Le discours de Barack Obama au Caire au monde mulsuman
Un nouveau départ entre les musulmans et les Etats-Unis
Comment est perçu le discours d'Obama par Israël ?
Israël inquiet du discours d'Obama au Caire
Israël espère que le discours de réconciliation à l'adresse du monde musulman que doit prononcer jeudi au Caire le président américain Barack Obama ne se fera pas à ses dépens, a indiqué mercredi un proche du premier ministre, Benyamin Nétanyahou.
"Le président américain a le droit de tenter de se réconcilier avec le monde musulman et faire concurrence à Al-Qaida ou l'Iran pour conquérir son cœur ; pour notre part, nous devons vérifier que ce cela ne portera pas atteinte à nos intérêts communs" avec les Américains, a déclaré à la radio militaire le ministre des transports, Israël Katz. Ce proche de M. Nétanyahou, qui le considère comme son porte-parole, a également souligné que M. Obama était "amical envers Israël". "Mais il a une approche différente [de celle du président George Bush], il envoie d'autres messages au monde arabe et musulman, c'est une autre réalité, qui n'est pas facile", a-t-il ajouté.
Le président américain va prononcer son discours alors que les relations entre Israël et les Etats-Unis traversent une période de tension en raison du refus de M. Nétanyahou d'accepter l'idée d'un Etat palestinien et de geler totalement la colonisation en Cisjordanie, comme le réclame M. Obama. "Il existe une coopération intense entre Israël et les Etats-Unis, mais les désaccords se sont récemment aggravés", a admis M. Katz, en critiquant de nouveau les pressions exercées par le président américain pour imposer un arrêt total de la construction dans les colonies juives.
"Le gouvernement actuel ne gèlera pas la croissance naturelle de la population dans les colonies de Judée-Samarie [Cisjordanie] et de Jérusalem, il n'y a aucune espèce d'hésitation sur ce sujet", a-t-il réaffirmé. M. Katz a toutefois souligné que le premier ministre n'excluait pas de "faire preuve d'une certaine souplesse", en allusion à 22 colonies sauvages créées par des colons extrémistes dont le gouvernement est prêt à ordonner le démantèlement. Ces colonies n'ont pas reçu l'aval du gouvernement.
De son côté, le président américain a exclu pour le moment tout compromis sur le dossier en refusant, tout comme la communauté internationale, de faire une distinction entre colonies "légales" et "sauvages".
Obama dit aux Juifs où ils peuvent vivre, par Joseph Farah
WorldNetDaily, 29 mai 2009
Texte original anglais : "Obama tells Jews where they can live"
Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org
Barack Obama est en train d'adopter ce que lui et son administration appellent « une approche plus équilibrée de la situation au Moyen-Orient »
Laissez-moi vous expliquer ce que cela signifie littéralement en termes concrets.
Cela veut dire que le gouvernement américain utilise maintenant son influence sur Israël pour signifier avec insistance aux Juifs - pas aux Israéliens, notez-le bien, mais aux Juifs - qu'il ne leur est plus permis d'habiter dans les territoires de Judée et Samarie, souvent désignés comme Cisjordanie.
Je vous laisse imaginer l'indignation, l'horreur, le cri, la clameur, les grincements de dents qui s'ensuivraient si l'on disait aux Arabes ou aux musulmans qu'ils ne peuvent plus vivre dans certaines parties d'Israël, sans parler de leur propre pays.
Bien entendu, cela ne se produira jamais avec cette « approche plus équilibrée de la situation au Moyen-Orient ».
Nous sommes revenus aux années 30. Cette fois, ce sont les voix des libéraux cultivés, Hillary Clinton et Barack Obama qui disent aux Juifs où ils peuvent vivre, comment ils peuvent vivre et jusqu'où ils doivent se courber s'ils veulent vivre, tout simplement.
Je sais que vous n'avez pas entendu dire cela de cette manière auparavant. Je ne comprends vraiment pas pourquoi. Il n'y a tout simplement pas d'autre manière exacte d'expliquer les intrigues sous-jacentes aux dernières exigences formulées à l'égard d'Israël par l'Occident et le reste du monde.
Israël est ramené aux "frontières d'Auschwitz" *. On a déjà dit aux Juifs qu'ils ne pouvaient continuer à vivre dans la bande de Gaza. Maintenant, on leur dit qu'ils ne peuvent plus choisir de vivre dans quelque zone que ce soit parmi celles qui ont été mises de côté par les élites internationales pour un futur Etat palestinien.
Je demande à nouveau : Pourquoi des internationalistes cherchent-ils à créer ce qui est, par définition, un Etat raciste, antijuif, qui ne tolère même pas la simple présence de Juifs ?
Quelqu'un peut-il répondre pour moi à cette question ?
Obama et Clinton Hillary "et donc, par définition, vous et moi, les contribuables des Etats-Unis" avons décidé que nous céderons aux exigences racistes, fanatiques et antisémites de l'autorité palestinienne, stipulant qu'aucun Juif ne sera autorisé à vivre dans leur nouvel Etat.
J'aime à penser que dans toute autre partie du monde, ce type d'entreprise visant au nettoyage ethnique d'une région serait sévèrement condamné par tous les peuples civilisés. Pourtant, en raison du fait que la plupart des gens ne comprennent tout simplement pas le plan pourtant clair, officiel des dirigeants arabes, visant à chasser tous les Juifs du nouvel Etat palestinien, ces mesures de capitulation bénéficient d'un certain degré de sympathie et même de l'appui politique de beaucoup dans le monde.
Réfléchissez à ce que je vous dis : C'est la politique officielle de l'Autorité Palestinienne que tous les Juifs doivent ficher le camp du pays ! Pourquoi les Etats-Unis soutiennent-ils la création d'un nouvel Etat antisémite de haine ? Pourquoi le monde civilisé considère-t-il cela comme une recette de paix pour la région ? Pourquoi considère-t-on cela comme une idée acceptable ?
Y a-t-il un autre endroit au monde où ce type de politique officielle de racisme et de nettoyage ethnique soit tolérée, voire cautionnée ?
Pourquoi les règles sont-elles différentes au Moyen-Orient ? Pourquoi les règles sont-elles différentes pour les Arabes ? Pourquoi les règles sont-elles différentes pour les musulmans ?
Pourquoi les impôts américains servent-ils à soutenir l'entité raciste, antisémite, connue sous le nom d'Autorité Palestinienne ?
C'est ce que nous faisons quand nous interdisons la "construction dans les implantations", les réparations, la croissance naturelle, les additions à des communautés existantes.
Est-ce là un "équilibre" ?
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent plus venir s'installer en Israël ? Non.
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent acheter des maisons en Israël ? Non.
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent réparer leurs maisons qui se trouvent en Israël ? Non.
- Y a-t-il des mesures imposées aux Arabes et aux musulmans, suggérant qu'ils ne peuvent bâtir des implantations où ils veulent ? Non.
Maintenant, rappelez-vous, Il y a déjà un grand nombre d'Etats arabes et musulmans au Moyen-Orient. Beaucoup d'entre eux interdisent déjà aux Juifs d'y vivre. Certains l'interdisent également aux chrétiens. Mais aujourd'hui, le seul Etat juif au monde, qui peut se prévaloir de droits sur une terre, remontant à l'époque d'Abraham, d'Isaac et de Jacob s'entend dire que les Juifs doivent se tenir à l'écart de terres qui sont actuellement sous leur contrôle, mais qui sont destinées au transfert de gens qui les haïssent, les méprisent, veulent les voir morts et n'accepteront jamais de vivre en paix avec eux comme voisins.
Dans le même temps, Israël continue à tendre sa main naïvement amicale aux Arabes et aux musulmans "les accueillant dans sa minuscule nation entourée de voisins haineux. Des Arabes et des musulmans se voient offrir le droit à une entière citoyenneté " et occupent même des fonctions d'élus. Ils éditent des journaux et diffusent librement des programmes de radio et de télévision.
Mais, à l'inverse, des Juifs sont à deux doigts de l'expulsion de leur domicile, qu'ils occupent parfois depuis des générations. Ce qui s'est passé pour Gaza est sur le point de se rejouer.
J'espère que mes amis juifs s'en souviennent bien. Beaucoup d'entre eux ont voté pour Barack Obama. Beaucoup d'entre eux ont voté pour Hillary Clinton. Ils ne sont pas vos amis. C'est la même sorte de gens que ceux qui ont refusé l'accostage à des bateaux de réfugiés juifs d'Allemagne dans les années 1940. C'est la même sorte de gens qui se sont montrés conciliants avec Hitler à Munich. C'est la même sorte de gens qui ont rendu si difficile la recréation de l'Etat d'Israël.
Je déclare : Plus de nettoyage ethnique. Plus d'acceptation d'un antisémitisme officiel. Plus de dénigrement des Juifs. Et qu'on ne dise plus aux Juifs où ils peuvent vivre, comment ils peuvent et s'ils peuvent vivre.
Joseph Farah
© WorldNetDaily
Note du traducteur
* L'expression est d'Abba Eban, qui réagissait, en 1969, aux manoeuvres des pays arabes au sein de l'ONU, visant à obtenir une décision contraignante du Conseil de Sécurité pour contraindre Israël à se retirer des territoires conquis (conformément aux lois de la guerre), lors du conflit-éclair de 1967. Le brillant diplomate israélien affirmait qu'un tel retrait serait un retour aux « frontières d'Auschwitz ». Voir également le cri poussé, en son temps, par Menahem Begin, devant Carter, pour la même raison : "Qui tient la Judée et la Samarie tient la veine jugulaire d'Israël".
WorldNet Daily/UPJF.org
Source : http://www.blogdei.com/index.php/2009/06/30/5114-obama-di...
Obama : la stupéfiante insulte faite à Israël et aux Juifs, Anne Bayefsky
10/06/09
Jewish World Review, 9 juin 2009
Texte original anglais : "Obama's stunning offense to Israel and the Jewish people"
Traduction française : Jean Szlamowicz, pour upjf.org
Le discours du Caire d’Obama constitue un véritable tremblement de terre. Il s’agit d’une révision de l’histoire, d’une insulte au peuple juif, et d’un abandon des victimes dont les droits de l’homme sont lésés dans le monde arabe et musulman. Rien d’étonnant à ce que les Arabes et les musulmans habilités à s’exprimer aient été enthousiastes. Il est, en revanche, plus surprenant qu’en Amérique, on ait tant admiré ce discours pour l’habilité politique dont il faisait preuve, plutôt que de le critiquer pour la véritable trahison qu’il constitue, et qui a une dimension historique.
Obama a mis sur le même plan l’Holocauste et le déplacement de la population palestinienne. Selon lui,
« les Juifs ont été persécutés (…) l’antisémitisme européen a culminé dans un holocauste sans précédent. (…) Six millions de Juifs ont été tués… D’un autre côté, il est également indéniable que les Palestiniens, musulmans et chrétiens, ont souffert dans leur rêve d’une terre. »
Ce parallèle reprend à son compte le 'narratif' arabe fallacieux qui établit une équivalence rigoureuse entre le meurtre de masse de six millions de Juifs, pour la simple raison qu’ils étaient Juifs, et la violation des droits palestiniens par des Juifs.
En s’exprimant dans un pays arabe et en s’adressant aux Arabes et aux musulmans, Obama a souligné la responsabilité européenne dans l’Holocauste (« l’antisémitisme européen a culminé dans un holocauste sans précédent »). Dans un autre contexte, cette assertion aurait été curieuse. En Egypte, elle n’a rien d’accidentel : la version arabe de l’histoire a toujours été qu’on avait forcé les Arabes à accepter la création d’Israël en compensation d’un crime commis par les Européens.
En réalité, les hôtes d’Obama ne pouvaient que connaître sur le bout des doigts l’antisémitisme arabe durant la Seconde Guerre Mondiale (et après aussi, bien sûr). Après tout, Obama s’exprimait dans le pays même où fut formé le grand mufti, et qui l’accueillit comme un héros national à son retour. Il s’agit tout de même de l’homme qui a passé la guerre à Berlin, à l’invitation de Hitler, pour l’aider au meurtre des Juifs.
Obama pensait pouvoir prouver à Israël son impartialité en s’offrant le vendredi un petit voyage dans un camp de concentration pour fustiger le négationnisme. Dans ce contexte, ce geste, censé témoigner de sa bienveillance à l’égard des Juifs, n’est apparu que comme un exemple de cynisme et d’opportunisme politique, surtout après avoir mis en parallèle l’Holocauste et « la souffrance et la douleur des Palestiniens qui durent depuis 60 ans ». Car le président n’a pas fait de référence remplie d’émotion à « l’intolérable souffrance » des victimes israéliennes du terrorisme arabe qui dure depuis 60 ans. Le mot « terrorisme » n’a d’ailleurs jamais franchi ses lèvres. Loin de condamner le terrorisme et l’antisémitisme qui le nourrit, de telles manœuvres politiciennes ne font que renforcer l’audace dont sont capables la haine et la violence contre les Israéliens.
Par contre, Obama a recherché l’approbation arabe en faisant une équivalence morale entre ceux qui ont rejeté Israël dès le début (et qui aspirent encore à sa destruction, ou à un « droit au retour » qui signifierait la fin d’une majorité juive), et les Juifs qui se défendent depuis le 14 mai 1948. A en croire Obama :
« il y a une impasse : deux peuples aux aspirations légitimes, et chacun porteur d’une histoire douloureuse (…) Il est facile de montrer l’autre du doigt, les Palestiniens soulignant les déplacements [de populations] causés par la création d’Israël, et les Israéliens soulignant l’hostilité et les agressions constantes. »
Parler d’impasse concernant le conflit israélo-arabe trahit une incapacité abyssale à reconnaître la réalité historique. L’Etat d’Israël est né après un plan de partition internationalement approuvé en novembre 1947, qui aurait permis la création de deux Etats, l’un juif, l’autre arabe. Ce plan a été accepté par les Juifs et rejeté par les Arabes. Les uns ont toujours voulu vivre en paix, et les autres ont choisi de faire la guerre en 1948, 1956, 1967, 1973 et 1982, et de poursuivre leur action par le terrorisme, après chacune de leur défaite.
Sans la moindre compréhension du monde juif et de l’histoire juive, Obama a déclaré que
« l’aspiration à une terre juive est enracinée dans une histoire tragique que l’on ne peut nier »,
car,
« dans le monde entier, les Juifs ont été persécutés pendant des siècles ».
L’idée d’une terre juive en Israël n’est pas enracinée dans la tragédie ou la persécution internationale mais dans une incroyable relation de continuité spirituelle multiséculaire avec la terre d’Israël et avec Jérusalem. En plus du couplet sur la responsabilité européenne dans l’Holocauste, ces mots n’ont fait que renforcer la croyance mortifère selon laquelle Israël est une création de Juifs étrangers transplantés.
L’incroyable insulte faite aux Juifs et à Israël par Obama est allée encore plus loin. Les Israéliens se trouvent occuper des territoires à la suite de guerres, menées par les Arabes, qui avaient pour but l’annihilation d’Israël. Mais Obama a procédé à une mise en équivalence des
« humiliations quotidiennes (des Palestiniens) qui sont celles de l’occupation »,
et de
« l’humiliation de la ségrégation »
subie par les esclaves noirs aux Etats-Unis, et
« l’autorité morale du peuple d’Afrique du Sud ».
Le public arabe du président des Etats-Unis n’a pu manquer de remarquer ce clin d’œil appuyé à l’un des arguments diffamatoires les plus puissants contre l’Etat hébreu aujourd’hui : l’allégation selon laquelle Israël serait un Etat raciste fonctionnant selon un régime d’apartheid.
Après avoir établi une équivalence morale entre les revendications palestiniennes et celles des victimes de l’esclavage et de l’apartheid, Obama a exprimé, dans un même souffle, le « droit à l’existence d’Israël » et le fait que « les Etats-Unis n’acceptent pas la légitimité des nouvelles implantations israéliennes ».
Chaque mot de son discours a été mûrement pesé. Ce n’est donc pas par hasard qu’un président américain, pour la première fois de l’histoire, a refusé toute légitimité aux implantations israéliennes. Point. Une telle assertion met fin à tous les accords passés entre Arabes et Israéliens, qui ont conjointement toujours considéré que la question de savoir quelles implantations perduraient et quelles implantations devraient être démantelées, serait réglée par un processus bilatéral dans le cadre d’un accord de paix et de négociation sur un règlement définitif. Même la Feuille de Route Pour la Paix parle clairement (dans la phase 3) d’un
« accord sur un statut définitif et la fin du conflit israélo-palestinien (…) de résolution de statut définitif et permanent (…), réglant le problème des frontières, de Jérusalem, des réfugiés, des colonies. »
De plus, l’idée que des Juifs ne puissent pas vivre sur un territoire promis à un futur état palestinien ne peut signifier qu’une chose : une Palestine au régime d’apartheid. Vingt pour cent de la population israélienne, soit un million et demi de personnes, sont des Arabes (qui disposent de davantage de droits démocratiques qu’ils n’en auraient dans un état arabe). Parallèlement, l’idée même d’une présence juive sur un territoire palestinien semble être une abomination. Pourquoi donc un futur transfert d’autorité gouvernementale signifierait-il qu’il faut mettre les Juifs à la porte ?
Mais, si l’on en juge par le discours d’Obama, un seul « déplacement » [de population] compte [celui des Palestiniens]. En mettant sur le même plan l’Holocauste des Juifs et la douleur palestinienne consécutive au « déplacement », il a également omis le déplacement de 800 000 réfugiés juifs venant de tous les pays arabes du Moyen-Orient, en réplique à la création d’Israël.
Les Juifs devenus des réfugiés à cause de l’intolérance arabe n’ont pas été les seules victimes que le président a choisi d’oublier. A trois reprises, Obama a défendu le droit des femmes musulmanes à couvrir leur corps. Pas une seule fois il n’a mentionné le droit des femmes à refuser de couvrir leur corps, droit qui leur est refusé sous peine d’arrestation et de mise à mort dans nombre des pays auxquels il s’adressait. Au nom de « la liberté de culte », il a choisi de « louer les efforts, comme ceux du roi Abdallah d’Arabie Saoudite, pour le dialogue interreligieux ». Rappelons que l’Arabie Saoudite tient pour illégale la pratique de toute religion autre que l’islam. Une telle version des droits de l’homme est une pure fiction, qui n’a fait que rendre le pire des services à tous ceux qui sont opprimés dans le monde arabe et musulman.
Le discours du Caire, méticuleusement planifié et prononcé par le président Obama, marque l’un des points les plus bas dans la compréhension, par un président américain, de l’état hébreu, de son histoire et de l’avenir de son peuple. Si l’on prend également en compte l’évidente infirmité du gouvernement Obama concernant la question iranienne, ce discours du 4 juin 2009, par celui qui est censé être un dirigeant du monde libre, restera dans les annales comme un déclin majeur de l’histoire humaine.
Anne Bayefsky
© Jewish World Review
Mis en ligne le 10 juin 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org