Syrie : Washington et Londres menacent la Russie de nouvelles sanctions (17/10/2016)

Allez, ils veulent vraiment nous entraîner vers la 3ème guerre mondiale, ce sera la conclusion de la réunion qui s’est tenue ce weekend à Lausanne, sur la Syrie !

Ils ont passé leur journée à menacer et à provoquer la Russie par tous les moyens !

Toujours les mêmes rengaines : Assad doit partir !.... et il faut arrêter les opérations militaires russes sur Alep pour pouvoir imposer des trêves non pas pour apporter l’aide humanitaire aux pauvres syriens dont ils se fichent éperdument depuis près de 6 ans, mais pour armer leurs mercenaires pour entraîner la Russie et le Monde vers une guerre sans fin !

Ils nous font rire en accusant et en menaçant la Syrie et la Russie de faire l’objet de poursuites pour crimes de guerre devant la CPI pour 2  raisons essentielles, à savoir :

Il faudrait que la Syrie et la Russie aient ratifié le Statut de Rome ; le traité qui a fondé la CPI :  Or, ni l’un, ni l’autre ne l’ont ratifié 

La Syrie est un état souverain et Bachar Al-Assad en est le président légitimement élu par son peuple. Il a donc parfaitement le droit de demander à la Russie d’intervenir légalement pour venir le soutenir sur son territoire. La présence de la Russie est donc légale sur le territoire syrien.

Ce qui n’est pas le cas de la coalition US criminelle qui compte 65 pays, qui n’ont reçu aucun mandat de l’ONU ni aucune demande de Bachar Al-Assad. Il ne leur resterait qu’une seule chose à faire, c’est de quitter le territoire Syrien pour violation de toutes les lois internationales.

En revanche, ceux qui risquent de se voir cités à comparaître devant la CPI, ce sont les pays dont la France qui ont ratifié le Statut de Rome.

Syrie : Washington et Londres menacent la Russie de nouvelles sanctions

Boris Johnson et John Kerry

 

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont averti que l'Occident envisageait de nouvelles sanctions économiques ciblées contre la Syrie et la Russie en réaction au siège d'Alep, après une rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux pays à Londres.

«Nous envisageons des sanctions supplémentaires et nous voulons nous montrer clairs, le président (américain Barack) Obama n'a exclu aucune option pour le moment», a déclaré John Kerry à l'issue d'une réunion sur la Syrie avec les pays «affinitaires», c'est-à-dire uniquement les soutiens de la rébellion syrienne. 

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a pour sa part déclaré que de «nombreuses mesures» avaient été proposées, «dont des mesures supplémentaires contre le régime et ses soutiens», lors d'un point de presse commun.

«Ces mesures toucheront les auteurs de ces crimes», a-t-il mis en garde.  

Lire aussi : Des crimes de guerre en Syrie ? Jean-Luc Mélenchon parle de «bavardages»

Tout en affirmant que Barack Obama n'excluait aucune option, John Kerry a minimisé la possibilité d'une action militaire, ajoutant qu'il était de son devoir d'épuiser toutes les solutions diplomatiques.

«Nous discutons de tous les mécanismes à notre disposition mais je ne vois nulle part en Europe un grand appétit pour partir en guerre», a-t-il ajouté après cette réunion où était également présent le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault. «Je ne pense pas que les parlements des pays européens soient prêts à déclarer la guerre».

 

Le chef de la diplomatie française a expliqué, lui, que «beaucoup d'initiatives» avaient été abordées. «Nous n'avons pas conclu sur toutes mais il y a un large consensus sur la nécessité des pressions», a-t-il ajouté devant la presse française.

Evoquant la réunion de Lausanne la veille qui a réuni Washington, Moscou et les principaux pays de la région impliqués dans le conflit, Jean-Marc Ayrault a expliqué que la tentative d'aboutir à un cessez-le-feu avait échoué face à l'impossibilité de s'entendre sur l'arrêt des bombardements contre Alep, «un préalable à toutes les questions».

 

Le 3 octobre, Washington a annoncé avoir suspendu unilatéralement tout contact bilatéral avec la Russie au sujet de la Syrie, en accusant Moscou de ne pas respecter les engagements liés au cessez-le-feu à Alep. De son côté, le Kremlin a indiqué «regretter cette décision» : «après avoir échoué à respecter les accords qu'ils ont eux-mêmes négociés, [les Etats-Unis] tentent de faire porter la responsabilité par un autre», a déclaré à ce sujet la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.

 

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