Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/11/2015

De hauts fonctionnaires russes dénoncent une manipulation grossière de l’opinion publique

De hauts fonctionnaires russes dénoncent une manipulation grossière de l’opinion publique

De hauts fonctionnaires russes dénoncent une manipulation grossière de l’opinion publique

La Russie a augmenté sa cadence quotidienne de frappes aériennes en Syrie, en raison de la réduction du temps mis entre la détection et la frappe des cibles islamistes. Outre l’optimisation de la reconnaissance aérienne, les Russes ont bénéficié de l’intensification des actions dans le domaine HUMINT, en utilisant des canaux et des sources d’information de l’armée syrienne.

La Russie change radicalement sa tactique de bombardement en Syrie

Et cela a été constaté dans tous les canaux médiatiques occidentaux qui ont accepté l’invitation du ministère russe de la Défense et ont fait des reportages sur la base militaire russe de Hmeymim en Syrie.

http://www.france24.com/fr/20151022-exclusif-video-lattaquie-armee-russe-prend-quartiers-syrie-poutine-frappes-assad

Les journalistes russes aussi font leur travail sur le terrain, disposant d’un matériel dernier cri pour obtenir des images et faire des reportages « à chaud » sur la ligne de front.


Les membres de la délégation du Parlement russe: Sergei Gavrilov, Alexander Iouchtchenko et Dmitri Sabline, qui ont visité Damas cette semaine, ont mis en garde contre le risque sérieux représenté par la manipulation pratiquée par les médias occidentaux à propos des opérations militaires de la Russie en Syrie.

delegatie-Parlamentul-Rusiei

Faisant fi de la réalité, illustrée par les images émanant du front, Antony Blinken, secrétaire d’Etat adjoint de John Kerry, a déclaré que l’intervention russe en Syrie ne se déroule pas bien, car il y a eu très peu de progrès. Sa conclusion est que les Russes ne peuvent pas vaincre en Syrie, ils ne pourront qu’empêcher la défaite de Bachar Al-Assad.

syrie 20151031

La théorie de la désinformation qui guide Washington se réfère à toute intervention sur les éléments de base de la communication afin de cultiver un type de réactions, attitudes et actions chez les récepteurs (consommateurs de médias). Cette intervention est voulue et même dictée par le bénéficiaire, c’est à dire le Département d’État (ministère des Affaires étrangères). Les parlementaires russes qui étaient à Damas ont invoqué « un consensus sur un agenda » de la part des médias occidentaux, qui leur fait faire des variations sur le thème imposé par le Département d’Etat américain.

Le plan américain pour anéantir la Russie en Syrie

De leurs bureaux confortables, les journalistes britanniques de la prestigieuse IHS Jane’s Defense ont commencé à calculer les coûts des opérations aériennes de la Russie en Syrie, pour les faire relayer immédiatement pour toute la grande presse occidentales (This is how much Russia’s ‘war’ in Syria costs). Ils y énumèrent les coûts de l’alimentation, de l’équipement et de cantonnement du personnel militaire, ainsi que les coûts de la logistique, de renseignement et de la communication. IHS Jane’s Defense nous apprend également le coût de l’heure de vol d’un avion occidental de 4ème génération et celui d’un hélicoptère russe, en tenant compte du prix des munitions utilisées quotidiennement par la Russie en Syrie.

L’exactitude de ces calculs ne peut être vérifiée par les lecteurs ordinaires auxquelles ils sont adressés. Donc, la seule conclusion qui en sera tirée sera dictée par le Département d’Etat américain, à savoir, pointer du doigt le gaspillage des ressources de la Russie qui dépense 2,4 millions USD chaque jour dans opérations aériennes en Syrie. Cela lui permet ensuite de faire des prévisions sur le futur effondrement de l’économie russe raison de la baisse du prix d’un baril de pétrole, des sanctions européennes et des dépenses occasionnées par les frappes contre l’EI en Syrie.

Mi-24-Syria

Un autre média zélé dans le domaine de la manipulation imposée par le Département d’État américain est, selon les trois députés Russes mentionnés précédemment, le quotidien allemand Die Welt qui est repris par la plupart des médias de masse européens. Die Welt affirme que le résultat des bombardements russes durant les trois dernières semaines aurait dû se matérialiser par la destruction de la plupart des cibles de l’EI, ce qui n’a pas été le cas. Par conséquent, selon Die Welt, les bombardements russes ont conduit à « 50 centimètres de territoire acquis par l’armée syrienne, au prix de la destruction de 24 chars et la mort de 250 soldats syriens. »

Rusia-Siria-atack

Toute la rédaction de Die Welt s’est essayée à ridiculiser l’utilisation des 26 missiles de croisière russes lancées à partir de la mer Caspienne, disant que c’était une action de propagande dédiée à l’anniversaire du président Vladimir Poutine. En réponse à ces allégations, les parlementaires russes on déclaré que, quand bien même ces missiles auraient été lancés le jour de la fête nationale de l’Allemagne ou des Etats-Unis, leur message n’en auraient pas été moins clair pour tous les pays fournissant aux rebelles islamistes en Syrie des armes qui mettraient en péril la force aérienne russe. Les objectifs militaires de ces pays en Europe et au Moyen-Orient sont tous à portée des missiles de croisière de la flotte russe de la Baltique, la mer Noire , la mer Caspienne, et des missiles de croisière des 100 bombardiers russes à grand rayon d’action de type Tu-22 M3, Tu-95 et Tu-160.

Quels secrets Poutine a-t-il divulgué à Bachar al-Assad à Moscou ?

Ce que Die Welt omet de dire, c’est que depuis plus d’un an, le Pentagone a dépensé environ 14 milliards de dollars pour le bombardement de l’État islamique, mobilisant à cet effet plus d’une centaines d’avions et un porte-avions dans le golfe Persique. Et par les résultats obtenus dans cette opération, au niveau de l’’efficacité, l’US Air Force se classe à égalité avec l’armée du Burundi. Die Welt manque cruellement d’inspiration pour cacher ses véritables objectifs, qui sont d’orienter la perception du public pour le rendre réceptif aux conclusions imposées par le département d’Etat. Die Welt nous suggère l’une de ces conclusions en affirmant que Poutine devra renoncer à ses prétentions au leadership en Syrie et au Moyen-Orient, et qu’il restera un joueur insignifiant, comme beaucoup d’autres dans la région.

Valentin Vasilescu

 

Traduction Avic – Réseau International

 

01/11/2015

Selon Ashton Carter, la Russie subira prochainement des «pertes» humaines en Syrie

Petit rappel des menaces proférées contre la Russie par Ashton Carter, début octobre 2015

A rapprocher de cet article où il est justement question d'avion (en lien avec le crash en Égypte ?)

La Russie et la Syrie: ultima ratio regis. Le complot US/Ukrainien contre la Russie

Selon Ashton Carter, la Russie subira prochainement des «pertes» humaines en Syrie

Pour le secrétaire américain à la Défense, la Russie doit s'attendre à des pertes humaines dans les prochains jours.

La Russie, engagée en Syrie aux côtés du président syrien Bachar el-Assad, va bientôt subir des «pertes», a déclaré jeudi à Bruxelles le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter. «Je m'attends à ce que, dans les prochains jours, la Russie commence à subir des pertes» humaines, a affirmé M. Carter lors d'une conférence de presse au siège de l'Otan à Bruxelles.

En savoir plus : Pour le Pentagone, les avions russes ne sont pas une menace pour les drones américains en Syrie

Difficile de savoir ce que sous-entend ainsi Ashton Carter, d'autant que la Russie se contente pour le moment, comme la coalition dirigée par les Etats-Unis, de frappes aériennes sur la Syrie. Seule certitude pour Ashton Carter, Moscou «s'enterre dans son isolement».

Le responsable américain a ainsi exhorté Vladimir Poutine à s'aligner sur la stratégie américaine d'aides à certaines factions en Syrie. Sergueï Lavrov avait déjà répondu à ces accusations, en affirmant que «l'Armée syrienne libre est une structure fantôme. On ne sait rien sur elle. Où se trouve cette Armée syrienne libre ? Qui est son chef ?». 

En savoir plus : Moscou et Washington travaillent à la coordination des opérations aériennes en Syrie

Ashton Carter a aussi affirmé, suite à la réunion des ministre de la Défense des 29 états membre de l'Otan que Moscou aurait agi d'une manière irresponsable, risquant la confrontation avec des avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis contre l'organisation Etat islamique. «Ils (les Russes) ont tiré des missiles de croisière d'un navire depuis la mer Caspienne sans avertissement, et ils se sont approchés à quelques kilomètres d'un de nos drones», a affirmé le chef du Pentagone.

La Russie, de son côté, a déploré précédemment que les États-Unis réduisent «la coordination seulement aux aspects techniques». Washington refuserait en effet toujours de partager avec la Russie ses informations sur Daesh en utilisant, d’après les responsables russes, «toute excuse possible pour éviter de coopérer».

 

L'Airbus russe s'est désintégré en vol

L'Airbus russe s'est désintégré en vol

Voir aussi :

Crash d'un avion russe en Egypte: les hypothèses
15:06 01.11.2015

Débris de l'A321 russe dans le Sinaï

Un Airbus A321 de la compagnie russe Metrojet (Kogalymavia) reliant Charm-el-Cheikh à Saint-Pétersbourg s'est écrasé le 31 octobre dans le Sinaï, faisant 224 morts.

Les enquêteurs russes utiliseront des drones dans le Sinaï
01.11.2015

Des experts russes sur les lieux du crash d'un Airbus de Metrojet en Egypte

Les sauveteurs du ministère russe des Situations d'urgence rechercheront les corps des victimes, leurs effets personnels et les débris de l'avion.

Crash dans le Sinaï: 130 corps examinés
17:22 01.11.2015

Des experts russes étudient les débris de l'Airbus A321 en Egypte

Des enquêteurs et des criminologues russes procèdent à l'examen du lieu de la catastrophe de l'Airbus A321 dans le Sinaï. L'avion, qui reliait Charm el-Cheikh à Saint-Pétersbourg, s'est écrasé samedi matin avec 224 personnes à son bord. Les causes de l'accident demeurent pour le moment inconnues.

 

L'Airbus russe s'est désintégré en vol

16:40 01.11.2015 (mis à jour 17:45 01.11.2015)

 

Des experts russes étudient les débris de l'Airbus A321 en Egypte

 

Les fragments de l'avion sont dispersés sur près de 20 kilomètres carrés.

L'Airbus A321 russe qui s'est écrasé samedi matin dans le Sinaï, faisant 224 morts, s'était désintégré en vol, a annoncé le directeur du Comité interétatique de l'aviation (MAK), Viktor Sorotchenko.

"Il est prématuré de faire des conclusions. L'avion s'est désintégré en vol, ses fragments sont dispersés sur près de 20 kilomètres carrés", a indiqué M.Sorotchenko devant les journalistes.

Alexandre Neradko, président de l'Agence fédérale russe des transports aériens (Rosaviatsia), estime aussi que l'avion s'est disloqué à une grande altitude.

Des experts de l'avionneur Airbus se sont rendus au Caire. Ils sont prêts à participer à l'analyse des données boîtes noires, a annoncé à Sputnik le porte-parole d'Airbus, Stefan Schaffrath.

Selon le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, l'enquête sur la catastrophe pourrait durer des mois.

L'avion Airbus A321 de la compagnie aérienne russe Metrojet (connue également sous le nom de Kogalymavia) s'est écrasé samedi matin dans le nord du Sinaï alors qu'il effectuait un vol Charm-el-Cheikh-Saint-Pétersbourg avec 224 personnes à bord. Tous les passagers et membres d'équipage ont péri dans le crash.

 

Crash en Egypte : l'A321 de Kolavia s'est désintégré en l'air

Attentat, bombe dans l'avion ?

Une chaussure d'enfant retrouvée sur le site du crash Source: Reuters - Une chaussure d'enfant retrouvée sur le site du crash

Un avion de ligne reliant Charm El-Sheikh à Saint-Pétersbourg a disparu des écrans radar peu après le décollage et s'est écrasé en Egypte avec à bord, 217 passagers et 7 membres d'équipage.

  • dimanche 1 novembre

    17h40 CET

    Les secouristes russes entendent utiliser des drones pour examiner les 20 km carrés où se sont éparpillés les débris de l’avion A321, ont annoncé les représentants du ministère des Situations d’urgence.

     

  • 17h21 CET

    Le fait que les débris soient éparpillés sur un périmètre en forme d’ellipse, long de 8 km et large de 4 km environ, témoigne du fait que l’avion s’est décomposé à une altitude élevée, ont fait savoir les responsable de l’agence russe de l’aviation.

    • Le lieu du crash du vol 7K9268 en Egypte

    Source: Reuters

    Le lieu du crash du vol 7K9268 en Egypte

    La suite : ICI

Syrie: la tête contre les murs ! par Karim Mohsen

Syrie: la tête contre les murs! par Karim Mohsen

http://media.ws.irib.ir/image/4bhife0e74c2b919k3_800C450.jpg

Oct 31, 2015 02:45 UTC – IRIB - C'est le cas de le dire au regard de l'insistance et la persistance de l'Occident et de l'opposition syrienne dite «modérée» d'exiger, sans autre forme de procès, le départ du président Bachar al-Assad.

Cette exigence obsessionnelle fausse toute analyse sereine de la situation prévalant en Syrie et rend complexe l'issue du conflit. Chercher comment terminer cette guerre (qui a fait plus de 250 000 victimes et contraint des millions de Syriens à fuir le pays) ne semble pas être la priorité de ceux qui se sont autoproclamés parrains du peuple syrien. Or, ni Hollande ni Obama et encore moins Fabius ou Kerry ne sont mandatés pour choisir qui doit diriger la Syrie. Ce n'est pas parce que l'on crie le plus fort ou que l'on soit mieux armé que l'on a forcément raison.

Ceci dit, on ne peut manquer de relever les convulsions des Occidentaux voulant imposer leur «solution» au peuple syrien au nom duquel ils décideraient du destin de ce pays. Aveugles, grandes et petites puissances occidentales prescrivent le dénouement qu'elles «recommandent» pour la Syrie, mais trébuchent sur un mur qu'elles ne parviennent pas à franchir. Et pour cause! L'Occident pose mal le problème syrien, le résultat ne pouvait qu'être inapproprié. Les dirigeants occidentaux et monarchiques qui mènent la guerre contre al-Assad se rendent-ils seulement compte des errements où ils se sont fourvoyés croyant être les seuls à détenir les remèdes à un monde malade de leurs diktats?

Faut-il sans doute attendre dix ans pour qu'ils avouent avoir fait tout faux en Syrie, comme le récent mea-culpa de Tony Blair et avant lui, Collins Powell à propos de l'Irak en 2003 ?

Faut-il que la Syrie n'existe plus pour les détromper ? D'aucuns aussi, veulent se faire une notoriété sur le dos de la Syrie et des Syriens qui tombent chaque jour en martyrs d'une guerre dont ils ne comprennent pas les raisons. Ainsi, toute meurtrie d'avoir été ignorée, la semaine dernière, lors de la réunion quadripartite de Vienne [à l'invitation de Moscou], la France avait convoqué mardi dernier sa «propre» réunion sur la Syrie à Paris.

Las! Les ténors brillaient par leur absence. Les Etats-Unis se sont contentés de se faire représenter par un adjoint du département d'Etat. Rentrée depuis belle lurette dans les rangs, la France cultive encore cette coquetterie de croire qu'elle a encore un rôle à jouer dans les affaires du monde. Et comme tout petit qui tape du pied pour se faire remarquer, la France est la plus intraitable contre le président syrien et le traitement de la crise syrienne alors que, de fait, Paris joue les utilités. La vérité est que l'initiative, ou l'incursion, politico-militaire russe dans le conflit syrien - considéré comme une chasse gardée des Occidentaux - a bouleversé la donne et lui a induit une autre dimension. En fait, les choses ont changé: en trois semaines, la Russie a réussi à faire «bouger les lignes» et à sortir les terroristes de leurs tanières. Moscou est parvenu en un mois à faire ce que n'a pu réaliser la coalition internationale menée par les Etats-Unis (une cinquantaine de pays) en plus d'un an.

La Russie est entrée directement dans le vif du sujet, quand les Occidentaux manipulaient la sémantique entre terroristes «modérés» [anti-Assad] et «radicaux» n'entrant pas dans cette catégorie. Pour Moscou, un «terroriste» reste un «terroriste» et doit être combattu et vaincu. Pas seulement Daesh/EI.

A raison, le chef de l'Etat syrien pouvait qualifier de «grande hypocrisie», la proportion des Occidentaux à définir les uns et les autres pour lesquels dit-il «le terrorisme n'en est un que lorsqu'il les touche, mais lorsqu'il nous atteint, il constitue révolution, liberté, démocratie et droits de l'homme».

C'est sans doute là que se situe le noeud gordien du problème, quand l'Occident s'arroge le droit - et lui seul - à définir les choses. Le conflit syrien a été créé de toutes pièces, car la rébellion ça a d'abord été des mercenaires et des jihadistes recrutés à prix d'or par le Qatar et l'Arabie saoudite et, last but not least, formés et armés par l'Occident, en particulier les Etats-Unis.

Il fallait séparer le bon grain de l'ivraie. Ce que l'Occident n'a pas fait, ne s'est pas donné la peine de faire, dès lors que des groupes rebelles, jihadistes, ou terroristes [la gamme est large] poursuivent les mêmes objectifs: faire un sort à al-Assad.

Les puissants n'ont que faire de partenaires, ils exigent des marionnettes. Et comme al-Assad, nonobstant ses défauts, est loin d'être un fantoche, c'est son maintien qui fait problème. Ainsi, les Etats-Unis n'ont pas hésité à débloquer 500 millions de dollars pour former 5000 rebelles par an. Résultat: catastrophé, le général Lloyd J Austin, chef de l'US Centcom avouait devant le Congrès que seuls 4, voire 5 rebelles syriens [équipés de pied en cap par les forces US] combattaient sur le terrain. Dès lors, les Etats-Unis se donnent tous les droits, y compris celui de former une armée de rebelles pour combattre le régime d'un Etat souverain. Ce sont ces oukases des puissants qui sont en train de mener le monde au bord du précipice.