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17/10/2016

Syrie : Washington et Londres menacent la Russie de nouvelles sanctions

Allez, ils veulent vraiment nous entraîner vers la 3ème guerre mondiale, ce sera la conclusion de la réunion qui s’est tenue ce weekend à Lausanne, sur la Syrie !

Ils ont passé leur journée à menacer et à provoquer la Russie par tous les moyens !

Toujours les mêmes rengaines : Assad doit partir !.... et il faut arrêter les opérations militaires russes sur Alep pour pouvoir imposer des trêves non pas pour apporter l’aide humanitaire aux pauvres syriens dont ils se fichent éperdument depuis près de 6 ans, mais pour armer leurs mercenaires pour entraîner la Russie et le Monde vers une guerre sans fin !

Ils nous font rire en accusant et en menaçant la Syrie et la Russie de faire l’objet de poursuites pour crimes de guerre devant la CPI pour 2  raisons essentielles, à savoir :

Il faudrait que la Syrie et la Russie aient ratifié le Statut de Rome ; le traité qui a fondé la CPI :  Or, ni l’un, ni l’autre ne l’ont ratifié 

La Syrie est un état souverain et Bachar Al-Assad en est le président légitimement élu par son peuple. Il a donc parfaitement le droit de demander à la Russie d’intervenir légalement pour venir le soutenir sur son territoire. La présence de la Russie est donc légale sur le territoire syrien.

Ce qui n’est pas le cas de la coalition US criminelle qui compte 65 pays, qui n’ont reçu aucun mandat de l’ONU ni aucune demande de Bachar Al-Assad. Il ne leur resterait qu’une seule chose à faire, c’est de quitter le territoire Syrien pour violation de toutes les lois internationales.

En revanche, ceux qui risquent de se voir cités à comparaître devant la CPI, ce sont les pays dont la France qui ont ratifié le Statut de Rome.

Syrie : Washington et Londres menacent la Russie de nouvelles sanctions

Boris Johnson et John Kerry

 

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont averti que l'Occident envisageait de nouvelles sanctions économiques ciblées contre la Syrie et la Russie en réaction au siège d'Alep, après une rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux pays à Londres.

«Nous envisageons des sanctions supplémentaires et nous voulons nous montrer clairs, le président (américain Barack) Obama n'a exclu aucune option pour le moment», a déclaré John Kerry à l'issue d'une réunion sur la Syrie avec les pays «affinitaires», c'est-à-dire uniquement les soutiens de la rébellion syrienne. 

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a pour sa part déclaré que de «nombreuses mesures» avaient été proposées, «dont des mesures supplémentaires contre le régime et ses soutiens», lors d'un point de presse commun.

«Ces mesures toucheront les auteurs de ces crimes», a-t-il mis en garde.  

Lire aussi : Des crimes de guerre en Syrie ? Jean-Luc Mélenchon parle de «bavardages»

Tout en affirmant que Barack Obama n'excluait aucune option, John Kerry a minimisé la possibilité d'une action militaire, ajoutant qu'il était de son devoir d'épuiser toutes les solutions diplomatiques.

«Nous discutons de tous les mécanismes à notre disposition mais je ne vois nulle part en Europe un grand appétit pour partir en guerre», a-t-il ajouté après cette réunion où était également présent le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault. «Je ne pense pas que les parlements des pays européens soient prêts à déclarer la guerre».

 

Le chef de la diplomatie française a expliqué, lui, que «beaucoup d'initiatives» avaient été abordées. «Nous n'avons pas conclu sur toutes mais il y a un large consensus sur la nécessité des pressions», a-t-il ajouté devant la presse française.

Evoquant la réunion de Lausanne la veille qui a réuni Washington, Moscou et les principaux pays de la région impliqués dans le conflit, Jean-Marc Ayrault a expliqué que la tentative d'aboutir à un cessez-le-feu avait échoué face à l'impossibilité de s'entendre sur l'arrêt des bombardements contre Alep, «un préalable à toutes les questions».

 

Le 3 octobre, Washington a annoncé avoir suspendu unilatéralement tout contact bilatéral avec la Russie au sujet de la Syrie, en accusant Moscou de ne pas respecter les engagements liés au cessez-le-feu à Alep. De son côté, le Kremlin a indiqué «regretter cette décision» : «après avoir échoué à respecter les accords qu'ils ont eux-mêmes négociés, [les Etats-Unis] tentent de faire porter la responsabilité par un autre», a déclaré à ce sujet la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.

 

La Russie a créé un nouveau type d’arme révolutionnaire – de type énergétique

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Ce type d’armement est capable de réaliser une frappe sans contact direct, mais avec un faisceau d’énergie dirigée. En même temps, il ne s’agit pas de laser.

Selon le représentant officiel de la société qui détient la commande d’État, la Corporation Unie de construction d’instruments, la particularité de ce type d’équipement réside en sa capacité de neutraliser les appareils et outils de l’adversaire y compris des armes de haute précision, sans faire usage de munitions.

« L’effet neutralisant de notre arme est basé sur les principes de la physique. Notre équipement agit de façon indirecte sur l’avionique des avions, des drones en les mettant hors d’état de nuire. Les armes de haute précision n’échappe pas à la destruction », a précisé l’interlocuteur de RIA-Novosti.

En septembre dernier, lors du forum « Armée-2016» se déroulant à huis clos, les premiers échantillons opérationnels de cet armement ont pu montrer leurs capacités dans le polygone de l’exposition.

Récemment, le chef de corporation « Missiles tactiques » Boris Obnossov a déclaré que la Russie était en passe de se doter des armements hypersoniques. Au printemps 2016, la Russie a lancé les test des missiles hypersoniques « Zircone » destinés à équiper la marine nationale.

source: http://www.pravdafrance.com/news/defense/13-10-2016/13037...

ype d'armement est capable de réaliser une frappe sans contact direct, mais avec un faisceau d'énergie dirigée. En même temps, il ne s'agit pas de laser.
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16/10/2016

Interview intégrale du Président Poutine par TF1

Interview intégrale du Président Poutine par TF1

Interview intégrale du Président Poutine par TF1

 

Le 11 octobre, alors que le président Hollande, avec toute l’élégance de son rang et de son niveau, claironne alentour qu’il ne souhaite pas recevoir le Président Poutine, ce dernier accorde une interview à un journaliste de TF1. Cette interview bizarrement nous ne pouvons la trouver sur le site de la chaine française, ni à fortiori vérifier et préciser le nom de l’intervieweur. Il est vrai que ce n’est pas le moment pour les occidentaux de donner place aux points de vue russes…

Cette interview a évidemment eu une résonance minimale dans la presse française et plus largement européenne, alors que Poutine y précise des aspects très importants des évènements en cours. Et nous devons le souligner, avec un tact, une précision, et un vocabulaire extrêmement mesuré. Ceci alors que les hauts représentants du monde occidental ne renoncent ni aux excès de langage, ni à la grossièreté. Sans parler du non-respect des normes et convenances diplomatiques les plus élémentaires.

RI choisit ici de vous traduite le texte intégral de cette interview, sur base du texte officiel mis en ligne sur le site de la présidence russe http://www.kremlin.ru/events/president/news/53081

Mufasa

***

Interview du Président Poutine par la chaîne de télévision française TF1 le 11 octobre 2016.

Président Poutine: Mais comment êtes-vous arrivé ici [i]? Nous nous trouvons dans une toute petite ville de province. Maintenant partout où nous venons en Russie, dans n’importe quel village nous trouvons des Français. Mais c’est très bien comme ça, cela nous fait bien plaisir.

Question TF1 : Monsieur le Président pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous n’avez pas fait ce voyage à Paris ?

Président Poutine : C’est très simple,  il était supposé que nous allions solennellement inaugurer un centre récemment construit à Paris, un centre culturel et une cathédrale russes, mais nous avons pu observer que ce n’était pas le moment opportun pour un évènement de ce type.  D’autant moins si l’on considère notre incompréhension mutuelle sur ce qui se passe en Syrie et plus précisément autour de la ville d’Alep. Mais sinon nous sommes évidemment toujours ouverts  à ce que nous puissions nous consulter et dialoguer sur ce thème.

Question TF1: mais c’est exactement ce que voulaient les Français, utiliser le contexte de votre visite pour discuter de la situation en Syrie. Tandis que vous c’est pour cette même raison que vous renoncez à la visite.

Président Poutine: Mais sachez que nous n’avons pas réellement refusé, on nous a fait savoir que  la cause principale,  à savoir l’ouverture de ce centre culturel et religieux, n’est pas appropriée. Mais si la raison principale de mon déplacement à Paris n’est pas appropriée, alors nous trouverons certainement une autre possibilité qui soit plus appropriée pour discuter de la situation en Syrie.  Nous n’avons aucune limite à ce sujet nous sommes ouverts au dialogue.

Simplement on nous a fait savoir que ce n’est pas le moment le plus confortable pour de telles manifestations et puis c’est tout. Quant à nous, nous n’avons rien refusé.

Question TF1: De nombreux représentants officiels occidentaux parmi lesquels John Kerry, Jean-Marc Ayrault, même François Hollande, utilisent une rhétorique dure envers la Russie à propos des bombardements à Alep, sous lesquels tombent des cibles civiles, telles que des hôpitaux. Certains même recourent à l’expression « crimes de guerre ». Que pouvez-vous dire à ce sujet?

Président Poutine: Je dirais que c’est une rhétorique politique qui n’a pas grand sens ni ne tient compte de la réalité de ce qui se passe dans ce pays. Et je dirai maintenant pourquoi. Je suis intimement convaincu que dans la situation qui s’est instaurée dans la région dans son ensemble et en Syrie en particulier la responsabilité incombe à tous nos partenaires occidentaux, et en premier lieu évidemment les États-Unis d’Amérique et leurs alliés, dont évidemment les pays leaders de l’Europe.

Rappelons-nous avec quel engouement tous là-bas soutenaient la révolution arabe. Où est-il ce bel optimisme ? Par quoi cela s’est-il terminé ? Souvenons-nous ce que représentaient la Libye et l’Irak avant la destruction de leurs états, de leurs gouvernements. Qui ont été anéantis  par les diverses forces armées de nos partenaires occidentaux.

Ce n’étaient pas bien sûr des modèles de démocratie tels que cela se comprend aujourd’hui. Certainement on pouvait influer sur les structures de ces sociétés, les structures de ces gouvernements et de ces pouvoirs. Par les forces autochtones. Mais dans tous les cas il n’y avait précisément pas de signes avant-coureurs de terrorisme dans ces pays. De ces territoires ne partaient pas de menaces, ni pour Paris, ni pour la Côte-d’Azur en France, ni pour la Belgique, la Russie ou pour les États-Unis d’Amérique.

Actuellement ce sont des sources de terrorisme. Et notre but consiste exactement à éviter qu’en Syrie ne se développe une telle situation.

J’anticipe votre question à propos des réfugiés. Je suppose que vous voulez en parler ? Même si ce n’est pas le cas je vais aborder cette question. Souvenons-nous que les problèmes des réfugiés sont apparus bien avant que la Russie n’entreprenne ses actions pour la normalisation et la stabilisation de la situation en Syrie. L’exode massif de personnes de ces énormes territoires du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Afghanistan, a commencé bien avant notre intervention en Syrie. Aucun reproche à la Russie à propos de l’augmentation du problème des réfugiés n’est acceptable. Notre but justement est de restaurer les conditions pour le retour des réfugiés sur leur lieu d’existence antérieure.

Maintenant à propos de la situation humanitaire autour d’Alep. Pensez-vous que nous avons oublié comment les forces aériennes des États-Unis ont bombardé un hôpital en Afghanistan, au cours duquel ont péri des collaborateurs de l’organisation Médecins sans frontières? Ou bombardé des fêtes de mariages où jusqu’à 100 personnes ont péri en Afghanistan, puis maintenant au Yémen ce qui vient de se passer, lorsque, avec une seule bombe, 170 personnes ont été tuées, 500 blessées lors d’une cérémonie funéraire.

Quoi qu’il en soit, partout où se déroulent des conflits armés, bien malheureusement meurent et souffrent des gens qui n’y sont pour rien. Mais nous ne pouvons permettre aux terroristes de se protéger derrière des civils qu’ils utilisent comme des boucliers humains, et nous ne pouvons permettre qu’ils fassent chanter le monde entier lorsqu’ils ont pris quelqu’un en otage, le tuent et le décapitent. Si nous voulons mener cette guerre à son terme avec les terroristes, il faut alors se battre contre eux, mais ne pas aller vers eux en s’inclinant, et se retirer à reculons.

Question TF1 : Monsieur le Président le fait est que les Français ne comprennent pas pourquoi vous faites subir des bombardements à ceux que vous appelez des terroristes. Nous avons été attaqués par l’EI,  qui ne se trouve pas dans Alep. C’est cela que les Français ne comprennent pas.

Président Poutine: Je vais vous expliquer. À Alep la situation est contrôlée par une autre organisation terroriste qui s’appelle Jabhat al Nusra. Elle a toujours été considérée comme une aile d’Al-Qaïda et figure dans la liste des organisations terroristes établie par l’ONU.

Ce qui choque et nous étonne c’est le fait que nos partenaires, et plus précisément américains, d’une façon ou d’une autre tentent sans cesse de sortir le dialogue sur le terrorisme de ses limites propres. Et je vais vous dire pourquoi. Il me semble que nos partenaires systématiquement et constamment reviennent sur les mêmes travers, ils veulent utiliser le potentiel militaire de ces organisations terroristes et radicales pour accomplir leurs buts politiques ; et dans ce cas pour combattre le président Assad et son gouvernement, ne comprenant pas que plus tard ils ne réussiront pas à mettre ces terroristes de côté, dans un coin, et les contraindre à vivre selon les lois et le droit civilisés, s’ils arrivaient à vaincre quelqu’un.

Nous avons à de multiples reprises convenu avec les Américains qu’ils procéderont à la séparation de l’organisation Jabhat al Nosra et de ses semblables des autres organisations que l’on appelle modérées de l’opposition, dont celles qui sont à Alep. Et les Américains ont convenu avec nous  que cela doit être fait. Je dirais même plus, nous avons convenu  de certains délais, mais mois après mois, rien n’a été fait.

Nous avons tout récemment convenu de ce que nous annoncerions le jour du cessez-le-feu  – le jour J comme disent les Américains-.  J’avais insisté pour que, auparavant, ils résolvent le problème de la séparation de Jabhat al Nosra et des autres organisations terroristes de ce que l’on appelle l’opposition modérée. Et que, alors seulement, soit annoncé le cesser le feu.

Mais les Américains insistèrent au contraire pour que l’on annonce d’abord un cessez-le-feu et seulement ensuite soit accomplie cette séparation entre terroristes et non terroristes. Finalement nous avons été à leur rencontre et nous avons accepté cela. Et c’est ainsi que le 12 septembre fut  annoncé le cessez-le-feu  et la cessation des activités militaires.  Mais le 16 septembre l’aviation américaine a bombardé les forces syriennes[ii] occasionnant la mort de 80 militaires syriens.

Au même moment, immédiatement après les bombardements, l’État islamique -et ici on parle bien de l’État islamique-, a entrepris une attaque terrestre sur la zone qui venait d’être bombardée. Nos collègues américains nous ont dit que ce bombardement était une erreur. Mais cette erreur a conduit à la mort de 80 personnes. C’est la première chose. Et la deuxième chose, c’est que c’est peut-être aussi par hasard que Daech est passé à l’offensive tout de suite après ces frappes.

Alors, simultanément, à un niveau inférieur, opérationnel, un des responsables militaires américains annonce très directement qu’ils avaient préparé pendant plusieurs jours cette attaque aérienne. Comment pouvaient-ils se tromper s’ils ont consacré plusieurs jours à la préparation?

Ainsi furent rompus nos accord sur un cesser le feu. Qui les a rompus ? Nous ? Non.

Question TF1: on parle du retour possible à la guerre froide mais il y a d’autre part un américain auquel vous plaisez, c’est Donald Trump. Comment le considérer vous? Est-ce qu’il vous plaît ?

Président Poutine: Écoutez, tout le monde nous plaît, l’Amérique est un grand pays, les Américains un grand peuple, intéressant, sympathique et talentueux. C’est une grande nation. Qui ils vont élire nous verrons, et c’est avec celui-ci ou celle-là que nous travaillerons. Bien sûr il est plus commode de travailler avec ceux qui souhaitent travailler avec nous.  Si Trump veut travailler avec la Russie alors on peut  seulement le saluer, mais il faut seulement que cette collaboration soit sincèrement équitable et mutuelle.

Mais, voyez-vous,  revenons au problème de Alep. Nous parlons de ce qu’il est indispensable de mener des convois humanitaires.  Tout le monde tente de nous convaincre de la nécessité de le faire.  Mais il ne faut pas nous convaincre, nous sommes du même avis, nous pensons qu’il est nécessaire d’organiser des convois humanitaires. Mais comment le faire ? Il n’y a qu’une seule route, par laquelle doit passer le convoi, d’un côté de la route il y a les combattants  rebelles et de l’autre il y a des régiments de l’armée arabe syrienne.  Nous avons connaissance des provocations et de tirs sur l’une de ces colonnes, et nous savons  par quel groupe terroriste ces tirs ont été provoqués.

Nous disons: Convenons d’évacuer les troupes rebelles d’un côté de la route, et l’armée régulière syrienne de l’autre côté de la route. Et nous libérons ainsi le passage et sécurisons cette route pour les convois humanitaires.

Tout le monde est d’accord avec nous et même plus, cela est consigné dans certains documents. Et puis, plus rien ne se passe, personne n’agit du côté de nos partenaires. Soit ils ne veulent pas retirer les troupes rebelles soit ils ne peuvent pas le faire, je ne le sais pas.

Ensuite arrive une proposition exotique. Je vais maintenant vous étonner, vous et vos téléspectateurs. Il nous a été proposé de placer nos forces armées -de l’armée russe- de part et d’autre de cette route. Et d’en assurer la sécurité. Nos militaires, qui sont des gens courageux et déterminés, sont venus me voir et m’ont dit : bien, on peut le faire nous sommes prêts.

J’ai dit non. Si nous le faisons, nous ferons avec les Américains, proposez-le leur. Nous avons proposé et les Américains ont immédiatement refusé : monter au front, ils ne veulent pas. Retirer les troupes rebelles, ils ne veulent pas non plus. Que fait-on dans cette situation ?

Nous devons simplement relever le niveau de confiance mutuelle et comprendre que ces menaces nous sont communes Et ce n’est qu’en travaillant ensemble que l’on peut écarter et éloigner ces menaces.

Avec les services français nous avons d’excellentes relations, nous travaillons concrètement en phase. Ainsi en est-il pour nos spécialistes de lutte antiterroriste avec les spécialistes tant français qu’européens. Mais ce n’est pas toujours le cas.

Par exemple nous communiquons à nos partenaires américains une information. Très souvent elle reste sans aucune réaction. Il y a quelques temps nous avions envoyé une information sur les frères Tsarnaev[iii]. Le premier document a été envoyé, résultat zéro. Puis un second document a été envoyé et nous recevons en réponse « ce n’est pas votre affaire car ils sont déjà citoyens américains nous nous débrouillerons seuls». Résultat il y a eu un acte terroriste aux États-Unis.

N’est-ce pas un exemple de ce qu’en négligeant la coopération dans cette sphère extrêmement sensible nous subissons des pertes ? Il faut s’occuper non de rhétorique politique mais chercher des issues à cette situation qui s’est installée entre autres en Syrie. Quelle issue et quelle solution ? Il n’y en a qu’une : il faut convaincre toutes les parties impliquées dans ce conflit de suivre la voie de solutions politiques.

Ainsi nous avons convenu avec le président Assad, et il l’a accepté, de privilégier la solution d’une nouvelle constitution, puis de mener des élections sur la base de cette constitution. Mais on ne parvient à convaincre absolument personne de cette solution. Si le peuple ne vote pas pour le président Assad, cela veut dire que démocratiquement il y aura un changement de pouvoir, non par le recours à la force depuis l’extérieur, mais par un strict contrôle international et un contrôle de l’ONU. Je ne comprends pas que l’on ne puisse pas s’accommoder avec cette forme démocratique de résolution d’un problème de pouvoir. Mais nous ne perdons pas notre optimisme, et espérons que d’une manière ou d’une autre nous réussirons à convaincre tous nos collègues et partenaires que c’est l’unique moyen de résoudre les problèmes.

Traduction MufasaRéseau International

Source : http://www.kremlin.ru/events/president/news/53081

—————————————————-

[i] Le contexte de cette interview est un forum dans la petit ville de KOVROV, dans l’oblast de Vladimir.

[ii] Le bombardement des troupes syriennes par l’aviation US à Deir el Zor, suivit immédiatement d’un assaut de Daesh, EI et autres mercenaires. Assaut victorieux qui permet à ces derniers d’emporter une position très favorable dans l’est de la Syrie

[iii] Selon les autorités US ils seraient les auteurs de l’attentat de Boston.

 

 

Syrie négociations à Lausanne. Sommet des BRICS en Inde à Doa

Syrie

BRICS

Une troisième base militaire russe en Syrie?

BRICS

 

Un petit résumé de la journée d’hier avec les supposées négociations à Lausanne sur la Syrie dont les pays Européens ont été exclus et pour cause, comme ils sont les caniches des USA, Poutine a préféré s’adresser directement à leur Maître Obama par le biais de la voix de son Maître, John KERRY/COHEN !

Cette assise a réuni l’émissaire de l’ONU pour la Syrie et les responsables russes, américains, iraniens, qataris, turcs, saoudiens et irakiens, omanais et égyptiens, visait essentiellement à trouver un moyen de mettre un terme à la guerre en Syrie. L’AFP a rapporté qu’après quatre heures de discussions, plusieurs ministres ont quitté l'hôtel Beau-Rivage, sans faire une quelconque déclaration. Fin des pourparlers sur la crise syrienne à Lausanne

 

Et bien évidemment, la veille de l’assise pour les grands alliés de la France, le porte-parole et membre de la délégation des opposants syriens formée par Riyad, s’est dit vigoureusement opposé à tout retrait des  terroristes d’Al-Qaïda et du Front al-Nosra de la ville d’Alep. Dans un communiqué final émis vendredi la coalition des soi-disant opposants syriens basée à Riyad n’a pas hésité à injurier les gouvernements syrien, iranien, irakien, russe et le Hezbollah! : Alep sans "Al Nosra"? Riyad refuse et la Maison Blanche veut sauver Daesh durant les trêves : Amir-Abdollahian: la Maison Blanche veut sauver Daech Les terroristes étaient arrivés à leur fin à Alep mais les Etats-Unis, avec le plan de la « trêve ciblée » les ont sauvés.

Dont acte ! Il faut sauver ces gentils terroristes et les soustraire à la vindicte du « Boucher Syrien Bachar Al-Assad » qui veut les éliminer avec l’aide de la Russie et ses partenaires.

Le personnel de l'Onu arrivait hier à Alep pour évacuer les terroristes, mais pas de chance  Les civils étaient bloqués par les gentils terroristes  Les terroristes bloquent les civils dans l'est d'Alep, et les privent d'aide humanitaire. Mais la Russie travaille en solo en Syrie : pour prendre une nouvelle initiative russe

Vous aurez donc compris pourquoi Hollande qui avait fait part des soi-disant exigences de la France, la veille de la réunion à Lausanne et la clique mafieuse US & Cie réclament à corps et à cris des trêves et invoquent la nécessité de faire passer des convois humanitaires soi-disant pour les pauvres Syriens. Une belle humiliation donc pour les pays Européens exclus des pourparlers ! Et apparemment rien de concluant au sortir de cette réunion qui s’est tenue à Huis Clos à Lausanne, que des pistes à fouiller… soi-disant, alors qu’il serait clair pour des esprits sains dits normaux, de demander aux pays appartenant à la coalition criminelle et illégalle US, de dégager le terrain pour que la Paix revienne sur la Syrie, mais non……..les hyènes n’ont pas l’intention de lâcher leurs proies !!

 

Et il faut bien le dire pour causes messianiques, géopolitiques et énergétiques  :

* Sarkozy à Assad : « On va mettre votre pays à feu et à sang ! »

* Conflit Mondial pour un Gazoduc ?, … Puisque vous n’y comprenez rien, … Lisez ! ;

* Guerres de l’eau : inévitables ?;
 
 
 
 

* Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas 

 

Mieux : Russie-États-Unis: les pires relations depuis 1973 Les relations entre Moscou et Washington traversent la pire période depuis 1973, selon un diplomate russe haut placé. Les relations actuelles entre la Russie et les États-Unis font penser à la guerre froide, a déclaré l'ambassadeur permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine dans une interview accordée à l'agence Associated Press. « J'estime qu'en ce moment, la situation générale est très mauvaise, possiblement la pire depuis 1973 », a estimé le diplomate. Selon lui, cela est dû à une « chaîne d'événements ». « Cela représente une sorte d'absence fondamentale de respect et d'absence de discussion approfondie des problèmes politiques », a-t-il ajouté.

Pour l’heure la Russie demeure en solo sur le sol Syrien, jusqu’aux prochaines « négociations » ou actions criminelles à venir des mercenaires ou de leurs financiers internationaux. Affaire à suivre donc…

La journée a commencé sans surprise, toujours selon le même scénario qui ne surprend plus personne, soit par les menaces US et Européennes dirigées à l’encontre de la Russie et de la Syrie avec bien sûr au programme les crises de délire paranoïaque et de délirium tremens des pays occidentaux ! Il faudrait que les psychopathes qui dirigent ces pays arrêtent de se shooter à l’héroïne ou au Captagon, car ils pourraient nous faire prendre des vessies pour des lanternes et que l’abus de drogues est dangereux pour la santé mentale et physique des personnes et par extension pour le bien-être de l’Humanité qu’ils ont la prétention de diriger pour la mener à sa ruine et à sa perte, pour leurs uniques profits !

Mener l’humanité vers le chaos planétaire tout en s’appliquant à fabriquer la division entre les peuples pour leur permettre de provoquer des guerres civiles, d’instaurer leur loi martiale et leur Nouvel Ordre Mondial soi-disant messianique, c’est mieux que d’instaurer la Paix sur le monde, dont les charognards ne pourraient plus en tirer un profit exclusif !

Par une heureuse programmation d’agenda et parce qu’il paraît « que la Russie est très isolée sur le plan mondial », Poutine pour sa part participait au Sommet des BRICS qui se tenait en Inde à Doa et sommet qui rassemblait des pays qui rassemblent 53 % de la population mondiale, soit : la Russie, l’Inde, la Chine, le Brésil et l’Afrique du Sud.

 

Et voici ce qu’il est ressorti de ce sommet des BRICS : Les BRICS plaideront pour la Syrie : La visite de Poutine à Goa va accélérer la construction d’un monde multipolaire. Ce week-end à Goa (Inde) se tiendra le huitième sommet du BRICS. Le président russe est arrivé en Inde samedi matin avec un léger retard – à cause du brouillard, son avion a dû faire un atterrissage d’urgence à Mumbai. Le programme de rencontres de Vladimir Poutine a commencé par un dialogue avec son homologue indien le Premier ministre Narendra Modi. Toutefois, l’événement principal du week-end sera la réunion des dirigeants des cinq pays participant à l’union, et leur déclaration finale. Dans le contexte des tensions dans les décisions mondiales, les BRICS peuvent sérieusement affecter la situation internationale. A la veille de son voyage, le Président Poutine dans une interview avec l’agence de nouvelles indienne IANS a appelé les BRICS «un élément clé du monde multipolaire émergent» et a expliqué pourquoi. «Nos pays n’acceptent pas la politique d’intimidation et de violation de la souveraineté des autres Etats. Dans un contexte où un certain nombre d’Etats de l’Occident tentent d’imposer leurs approches unilatérales, une telle position est d’une importance particulière », – a dit le président russe. Les « Cinq », a-t-il dit, réaffirment constamment leur attachement au droit international, avec un rôle central réservé à l’ONU.

 

Poutine: les BRICS ne toléreront aucune pression Face aux approches unilatérales des pays occidentaux, les BRICS n'accepteront pas de pressions et de violations de la souveraineté des autres Etats, ce qui sera reflété dans la déclaration du sommet prévu à Goa, estime Vladimir Poutine. Le chef de l'Etat russe est convaincu que le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) constitue un des éléments clés du monde multipolaire en cours de formation. Les membres du groupe démontrent constamment leur engagement en faveur des principes fondamentaux du droit international et contribuent au renforcement du rôle central de l'Onu, a-t-il ajouté. « Nos pays n'acceptent pas la politique de pression et de violation de la souveraineté des autres Etats. Nous adoptons les mêmes approches pour résoudre des problèmes internationaux, notamment en ce qui concerne la crise syrienne et le règlement au Moyen-Orient. Voilà pourquoi les déclarations finales des sommets, et la réunion de Goa ne fera pas exception, confirment notre attachement aux principes fondamentaux des relations interétatiques et avant tout au respect du droit international, où l'Onu joue un rôle central de coordination. Face aux tentatives d'un certain nombre de pays occidentaux d'imposer leurs approches unilatérales, cette position acquiert une importance particulière », a déclaré le président russe dans une interview à l'agence russe Rossiya Segodnya et à l'agence indienne IANS.

Une journée donc très fructueuse pour tous les partenaires des BRICS dont la Russie qui a signé de nombreux contrats, et encore des partenaires qui ne se sont pas gênés pour adresser des messages clairs aux élites occidentales qui se sont autoproclamées comme représentantes exclusives « de la communauté internationale », donc l’ensemble de l’Humanité, rien que cela !

 

De quel droit les élites occidentales s’autoproclament «communauté internationale»? Fait assez incroyable et pourtant si l’on suit les nombreuses sorties en rapport avec l’actualité internationale, y compris syrienne, aussi bien des élites politiques comme médiatiques de l’Occident, on les entend constamment parler d’eux-mêmes à titre de « communauté internationale »… On se demande sur quelle base ? En effet à chaque fois qu'il est question de tenter de réaffirmer le diktat occidental s'approchant de sa fin irrémédiable, les dirigeants à Washington, Londres ou Paris ressortent la, ou plutôt leur, notion de communauté dite internationale. Vraisemblablement les habitudes coloniales ont vraiment du mal à disparaitre. On se pose donc à juste titre la question afin de savoir et de comprendre sur quelle base les élites politiques et médiatiques de l'Occident parlent d'eux-mêmes à ce titre ? Qui les a autoproclamé (si ce n'est eux-mêmes) à se prendre pour la communauté internationale ? Le fait qu'ils représentent d'une certaine manière la communauté occidentale, certes. Tout en sachant quand même que de plus en plus de citoyens des pays occidentaux sont loin d'approuver la politique de leurs « représentants ». La France en est d'ailleurs un cas très représentatif. Mais même à titre de communauté occidental et dans le cadre de l'humanité toute entière, cela ne représente qu'une infime partie de la véritable communauté internationale, de la véritable communauté mondiale.

Voici donc le résumé de la journée d’hier sur les négociations sur la Syrie à Lausanne et les menaces des US et de l’UE contre la Russie et la Syrie, puis sur le sommet des BRICS en Inde.

 

Menaces US et Européennes sur la Russie et la Syrie :

 

Ces maux profonds que les médias US cachent sous l'hystérie antirusse La piste antirusse dans la présidentielle américaine? Une tactique qui existe depuis longtemps et qui sert à accuser de liens avec le Kremlin toute personne indésirable et ceci, pour détourner l'attention des vrais problèmes, révèle l'un des fondateurs d'Intercept Glenn Greenwald dans un entretien à Sputnik.

Règlement de la crise syrienne: les USA envisagent le recours à la force Le président américain et ses conseillers examinent de nouveaux scénarios à adopter en Syrie.  Les États-Unis se proposent d'exercer une pression aussi bien économique que militaire sur Damas dans le cadre du règlement de la crise syrienne. Le chef adjoint du service de presse du département d'État américain Mark Toner l'a déclaré lors d'un point de presse dans sa réponse sur la question de savoir quels scénarios, outre le scénario diplomatique, l'administration Obama jugeait possibles dans le règlement de la crise. « Nous examinons des solutions différentes : la pression militaire, la pression économique, ainsi que d'autres façons d'exercer la pression et d'obtenir des résultats compte tenu de la situation en Syrie. Nous tâchons de les analyser en profondeur », a-t-il noté. Mark Toner a expliqué que le secrétaire d'État John Kerry était concentré sur le dialogue multilatéral sur la Syrie, ainsi que sur la possibilité d'utiliser « l'influence politique des autres pays » sur la situation afin de « lancer un nouveau processus diplomatique » de règlement.


Les USA reprennent le thème des armes chimiques contre Damas Les États-Unis ont diffusé au sein de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) un projet de résolution contraignant la Syrie à se débarrasser de ses stocks de chlorine, un produit chimique

L'UE et Alep: qui donc sanctionner? Tiens, sanctionnons les Syriens! Les sanctions antirusses, ce n'est plus à la mode! L'UE s'apprête à rédiger la liste des sanctionnés sur la situation à Alep et il n'y aura pas de noms russes, seules des hauts responsables et des militaires syriens.

Kremlin : la Russie fait face à des menaces inédites de cyberattaques venues des Etats-Unis Après les menaces américaines de cyberattaques contre la Russie et un rapport sur la préparation d’une cyberopération par la CIA, le porte-parole du président russe a prévenu que des mesures contre l’agressivité des Etats-Unis seraient prises.

 

Menaces de cyberattaques US contre la Russie: inédit selon Moscou Les menaces de la Maison Blanche de «punir la Russie» en déclenchant contre elle des cyberattaques sont sans précédent car elles ont été proférées au niveau du vice-président, estime un porte-parole du président russe.

 

Menace de cyberattaques US: Moscou ne se laissera pas intimider Washington menace la Russie d’organiser contre elle des cyberattaques d’envergure. Une information qui fait froncer les sourcils du côté de WikiLeaks. Moscou trouve préoccupantes et angoissantes les menaces de Washington d'organiser une cyberattaque sans précédent contre la Russie, mais elles ne feront pas fléchir la partie russe, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

 

Alep: l’UE envisage de nouvelles sanctions antirusses Face à la situation dans la ville syrienne d’Alep, l’UE, au lieu de s’atteler réellement à la lutte contre le terrorisme, reprend sa vieille rengaine: sanctions antirusses.

 

Berlin veut durcir les sanctions antirusses en matière de défense et d'aéronautique Toujours plus de sanctions! La chancelière allemande Merkel veut que l'UE durcisse les mesures restrictives antirusses notamment dans les domaines de la défense et de l'aéronautique.

Berlin appelle à des sanctions antirusses Pour durcir les sanctions antirusses, l’Allemagne s'active au sein de l’UE. Un quotidien allemand, citant l’entourage de la Chancelière Merkel, a fait état des campagnes de propagande de Berlin dans l’UE, pour durcir les sanctions antirusses, en riposte aux actions militaires de ces derniers en Syrie. Selon l’agence Tasnim, citant le quotidien allemand, Frankfurter Allgemeine Zeitung, les appels à durcir les sanctions contre les Russes se multiplient parmi les partis et les personnalités allemandes, en réaction aux prétendues exactions russes en Syrie.

 

Moscou s’oppose à la convention sur l’interdiction des armes nucléaires Selon les diplomates russes, la convention sur l’interdiction des armes nucléaires, qui n’a aucune chance de recevoir l’appui des puissances nucléaires, pourrait également nuire au Traité sur la non-prolifération nucléaire. La Russie ne soutiendra pas l’initiative de mise en œuvre d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires, a déclaré le directeur du département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Oulianov. Selon lui, toutes les cinq puissances nucléaires, et probablement l’Inde et le Pakistan, partagent ce point de vue.

 

L’hystérie de Londres et de l’Occident

 

Londres et l'Otan se hâtent de «dissuader» les navires russes partis pour la Méditerranée A peine le groupe de porte-avions russes avec le navire Amiral Kouznetsov en tête avait-il levé l'ancre que le Royaume-Uni et ses alliés de l'Otan commençaient à se tortiller face à la « menace » russe flottante. Un groupe de navires russes dirigé par le porte-avions Amiral Kouznetsov et le croiseur à propulsion nucléaire Pierre le Grand a appareillé pour la Méditerranée à 15h00 (heure de Moscou), selon le service de presse de la flotte du Nord. Le Royaume-Uni et ses alliés de l'Otan se sont mobilisés hâtivement pour pouvoir riposter — apparemment en cas d' « imprévu » lors du passage des navires par La Manche, ceci, alors que la Russie avait annoncé à l'avance ses projets de déployer un groupe de navires en Méditerranée, tout en précisant ses objectifs. En alerte maximale, la Royal Navy a mobilisé ses bâtiments pour escorter les navires russes de peur que la Russie ne profite de l'occasion pour afficher sa force en passant devant la Grande-Bretagne et que le porte-avions ne « déclenche des manœuvres aériennes le long des côtes britanniques et françaises », signale le Telegraph. La paranoïa antirusse semble bien contagieuse, ayant désormais envahi les Îles britanniques… Dans les faits, le voyage est censé assurer la présence militaro-navale russe et la sécurité de la navigation dans les zones stratégiques de l'Atlantique du nord-est et de la Méditerranée.

 

Un porte-avion russe va traverser la Manche : panique à bord du côté de Londres : La Royal Navy est en alerte rouge après qu'il a été révélé que la Russie prévoit d'envoyer une flotte de navires de guerre en Méditerranée qui passeront le long des côtes britanniques.

 

L’Occident a joué la carte de l’hystérie antirusse, et a perdu Et si les États-Unis profitaient des négociations de Lausanne pour enfin corriger leurs erreurs? C’est ce que suppose le Deutsche Wirtschafts Nachrichten (DNW). Les négociations sur la Syrie qui se dérouleront ce week-end à Lausanne constituent peut-être la dernière occasion pour Washington de redresser son orientation politique. Selon l'auteur de l'article du DWN, la politique agressive tous azimuts de l'Occident à l'égard de la Russie pourrait expliquer la défaite des pays occidentaux sur le plan géopolitique. La Russie a stabilisé d'une manière rationnelle ses positions au Moyen-Orient et pourrait devenir un adversaire non négligeable pour les États-Unis. Explications.

Les réponses de Moscou pour protéger son territoire et la Syrie

 

Des missiles Iskander installés à Kaliningrad pour contrer toute menace de l’Otan Les missiles balistiques courte-portée cibleront tous les objets qui bouleversent l'équilibre militaire mondial. Le déploiement des systèmes de missiles balistiques tactiques Iskander dans la région de Kaliningrad est destiné à repousser l'éventuelle menace que constituerait l'apparition en Europe d'installations de défense antimissile américaines, a déclaré samedi 15 octobre le chef du comité de Défense au parlement russe, Vladimir Chamanov. « Ces missiles seront aiguillés principalement contre tous les objets qui perturbent l'équilibre et qui sont où seront déployés dans un avenir prévisible dans le cadre de la soi-disant défense antimissile » a souligné M. Chamanov.
 

La Russie n'écarte pas l'ouverture d'une troisième base en Syrie Selon une source sécuritaire russe, Moscou travaille à un plan de substitution visant à faire face aux "tactiques américaines en Syrie". La Russie envisage de maintenir de façon permanente sa présence en Russie. Mais quel pourrait être le plan B russe?" Cela fait des mois que les Russes travaillent à ce plan de substitution et attendent le moment venu pour le mettre en application. C'est un plan justifié par l'attitude trop fluctuante des Etats-Unis, leur multiple volte-face et le manquement systématique à leurs promesses, a dit cette source sans dévoiler les détails du plan en question qui reste " confidentiel".

Les bases de Hmeimim et de Tartus vues de l'intérieur Les membres du comité du Conseil de la Fédération pour la défense et la sécurité se sont rendus en Syrie pour visiter la base aérienne de Hmeimim et la base de Tartus. Ils ont inspecté les complexes antiaériens S-400, ainsi que des navires militaires.

Le sommet des BRICS dont les pays adhérents ont l’intention d’abandonner le dollar dans leurs transactions

 

Premier ministre indien sur la Russie: «un vieil ami vaut mieux que deux nouveaux» Narendra Modi a fait cette déclaration au sommet de BRICS, qui se déroule à Goa en Inde, pour souligner l’importance et l’ampleur de la coopération russo-indienne dans les domaines allant du tourisme à l’énergie nucléaire. Narendra Modi a fait cette déclaration au sommet de BRICS, qui se déroule à Goa en Inde, pour souligner l’importance et l’ampleur de la coopération russo-indienne dans les domaines allant du tourisme à l’énergie nucléaire. Le Premier ministre indien Narendra Modi a débuté son discours en marge du sommet de BRICS à Goa en Inde par le proverbe: « un vieil ami vaut mieux que deux nouveaux ». « Les négociations entre l'Inde et la Russie ont donné une orientation claire, une nouvelle impulsion plus forte, un contenu de nos relations plus clair et plus riche », a déclaré le premier ministre indien, en qualifiant les pourparlers de fructueux.

Vladimir Poutine discute de la Syrie avec Xi Jinping Le chef de l'État russe Vladimir Poutine a rencontré son homologue chinois Xi Jinping à Goa, en Inde, où les deux hommes politiques se sont rendus pour participer au sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). « Le président russe et le dirigeant chinois ont procédé à un échange de vues sur la Syrie. Vladimir Poutine a informé son homologue chinois quant au déroulement de la situation dans la région », a annoncé le porte-parole de M. Poutine Dmitri Peskov. Le porte-parole du Kremlin a en outre souligné que les dirigeants avaient « des points de vue similaires pour ce qui est de la nécessité de la lutte antiterroriste ».

 

Pékin/Moscou: un ordre mondial équitable Pékin juge nécessaire la coopération accrue avec Moscou au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Le président chinois a souhaité plus de coopération avec la Russie au sein du Conseil de sécurité dans le but de parvenir à "un ordre monial plus équitable et plus rationnel.", rapporte Interfax. Lors de sa rencontre samedi dans à Goa en Inde, où se déroulait le sommet des BRICS, le président chinois, Xi Jinping a rappelé qu’il fallait "donner de l’essor, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité, à nos coopérations et interactions dans le cadre des organes mondiales". Le président chinois a qualifié son homologue russe d’ancien ami avant d’indiquer : « Les affaires importantes et vitales doivent être examinées via les coopérations bilatérales pour que nos efforts puissent aider à l’assurance d’un ordre mondial plus équitable et plus rationnel. » 

 

En Inde, le sommet des BRICS tente d'adresser une réponse collective aux menaces mondiales  Le huitième sommet des BRICS a débuté à Goa, au sud-ouest de l'Inde. Alors que la situation géopolitique mondiale est de plus en plus tendue, l'Inde accueille le sommet sous slogan «Construire des solutions réactives, inclusives et collectives».

 

La Russie et l'Inde se mettent d'accord sur le nucléaire, les armes et l'économie  Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi ont lancé la seconde étape de la centrale nucléaire de Kudankulam et signé plusieurs accords sur la coopération militaire et économique lors du sommet des BRICS à Goa.

 

«La Russie est la première sur le marché de l’armement indien»  Immédiatement après la conclusion du contrat avec les partenaires indiens sur la livraison à New Dehli des systèmes de missiles antiaériens russes S-400, un vice-premier ministre explique le succès du matériel de guerre russe à l’étranger. La Russie occupe la première position sur le marché de l’armement indien, a déclaré aux journalistes à Goa (Inde) le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine. M. Rogozine se trouve à Goa dans le cadre du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). « À l’heure actuelle, nous nous considérons comme les premiers exportateurs d’armements et de matériel de guerre sur le marché indien. Concernant les derniers contrats conclus, ils ont entièrement compensé l’inaction totale qui régnait dans ce domaine il y a deux ou trois ans. Et ce n’est que maintenant que cette percée a lieu, apparemment, car précédemment la partie indienne n’y était pas prête », a souligné le vice-premier ministre russe. « Et s’ils (les Indiens, ndlr) les achètent désormais, c’est parce que plusieurs armements russes sont en tête sur les marchés. Par exemple, les systèmes de défense antimissile S-400. C’est un véritable leader, une marque internationalement connue qui a devancé même les Américains », a indiqué Dmitri Rogozine.

 

Les armes russes les plus performantes en route vers l’Inde Moscou et New Dehli ont signé aujourd’hui un accord prévoyant de fournir à l'Inde le système de missiles antiaériens russe S-400 ainsi que d’autres appareils de pointe. Le président russe Vladimir Poutine a rencontré aujourd'hui le premier ministre indien Narendra Modi. M. Poutine est arrivé en Inde pour participer au sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se tient actuellement à Goa. M. Poutine et M. Modi ont signé plusieurs contrats dans le domaine de la défense. Il s'agit notamment de livraisons à New Dehli du système de missiles antiaériens russe S-400, capable de détecter les avions furtifs à une très grande distance en utilisant diverses fréquences. En outre, les deux pays ont signé un accord intergouvernemental sur la construction de frégates du projet 1356, navires polyvalents de patrouille, en Russie et en Inde, ainsi qu'un accord sur la coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité dans l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.

La Russie va livrer 100 M t de pétrole à l'Inde sur dix ans La Russie s'apprête à fournir la bagatelle de 100 millions de tonnes d'or noir à l'Inde sur les dix prochaines années, a affirmé le président russe Vladimir Poutine. La société russe Rosneft planifie de livrer 100 millions de tonnes de pétrole à l'État indien au cours de la prochaine décennie, a déclaré le dirigeant russe à l'issue de la rencontre avec le premier ministre indien Narendra Modi dans le cadre du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se tient actuellement à Goa. « Sur les dix prochaines années, Rosneft entend exporter en Inde 100 millions de tonnes de pétrole, Gazprom a commencé à réaliser le contrat à long terme prévoyant la livraison de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an », a précisé M. Poutine.

L’Inde accueille les BRICS: qu’y a-t-il au menu? Les dirigeants des puissances émergentes des BRICS se sont réunis aujourd’hui à Goa, en Inde, pour discuter de la stratégie de coopération à l’heure où l’économie internationale traverse des difficultés.
Le 8e sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) a officiellement débuté dimanche à Benaulim, localité de l'État occidental de Goa. Les dirigeants, qui ont tenu leur premier entretien déjà samedi, lors d'un dîner informel, ont posé aujourd'hui pour une photo commémorative lors de la cérémonie d'ouverture. Les BRICS, qui représentent 53 % de la population mondiale et quelque 16 000 milliards de dollars de PIB, se sont constitués en 2011 pour contrebalancer l'Occident dans la gestion des affaires du monde. Le programme prévu pour ce dimanche s'annonce serré : réunion des dirigeants, rencontre avec des représentants du Conseil des Affaires des Brics, séance plénière avec la participation des délégations nationales, et finalement signature des documents conjoints.

Un nouvel aéroport sera construit à la frontière russo-chinoise
La construction d’un nouvel aéroport sera bientôt lancée dans la province chinoise de Heilongjiang, où se trouve le plus important terminal de la région en connexion avec la Russie. Les investissements dans le projet sont évalués à 179 million de dollars. Situé dans une zone confinant au territoire Russe, l'aéroport pourra desservir quotidiennement 450 000 passagers et 3 600 tonnes de fret. La construction d'une chaussée menant vers l'aéroport a également commencé samedi.

Comme nous pouvons le voir, non seulement la Russie n’est pas isolée, mais elle prospère avec tous ses partenaires, ce que l’Occident qui perd son leadership et son monopole sur le monde, ne peut effectivement pas tolérer !

 

 

 

Des missiles Iskander installés à Kaliningrad pour contrer toute menace de l’Otan

Des missiles Iskander installés à Kaliningrad pour contrer toute menace de l’Otan

20:54 15.10.2016

Le missile Iskander-M

Les missiles balistiques courte-portée cibleront tous les objets qui bouleversent l'équilibre militaire mondial.

Le déploiement des systèmes de missiles balistiques tactiques Iskander dans la région de Kaliningrad est destiné à repousser l'éventuelle menace que constituerait l'apparition en Europe d'installations de défense antimissile américaines, a déclaré samedi 15 octobre le chef du comité de Défense au parlement russe, Vladimir Chamanov. « Ces missiles seront aiguillés principalement contre tous les objets qui perturbent l'équilibre et qui sont où seront déployés dans un avenir prévisible dans le cadre de la soi-disant défense antimissile » a souligné M. Chamanov.
L'ex chef des troupes aéroportées russes a, par ailleurs, rappelé que le système de missiles balistiques tactiques Iskander est une arme de haute précision.

« Oui, c'est un missile puissant doté d'une précision étonnante. En fait, la déviation du missile à partir du point de visée ne dépasse pas un mètre » a fait savoir Vladimir Chamanov. À son tour, Andreï Krasov, premier chef adjoint au comité de Défense du parlement russe, en commentant la déclaration du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg sur les préoccupations de l'Alliance vis-à-vis du déploiement des missiles russes Iskander-M près des frontières de l'Otan, a déclaré que ce dernier ne peut pas commander à la Russie le positionnement de ses missiles sur son propre territoire. « Nous déployons des Iskanders sur notre territoire. La région de Kaliningrad est le territoire de la Fédération de Russie. Ce n'est pas nous qui renforçons la présence armée dans les pays Baltes et ce n'est pas nous qui déployons des objets de défense antimissile en Pologne et en Roumanie », s'est défendu M. Krasov.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/2016101510282111...