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15/10/2015

La République française une machine à tuer

C'est ce qui s'appelle la patrie des droits de l'homme, le pays le plus démocrate au monde  !

La République française une machine à tuer

Par Gerard Karageorgis le

La République française une machine à tuer

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CategoriesLa sortie cette année du livre Les Tueurs de la République, du journaliste indépendant Vincent Nouzille, lève le rideau sur le programme criminel d’assassinats mené par l’Etat français. Ce livre, bien qu’écrit dans un style journalistique, constitue un avertissement pour la classe ouvrière. Sous l’actuel président François Hollande, le renseignement français mène une campagne de meurtre d’une ampleur sans précédent depuis la guerre d’Algérie sous le premier ministre social-démocrate Guy Mollet.

En se fondant sur d’abondantes entrevues avec des responsables politiques, militaires, et du renseignement, ainsi qu’avec d’anciens barbouzes et tueurs, Nouzille révèle que depuis la fin de la guerre d’Algérie, c’est le président Hollande qui mène le plus d’assassinats ciblés. A cette fin, il maintient une liste de cibles, qui contiendrait des terroristes présumés, dont Hollande et les services de sécurité ont décidé l’élimination sans aucune forme de procès.

Selon Nouzille, « La liste est ultra-secrète. François Hollande la garde précieusement non loin de lui, dans son bureau du palais de l’Elysée. Elle contient les noms des personnes dont l’élimination a été secrètement approuvée. Selon les circonstances, il peut s’agir d’assassinats ciblés confiés à des soldats, des agents des services secrets français ou de pays amis. Le Service Action (SA) et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et les commandos des forces spéciales des armées n’ont, aux dires des connaisseurs, jamais été autant sollicités ».

Hollande établit cette liste de meurtres à commettre derrière le dos de la population, grâce au silence complice des médias et des forces de la « gauche radicale » petite-bourgeoise, dont le Front de gauche et le Nouveau parti anticapitaliste, qui soutiennent le Parti socialiste (PS) au pouvoir.

Nouzille poursuit, « François Hollande décide seul de ces opérations exceptionnelles. De fait le président ne partage sa liste de cibles qu’avec une poignée de proches qui le conseillent et savent se taire, trois personnes principalement : son chef d’état-major particulier, le général Benoît Puga ; son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian ; et le directeur de la DGSE, le diplomate Bernard Bajolet ».

Ces révélations témoignent de la dégénérescence avancée de la démocratie bourgeoise en France. La constitution française interdit la peine de mort, et personne n’a élu Puga, Le Drian, ou Bajolet pour discuter avec Hollande comment décider arbitrairement de la vie et de la mort de personnes qui n’ont subi aucune procédure judiciaire. Hollande donne ainsi un blanc-seing au forces les plus réactionnaires de l’Etat, c’est-à-dire les forces armées et les services de renseignement, qui espionnent massivement la population française et mondiale.

Nouzille évoque des opérations menées en Afghanistan, en Somalie et au Mali pour éliminer des personnes ciblées ou des organisations entières. Il rapporte les propos d’Ange Mancini, coordinateur national du renseignement à l’Elysée : « il est bon que ceux qui, partout dans le monde, pourraient être concernés sachent que la France réagira toujours à une agression contre l’Etat ou ses ressortissants ».

Alors que la France et l’OTAN envahissent de larges portions de l’ancien empire colonial français et de sa périphérie géographique (Libye, Côte d’Ivoire, Syrie, Mali, République Centrafricaine), le renseignement français mène en parallèle une série d’opérations « homo » (pour homicide) à un rythme inégalé depuis la guerre d’Algérie pour assassiner des opposants de ces interventions. Ces opérations Homo sont censées « venger » la France d’attentats terroristes ou de kidnappings de ses ressortissants. En fait, elles contribuent à terroriser des populations entières.

Le livre de Nouzille passe en revue la longue histoire des opérations « Homo » menées depuis la guerre d’Algérie et l’établissement de la Cinquième République après un putsch mené par des unités de l’armée française contre le gouvernement Mollet en 1958.

Nouzille raconte comment Mollet puis De Gaulle, porté au pouvoir par les putschistes en 1958, ont fait appel à des tueurs issus des forces réactionnaires et d’extrême-droite de l’Algérie française pour assassiner des centaines d’opposants algériens. Cependant, cette guerre, qui avait joui du soutien non seulement de la droite mais du Parti communiste français stalinien sous les sociaux-démocrates de Mollet, a discrédité l’ensemble de la classe politique auprès de la population. L’Etat français a dû prendre ses distances pendant un temps de l’usage machinal et régulier du meurtre.

Nouzille revient toutefois longuement sur l’hostilité de l’impérialisme français à l’encontre du régime libyen de Kadhafi, qui menaçait ses intérêts en Afrique. Il y a eu sous Giscard et Mitterrand de nombreuses tentatives de renverser le régime libyen en tenter d’organiser des insurrections, notamment dans la ville de Benghazi. Ceci souligne les intérêts impérialistes de longue date qui ont poussé Sarkozy à mener avec l’OTAN une guerre pour renverser Kadhafi en 2011.

Le nombre d’opérations « homo » a commencé à remonter sous Mitterrand, un ancien fonctionnaire sous Vichy et membre du gouvernement Mollet qui était devenu le premier président élu du Parti socialiste (PS). Il a sollicité plus que ces prédécesseurs de droite le Service Action et les forces spéciales pour liquider des cibles en Afrique et au moyen Orient. Il a aussi modernisé le Service Action en créant la cellule Alpha, plus discrète dans les opérations « Homo », après le scandale du Raimbow Warrior. Cette cellule est toujours chargée des assassinats ciblés.

Nouzille raconte comment, pour ces opérations secrètes, Mitterrand fait appel à des forces d’extrême droite, tels Olivier D., surnommé « Naf-Naf », ex-militant du GUD (Groupe union défense) néofasciste qui avait combattu pour les phalanges chrétiennes au Liban. Celui-ci mobilisait des cadres sortis de l’Algérie française, « dont d’anciens paras et légionnaires, d’ex-membres d’OAS [Organisation Armée Secrète, antigaulliste] ».

La reprise des opérations Homo sous Mitterrand aux années 80 correspond au début du tournant de la rigueur du gouvernement PS avec le soutien du PCF qui discrédita le PS et le PCF aux yeux de la classe ouvrière. Le processus de perte de base dans la classe ouvrière s’accéléra au PCF. Le PS et le PCF ont mené des décennies de politique d’austérité et de guerre tout en essayant d’obtenir un soutien sur des bases politiques droitière voire d’extrême-droite ce qui aboutit au soutien du FN dans les opérations secrètes de Mitterrand et lors de la victoire de ce derniers en 1988.

C’est dans ce contexte politique-ci, marqué par le discrédit de leur politique intérieure, que les milieux dirigeants ont à nouveau fait appel au meurtre comme strategie. Cependant, Hollande a visiblement fait monter bien plus que ses prédécesseurs le nombre de meurtres.

Ayant relié encore plus directement les interventions de l’impérialisme français à celles de Washington en Afrique et au Moyen-Orient – suite à la décision de Sarkozy de réintégrer la France au commandement de l’OTAN – Hollande poursuit des politiques d’espionnage massif et d’assassinat à l’échelle mondiale, modelées sur celles de l’impérialisme américain.

Selon Nouzille, « Visiblement, François Hollande n’a pas d’état d’âmes concernant cette liste et les opérations qu’elle implique, rappelant ainsi un certain Guy Mollet … D’ailleurs, la détermination de François Hollande ravive bien des souvenirs dans les milieux militaires et du renseignement. ‘Franchement, nous n’avions pas vu cela depuis la guerre d’Algérie. Un président qui assume des opérations comme cela, c’est rare…’ confie un haut gradé dans le secrets des opérations. ».

Selon Nouzille, « Outre les 600 à 1000 combattants djihadistes tués pendant l’opération Serval, les têtes commencent à tomber parmi les HVT (ciblé à haute valeurs) avec plus d’une quinzaine de HVT ont été éliminées au Mali sous ordre de l’Elysée. ». Il ajoute que la liste des personnes à tuer se s’allonge régulièrement.

Le fait que des connaisseurs des opérations clandestines fassent le parallèle entre la période actuelle et celle de la guerre d’Algérie, quand l’Etat assassinait des opposants politiques, dont des Français, souligne la faillite politique du capitalisme européen.

Comme l’affirme un des membres de l’entourage du président Hollande à Nouzille, « A défaut de popularité et de résultats au plan intérieur, Hollande veut au moins se construire une image de vrai chef de guerre. Il est surtout sous l’influence de quelques diplomates néoconservateurs et de généraux va-t-en guerre » affirme des membres de l’entourage du président Français. ».

Conscient de mener une politique intérieure haïe, Hollande, président le plus impopulaire de la Vème République se réfugie dans la criminalité, les guerres agressives, et une campagne anticonstitutionnelle de meurtre. Les différentes lois sur le renseignement, de programmation militaire, etc sont un moyen pour lui de couvrir les crimes commis par les services de renseignements et l’armée à l’étranger et de développer une machine à tuer à l’intérieur de l’Etat contre les opposants aux intérêts de la bourgeoisie française.

Ces lois ne servent pas seulement les intérêts de la France à l’étranger mais aussi à surveiller toute opposition à la politique de Hollande. Ce livre est un avertissement pour la classe ouvrière : les crimes commis en France pendant la guerre d’Algérie par le SA ne sont pas du passé mais bien de nouveau envisageable par l’Etat. L’opposition de la classe ouvrière à la guerre et à l’austérité pousseront les éléments les plus réactionnaires de l’Etat vers une politique de répression sanglante contre l’opposition sociale de la classe ouvrière.

By Mickael

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La France, un des Etats les plus corrompus d’Europe, constate Transparency International

Si vous en doutiez encore, comme cela vous êtes tous fixés !

La France, un des Etats les plus corrompus d’Europe, constate Transparency International

Par Gerard Karageorgis  le

 

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La France, un des Etats les plus corrompus d’Europe, constate Transparency International. La France, grâce à une opacité bien organisée, est un pays de petite vertu, lorsqu’il s’agit de corruption. En Europe, elle se place dans le peloton de tête des pays où la corruption prospère le mieux.

La corruption des élus politiques français bénéficie d’un contexte structurel profondément immoral qui n’est pas fait pour lutter contre cette faiblesse bien humaine, mais pour protéger les copains et les coquins, cacher les petites combines juteuses, entretenir les privilèges des uns, au détriment des payeurs qui souvent se saignent, voilà ce qui ressort du dernier rapport de Transparency international « agir contre la corruption ».

Premier constat douloureux : pour cacher la corruption, la France « n’a pas créé la base de données publique essentielle qui recense les condamnations pour corruption » déplore le rapport, et permettre à chaque contribuable de recevoir l’information à laquelle il a droit. Cela, dans une hypocrisie ambiante de débauche de « solidarité citoyenne. » Solidarité oui, mais pas touche aux élus.

Second constat : « Il est donc très difficile d’avoir, en France, une vision précise des formes que prend la corruption », au point que Transparency France a du faire appel à des bénévoles pour dresser la carte de la corruption, et que l’ONG lance un appel au public : « Aidez-nous à enrichir la base de données en nous adressant les décisions de justice dont vous avez connaissance » car « nous avons besoin de vous pour connaître les condamnations qui n’apparaissent pas encore sur notre carte, » expliquent-ils.

Les mairies savent trouver de l’argent pour des projets électoralistes et acheter les voix des uns avec l’argent des autres, mais pour financer la lutte contre la corruption, il n’y a plus personne…


Une culture de l’impunité dans laquelle la corruption prospère

Troisième constat : une justice complaisante, voire complice.

« Ce qui a le plus frappé nos bénévoles? La durée des procédures: 45 affaires ont un délai > 15 ans entre les faits et la condamnation » constate l’ONG.

15 ans entre les faits et la condamnation, la justice est généreuse avec les ripoux : elle leur laisse tout le temps pour s’organiser, accumuler un petit pactole sur le dos des contribuables, étouffer les affaires et enfouir leurs détails, perdre quelques dossiers, et pourquoi pas, jouer sur la mort naturelle de quelques témoins ou acteurs gênants, sans compter sur l’immense bénéfice que le temps offre à l’effacement des mémoires. C’est dans cette culture de l’impunité que la corruption prospère.

corruption

« Avoir accès à ce type de données est pourtant essentiel pour savoir quels sont les domaines, régions et catégories de personnes les plus vulnérables et, ainsi, éclairer l’action des acteurs de la lutte contre la corruption (pouvoirs publics, citoyens, ONG, médias) ».


Pots de vin, prises illégales d’intérêts, les maires épinglés

Quatrième constat : En France, on déteste les patrons, mais les vrais ripoux, ce sont les maires

Europe 1, qui a étudié en détail le rapport, note que « les maires sont les personnes les plus condamnées, surtout pour des affaires relatives à l’attribution de marchés publics », « deux fois plus que les patrons », précise la radio.


Le scandale Kader Arif, l’arbre qui cache la forêt

Pour autant, le contrat du ministère de la défense qui a fait tomber Kader Arif, l’ancien ministre des anciens combattants, est une paille dans une botte de foin. « Les chiffres ne portent … que sur les affaires dont nous avons eu connaissance », nuance Transparency France qui laisse entendre que la réalité est par essence difficile à cerner, puisque précisément il s’agit d’affaires illégales, secrètes et bien cachées.


Conclusion

Transparency France fait un travail indispensable et qu’il convient de saluer. Mais l’ONG pourrait elle-même faire preuve d’un peu plus de transparence.

  • Il est regrettable que la base de donnée ne permette pas d’afficher un tableau avec les noms des ripoux en clair, et les villes où ils exercent leur vice. Il faut, pour les trouver, faire une recherche extrêmement longue département par département, et une suite de copiés collés impossibles.
  •  Il serait bon, également, puisque l’étude fait une distinction entre la situation des pays émergents et celle des pays industrialisés, que les tableaux reprennent cette distinction. C’est cette lecture qui m’a révélé que la France avant d’être 26e sur la liste, est surtout parmi les pays d’Europe les plus corrompus.
  • Où sont les chiffres ? Pour mesurer l’ampleur de la corruption, il faut ses chiffres. L’indispensable classement par le nombre de condamnation ne permet pas de visualiser l’ampleur des dégâts. Un procès pour une corruption de 3 000 euros, ce n’est pas la même chose qu’un autre pour 300 000.


A la tête du Théâtre National de Strasbourg, le gendre de Jack Lang vient de remplacer la nièce de Martine Aubry. Aucun contribuable n’a été dépouillé, aucun logement (encore que) destiné aux défavorisés n’a été détourné, et pourtant, nous sommes en plein cœur d’un système oligarchique, d’un népotisme qui représente une forme de corruption jamais sanctionnée – sauf lorsqu’il s’agit de dénoncer Nicolas Sarkozy bien entendu (il a du renoncer à installer son fils Jean à la tête de l’EPAD lorsque les médias en ont fait à juste raison tout un fromage. Cela n’a pas empêché le gouvernement socialiste de choisir Amin Khiari, fils de la vice-présidente PS du Sénat pour diriger le même EPAD, en comptant sur la complicité des médias, qui pour une fois n’ont pas cédé.)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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Le chef d'état-major américain, attendu à Tel-Aviv

Allez, armez encore les sionistes pour qu’ils continuent à massacrer des innocents !

C'est insupportable, encore un adolescent de 14 ans tué à Qods !

Attention vidéo choquante !

Qods Israël tue un adolescent vidéo SAHAR FRENCH


Par contre c’est aux Européens de payer pour les réfugiés fabriqués par les guerres incessantes des criminels au Moyen-Orient, au lieu de les laisser vivre en paix chez eux !

Les autorités américaines n’ont fait aucun commentaire sur ce sujet. Le journal israélien « Yediot Aharonot », a écrit que le général Dunford et ses accompagnateurs envisageraient de discuter avec les responsables israéliens, de l’intervention militaire russe en Syrie et de prochaines aides militaires américaines à Israël.

Le chef d’état-major américain, attendu à Tel-Aviv

Oct 14, 2015 09:25 UTC

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IRIB- L’armée du régime sioniste a annoncé qu’un haut responsable de l’armée des Etats-Unis se rendrait, la semaine prochaine, en Palestine occupée, en vue de reprendre les négociations sur les aides militaires US à Tel-Aviv.

Selon Reuters, alors que le Premier ministre du régime sioniste Benyamin Netanyahu a cessé les aides militaires de Washington, en protestation contre l’accord nucléaire avec l’Iran, un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que le général Joseph Dunford chef d'état-major de l'armée américaine se déplacerait, dimanche prochain, dans les territoires occupés.

Les autorités américaines n’ont fait aucun commentaire sur ce sujet. Le journal israélien « Yediot Aharonot », a écrit que le général Dunford et ses accompagnateurs envisageraient de discuter avec les responsables israéliens, de l’intervention militaire russe en Syrie et de prochaines aides militaires américaines à Israël. Les Etats-Unis et le régime sioniste projettent de trouver un accord final sur un paquet d’aide militaire de dix ans, d’un montant de 3 milliards de dollars par an.

 

14/10/2015

Selon le général américain Wesley Clark: l'Etat Islamique a été créé par les Israéliens pour vaincre le Hezbollah.

Pour confirmer les révélations du Général Américain Wesley Clark, Israël a demandé à Poutine de l'aider à bombarder le Hezbollah, ce qu'il a refusé de faire.

Moscou refuse d'aider Israël à bombarder les positions du Hezbollah

Selon le général américain Wesley Clark: l’Etat Islamique a été créé par les Israéliens pour vaincre le Hezbollah.

by Emilie Defresne / on 23 février 2015 at 15 h 13 min

General-Wesley-Clark

Le général Wesley Clark, ancien commandant suprême de l’Otan, a déclaré à CNN que l’Émirat islamique (dit « Daesh ») avait été « créé par nos amis et nos alliés pour vaincre le Hezbollah ».

Le général Clark mettait ainsi clairement en cause la responsabilité d’Israël.

Depuis 2001, le général Clark est le porte-parole d’un groupe d’officiers supérieurs opposés à l’influence israélienne sur la politique extérieure des États-Unis, à ses développements impérialistes agressifs et au remodelage du « Moyen-Orient élargi ». Il s’était opposé au déploiement de troupes en Irak, et aux guerres contre la Libye et contre la Syrie.

Wesley Clark: "Our friends and allies funded ISIS to destroy Hezbollah"

(Source)

L’influence israélienne dans la politique américaine est corroborée par Le jeu trouble des USA: Le Hezbollah d’Irak attaque un hélicoptère US venu approvisionner l’Etat Islamique

Par ailleurs le général Clark est le fils d’un juif d’origine russe. Orphelin de père, sa mère a épousé en seconde noce M. Clark qui l’a adopté. Il s’est marié avec une catholique et s’est converti au catholicisme durant la guerre du Vietnam. 

Bachar El Assad a déclaré à Propos de l’implication israélienne dans la guerre en Syrie:

A la question: Alors, que pensez-vous du rôle d’Israël ? il répond: « Ils soutiennent les rebelles en Syrie. c’est très clair. Parce que chaque fois que nous faisons des progrès dans un certain endroit, ils attaquent afin de saper les progrès de l’armée. C’est très clair. C’est pourquoi certains en Syrie plaisantent: « Comment pouvez-vous dire qu’ al-Qaïda n’a pas d’armée de l’air? Ils ont l’armée de l’air israélienne.  » (Israël vient d’ailleurs de donner le coup d’envoi avec ses hélicoptères de combat qui sont allés décapiter un état major ennemi dans le Golan, en territoire syrien. Ndlr)

 

13/10/2015

"Non, la France n'est pas en état de légitime défense" lorsqu'elle frappe la Syrie

De temps en temps il y a des journalistes qui cherchent à comprendre, mais là, ils mettent la Russie dans le même panier que la coalition internationale criminelle qui agresse un pays souverain : la Syrie.

Sauf que la Russie intervient en Syrie, à la demande de son Président légitime ASSAD et qu'elle est l'unique pays au monde à pouvoir le faire dans la légalité ! C'est bien ce qui désole, la coalition internationale criminelle qui n'a que pour seuls objectifs:

1 - celui de déchoir Assad de son poste de président ou pratiquer la technique du grand remplacement dès qu'un chef d'état entrave leurs projets,

2 - de permettre à l'état sioniste de s'annexer la Syrie dans l'objectif de s'attaquer ensuite à l'Iran et ainsi de suite, jusqu'à finir par créer le Grand Israël.

3 - de poursuivre leur projet d'instauration du Nouvel Ordre Mondial, une fois qu'ils se seront annexé tous les pays où qu'ils y auront placé leur pion sioniste, comme tel est le cas en Ukraine depuis février 2014 et depuis la création de l'UE.

Qui a donc intérêt à créer Daech, l'EI, ISIS et Cie ? En sachant qu'Israël est un état privé appartenant à Rothschild !

Rothschild : « J'ai créé cette colonie (Israël) moi seul. Par conséquent, ni les colons, ni aucune organisation n'a le droit d'interférer avec mes plans ! »

 

"Non, la France n'est pas en état de légitime défense" lorsqu'elle frappe la Syrie

Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu que la France continuera à frapper en Syrie quelles que soient les nationalités alors que six djihadistes français auraient été tués. Il a également répété dimanche que la France agissait en "légitime défense". Deux positions qui posent problème selon Olivier Ravanello. D'une part, la légitime défense est un principe de droit international qui ne peut s'appliquer qu'entre des Etats et qui ne concerne donc pas le cas de la France, qui vise une organisation terroriste en Syrie. S'il y a sans aucun doute une nécessité d'intervenir enSyrie, le cadre légal invoqué par le Premier ministre ne tient pas. Ainsi, selon Olivier Ravanello, l'intervention française s'apparente à une "guerre préventive" car "elle frappe avant qu'on l'attaque". Par ailleurs, il faut une résolution de l'ONU pour légitimer des frappes préventives, ce qui n'existe pas pour la Syrie.

Le mot est apparu depuis quelques semaines "La France intervient en Syrie dans le cadre de la légitime défense puisque des attentats y sont préparés contre nous". Légitime défense. Mais d’où vient ce terme de cowboy pour justifier notre action à l’étranger ?

Techniquement, le mot fait référence à l’article 51 de la charte des nations unie. Il stipule qu’un Etat peut faire la guerre en cas d’agression. Il riposte à une attaque ; c’est de la légitime défense qualifiée "de droit naturel d’un état" par l’ONU.

Est-ce pour autant le cas de la France en Syrie ? Non. D’abord parce que la charte régit les relations entre états. Dans l’esprit des nations unies il s’agit d’une agression d’un état contre un autre état. En 1945 date de la rédaction de la charte, la notion de terrorisme est encore relativement neuve. On n’imaginait pas qu’un jour on devrait lever une coalition internationale, envoyer des avions de chasse, des porte-avions pour faire la guerre à une organisation non étatique. D’autant que lorsque l’on qualifie DAESH d’Etat islamique, le poil de nos gouvernants se hérisse... Difficile d’invoquer l’article 51.

Mais quand bien même il s’agirait de répondre à une attaque terroriste comme le justifient les Etats-Unis depuis le 11 septembre, encore faut-il être précis. L’attaque terroriste menée sur notre sol contre Charlie Hebdo l’a été par des ressortissants nationaux et non pas étrangers, et revendiquée par Al Qaida au Yémen. Pas par Daesh. Si légitime défense il y a, elle nous autoriserait à frapper Al Qaida au Yémen et pas Daesh en Syrie.

Pourtant c’est bien de Syrie que provient le danger, c’est indéniable. En revanche, si l’on cherche a qualifier précisément ce que la France fait en Syrie il faudrait parler de frappes préventives. Mais problème. Le dernier à avoir utilisé ce principe était George W. Bush en Irak. Difficile de s’en prévaloir.

En tout cas, dans le droit international ça ne rentre pas ; la seule instance à pouvoir décider d’une action militaire préventive est le conseil de sécurité de l’ONU avec le vote d’une résolution. Mais sur la Syrie pas de résolution.

Moralité, la France, comme les USA et aujourd’hui la Russie, bombardent en Syrie selon un vieux principe très simple ; mieux vaut les éliminer là-bas et ne pas attendre qu’ils arrivent chez nous. Dans les westerns, ça s’appelle dégainer le premier. C’est efficace, en l’occurrence nécessaire, mais ça ne fait pas une base légale, ni une posture plus digne que les autres.

Olivier Ravanello (@oravanello)