dépression

On peut faire confiance aux marchés financiers pour renforcer l’engrenage. Pour les marchés, la solidarité européenne est une promesse de profits garantis par les généreux soutiens annoncés. Si les soutiens européens ne se matérialisent pas, leur réaction sera encore plus violente. Si l’Europe retombe dans la récession, avec un euro en chute libre, les États-Unis ne manqueront pas de suivre. Avec cette fois un problème supplémentaire : les marges d’action sont inexistantes. Les taux d’intérêt sont proches de 0% et personne n’osera prendre le risque d’alourdir les déficits budgétaires. Le spectre de la Grande Dépression, que l’on croyait écarté, se profilerait alors à l’horizon.

Comment mettre tous les budgets sous surveillance ?

Pour l’Union européenne, il n’existe pour l’instant aucun moyen légal de contraindre un pays à abandonner sa souveraineté en matière budgétaire. Le seul accord existant est le Pacte de stabilité, or le Pacte a été ignoré par l’Allemagne et la France en 2003, puis par tous les pays en 2008-2009. Tout au plus peut-il conduire à une sanction financière à l’encontre de la Grèce, au maximum de 0,5% de son PIB.

L’Union monétaire est pour l’instant fondée sur l’abandon de la souveraineté nationale en matière de politique monétaire, et non budgétaire. Ce sont les Grecs qui sont responsables de la dette de leur gouvernement. Les traités sont très clairs: ni la BCE, ni la Commission, ni les pays membres ne sont liés par la situation budgétaire d’un pays membre.

Bien sûr, comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises la semaine dernière, le plan du Président du Conseil européen Herman van Rompuy, avec le soutien des gouvernements de la France et de l’Allemagne, entre autres complices, est d’inaugurer une gouvernance économique européenne, qui aura comme objectif de mettre tous les budgets européens sous surveillance. Mais elle ne pourra être mise en place sans la capitulation des pays membres (et plus particulièrement ceux qui sont directement concernés par un défaut de paiement à brève échéance).

Le fiasco est annoncé

Les dirigeants de l’Union européenne pensaient pouvoir utiliser les marchés financiers (lire les déclarations du patron de l’Eurogroupe dans notre article du 14 février) pour contraindre la Grèce à engager les réformes dont elle ne veut pas. C’est un fiasco complet. Le premier ministre Papandréou s’est ce soir publiquement dit déçu du caractère vague de l’aide européenne. Autrement dit, il se prépare déjà à ne pas céder aux pressions de l’oligarchie financière de Bruxelles. Le peuple grec, qui gronde déjà de colère, lui donnera très vite son soutien. Nous n’allons plus tarder à voir des manifestants brûler en effigie Angela Merkel et Nicolas Sarkozy dans les rue d’Athènes.

Mecanopolis

Avec les informations des pages « économie » du quotidien suisse Le Temps

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Le niveau d'endettement public atteint ses limites

LE MONDE | 15.02.10

 

Tokyo Correspondant

L'annonce, dimanche 14 février, par le ministre japonais des finances, Naoto Kan, du lancement d'une réflexion sur l'avenir de la fiscalité amorce un début de traitement du problème de la dette. Selon le FMI et le ministère des finances, la dette publique du Japon pourrait atteindre en 2010 226,2 % du PIB et 239,2 % en 2014. Comparée à celle des Etats-Unis (à 99,8 % en 2010), de la France (92,5 %) ou même de la Grèce (123,3 %), elle paraît vertigineuse.

Comment le Japon peut-il se le permettre ? D'abord, le pays dispose d'importantes réserves de changes : 1 053 milliards de dollars fin janvier. Ensuite, "le Japon reste le principal créancier de la planète", rappelle l'ancien vice-ministre des finances, Eisuke Sakakibara. Dans le même temps, la dette est majoritairement financée par le Japon lui-même. "C'est une dette due par le gouvernement à la population", estime M. Sakakibara. Les bons du Trésor restent majoritairement acquis par les établissements financiers, qui puisent pour cela dans l'importante épargne des ménages nippons. Une épargne, qui s'élevait en 2009 à 1 410 000 milliards de yens (11 495 milliards d'euros), trois fois le PIB. La même année, 45 % de ces dépôts, 635 000 milliards de yens (5 177 milliards d'euros) finançaient la dette.

"Utiliser l'épargne"

Mais le niveau d'endettement japonais est en train d'atteindre ses limites. La faiblesse des rentrées fiscales et la hausse des dépenses ont conduit le gouvernement à décider l'émission de 44 000 milliards de yens (358 milliards d'euros) de bons en 2010, un montant identique à celui de 2009. Parallèlement, l'épargne stagne. Fin mars 2008, elle avait progressé de 1,7 % et plusieurs économistes s'attendent à ce qu'elle diminue dans les années qui viennent en raison de la baisse des salaires et de la hausse de la précarité.

"A ce rythme, s'inquiète Atsushi Nakajima, chef économiste de l'institut de recherche Mizuho, le montant de la dette aura rattraper celui de l'épargne d'ici 5 à 10 ans". Or, l'épargne ne peut être exclusivement consacrée aux déficits. Les entreprises en ont également un besoin crucial pour leur développement.

Pour M. Nakajima, il s'agit d'"une bombe à retardement. Le gouvernement consacre déjà 20 % du budget au simple remboursement des intérêts". Une inquiétude qui attise la défiance des agences de notation. Standard & Poor's a abaissé le 26 janvier son évaluation de la dette nippone et Moody's attend du Japon une réaction sous la forme d'"un cadre fiscal cohérent pour le moyen terme".

Les investisseurs commencent à limiter leurs achats de bons du Trésor. La poste japonaise, qui en détient la majorité, souhaite diversifier ses placements. A son entrée en fonctions en octobre 2009, Jiro Saito, nouveau président de Japan Post, a déclaré vouloir "utiliser l'épargne de la population pour répondre aux besoins du secteur privé". M. Sakakibara reconnaît la nécessité d'agir pour que "le Japon s'assure de pouvoir rembourser à moyen et long termes".

Des signes comme autant d'appels à l'action. S'il ne peut compter sur l'inflation, le gouvernement mise sur la réduction des dépenses et désormais sur une réforme de la fiscalité. "A 25,1 % du revenu national, le poids de l'impôt reste l'un des plus bas des pays de l'OCDE", observe Atsushi Nakajima.

La question reste sensible. Si la réflexion doit commencer en mars, les premières décisions ne devraient pas intervenir avant l'automne. En juillet, il y a des élections sénatoriales, importantes pour la majorité.

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Le risque d'une rechute économique se précise

La seconde vague de crise financière prévue est en cours !

A-t-on cru à tort, ou trop tôt, au retour de la croissance mondiale ? Les dernières statistiques de la zone euro ont fait l'effet d'une douche froide. Au quatrième trimestre 2009, l'économie européenne n'a augmenté que de 0,1 %. Pour les économistes de Natixis, une "interruption de la reprise" avec un gel du commerce mondial, au premier trimestre n'est pas impossible. Autrement dit le scénario d'une reprise en "W" pourrait se concrétiser.

Cette rechute est d'autant plus vraisemblable que "l'on arrive à la limite des politiques de relance keynésiennes par les déficits publics", observe Sylvain Broyer, économiste chez Natixis. La grave dérive budgétaire de la Grèce a en effet révélé la menace que fait planer l'endettement démesuré de certains pays.

A ce jour, 2 900 milliards de dollars (2 122 milliards d'euros) d'argent public ont été dépensés dans le monde pour relancer les économies. Selon le Fonds monétaire international (FMI) la dette moyenne des pays du G20 devait passer de 99 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2009, à 107 % en 2010 et 118 % en 2014.

"Les marchés jugent avec inquiétude la solvabilité des Etats qui ont sauvé l'économie privée mais au détriment d'un endettement public colossal", note l'économiste Philippe Brossard, président de Macrorama. Les menaces s'accumulent tandis que les marges de manoeuvre se réduisent.

La mise en oeuvre de politiques de rigueur. Sous la pression des marchés et des agences de notation, les gouvernements se voient contraints d'annoncer des mesures d'austérité, au risque d'hypothéquer une reprise déjà fragile.

"La situation est ingérable", juge Henri Sterdyniak, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon l'économiste, un plan de rigueur fondé sur des hausses d'impôts et des réductions de dépenses représentant 1 % du PIB, "c'est 1 point de croissance en moins".

Une politique restrictive risque en effet de faire chuter la demande et "d'engendrer une longue période de croissance médiocre", affirme M. Sterdyniak. Le FMI a d'ailleurs mis en garde les Etats contre un arrêt trop rapide des stimuli qui pourrait faire replonger l'économie. En outre, une politique d'austérité contribue, en ralentissant la croissance, à diminuer les recettes fiscales, censées renflouer les caisses des Etats.

Le danger d'un krach obligataire. Pour sauver les banques, soutenir la croissance, aider les ménages et les entreprises, les Etats se sont endettés. Et pour s'endetter, ils ont massivement emprunté sur les marchés. Selon l'agence de notation financière Moody's, la dette souveraine mondiale a atteint, en 2009, 49 500 milliards de dollars. Plus de trois fois le PIB américain !

Ces titres de dette, considérés comme une valeur refuge, ont d'abord été plébiscités par les investisseurs. Mais avec la crise de la Grèce, après celle de Dubaï, "le marché a pris conscience que le défaut d'un Etat était chose possible", indique Jean-François Robin, spécialiste du marché de taux chez Natixis.

Pour les plus pessimistes, cette défiance pourrait se propager à d'autres pays jusqu'à provoquer "un choc de confiance", indique Anton Brender, économiste chez Dexia AM. Autrement dit un krach obligataire, qui se traduirait par l'envolée des taux d'intérêt des emprunts souverains.

Si peu d'experts vont jusqu'à valider ce scénario extrême, les tensions sur le marché obligataire ne sont pas sans conséquences pour le financement de l'économie. La hausse des taux des emprunts d'Etat se répercute sur le marché des emprunts privés et grippe ainsi un accès aux crédits pour les entreprises. Une consommation déprimée. Maintien d'un chômage élevé, remontée des prix du pétrole, épargne de précaution, et surtout, retrait des dispositifs de relance : la consommation privée, artificiellement dopée en 2009 via des baisses d'impôts ou des mesures exceptionnelles comme la prime à la casse, devrait marquer le pas en 2010. La crise de la dette grecque n'a fait que raviver les inquiétudes des ménages qui redoutent les hausses d'impôts inévitables pour combler les déficits publics.

"Il faudra peut-être attendre deux ans avant de voir une reprise spontanée de la demande intérieure", prédisent les économistes de Natixis qui pointent le "risque d'un "trou" après le retrait des politiques économiques stimulantes". Le spectre de l'inflation. Après des mois de baisse des prix, la désinflation devrait s'interrompre en 2010, sous l'effet, notamment, de la remontée des prix du pétrole. Pour les pays occidentaux, il ne s'agirait toutefois pas d'une mauvaise nouvelle. Car l'inflation est une aubaine pour les emprunteurs, comme les Etats : elle permet mécaniquement de réduire la facture de leur dette. Le FMI a d'ailleurs suggéré aux banques centrales d'être moins orthodoxes et de relever leur objectif d'inflation.

Du fait d'une croissance molle, l'inflation en Europe ou aux Etats-Unis, devrait de toute façon rester contenue. En revanche, un emballement des prix n'est pas impossible dans les pays émergents. Pour éviter la surchauffe de leurs économies les Etats pourraient alors freiner leur expansion "et casser la reprise mondiale. C'est cela la vraie menace", estime Michel Didier, économiste chez COE-Rexecode.

Claire Gatinois et Marie de Vergès

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/02/16/le-risq...

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Goldman Sachs mis en cause pour son rôle dans la crise grecque

Que font les responsables politiques pour arrêter le génocide financier des peuples et engager la responsabilité des banques privées ? RIEN !

http://www.nytimes.com/2010/02/14/business/global/14debt.html

[ 15/02/10  ]

Après le « Spiegel », c'est au tour du « New York Times » de mettre en cause le rôle de Goldman Sachs dans la présentation « créative » des comptes de la Grèce qui aurait contribué à « camoufler » l'ampleur de sa dette.

Les critiques s'accumulent à l'encontre de Goldman Sachs. Après avoir été soupçonnée d'avoir accéléré la chute de l'assureur AIG, la banque d'investissement est désormais accusée d'avoir joué un rôle ambigu dans la crise grecque. Selon des informations du « Spiegel », reprises et précisées par le « New York Times » d'hier, la banque d'affaires américaine aurait, avec l'aide d'instruments développés par JPMorgan Chase et d'autres banques de Wall Street, aidé la Grèce à dissimuler l'ampleur de sa dette et de son déficit en sapant ainsi la crédibilité de ses comptes publics depuis plusieurs années.

Selon le « New York Times », un montage élaboré par Goldman Sachs en 2001, à travers des swaps de devises, aurait notamment permis au gouvernement grec, juste après l'adhésion d'Athènes à l'Union monétaire, d'emprunter plusieurs milliards en « dissimulant la transaction aux yeux du public ». Ce schéma aurait aidé la Grèce à respecter les règles imposées par Bruxelles en matière de déficit tout en continuant de vivre au-dessus de ses moyens. Goldman Sachs aurait perçu, au passage, quelque 300 millions de dollars de commissions. « Wall Street n'a pas créé le problème de la dette européenne. Mais les banquiers ont permis à la Grèce et à d'autres pays d'emprunter au-delà de leurs moyens, à travers des opérations parfaitement légales », précise le quotidien new yorkais. Selon le « Spiegel » du 8 février, Goldman Sachs aurait mis au point en 2002 un swap de devises (« cross-currency swap ») qui aurait permis à la Grèce de mettre en place un emprunt qui n'apparaît pas dans les statistiques officielles.

« Profiteur de crise »

Plus récemment, selon le « New York Times », début novembre 2009, une équipe de Goldman Sachs aurait proposé à Athènes un instrument financier lui permettant de repousser à une échéance ultérieure le poids de la dette sociale. Cette proposition n'aurait toutefois pas été retenue par le gouvernement grec.

D'une manière générale, Goldman Sachs est accusé de jouer sur deux tableaux - banque conseil et banque de marché -pour profiter de la crise. En tant que banque conseil, ses équipes se sont vu confier un rôle majeur dans le plan de restructuration de la dette grecque par le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou. Elles auraient même été mandatés par Athènes, selon le « Financial Times », pour proposer à Pékin un portefeuille d'obligations de l'Etat grec de 25 milliards d'euros et une participation dans la National Bank of Greece fin janvier. L'information avait cependant été démentie. Mais le gouvernement grec soupçonne désormais Goldman Sachs d'avoir massivement investi en « credit default swaps » (CDS), en pariant sur un défaut de paiement d'Athènes. Ces nouvelles critiques traduisent le degré de sensibilité du positionnement de Goldman Sachs, dont l'image de « profiteur de crise » est de plus en plus contestée.

P. DE G. (À NEW YORK) ET G. M., Les Echos
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Cinq de suite au TSX, crise financière en Grèce

Crise financière en Grèce, JP MORGAN et Goldman Sachs encore montrés du doigt !

Le Mardi 16 février 2010 | Mise en ligne à 16h17


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Certainement un peu en raison d’un repli du billet vert sur les marchés. Probablement aussi un peu en raison de la demande pour les matières premières.

Le baril de brut s’est apprécié de 4% et le prix de l’or a gagné 3% mardi sur les marchés. Ces deux éléments ont contribué à faire avancer de 1% le principal indice de la Bourse canadienne. Le Dow Jones et le S&P 500 ont avancé de près de 2%. Une poussée de fin de séance a aidé les indices américains à bonifier les gains du jour. L’action de Bank of America (BAC) a notamment bondi de 6%.

La mise à jour de l’Empire State Manufacturing index par la New York Fed a montré que l’activité industrielle dans la région de New York continue de progresser. Les attentes des économistes ont été surpassées et les investisseurs l’ont assurément remarqué.

Le TSX a maintenant réalisé des gains au cours des cinq dernières séances dans un marché où la volatilité a secoué les indices depuis quelques semaines.

Le bond appréciable du prix du pétrole survient aussi au lendemain d’une journée où même si les marchés nord-américains étaient fermés, le momentum ne semblait guerre en faveur d’une hausse des prix de l’énergie.

Le repli du dollar américain face à l’euro mardi peut être interprété comme un signal de confiance des investisseurs envers la situation financière en Grèce et ailleurs dans la zone euro.

Une bombe a par ailleurs explosé dans les dernières heures devant les bureaux de la banque JPMorgan dans le centre d’Athènes, en Grèce (photo ci-dessus). Il n’y a pas eu de victimes et l’explosion avait été précédée d’un appel anonyme. L’agence Reuters souligne que les banques et les entreprises étrangères sont fréquemment la cible d’attentats en Grèce.

Depuis une semaine, plusieurs reportages ont été publiés dans les médias expliquant comment Goldman Sachs et d’autres banques ont utilisé des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l’origine de la crise financière américaine, pour aider la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa dette. Le nom de JPMorgan a été notamment cité par le New York Times.

http://bloguesmu.cyberpresse.ca/lapresseaffaires/dufour/


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