Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/09/2015

«La France tue le droit international aux yeux de la communauté internationale choquée»

Et voilà, comme cela nous avons la preuve grâce à Hollande que la France est bien un pays terroriste qui finance et aide les terroristes à détruire un président et un pays légitimes !

Que fait l’armée en France pour arrêter tous ces psychopathes ?

«La France tue le droit international aux yeux de la communauté internationale choquée»

27 sept. 2015, 20:54

Eurofighter Typhoon

Source: RIA NOVOSTI

Eurofighter Typhoon

Les frappes aériennes de la France contre Daesh en Syrie ont été fortement critiquées par la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zahkarova, en raison de l’absence d’approbation du Conseil de Sécurité de l’ONU.

«Je voudrais connaître les détails du concept de légitime défense concernant des frappes aériennes sur un Etat qui n’a pas donné son accord et n’a attaqué personne, ainsi que la conformité de ces actions avec le droit international», a écrit Maria Zahkarova sur sa page Facebook, suite aux révélations sur les frappes aériennes françaises en Syrie dimanche 27 septembre.

«Quels inventeurs ! Le référendum en Crimée est une annexion, mais les frappes aériennes non sanctionnées par le Conseil de Sécurité et sans l’accord du pays visé est une autodéfense», a ironisé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

Plus tôt dans la journée, la France a annoncé avoir effectué ses premières frappes aériennes sur «la base des renseignements collectés lors des opérations aériennes engagées depuis plusieurs semaines» en Syrie. En l’absence d’approbation du Conseil de Sécurité, ces actions ont entraîné une avalanche de critiques de la part de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. La Syrie est en effet un Etat souverain dont le gouvernement lutte contre des organisations terroristes, telles que Daesh.

Maria Zahkarova a conclu que « la France tue le droit international aux yeux de la communauté internationale choquée».

 

Lavrov, «les Etats-Unis pensent que la coalition n'a pas besoin de l'approbation de l'ONU»

C’est bien connu que les lois y compris internationales sont faites pour être violées et contournées par les terroristes au rang desquels se placent la France, l’UE, les USA, Israël & Cie !

Tous à mettre dans le même wagon des condamnations pour crimes de guerre !

Lavrov, «les Etats-Unis pensent que la coalition n'a pas besoin de l'approbation de l'ONU»

27 sept. 2015, 16:53

https://cdn.rt.com/french/images/2015.09/article/5608143ec46188d4378b45c0.jpg

Source: RIA NOVOSTI

A l’issue de la rencontre avec Kerry, Lavrov a déclaré que la coalition menée par les USA était persuadée de ne pas avoir besoin de l’approbation de l’ONU pour combattre Daesh, une «forte violation» du droit international pour la Russie.

Sergeï Lavrov a déclaré que toutes les activités doivent être développées sur la base solide de la Charte des Nations Unies avec l'approbation des Etats compétents et le soutien du Conseil de Sécurité de l'ONU. «Les Etats-Unis croient que leur coalition peut se passer de l'approbation du Conseil de Sécurité de l'ONU, ce qui représente, à notre avis, une violation du droit international», a ajouté Lavrov.

Pourtant, le chef de la diplomatie russe a exprimé ses espoirs sur le fait que «les présidents de la Russie et des Etats-Unis pourraient parler librement et trouver des voies pour avancer» lors de leur rencontre lundi 28 septembre.

Le ministre russe des Affaires étrangères a également fait part de son optimisme en ce qui concerne la coopération entre les deux pays. «Nous avons une volonté de travailler ensemble, non seulement sur la ligne diplomatique, mais aussi sur la ligne militaire. Je pense que plus nous discuterons de ces question à un niveau professionnel, plus il sera facile de résoudre ce problème très difficile auquel nous devons faire face», a souligné Sergueï Lavrov.

Sergueï Lavrov et John Kerry se sont rencontrés dimanche 27 septembre à New York dans le cadre de la 70ème session de l'Assemblée générale de l'ONU pour discuter de nombreuses questions internationales, y compris la lutte contre le terrorisme.  

 

A la veille de la rencontre avec le secrétaire d'Etat américain, le chef de la diplomatie russe a déclaré aux journalistes que les efforts pour lutter contre Daesh avaient déjà été commencé par la Russie et ses partenaires, faisant notamment allusion à la création d'un centre d'information à Bagdad.

Au même moment, John Kerry a précisé que le but principal de sa rencontre avec Sergueï Lavrov sera de discuter des actions qui doivent être prises face à la menace terroriste internationale. «Il faut coordonner les efforts de la lutte contre Daesh, ce qui n'a pas encore été fait», a-t-il souligné.

John Kerry a aussi rappelé que les présidents des deux pays évalueraient les initiatives du centre d'information lors de leur rencontre qui devrait avoir lieu la semaine prochaine.

 

 

A New York, le dernier one-man-show de Porochenko, fait fuir la délégation Russe

Au secours !

Voilà quel est le genre d’énergumène paranoïaque que l’Europe nous oblige à financer sur nos propres deniers !

Y’a-il un psychiatre pour l’interner tout de suite, ce psychopathe malfaisant, avant qu’il ne nuise davantage aux pauvres Ukrainiens ?

Non seulement il a agressé le peuple Ukrainien qui est de culture russe en fomentant le coup d’état en Ukraine avec l’aide de Hollande, Fabius et BHL, l’Allemagne et la Pologne, mais c’est Poutine qui détruit le peuple Ukrainien et qui est l’agresseur !

Faut-il rappeler que nous avons encore affaire à un Juif/Sioniste dont le seul pays qu’il pourrait défendre c’est la Palestine occupée et non pas l’Ukraine qui est de culture russe ! Il ferait mieux de rejoindre Bibisioniste en Israël !

Entre psychopathes on peut se laisser aller au grand délire paranoïaque !

Autant dire que la délégation russe a quitté l'Assemblée Générale de l'ONU durant le discours de Porc'ochencko !

A New York, le dernier one-man-show de Porochenko

21:21 27.09.2015(mis à jour 21:22 27.09.2015)

Ukrainian President Petro Poroshenko addresses medias in Kiev on July 1, 2015.

L'Ukraine, l'une des plus fortes armées dans le continent, l'aide à l'Ukraine comme investissement dans la sécurité en Europe, le Conseil de sécurité de l'ONU tout à fait inefficace et d'autres scoops du président Ukrainien Piotr Porochenko figurent dans son discours donné dans le cadre de l'Initiative mondiale Clinton à New York.

"Nous voulons que le destin du peuple ukrainien soit décidé par le peuple ukrainien même, et pas par Moscou. Nous détestons l'idée qu'il faille demander la permission du (président russe) Vladimir Poutine, si l'on peut être une nation européenne. Nous sommes déjà une nation européenne et nous l'avons déjà payé cher", a coupé net Piotr Porochenko, durant son intervention à la conférence de l'Initiative mondiale Clinton.

"Après l'annexion de la Crimée et l'agression à l'est de mon pays, il est devenu évident que le système de sécurité d'après-guerre ne marche pas. Le Conseil de sécurité de l'ONU ne marche pas et est inefficace". 

"Le mémorandum de Budapest  (accord par lequel l'Ukraine accepte de se défaire du stock d'armes nucléaires dont elle a hérité à la dislocation de l'URSS et d'adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, ndlr) signé en  1994, et qui nous garantissait la sécurité et l'intégralité territoriale par les grandes puissances nucléaires, ne marche pas", a-t-il ajouté.

Et d'envoyer ensuite un message clair sur "une arme" dont l'Ukraine a besoin.

"Nous nous sommes défaits de l'arme nucléaire. Nous voudrions maintenant obtenir une arme qui nous permette de protéger le pays. Et je veux être franc, nous n'avons pas besoin d'une arme létale, nous avons besoin d'une arme qui nous permette de nous protéger d'une manière plus efficace", a lancé le président. 

Sans vouloir paraître trop modeste, il a évoqué le rôle central de l'Ukraine:

"Nous avons besoin, comme de l'air, de l'unité transatlantique. Nous avons besoin de la solidarité avec l'Ukraine, car il n'y a actuellement rien de plus important au monde que l'Ukraine. C'est une lutte de civilisation et pas un conflit intérieur, comme essaie de le présenter l'agresseur", a-t-il déclaré.

Le chef de l'Etat a également souligné qu'avant d'être président, "l'Ukraine ne possédait pas du tout d'armée". "Et maintenant, nous avons l'une des plus fortes armées du continent", a-t-il déclaré.

 

27/09/2015

Interview de Vladimir Poutine : de quoi parlera-t-il à l’ONU?

Clair, net et précis, les interventions des US/Sionistes et de leurs alliés en UE, en Turquie et en Arabie Saoudite, etc..  y compris celles de la France se font en violation du Droit International et de la Charte de l'ONU !

 

Lire aussi : Vladimir Poutine s'exprime avant son intervention à l'Onu

Mais au fait pourquoi Vladimir Poutine se rend-t-il à l'Assemblée Générale de l'ONU ?

«Les ennemis d’Assad pourraient être dépeints comme des opposants, mais il combat des terroristes»

Interview de Vladimir Poutine : de quoi parlera-t-il à l’ONU?

Ch. Rose : Vous allez prendre la parole à l’ONU pour la première fois depuis de nombreuses années. Qu’allez vous dire à l’ONU, aux États-Unis et au monde entier ?

V. Poutine : Comme notre interview sera diffusée juste avant mon discours, je pense qu’il serait inopportun d’exposer aujourd’hui tout ce que je prévois de  dire.

Mais dans les grandes lignes, bien sûr, je rappellerai l’histoire de l’Organisation des Nations Unies. Je peux déjà vous dire que la décision de créer l’ONU a été prise justement dans notre pays, en Union Soviétique lors de la conférence de Yalta. L’Union Soviétique et la Russie en tant que successeur de l’Union Soviétique, est donc un pays fondateur de l’Organisation des Nations Unies et membre permanent du Conseil de sécurité.

L’ONU doit s’adapter à un monde en mutation

Bien sûr, il sera nécessaire d’évoquer le présent, de parler des développements de la situation internationale et de rappeler que l’ONU reste l’unique organisation internationale universelle appelée à maintenir la paix partout dans le monde. Et dans ce domaine, il n’y a aujourd’hui aucune alternative.

Il est également certain que l’ONU doit s’adapter à un monde en mutation; nous en discutons en permanence. Comment l’Organisation doit-elle changer, à quel rythme et qu’est-ce qui doit être amélioré.

Bien sûr, il faudra dire et pas seulement dire, mais surtout utiliser cette tribune internationale pour présenter la vision russe des relations internationales d’aujourd’hui, ainsi que du futur de cette organisation et de celui de la communauté internationale.

La présence russe en Syrie se présente aujourd’hui sous forme de livraisons d’armes au gouvernement syrien, de formations effectuées auprès de son personnel et d’aide humanitaire au peuple syrien

Ch. Rose : On s’attend à ce que vous parliez de la menace que constitue Daesh et de la présence russe en Syrie, car ces deux choses sont liées. Quel est le but de votre présence en Syrie et son rapport avec la lutte contre Daesh ?

V. Poutine : Je pense, je suis même certain, que presque tous ceux qui prendront la parole à l’ONU vont parler de la nécessité de lutter contre le terrorisme. Et moi, je ne pourrai pas m’abstenir d’évoquer ce sujet. C’est naturel, car il s’agit d’une menace très sérieuse pour nous tous et c’est un défi pour tout le monde.

En savoir plus : Poutine : Daesh envisage des attaques sur La Mecque et Jérusalem ainsi que sur l’Europe et la Russie

Actuellement le terrorisme menace un grand nombre d’États et beaucoup de gens en souffrent ; des centaines de milliers, des millions de personnes. Et nous avons tous un objectif : mettre fin à ce mal commun.

En ce qui concerne la présence russe en Syrie, comme vous dites, elle se présente aujourd’hui sous forme de livraisons d’armes au gouvernement syrien, de formations effectuées auprès de son personnel et d’aide humanitaire au peuple syrien.

D’après l’interprétation de certains de nos partenaires internationaux, c’est une opposition qui lutte contre Bachar el-Assad. Mais en vérité, réellement, l’armée d’Assad se bat contre des organisations terroristes

Nous nous basons sur ce qui dit la Charte des Nations Unies, c’est-à-dire les principes fondamentaux du droit international contemporain, selon lesquels une aide, quelle que soit la forme qu’elle prend, y compris une aide militaire, peut et doit être effectuée uniquement au profit de gouvernements légitimes des pays, avec leur accord, ou à leur demande, ou bien sur décision du Conseil de sécurité de l’ONU.

En ce moment, il s’agit d’une demande d’aide militaire et technique, formulée par le gouvernement syrien. Et nous fournissons cette aide dans le cadre de contrats internationaux tout-à-fait légaux.

En savoir plus : Moscou : l’équipement livré à la Syrie est destiné à la lutte contre les terroristes

Ch. Rose : Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a dit qu’il saluait votre soutien concernant la lutte contre Daesh. Mais d’autres considèrent qu’il s’agit d’avions de guerre et de systèmes de missiles anti-aériens qui sont utilisés contre l’armée régulière et non contre des extrémistes.

V. Poutine : Il n’y a qu’une seule armée régulière et légitime là-bas, celle du président syrien Bachar el-Assad. D’après l’interprétation de certains de nos partenaires internationaux, c’est une opposition qui lutte contre lui. Mais en vérité, réellement, l’armée d’Assad se bat contre des organisations terroristes. Vous devez être mieux au courant que moi des auditions qui ont eu lieu au Sénat américain, si je ne me trompe pas, pendant lesquelles des militaires du Pentagone ont présenté le bilan de leur activité devant les sénateurs, liée à la préparation des unités armées de l’opposition.

Le but était tout d’abord de préparer 5 000 ou 6 000 combattants, puis 12 000. En fin de compte, on n’a formé que 60 personnes et quatre ou cinq seulement sont armées et combattent, alors que les autres ont tout simplement rejoint Daesh avec des armes américaines. Ça c’est la première chose.

Nous proposons une coopération aux pays de la région, nous essayons de mettre en place une structure de coordination. J’en ai personnellement informé le président de la Turquie, le roi de Jordanie et l’Arabie Saoudite

Deuxièmement, à mon avis, le fait de fournir une aide militaire à des structures non-légitimes ne répond ni aux principes du droit international contemporain ni à la Charte de l’ONU. Nous soutenons uniquement les structures gouvernementales légales.

Par conséquent, nous proposons une coopération aux pays de la région, nous essayons de mettre en place une structure de coordination. J’en ai personnellement informé le président de la Turquie, le roi de Jordanie et l’Arabie Saoudite. Nous en avons également informé les États-Unis et monsieur Kerry, dont vous avez cité le nom, a eu une conversation circonstanciée avec monsieur Lavrov, notre ministre des Affaires étrangères. Les militaires russes et américains sont également en contact et discutent de ce sujet. Nous serons ravis de trouver une plate-forme commune pour des actions coordonnées contre les terroristes.

23/09/2015

Oliver Stone : les États-Unis « ne sont pas menacés. Nous sommes la menace »

Bien vrai et qu'on se le dise, il va falloir éliminer tous les psychopathes qui sur cette planète passent leur temps à aller attaquer les autres pays et qui ensuite viennent gueuler "qu'il faut assurer leur sécurité" y compris lorsqu'ils se trouvent dans les pays qu'ils détruisent et qu'ils colonisent par la force ou à la frontière des autres pays, comme aux frontières de la Russie !

Allez qui sont les deux seuls pays au monde qui gueulent toujours qu'il faut assurer leur sécurité ?

Nous n'en voyons que deux pour notre part : Les USA et Israël !

Oliver Stone : les États-Unis « ne sont pas menacés. Nous sommes la menace »

sept 23, 2015


Alors qu’il lance une nouvelle série documentaire offrant un point de vue critique sur les actions américaines outremer, le réalisateur explique à MEE qu’il n’a pas toujours vu les choses de cette manière .

 

NATIONS UNIES – Les controverses américaines sont le fort d’Oliver Stone. Le réalisateur hollywoodien a braqué ses caméras sur l’assassinat de John F. Kennedy, la guerre du Vietnam et les attentats du 11 septembre 2001.

Lors de la préparation de sa nouvelle série documentaire pour la télévision, The Untold History of the United States (Une Autre histoire de l’Amérique), ce sont les « exploits » américains au Moyen-Orient qui l’ont le plus marqué, a-t-il déclaré à Middle East Eye mercredi dernier.

« En étudiant ces non-dits de l’histoire, une chose qui m’a vraiment beaucoup frappé a été l’histoire de notre implication au Moyen-Orient » a-t-il dit.

« Une implication abjecte. »

Stone retrace l’interventionnisme de Washington dans la région depuis les années 30, indiquant que celui-ci a atteint son apogée lors de l’envoi par l’ancien président George H. W. Bush de centaines de milliers de soldats américains pour libérer le Koweït après son invasion par l’Irak en 1990.

L’Union Soviétique s’était effondrée depuis peu et la porte était alors grande ouverte pour la domination de la région par une unique superpuissance, a-t-il expliqué.

« Nous n’en sommes jamais sortis. Une fois que nous y étions, nous y étions pour toujours. »

« Nous avons déstabilisé toute la région, semé le chaos. Et maintenant, nous accusons l’État islamique du chaos que nous avons nous-même créé »

a-t-il ajouté, en référence à la milice extrémiste qui contrôle désormais de larges pans de la Syrie et de l’Irak.

Stone a préparé et écrit la série et le livre qui l’accompagne en partenariat avec Peter Kuznick, un professeur de l’American University spécialiste de la question des frappes nucléaires américaines sur le Japon qui ont mis fin à la Seconde Guerre Mondiale.

« Tout tourne autour du pétrole. Vous vous souvenez de cet autocollant pour voiture où était écrit : ‘’Qu’est-ce que notre pétrole fait sous leur sable ?” », a demandé Kuznick à MEE.

La soif américaine de l’or noir est au fondement de l’alliance des États-Unis avec l’Arabie Saoudite, du coup contre le Premier ministre iranien Mohammad Mossadegh en 1953, appuyé par la CIA, et du soutien américain aux miliciens religieux qui combattaient les Soviétiques en Afghanistan dans les années 80, a-t-il poursuivi.

« Nous avons créé ces pagailles, et ensuite nous avons élaboré un plan militaire grandiose pour y mettre un terme. Mais les solutions militaires ne marchent tout simplement pas. »

Les opinions de Stone et de Kuznick ne risquent guère de faire froncer les sourcils dans les rues du Caire, de Moscou ou de Paris.

En revanche, aux États-Unis, elles sont loin d’être majoritaires.

Selon Stone, les Américains vivent dans un bulle, influencés par un système éducatif, une classe politique et des médias qui dépeignent les États-Unis comme un symbole de stabilité et une force bienveillante dans le monde.

Un exemple célèbre est la description faite par l’ancien président Ronald Reagan des États-Unis comme d’une « ville scintillante sur une colline ».

« Être américain est très confortable », a avancé Stone. « Vous avez le sentiment d’être en sécurité et de jouir de la prospérité des biens matériels. Mais en même temps, vous pensez que vous avez des ennemis partout – en Russie, en Chine, en Iran, en Corée du Nord.

« Vous habitez dans ce cocon qu’est ce grand pays entouré de deux océans, mais avec l’impression de vivre toujours sous la menace. »

Oliver Stone a déclaré comprendre ce sentiment pour l’avoir lui-même vécu.

Stone est né à New York, d’un père républicain exerçant la profession d’agent de change, Louis Stone. Oliver a toujours été créatif – il écrivait souvent de courtes pièces de théâtre pour amuser sa famille – mais n’avait jamais remis en question la manière dont ses professeurs d’histoire enjolivaient les actes des États-Unis, a-t-il raconté.

« J’avais toujours entendu une seule partie de l’histoire, celle qui met en valeur l’exceptionnalisme américain, qui présente l’Amérique comme un pays altruiste et bénéfique pour le reste du monde. »

En 1967, Stone se porta volontaire pour aller combattre dans l’armée américaine au Vietnam. Il fut blessé deux fois et, à son retour, il fut décoré de l’Étoile de bronze de l’héroïsme et d’un Purple Heart, une médaille accordée aux personnes blessées ou tuées au service de l’armée américaine.

« Je suis revenu du Vietnam perplexe, complètement désorienté vis-à-vis de ce qui s’y passait.

« J’avais été soumis à une lourde dose de langue de bois, de langage militaire. »

Il a commencé à poser des questions et à lire les travaux d’« historiens progressistes », tout en étudiant la réalisation de films à l’université de New York avec Martin Scorsese et d’autres enseignants.

Ces idées ont inspiré les films à caractère politique qu’il a produits dans les années 80.

Ainsi, l’un de ses premiers films, Salvador (1986), se déroule dans le contexte d’une guerre en Amérique centrale dans les années 80. Platoon (1986), l’opus qui l’a rendu célèbre, met en scène un jeune soldat, interprété par Charlie Sheen, servant au Vietnam. Il a continué à enquêter sur cette guerre dans Né un 4 juilet (1989), avec Tom Cruise.

Puis en 1991, il a réalisé JFK, un film qui expose ses théories sur l’assassinat de l’ancien président, et qui sera suivi par deux autres portraits de commandants en chef des États-Unis, Nixon (1995) et W (2008).

Quant à son dernier film sur le lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden, sa sortie a été ajournée à 2016, a-t-il indiqué.

Oliver Stone a également à son palmarès des interviews de chefs d’État étrangers ayant défié Washington – du révolutionnaire cubain Fidel Castro au président russe Vladimir Poutine, en passant par le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovytch.

The Untold History of the United States, une série documentaire en dix parties et un livre de 750 pages, offre aux Américains une version alternative de l’histoire de leur pays depuis la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à nos jours.

Oliver Stone a affirmé que l’un de ses objectifs était de combattre le « crime éducatif » consistant à tromper les écoliers américains.

« Nos programmes scolaires doivent être débarrassés de l’exceptionnalisme américain », a-t-il insisté.

« Nous ne sommes pas menacés. Nous sommes la menace. »

Bonus : l’intégralité « Une autre histoire de l’Amérique, par Oliver Stone » disponible sur news360x : http://news360x.fr/category/web-tv/une-autre-histoire-de-...