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03/10/2009

France : Le compteur de la dette française

Le compteur de la dette publique française en Euros

  

 

Le compteur de la dette publique française en Francs


 

17/09/2009

L'ONU Et Le FMI Soutiennent L'Agenda De Dictature Financière Mondiale

L'ONU et Le FMI Soutiennent L'Agenda De Dictature Financière Mondiale Dimanche 05 Avril 2009


L'ONU Et Le FMI Soutiennent L'Agenda De Dictature Financière Mondiale

 
Préparez vous à une monnaie mondiale

Le FMI comme l'ONU ont jeté tout leur poids derrière des propositions pour mettre sur pied un nouveau système de monnaie mondiale pour remplacer le dollar pour instaurer rapidement la dictature mondiale financière, la même semaine que le secrétaire au trésor US, Timothy Geithner disait aux mondialistes du CFR qu'il était " ouvert " à cet idée.

Comme nous l'avons rapporté hier* Timothy Geithner avait initialement repoussé une proposition chinoise et russe de remplacer le dollar par une nouvelle monnaie mondiale, mais plus tard il a dit aux élitistes du CFR qu'il avait constamment fait du lobbying en faveur d"une monnaie mondiale dans le cadre d'un agenda plus large de gouvernance mondiale, et qu'il était "ouvert" à cette idée.

Effectivement, avant que Geithner ne soit nommé par Obama (Secrétaire au Trésor ndlt) alors qu'il était encore président de la Banque de Réserve Fédérale de New York, il avait plaidé pour un nouveau système bancaire central mondial, peu de temps après avoir participé à la rencontre Bildenberg du 2008.

Maintenant, l'ONU et le FMI ont jeté leur poids derrière cette action et on rapporte que le sujet sera l'un des points de discussion principal lors de la conférence du G20, des responsables ayant initialement écarté toute spéculation que la création d'une monnaie mondiale serait sur l'agenda.

"Un panel d'économistes de l'ONU a poussé jeudi à la création d'une structure de réserve de monnaie mondiale pour remplacer le système instable basé sur le dollar et pour coordonner les démarches faites par les pays riches pour stimuler leurs économies selon ce qu'a rapporté une dépêche de l'AFP*.

" Un nouveau système mondial de réserve - ce qui pourrait être perçu comme un SDR particulièrement étendu ( Spécial Drawing Rights) avec des émissions régulièrement ou cycliquement ajustées à la taille des accumulations en réserve, pourrait contribuer à la stabilité mondiale, la puissance économique et l'équité mondiale" a dit le panel.

En plus, le directeur du FMI, Dominique Strauss Kahn, a dit que les discussions sur une nouvelle réserve de monnaie mondiale pour remplacer le dollar US étaient "légitimes" et pourraient avoir lieu "dans les mois à venir" selon une information.

Comme nous avons à plusieurs reprises mis en garde *, l'introduction d'un nouveau système de monnaie mondiale constitue la pierre d'angle du mouvement pour une gouvernance mondiale, un contrôle centralisé et plus de pouvoir concentré dans les mains d'un nombre réduit d'individus.

L'exploitation rapide et brutale de l'effondrement économique par les mondialistes et les banques centrales qui sont principalement à l'origine du problème, tourne autour de leur offensive pour une union monétaire mondiale, une directive venant du pouvoir central du CFR et du Groupe Bildenberg.

La Réserve Fédérale est déjà un organisme privé et en tant que tel n'a pas de compte à rendre au peuple américain. (Cela vaut également pour la Banque Centrale européenne ndlt). Une banque centrale mondiale - c'est effectivement ce que créera le nouveau système mondial de réserve monétaire - établira de facto une dictature financière qui exercera son pouvoir sur les économies de chaque pays de la planète sans avoir aucun compte à rendre.

L'élite dirigeante est depuis longtemps décidée à nous faire avaler de force une monnaie mondiale. En fait, une monnaie mondiale est au coeur même de leur plan de domination du monde.
Si vous contrôlez la monnaie vous contrôlez le destin des états, vous éliminez la souveraineté nationale. " Le contrôle de la monnaie et du crédit est un coup porté au coeur même de la souveraineté" a une fois fait observer le président de la Banque d'Amérique, A.W. Clausen.

Comme l'a fait remarqué Carroll Quigley, un professeur de Georgetown et historien du CFR, le but des familles bancaires et de leurs minions c'est " rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier entre des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie du monde dans son ensemble... contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets pris lors de fréquentes rencontres privées et de conférences."

En 2007, Robert Mundell, " le père de l'Euro" avait noté que " la réforme monétaire internationale devient habituellement possible seulement en réponse à un besoin ressenti et la menace d'une crise mondiale".

Cette crise là est arrivée peu de temps après, fournissant aux élites l'opportunité parfaite de s'engager dans un programme massif de centralisation financière en se posant en sauveurs - alors que ce sont eux qui ont crée le problème.

Les actions même des élites vont continuer à faire empirer la crise financière, fournissant le capital politique nécessaire pour qu'ils puissent instituer ce qu'ils ont projeté depuis longtemps - une nouvelle monnaie mondiale pour un gouvernement mondial qu'ils ont l'intention d'instaurer ensuite.

Paul Joseph Watson -27/03/09

* Signale un renvoi vers un hyperlien. voir l'article en anglais pour les liens.


Article en anglais


Son site:
http://prisonplanet.com

http://www.planetenonviolence.org/

USA : Le Conseil Des Affaires Etrangères (CFR) Dévoile Son Agenda De Gouvernance Mondiale

USA : Le Conseil Des Affaires Etrangères (CFR) Dévoile Son Agenda De Gouvernance Mondiale

Le Conseil des Affaires Etrangères souvent décrit comme le " véritable département d'état" a lancé une initiative pour promouvoir et appliquer un système de gouvernance mondiale efficace.

Henry Kissinger, un membre du CFR, prédit qu' Obama voudra " ... donner une nouvelle impulsion à la politique étrangère américaine en partie à cause de l'accueil extraordinaire qu'il reçoit à travers le monde. Je pense que sa tâche sera de développer une stratégie d'ensemble pour l'Amérique dans cette période, où, vraiment, un nouvel ordre mondial peut être crée. C'est une fantastique opportunité, ce n'est pas simplement une crise."

Le programme intitulé " The International Institutions and global Gouvernance Program" - Les Institutions Internationales et le Programme de Gouvernance Mondiale" utilise les ressources du " ... Programme d'Etudes David Rockfeller, pour faire une estimation des mécanismes existants de gouvernance régionale et mondiale..." Le financement initial du programme s'est fait par une subvention de 6 millions de $ de la Fondation Robina, qui affirme que celle-ci est " l'une des subventions d'exploitation les plus élevées jamais reçue dans l'histoire du Conseil."

Le programme IIGG, lancé le 1er Mai 2008, est le dernier signe d'un agenda qui existe depuis et avant la création du Conseil des Affaires Etrangères, a déclaré un ancien membre du CFR, le contre amiral Chester Ward, concernant le groupe.

"La clique la plus puissante dans ces groupes élitistes ont un objectif en commun - ils veulent provoquer l'abandon de la souveraineté et de l'indépendance nationale des Etats Unis. Une deuxième clique de membres internationaux au sein du CFR comprend les banquiers internationaux de Wall Street, et leurs agents dans des postes clés. Ils veulent avant tout le monopole bancaire mondial quelque soit la puissance qui s'arroge le contrôle du gouvernement mondial".

"Les Institutions Internationales et le Programme de Gouvernance Mondiale" identifie plusieurs "problèmes mondiaux" qui nécessitent un système de gouvernance mondiale. Les problèmes environnementaux, le terrorisme, l'économie mondiale, et l'énergie sont tous mentionnés. Le projet déclare ensuite qu'un système d' " adhésion universelle" pourrait être recherché, ou, une alternative, une organisation régionale telle que le modèle de l'Union européenne.

" Dans chacune de ces sphères, le programme examinera si le cadre le plus prometteur de gouvernance est une organisation formelle avec adhésion universelle ( e.g Les Nations Unies) une organisation régionale ou sous régionale, une coalition plus étroite informelle de pays ayant le même état d'esprit, ou une combinaison des trois."

Le programme appelle à la "reconceptualisation" de la souveraineté nationale, citant le " bassin" de souveraineté de l'Union européenne comme modèle. Le projet du CFR reconnaît qu' historiquement, les Etats Unis ont résisté aux idéaux de gouvernance mondiale. Le projet déclare " l'attitude des Etats Unis sera parmi les facteurs les plus importants pour déterminer le futur de la gouvernance mondiale..."

Le programme IIGG continue, " ... peu de pays ont été aussi sensibles que les Etats Unis aux restrictions de leur liberté d'action ou jaloux de conserver leurs prérogatives en matière de souveraineté..." Le programme déclare que la séparation des pouvoirs telle qu' inscrite dans la Constitution, de même que le Congrès US, sont des entraves pour que les Etats Unis assument de "nouvelles obligations internationales".

Comme il est déclaré,

" la tradition ancrée depuis longtemps du pays comme "exception" libérale inspire les US dans sa vigilance à protéger la souveraineté nationale et les institutions de tout ce qui est perçu comme de l'interventionnisme d'institutions internationales. Finalement, la séparation des pouvoirs inscrite dans la Constitution US, qui donne au Congrès une voix critique dans la ratification des traités et l'acceptation des institutions mondiales, complique l'hypothèse que les US puissent assumer les nouvelles obligations internationales".

Les actions du complexe Militaro Industriel sous l'Administration Bush a de même bien servi les intérêts mondialistes. Les "Structures Mondiales" sont maintenant présentées comme étant le mécanisme pour prévenir de telles atrocités. La diabolisation de l'Amérique est centrale pour construire un système de gouvernance mondiale. Patrick M. Stewart, actuellement directeur du programme IIIGG du CFR, prévoit que l'Administration Obama "... cherchera à tourner la page de ce qui pourrait avoir été perçu comme un "unilatéralisme de cowboy" des années Bush, en adoptant la coopération multilatérale, suscitera à nouveau des alliances et partenariats avec les US, et s'engagera dans une diplomatie renforcée dans le cadre de l'ONU," comme rapporté par Xinhua. Le projet IIGG lui-même déclarait en Mai 2008 que, " peu importe que l'administration qui sera investie en janvier 2009 soit Démocrate ou Républicaine, il y a de forte chance pour que l'orientation de la diplomatie étrangère US soit dans une certaine mesure multilatérale".

Les forces mondiales travaillent avec acharnement dans les domaines économique et politique pour essayer de façonner le futur du monde, faisant avancer la domination de l'élite mondiale. Il y a des appels réguliers à la création d'une monnaie mondiale en réponse à la crise économique, s'attirant le soutien tacite du secrétaire au trésor, Timothy Geithner, et cela parle au CFR.

Henri Kissinger, un membre du CFR, prédit que le Président Obama "... donnera une nouvelle implusion à la politique étrangère américaine pour partie à cause de l'accueil extraordinaire qu'il reçoit à travers le monde. Je pense que sa tâche sera de développer une stratégie d'ensemble pour l'Amérique dans cette période, où, vraiment, un nouvel ordre mondial peut être créer. C'est une fantastique opportunité, ce n'est pas simplement une crise."

Le programme de gouvernance mondiale du Conseil des Relations Etrangères sera sans nul doute poursuivi sous l'Administration Obama, qui est remplie de membres du CFR. Le Président du CFR, Richard Haass, sert de haut conseiller dans l'Administration Obama. Comme l'admet la programme IIGG, quelque soit celui qui siège à la Maison Blanche, l'agenda mondialiste avance à toute vitesse.


Daniel Taylor - Global Research /infowars.com -31 Mars 2009 - Copyright Daniel Taylor Infowars.

Global Research

Infowars

Pour lire le Programme en anglais cliquer sur Infowars ci dessus.


Traduction Mireille Delamarre
 

24/07/2009

Géopolitique : Chine, Russie contre les USA

La Chine et la Russie préviennent les Etats-Unis qu’une attaque israélienne sur l’Iran déclencherait une “Guerre Mondiale”

Traduction réalisée par l’équipe de SpreadTheTruth.fr


Des sources proches du Kremlin affirment aujourd’hui´hui avec pessimisme que le Président Medvedev et son homologue Chinois, M. Hu Jintao, ont adressé un « avertissement pressant aux Etats-Unis pour dire que s´ils laissent Israël lancer une attaque nucléaire contre l´Iran « Nous réagirons par une Guerre Mondiale »


A l´origine des craintes sino-russes se trouvent des informations rapportées par les services de renseignement. Celles-ci font état de ce que trois quarts des forces navales Israéliennes ont traversé le canal de Suez et que ce pays a stationné, au Kurdistan, 30 de ses chasseurs fabriqués aux Etats-Unis en préparation d´une attaque. Au cours de celle-ci, des bombes « bunker buster » et des missiles de croisière équipés de têtes nucléaires seraient utilisés.


Selon des analystes militaires russes, Israël envisage d´utiliser d´abord des chasseurs fabriqués aux Etats-Unis pour attaquer les installations nucléaires iraniennes. Ensuite il utilisera ses sous-marins et ses navires de surface équipées de missiles nucléaires pour détruire les infrastructures militaires, religieuses et politique de l´Iran en cas de réaction combinée du Hezbollah libanais et de l´Iran qui ferait « pleuvoir des missiles au Nord d´Israël » .


Des informations de sources israéliennes confirment également les craintes russo-chinoises relatives à une attaque d´Israël contre l´Iran, ainsi qu´on peut le lire dans le journal Haaretz News Service :


Un responsable de la défense israélien a déclaré jeudi au journal londonien, Times que “le récent déploiement par Israël de navires de guerre dans la Mer Rouge doit être considéré comme des préparatifs sérieux en vue de mener des attaques contre l´Iran.


“Ces préparatifs doivent être prises au sérieux. La complexité d´une attaque contre l´Iran pousse Israël à investir du temps dans les préparatifs d´une telle action".


Avant de quitter la Maison Blanche, le Président Bush s´est tellement inquiété des projets d´attaques israéliennes contre l´Iran qu´il a refusé, un fait sans précédent, de répondre positivement à « la demande secrète » d´Israël concernant la fourniture de 1000 bombes bunker buster. Mais grâce à un accord conclu en 2005 avec le Pentagone, Israël avait déjà obtenu 100 de ces armes redoutées.


Apres l´arrivée du Président Obama à la Maison Blanche, le premier ministre israélien lui a lancé un sévère avertissement en ces termes : « Ou vous vous occupez rapidement de l´Iran, ou nous le ferons nous-mêmes ». C´est une menace que le président Obama a rejetée la semaine dernière au cours de sa visite effectuée en Russie en expliquant que les Etats-Unis ne soutiennent « absolument pas » Israël dans leurs projets d´attaquer l´Iran. Cette déclaration est toutefois curieuse au regard des affirmations du Vice Président américain qui déclaraient quelques jours auparavant qu’ «  Israël est libre de faire ce qu´il juge nécessaire pour éliminer la menace nucléaire iranienne ».


Ces faits indiquent que le projet de l´Etat juif d´utiliser le territoire irakien du Kurdistan, région frontalière de l´Iran a contribué à renforcer les craintes des Russes et des Chinois. Or ce territoire a affirmé sa volonté de devenir un Etat indépendant par l´adoption d´une nouvelle Constitution la semaine dernière. Or la mise sur pied d´une armée entraînée par des experts israéliens peut provoquer l´invasion de ce territoire par ses deux ennemis jurés que sont l´Iran et la Turquie.


Pire encore, le leader syrien aurait averti les Etats-Unis que si l´Iran et la Turquie déclarent la guerre au Kurdistan et à Israël, il n´aurait pas « d´autre choix » que de respecter l´accord de défense signés avec l´Iran. En effet cet accord stipule que les deux nations doivent se prêter assistance en cas d´agression de l´un ou l´autre.


Cette situation est davantage compliquée par le fait que la Turquie soit membre de l´OTAN. Or cette qualité de membre de cette alliance oblige les Etats-Unis ainsi que les pays européens à s´allier à la Turquie pour combattre Israël et le Kurdistan qui sont par essence leurs propres alliés.


Le peuple américain ignore l´existence des accords entre les Etats-Unis et l´Iran. Alors que les forces américaines se battent en Irak, ces accords autorisent l´Iran à bombarder le territoire kurde irakien sans risque de représailles de la part des Etats-Unis. Ce genre d´accords existe également avec la Turquie qui mène depuis des décennies une guerre contre les Kurdes irakiens.


Cependant, les informations les plus inquiétantes, selon ces sources, portent sur le fait que la Russie et la Chine se déclarent prêtes à imposer un « embargo immédiat » sur le pétrole, le gaz produits au Moyen Orient ainsi que sur les armes que les Etats-Unis pourraient être tentés de livrer. En outre, la Chine menace « d´interrompre immédiatement » tout financement de la dette des Etats-Unis en cas d´attaque israélienne contre l´Iran. Or c´est la Chine qui maintient l´économie des Etats-Unis à flot. Le déficit public des Etats-Unis bat des records historiques. Il est de 1 trillion de dollars, et dépassera les 2 trillions d´ici le 30 septembre, fin de l´exercice budgétaire. Dans ces conditions, les 2 trillions de réserves en bon de trésor américains que la chine possède constitue une menace particulièrement grave.


Les analystes des services de renseignement russe indiquent en outre que le chef de l´organisation de l´Energie Atomique Iranienne a présenté sa démission parce qu´il craignait pour sa sécurité et celle de sa famille en cas d´attaque israélienne contre la nation perse.


En définitive, selon ces informations, on ne sait pas en ce moment si le système de défense anti-missile d´Israël, nommé Iron Dome, dont les israéliens affirment qu´il a été « testé avec succès » serait en mesure de résister aux plus de 6000 missiles lancés à la fois par la Syrie, le Hezbollah et l´Iran.


De l´avis des chefs militaires israéliens, après la destruction conventionnelle de ses installations nucléaires, la Nation perse va « s´engager à demander la paix » plutôt que d´accepter de subir des attaques à l´arme nucléaire. Mais les informations indiquées par cette source font état de ce que les chefs iraniens se disent « totalement préparés » à entraîner le monde entier dans un « feu brutal » plutôt que de « s´agenouiller » devant les « sionistes » qui, à leurs yeux, n´ont aucun droit à l´existence dans cette partie du monde, le Proche-Orient.

Source : SpreadTheTruth.fr

 

18/07/2009

Le groupe Bilderberg et la centralisation du système bancaire

Le groupe Bilderberg vise la mise en place d’un programme de centralisation du système bancaire

Allons-y au puçage des populations !
ATTENTION AUX VACCINS QUI POURRAIENT CONTENIR LA PUCE MICRONISEE ...!!!

Juil 17th, 2009

Source originale :  http://nationalexpositor.com/News/1255.html

Traduction : SpreadTheTruth.fr

Tout juste sorti de la réunion du groupe Bilderberg, il semble que, Timothy Geithner, le président de la Réserve Fédérale de New York est prêt à favoriser la mise en application d’un nouveau programme relatif au système des banques centrales, probablement adopté lors de la réunion du groupe Bilderberg.

Dans un article publié, hier dans le Financial Times, M. Geihner en appelle à la mise en place d’un cadre réglementaire mondial portant sur les activités bancaires. En plus, M. Geithner a invité la Réserve Fédérale à jouer un rôle décisif dans ce nouveau cadre. Il cite tous les problèmes qui ont été réellement causés par les banques centrales en premier lieu pour justifier une plus grande centralisation des pouvoirs. Il est intéressant de constater que Geithner prend la décision d’écrire cet article immédiatement après la rencontre du groupe Bilderberg, qui a enregistré la participation de certaines figures marquantes du monde des banques centrales.

M. Geithner n’est pas le seul à avoir pris part à cette réunion. Etaient aussi présents M. Ben Bernanke, Président de la Réserve Fédérale, M. Henri Paulson, Secrétaire au Trésor des Etats-Unis, M. Jean-Claude Trichet, Président de la Banque Centrale Européenne, M. Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale et d’autres banquiers de haut niveau.

Au regard des personnalités des banques centrales qui ont participé à la réunion du groupe Bilderberg, il est fort improbable que les propositions contenues dans l’article de M. Geithner publié par le Financial Times, n’aient pas fait l’objet de débat à la rencontre du groupe Bilderberg.

Ce n’est point un secret que la réunion du groupe Bilderberg a pour objectif avoué d’amener les la communauté internationale à accepter un gouvernement mondial.

La mise en place d’un cadre réglementaire mondial du système bancaire conduira le monde à accepter progressivement l’idée d’une monnaie unique mondiale fonctionnant dans une société qui pourra se passer de l’argent liquide et où l’utilisation des micro-puces permettra de faciliter les transactions. Ne vous y trompez pas. Ce système ne sera pas sans inconvénients, car il sera placé sous le contrôle d’une bande de psychopathes criminels semblables à ceux qui ont participé à la rencontre du groupe Bilderberg en 2008

Voici ce qu’a écrit M. Geithner dans son article publié par le Financial Times:

Les institutions qui jouent un rôle capital dans les marchés financiers et monétaires, à savoir les principales banques actives dans le monde et les banques d’investissement, doivent fonctionner dans un cadre réglementaire unique. Un tel système favorise la consolidation de la supervision en établissant des exigences adéquates pour la gestion des capitaux et des liquidités.

Pour compléter cette architecture, il faut créer un cadre plus solide pour l’autorité de supervision chargée de veiller sur les aspects essentiels du système de paiements, qui ne comprend pas seulement les actuels systèmes de paiement, de règlements et de compensation, mais toute l’infrastructure qui sous-tend les marchés hors-cote décentralisés.

En raison de sa responsabilité principale qui lui incombe en ce qui concerne l’ensemble du système financier, la Réserve Fédérale doit jouer un rôle déterminant dans un tel cadre, en travaillant en étroite collaboration avec des superviseurs des Etats-Unis et dans d’autres pays. S’agissant de la stabilité financière, la Réserve Fédérale assume en ce moment d’importantes responsabilités qui ne relèvent de son autorité directe. Au regard de l’impact des actions que nous avons entreprises dans le cadre de la présente crise, il importe de combler ce vide.

En définitive, nous avons besoin de renforcer nos capacités pour faire face aux crises. La Réserve Fédérale a pris un certain nombre de mesures innovatrices qui ont permis de réduire les tensions de trésorerie. Nous avons l’intention de continuer à appliquer ces mesures jusqu’à l’amélioration substantielle des conditions du marché du crédit et du marché monétaires.

Les propositions de M. Geithner sont complètement incensées puisque l’élite de la finance a utilisé la même stratégie en 1913 pour fonder la Réserve Fédérale. Cette élite avait provoqué une crise qu’elle avait justifiée par l’insuffisance de pouvoirs dont elle disposait pour la prévenir.

En 1907, JP Morgan et d’autres groupes liés à l’élite de la finance furent à l’origine de La Panique invoquée pour justifier le vote de la Federal Reserve Act. Ils se sont servis de la crise comme prétexte pour mettre en place un système bancaire centralisé sur lequel ils auraient une mainmise. La consolidation des banques, se réalisa enfin, grâce à la Réserve Fédérale, pendant la Grande Dépression, délibérément provoquées par des mesures de politiques monétaires austères que cette institution avaient prises. Les années 1920 furent marquées par une abondance de liquidités.

Mais à la suite du Krach boursier de 1929, la Réserve Fédérale durcit les mesures qui régissaient l’offre de la monnaie, ce qui entraîna la faillite des centaines de banques communautaires et renforça la mainmise des banques centrales sur le système bancaire du pays.
Afin de consolider le pouvoir du cartel des banques, M. Geithner utilise le prétexte de la crise financière actuelle qui a été provoquée par la Réserve Fédérale et les différentes banques centrales du monde. C’est simplement l’histoire qui se répète, cette fois à une échelle plus grande.

Voici un autre extrait du discours trompeur de Geithner dans son article du Financial Times :

Le monde connaît une crise financière complexe depuis l’été dernier. Pourquoi le système financier actuel est-il si fragile ? Que faut-il faire pour le rendre plus résistant à l’avenir?
Le monde a connu une période de forte expansion du secteur financier. Cette croissance a renforcé le goût du risque parmi les investisseurs.

C’est ainsi que pour satisfaire la demande, l’on a crée des produits financiers, notamment des crédits hypothécaires complexes et à haut risque. Le financement de la plupart des actifs s’est fait grâce à un effet de levier et un risque de liquidités considérables. Les plus importantes institutions financières internationales ont été très exposées à un risque de récession mondiale. Le nombre d’actifs non liquides financés grâce à un endettement à court terme ont rendu le système vulnérable à une situation de retraits massifs.

Quant à l’augmentation des risques, les investisseurs ont freiné leurs investissements, ce qui a eu pour effet de déclencher un cycle de liquidation forcée des actifs qui s’auto-renforce, des exigences de marge plus importantes, la volatilité accrue.

Ce que M. Geithner ne dit pas dans son article, c’est que l’actuelle crise financière mondiale a été provoquée par la Réserve Fédérale et les différentes banques centrales du monde. Alan Greenspan a fixé, à dessein, les taux d’intérêt à un niveau extraordinairement bas après les attentats du 11 septembre.

Cette décision a encouragé les prêteurs à proposer des prêts d’argent assortis de toute sorte de montages financiers, fruits d’une imagination créatrice. Elle a également encouragé les emprunteurs à profiter de l’argent bon marché pour contracter plus d’emprunt auprès des prêteurs. Ces politiques ont eu pour conséquences, la dévaluation permanente du dollar américain et la crise immobilière aux Etats-Unis, principales forces agissantes qui aggravent la plupart des problèmes économiques que nous connaissons actuellement.

M. Geithner veut nous faire croire qu’en accordant plus de pouvoir à la Réserve Fédérale et au reste de ce système bancaire privé, on apporte la réponse adéquate à tous les problèmes économiques que les banques centrales ont elles-mêmes créés. M. Geithner et le reste de l’élite mondiale pensent-ils que nous sommes dupes ? L’histoire nous enseigne que les banques centrales ont provoqué des problèmes économiques et ensuite proposer des solutions bancales afin d’étendre leur emprise sur le système bancaire.

Nous avons besoin de la décentralisation et de la libéralisation des marchés pour résoudre les problèmes économiques crées par ces banquiers, et non pas d’un pouvoir centralisé.

Si toutes ces propositions avaient été satisfaisantes, Jim Tucker de l’American Free Press, s’exprimant au cours de l’émission Alex Jones show a déclaré aujourd’hui que l’une de ses sources introduites dans le groupe Bilderberg lui avait confié que l’élite mondiale a pour projet de faire valoir leur projet de mettre en place une société sans espèces qui utilise les micro-puces implantables.

Ces derniers seraient vendus pour permettre aux individus de traverser facilement la grille de contrôle militarisée qu’ils auront construites au nom de la fausse guerre contre le terrorisme. M. Tucker explique également que ce sera l’occasion pour les organes de presse de faire un battage médiatique sur la stupide guerre contre le terrorisme et surtout sur la fausse « menace terroriste d’Al-Qaeda contre les blancs » pour continuer à justifier la présence de la grille d’asservissement.

En supposant que les sources d’information de Tucker sont exactes, ce programme que M. Geithner défend dans son article du Financial Times est la derniere ligne droite de leurs projets bien connus pour se débarrasser de l’argent en espèces. Les banques centrales auraient besoin d’un cadre réglementaire mondial du système bancaire qui pourrait les rapprocher d’une monnaie unique mondiale fonctionnant dans le cadre d’une société sans espèces.

Ce projet comporte des choses incroyablement épouvantables. Naturellement, rien n’a été dit au sujet de la rencontre 2008 du groupe Bilderberg dans les principaux média des Etats-Unis. Les organes contrôlés par la société ont maintenu un black-out total sur toute la couverture de cette rencontre annuelle extraordinairement importante de l’élite globale.

Dans les deux cas, les commentaires de M. Geithner ainsi que les informations fournies par la source dont dispose Tucker dans le groupe Bilderberg semble indiquer que l’élite global s’apprête à centraliser davantage le système bancaire afin d’instaurer leur société mondiale sans espèces.

Il faut que ces criminels soient exposés et que leur système de corruption et de tyrannie mondiale soient mis en échec.

Faisons comprendre à ces salauds qu’ils peuvent emporter leur société sans espèces et leurs puces implantables en enfer.

Source : http://www.spreadthetruth.fr/wordpress27/?p=1904#comment-...


14/07/2009

La lettre ouverte aux "Bandits de la Finance"

Lettre ouverte aux bandits de la finance

Auteur(s) : Jean Montaldo

« Messieurs les bandits de la finance, votre avidité et votre cupidité viennent de précipiter le monde dans la plus vaste destruction de valeurs de tous les temps. Embarqués dans la galère des “subprimes” et autres produits vénéneux, vous saviez vos trafics monstrueux condamnés à finir dans le décor !

Oui, vous le saviez, et je vais le prouver… en entrant dans le réseau inextricable de vos complots qui ont fini par pulvériser les économies des grandes puissances, au nez et à la barbe de magistrats, contrôleurs, auditeurs en tout genre qui ont tout vu, tout su et tout laissé faire, se rendant complices, de facto, du plus grand hold-up de l’histoire !

En France, comme ailleurs, vous vous êtes dévoyés dans des spéculations délirantes. Qu’il s’agisse de la Société générale, du groupe Caisses d’épargne – Banque populaire (avec Natixis), de BNP Paribas, de Dexia et autres Crédit agricole, les dossiers dépassent toute imagination, avec des pertes ahurissantes. Les dessous des « affaires » Jérôme Kerviel ou de l’escroc Bernard Madoff me révèlent que vous leur avez ouvert la boîte de Pandore. Chapeau, messieurs les banquiers !

Bandits de la finance, par appât du gain, en toute connaissance de cause, sans honte et sans vergogne, vous nous avez tous plumés. J’entends ici vous clouer un à un au pilori. »
Jean Montaldo

Source : Albin Michel

Jean Montaldo dézingue les bandits de la finance

par Olivier Bailly (son site) vendredi 3 juillet 2009

« Chez moi quand on tue le cochon, tout le monde est content ! Sauf le cochon ! ». Cette citation, l’écrivain et journaliste d’investigation Jean Montaldo, la place en exergue de son tout dernier livre (le 16ème depuis 1971) : Lettre ouverte aux bandits de la finance (Albin Michel). Bretteur hors norme, Jean Montaldo, 68 ans, est toujours un combattant actif dont la capacité d’indignation est intacte.

Dans ce nouvel ouvrage documenté, luxuriant, touffu, voire baroque, il tente de démêler pour nous les arcanes de la finance et de comprendre comment la crise annoncée notamment par le FBI en 2004 n’a pas été enrayée par le gouvernement Bush, trop occupé sur d’autres fronts.
Il explique comment un homme de l’ombre, Angelo Mozilo, l’inventeur des subprimes il y a quarante ans, aidé de ses amis, les dirigeants de Fannie Mae et de Freddie Mac, entre autres, ont plongé le monde dans le marasme. Il dévoile enfin pourquoi les banquiers français, dans un bel ensemble, se sont engouffrés dans le piège des subprimes pour aboutir notamment à l’affaire Kerviel.

« Je suis sûr, que s’ils continuent comme avant, nous a-t-il confié en marge de l’interview qui figure ci-dessous, s’ils n’ont pas tiré les leçons de la crise, c’est sûr, il y aura une deuxième vague, une autre crise qui risque de faire exploser totalement le système financier international. Je le crains vraiment. J’ai les chiffres. Il y a aujourd’hui plus de 365, voire 400 000 milliards de produits titrisés en circulation. On ne peut pas les maîtriser. Ils ne sont même pas localisables. C’est ça le problème. Et ils en inventent tous les jours ».
On comprend dès lors pourquoi l’auteur cite Enver Hodja à la fin de son livre : « Malheureusement, l’année qui commence sera pire que la précédente… mais meilleure que la prochaine ». Le dictateur albanais n’est sans doute pas la référence suprême du libéral Montaldo. Gageons qu’il conjure le sort en le citant.

Chevalier blanc ? Populiste ? Prophète ? Jean Montaldo, souvent attaqué par la "bien pensance", n’est rien de tout ça. C’est d’abord un journaliste d’investigation comme on n’en fait plus, qui porte la plume là où ça fait mal et qui ne craint pas d’appeler un chat un chat. Son livre n’est pas un pamphlet. Il attaque les coupables avec impartialité et sans manichéisme.

Jean Montaldo, invité des RDV de l’Agora, répond aux questions d’Olivier Bailly


Olivier Bailly. En quoi ce nouveau livre est-il une suite logique au Marché aux voleurs ?
Jean Montaldo : J’avais prévenu les PDG des grandes banques, lors de la publication d’un de mes précédents livre, le Marché aux voleurs en janvier 2003, que je les maintenais sous haute surveillance. J’ai tenu ma promesse. Quand j’ai vu que loin de renoncer aux méthodes relevant du capitalisme le plus sauvage que je fustigeais dans mon livre tout continuait comme avant, en pire, j’ai compris qu’il fallait reprendre la plume. Pendant l’été 2008, j’ai pris la décision d’écrire cette lettre ouverte. Le Marché aux voleurs était déjà une adresse directe aux PDG faillis et aux banquiers. Cette fois, je m’adresse à eux nommément, en les visant leurs responsabilités respectives dans la crise mondiale. Avec des méthodes effroyables et des chiffres dantesques. Le lecteur peut enfin comprendre ce qui s’était réellement passé. J’ai à peu près tout lu de ce qui a paru, du moins en France, et, sauf à être vraiment un spécialiste émérite, on n’y comprend rien. Moi-même, en expert des milieux financiers, avais du mal à m’y retrouver. J’ai donc voulu vraiment comprendre, disséquer le monstre.

J’aborde, après avoir expliqué en quoi consistaient les subprimes (le principal, mais non pas le seul moteur du désastre), les sandwichs avariés adossés aux subprimes, avec les différents étages : la basse couche venimeuse, puis la couche mezzanine (avariée) et enfin la couche senior ou super senior (qui enjolive l’ensemble). Pour tour dire la titrisation des créances des banques mises hors-bilan. Après avoir expliqué ces arcanes il me fallait bien aborder le chapitre crucial, la bombe atomique qui a tout fait sauter, les mathématiques financières. 

Sur toute la planète, vous ne trouverez aucun PDG de banque qui comprend ces formules mathématiques illisibles. Pourtant, ils les utilisent en permanence pour farder leurs bilans, faire de la fausse monnaie. Les extraits des cours des mathématiques financières que je reproduis sont édifiants : on n’y comprend rien ! C’est totalement abscons, déconnecté de la réalité. Appliquées à la finance ces formules mathématiques, notamment la méthode de Monte-Carlo qui a été créée pour la bombe atomique de Nagasaki, ne pouvaient déboucher que sur l’explosion générale de l’économie mondiale. Ce n’est pas à la légère que dans cette Lettre ouverte aux bandits de la Finance je défie les banquiers responsable du cataclysme dont nous sommes tous victimes de venir sur un plateau de télévision m’opposer le plus petit démenti.

OB : Diriez-vous que cette crise est absurde ?
JM : Nous sommes dans l’irréel ! Les méthodes utilisées sont effroyables, malgré les avertissements répétés des meilleurs spécialistes et gendarmes américains. Je donne des preuves absolument formelles, qu’il se soit agit du FBI avec Robert Mueller qui parle de réseauxréseaux criminels. Toutes ces propositions de loi, du républicain McCain ou du démocrate Obama ont été jetées au panier.
criminels. Il y a aussi d’autres organismes comme le Fincen. D’autres initiatives sont venues de deux sénateurs, Obama et McCain, dès l’été 2005. On ne sait pas à l’époque, eux-mêmes l’ignorent, qu’ils seront candidats à la présidence des Etats-Unis d’Amérique. Tous deux s’accordent, alors qu’ils appartiennent à des familles de pensée différentes pour diagnostiquer le même mal et proposer les mêmes remèdes. Obama est encore plus franc que McCain quand il demande que les bandits qui vicient la titrisation des subprimes qu’ils soient punis de trente-cinq années de prison, dès lors qu’il serait prouvé qu’ils appartiennent à des

Même chose en France, où j’observe que l’on n’a pas écouté la Banque de France et la Banque des règlements internationaux qui ont toutes deux fait correctement leur travail. Face à ces organismes de surveillance suprême, vous avez des gendarmes, tels que l’AMF, en France, qui leur savonnent la planche. Un exemple : alors que la crise des subprimes a commencé, l’AMF recommande l’utilisation des hedge funds, les véhicules diaboliques de la spéculation, logés pour la plupart dans des paradis fiscaux. ! Je rêve ! Moins d’une année plus tard deux tiers de ces hedge funds sont en faillites. Nous sommes encore une fois dans l’irréel, mais un irréel sous-tendu par la volonté de banquiers criminels de faire toujours plus d’argent, de l’argent capable de tuer, en pervertissant à l’extrême le système capitaliste et libéral dont je demeure un ardent défenseur. C’est pourquoi je demande des châtiments exemplaires. En revanche, si ce que j’écris est considéré comme faux, je demande au grands PDG que je mets en cause de me poursuivre en justice. Ce serait plus élégant que d’user de leurs dérisoires moyens de pressions pour inviter des journaleux à leur botte d’ignorer mes constats référencés. Avec ou sans eux, je parviendrai à me faire entendre. Je n’ai peur de rien, ni de personne !

OB : On voit en lisant votre enquête que les politiques n’ont pas la main sur ce dossier. Au contraire, à chaque fois qu’ils votent des lois sociales comme Jimmy Carter en 1977 ou plus tard Bill Clinton, les financiers les détournent
JM : Jimmy Carter qui hérite de Lyndon Johnson qui lui-même hérite des dispositions prises par Roosevelt au lendemain de la grande crise de 1929. Toutes ces dispositions financières à caractère social partaient de bons sentiments. Mais, effectivement, elles ont été perverties notamment après l’affaire des Junk bonds, obligations pourries de Michael Milken, dans les années 90 avec le gigantesque scandale des prédateurs qui avait ébranlé Wall street. C’est ce qui est impardonnable. Ce sont ces mêmes obligations pourries qui ont été sophistiquées à l’extrême pour titriser les subprimes sous forme de CDO et sous CDO, avec aussi les CDS, en forme de police d’assurances sans en être réellement, pour couvrir les risques liés aux CDO ou autres créances toxiques titrisées. Le jeu consiste à sortir du bilan des banques leurs créances, après avoir distribué à tout va des crédits à n’importe qui…
Là, je parle des Etats-Unis. Car en France, dans le secteur immobilier, vous ne trouverez pas un défaut de règlement sur les crédits qui ont été octroyés par les banques françaises à leurs clients. Curieusement, alors que les banques françaises sont tatillonnes à l’extrême, ne permettant pas le moindre découvert à leurs clients, les signalant en rouge à la Banque de France pour un découvert de 50 euros, les mêmes banques, disais-je, spéculent secrètement sur les subprimes américains qui ne sont rien d’autres que des crédits accordés à des pauvres insolvables. Elles le font parce que ces produits sont à effet de levier avec une possibilité de réaliser des plus-values considérables. Et les banques françaises – comme leurs homologues européennes - ne voient pas que derrière les modèles mathématiques sur lesquels s’appuient les fameux CDO, et tous les produits titrisés permettant de revendre les créances de banques américaines partout dans le monde, reposent sur une hausse continue du marché de l’immobilier, sans qu’ait été intégré dans ces modèles miracles un possible retournement du marché à la baisse. C’est insensé ! Comment des financiers et les agences de notation ont-ils pu valider des produits spéculatifs pour de tels montants, tous reposant sur des modèles mathématiques foireux ? Nous entrons là dans l’univers de la corruption. Ne me cachant pas derrière mon doigt, je donne le noms. Et les preuves.

OB : Pourquoi les banquiers français dans un bel ensemble, alors qu’ils étaient informés de ce qui se passait, sont-ils entrés dans la danse ?
JM : Tous ont perdu la raison. Il leur fallait justifier et maintenir, vaille que vaille, leurs salaires de Maharadjah, bonus de satrape et parachute doré d’émir ! Il leur fallait à tout prix monter en gamme dans leur enrichissement personnel qui, in fine, sera inversement proportionnel à leurs résultats. Tous se foutent éperdument des conséquences de leur incompétence crasse. Ce qui compte pour eux c’est le total annuel de leurs revenus en salaire, en bonus, en stock-options, qu’ils aient réussi ou qu’ils aient fait faillite.
Bref, dans cette Lettre ouverte aux bandits de la Finance, je débobine le fil infernal de la crise. Vous voyez qu’au début les chiffres sont, somme toute considérables, mais absorbables. Au fur et à mesure du temps qui passe, cela devient astronomique, phénoménal. On est projeté dans la ionosphère.

OB : Que pensez-vous de l’emprunt d’état que le gouvernement s’apprête à lancer ?

JM : Que faire d’autre ? Le Premier ministre François Fillon a cette vertu de dire la vérité depuis le départ. Peu de mois après son arrivée à Matignon, ayant fait les comptes, il est le premier Premier ministre de la cinquième république à dire enfin la vérité. Fillon a dit, dès septembre 2007, que la France est en faillite. Depuis septembre 2008 la note ne fait que grossir avec toutes les bêtises additionnées des financiers, notamment celles des PDG des plus grandes institutions financières françaises. Celles-ci ont bénéficié des aides de l’état et de l’heureux volontarisme de Nicolas Sarkozy. S’il n’avait pas été non seulement à la tête de la France mais aussi à celle de l’Europe, tout serait parti en éclat. Sans doute les plus hautes autorités de l’état en France ne le savent pas, mais moi c’est mon rôle de l’établir et de le dire : dans les banques qui ont appelé le gouvernement français au secours, les spéculations continuent comme avant. Soit à Paris, soit par l’utilisation des paradis fiscaux, quoi qu’aient décidé les chefs d’état lors du sommet du G20, le 1er avril dernier.

OB : Selon vous, y a-t-il une solution, un remède ?
JM : J’ai voulu dresser un bilan sérieux et incontestable. Maintenant c’est sur la place publique et il faut ouvrir le débat. On peut demander aux

OB : Vous citez au début de votre le livre le cas d’Angelo Mozilo qui a finalement inventé les subprimes il y a quarante ans. Mozilo, comme vous le dites avait des amis, des complices.
JM : En plus de son organisation financière hyper-sophistiquée avec les liens qu’il entretient avec Fannie Mae et Freddie Mac, banques qui le financent en réalité, Angelo Mozilo possède un club, les amis d’Angelo Mozilo, qui n’est rien d’autre qu’un outil de corruption.

OB : Des amis parmi lesquels on remarque notamment Kurt Conrad, président de la commission du budget, et Christopher Dodd, président de la commission des affaires bancaires au Sénat…
JM : Un démocrate et un républicain. C’est un garçon œcuménique !

OB : C’est donc un système, une mafia. Comment voulez-vous arrêter les métastases ?
JM : Vous pouvez faire confiance aux Américains car ils vont aller jusqu’au bout. Grâce à Dieu, on a enfin un président américain courageux. Tout à l’heure je vous disais qu’alors qu’il était simple sénateur il demandait déjà des sanctions exemplaires pour les financiers convaincus de participer à des entreprises à caractère criminel. Laissons la justice américaine agir. Elle le fait correctement et diligemment. C’est toute la différence avec la France où je vous signale que nous n’avons que des enquêtes préliminaires et aucune procédure ouverte. Rien !

OB : En effet, il y a l’affaire Kerviel, mais pas l’affaire Bouton…
JM : Oui, mais il y aussi l’affaire Madoff. Ce dernier a volé 65 milliards à des riches. Il a des complices. Qu’est-ce que c’est que ces salades qui consistent à nous dire que Madoff était un escroc solitaire. Certes, il avait tout imaginé avec l’assistance de son frère, mais en 2005 il avait, en France, des partenaires comme Ixis, filiale de la Caisse d’épargne et de la Caisse des dépôts et consignation, bras armé financier de l’Etat. Je livre un document incontestable. Puisque la justice ne possède pas ce document je le tiens à sa disposition. Dans ce document on voit qu’Ixis est le dépositaire en France du principal produit Madoff vendu en Europe qui est la Sicav Lux-Alpha. C’est ni plus ni moins une caution morale et financière accordée à un escroc, sans que ces gens soient allés vérifier quoique ce soit. Quand vous voyez derrière qu’il y a un cabinet d’audit international, Ernst & Young qui déclare sincère et conforme les écritures comptables de la Sicav Lux-Alpha de Bernard Madoff - j’ai la preuve que cette Sicav est bien à lui, ayant retrouvé les pièces originales à Londres -, vous avez la preuve qu’il s’agit bien d’un réseau criminel qui monte haut.
grands banquiers des comptes en justice. Je donne les noms, les chiffres, je parle d’une organisation criminelle et je maintiens le terme. Il s’agit de l’argent de leurs clients, des contribuables européens dilapidé par des financiers irresponsables et inconscients. Il faut impérativement les arrêter, leur demander des comptes et, s’il le faut, les mettre à la porte, voire à l’ombre.

Mais il faut raison gardée : tout cela ne porte que sur 65 milliards volés aux têtes couronnées, aux grandes fortunes et aux banques qui se sont fait piéger parce qu’elles n’ont rien vérifié. De l’autre côté vous avez ceux qui volent les pauvres. Ça c’est le réseau des subprimes dont Angelo Mozilo est le parrain. Il y a aussi Lehman brothers, AIG, etc. , ainsi que les banques européennes qui ont plongé dans le gouffre des subprimes, alors qu’elles font, comme je le disais plus haut, la fine bouche avec leurs propres clients, particuliers ou entreprises. Ces banques utilisent les fonds de leurs déposants pour aller spéculer secrètement dans des opérations honteuses, pour des montants délirants, qui dépassent de loin leurs fonds propres…

OB : On en arrive à l’affaire Kerviel
JM : Il y a combien de traders à la Société Générale ? A Paris, ils sont au moins 350. Vous avez un trader Kerviel qui a cinquante milliards de position à l’achat, somme qu’il faut ajouter à celles des autres traders. Et quand vous savez que les fonds propres de la Société Générale sont de trente milliards, vous voyez l’étendu du scandale… Un seul trader se lance dans des spéculations connues de la banque, évidemment, puisque ce sont des opérations à l’achat, reconnues, donc comptabilisées. Donc on autorise un seul trader à prendre des positions à l’achat supérieures de vingt milliards d’euros aux fonds propres de la Société Générale. On est encore une fois dans le délire. Le reste, encore plus inquiétant, est dans mon livre. Je prends mes responsabilités. Qu’ils assument les leurs !

OB : Vous expliquez qu’indirectement c’est à cause de la lutte contre Al Qaida que l’autre lutte, celle contre les subprimes, a été retardée…

JM : Dès 2004, le FBI fait remarquablement son travail. Les rapports qu’ils remettent au gouvernement américain sont terribles. Ils parlent de corruption, de trahison de la démocratie. Mais le gouvernement Bush s’entête en ne voyant pas le sérieux de l’alerte donnée par le FBI et ensuite par les autres autorités de contrôle des marchés financiers. Ils ne le voient pas parce qu’ils considèrent que la priorité des priorités c’est Al Qaida. Mais si le FBI convient qu’Al Qaida est une organisation criminelle éminemment dangereuse, signalant toutefois qu’il y a encore plus dangereux, visant les réseaux financiers qui mettent en péril l’économie mondiale.

OB : Dans votre livre vous vous en prenez à Jean-Marie Messier

JM : C’est l’imposteur numéro un ! Voilà un homme qui en 2002 a mis l’un des fleurons du CAC 40 en quasi-faillite, puis qui a été remercié par son conseil d’administration, Messier dont on découvre qu’il avait fardé ses bilans comme une cantatrice chauve - c’est le mot que j’emploie dans mon livre (et que je maintiens, avec des preuves) – Messier qui fut un innovateur dans le dévoiement du système capitaliste et qui vient nous dire dans un livre, début 2009, que le ciel lui était tombé sur la tête. C’est peut-être son cas, mais ce n’est pas le mien. Dans Le Marché aux voleurs, je visais Monsieur Messier nommément pour ce qu’il avait fait.
Et ce n’est pas ma faute si la justice française a décidé de passer l’éponge sur
ses méfaits alors que la justice américaine, elle, l’a poursuivi et que Messier a reconnu ses fautes et a payé. Et ce type là qui vient nous donner des leçons de sorties de crise, prenant le président Sarkozy en otage pour essayer de se refaire une santé ! Quand je découvre en outre que Jean-Marie Messier est le conseil secret, parce que tout cela n’était pas rendu public, de Charles Milhaud, lors de l’entrée en bourse de Natixis qui va se révéler une véritable spoliation des deux millions et demi de porteurs qui ont souscrit à cette introduction et vont se retrouver nettoyés au Karcher, je m’enfamme. Le cours de bourse, lors de l’introduction est à 19,50 euros et il va tomber en peu de mois à 0,76 euros.

Quand on découvre que Monsieur Messier a touché pour l’introduction en bourse de Natixis, pour quelques mois de travail la somme de six millions d’euros, je m’indigne. Avec un contrat où il est dit que même si l’opération ne se fait pas, ces millions d’euros lui sont garantis. Tout cela va se terminer dans une déconfiture épouvantable, Natixis étant engagée de la manière la plus scandaleuse dans des opérations de spéculations qui l’ont conduit à la ruine, de même que les caisses d’épargne d’ailleurs.

OB : Vous êtes un vieux routier du journalisme d’investigation. Ce qui ne vous empêche pas de vous informer sur le web, et notamment sur Agoravox
JM : Je le lis tous les jours. J’y trouve des pistes qui me permettent d’avancer et de nourrir mes réflexions. Il y a sur le web un espace de liberté qu’on ne trouve pas dans la presse écrite, terriblement dépendante des annonceurs, donc des groupes de pression politiques et économiques. Vous n’avez pas d’auto-censure. Sur Agoravox, de temps en temps vous vous lâchez. Vous avez raison !

Montaldo passe les "bandits de la finance" au kärcher

http://www.dailymotion.com/video/x9oqud_montaldo-passe-les-bandits-de-la-fi_news

Habitué des dénonciations polémiques et des ventes records, l'écrivain-enquêteur Jean Montaldo revient en force avec un livre, sorti le 25 juin, qui claque comme une nouvelle attaque en règle: une "Lettre ouverte aux bandits de la finance" (Albin Michel) qui a des allures de fessée magistrale et de plongée dans les antres malodorantes du capitalisme financier.
Regardez l'interview vidéo exclusive de Jean Montaldo, qui nous explique les raisons de sa "lettre ouverte aux bandits de la finance" et dresse le portrait des deux principaux d'entre eux: Angelo Mozilo, le parrain des subprimes, qui a ruiné les pauvres; et Bernard Madoff qui a escroqué les riches...


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Source : Agoravox