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28/01/2010

Sarkozy : le Nouvel Ordre Mondial à tout prix !

Nous n'en sommes plus à un mensonge près et aux appels à la guerre civile en France et à la 3ème guerre mondiale ?

Qaunt aux mythes portant sur le terrorisme international, le réchauffement climatique dû à l'homme, etc... n'en parlons pas !

On se fiche de la réussite d'Obama et des élites Illuminati-reptiliens et de leur Nouvel Ordre Mondial !

 

Voeux de Nicolas Sarkozy au corps diplomatique
par Nicolas Sarkozy*



22 janvier 2010

Depuis
Paris (France)


Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Je vous souhaite la très bienvenue. Je vous adresse mes vœux les plus sincères pour vous-même, pour tous les vôtres et je vous demande de transmettre à vos chefs d’Etat et de gouvernement les souhaits que je forme à leur intention et pour vos pays, que vous représentez si bien en France.

Monsieur le Nonce,

Je vous remercie de vos paroles et je vous prie de transmettre à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI mes souhaits très respectueux.

Vous comprendrez que je souhaite adresser un message tout particulier au chargé d’affaires d’Haïti, dont le pays vient de subir une catastrophe sans précédent. Je lui demande de relayer à ses autorités, au président Préval et au peuple haïtien l’assurance de la profonde sympathie et de l’entière solidarité du peuple français. Aujourd’hui, des équipes françaises sont encore à pied d’œuvre, sur place, pour sauver le maximum de vies. Demain, la France sera aux côtés du peuple haïtien pour l’aider à se relever de cette tragédie. La conférence internationale, que j’ai appelée de mes vœux, permettra à Haïti de sortir une fois pour toutes de cette fatalité qui semble l’accabler depuis si longtemps. Cette conférence sera organisée dès que les conditions en seront réunies au plus près d’Haïti, afin de permettre aux chefs d’Etat et de gouvernement de venir, dès sa conclusion, rendre compte de ses résultats au peuple haïtien lui-même, et l’assurer ainsi de la pleine mobilisation de la communauté internationale dans la durée, à mes yeux, il ne faudra pas trop tarder pour organiser cette conférence, parce que les besoins sont immenses et parce qu’il y a urgence. (à aller leur faucher leurs richesses avec ses compains les banquiers).

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

2009 aurait pu être une année de grande dépression économique, sans doute pire que celle des années 1930. Tous les ingrédients étaient réunis pour que les conséquences soient dramatiques pour l’ordre mondial.

Certes, 2009 restera graver dans nos mémoires avec le cortège de blessures infligées à nos peuples, les blessures du chômage et de la précarité. Mais 2009 restera aussi comme l’année de décisions marquantes prises par une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement : ensemble, nous avons pu arrêter l’implosion financière, refuser le protectionnisme et procéder à une relance budgétaire coordonnée en même temps que nous lancions le mouvement de régulation qui s’imposait.

L’autre grand chantier global, celui de la lutte contre le réchauffement climatique, a permis des avancées, limitées mais absolument sans précédent puisque à la différence de Kyoto, ce sont tous les Etats du monde qui se sont engagés.

A l’inverse, aucune des crises régionales n’a connu l’an dernier, de règlement, ni même enregistré de progrès significatif. Ce constat nous interpelle : pourquoi ces blocages ? Et surtout, comment les surmonter ?

Au moment de tourner la page de 2009, c’est au total un sentiment d’inachevé que chacun ressent. Alors essayons de faire de 2010 une année de progrès ! Progrès dans la régulation du capitalisme financier, progrès dans la lutte contre le réchauffement climatique et de ce point de vue, je puis vous assurer que la France ne renoncera à aucune de ses ambitions, en la matière, j’y reviendrai. Progrès vers le règlement de crises qui n’ont que trop duré, au Proche-Orient, au Caucase, au Soudan, en Afrique, dans la région des Grands Lacs, les exemples sont multiples.

Sur tous ces grands chantiers, vous trouverez à vos côtés une France active et déterminée, et je veux d’ailleurs remercier Bernard Kouchner de son activité inlassable à la tête de la diplomatie française, épaulé par Alain Joyandet et Pierre Lellouche. Je les remercie d’ailleurs de donner le visage de l’unité, ce qui est extrêmement important quand on a la responsabilité de porter la politique étrangère d’un grand pays comme la France. Vous trouverez donc une France mobilisée sur tous les terrains, celui de la paix, celui du développement, celui de la lutte contre le terrorisme, de la lutte contre la prolifération nucléaire. Une France qui célébrera les liens qui l’unissent à l’Afrique dans une solidarité rénovée. Une France qui croit plus que jamais que l’Europe a un rôle d’équilibre majeur à jouer dans la construction de la gouvernance mondiale du XXIème siècle.

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Si nous voulons progresser en 2010, il y a d’abord une question absolument incontournable, dont la solution est urgente : celle de la gouvernance mondiale. On ne peut plus continuer comme cela !

Lorsque le monde a créé les Nations unies, l’Organisation comptait 50 membres. Nous sommes 192 Etats, l’ONU est, incontestablement, l’organisation la plus légitime pour traiter les problèmes globaux. Mais la prise de décisions au sein de l’Organisation des Nations unies est devenue extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, du fait de la diversité des situations et des intérêts nationaux. Cette situation, si elle devait perdurer, mettrait en cause jusqu’à la pérennité même de l’institution. C’est dire si cette question est sérieuse.

Aucun pays ne peut plus prétendre entraîner à lui-seul la famille des Nations. Il y a donc un problème de leadership clair à poser. Avec l’émergence de nouvelles puissances s’esquisse une structuration multipolaire, qui aujourd’hui est parfaite pour paralyser la prise de décision et incapable de la favoriser. Il ne s’agit de critiquer personne, il s’agit de regarder une situation malheureusement telle qu’elle est.

Or nous ne pouvons pas attendre. Le monde n’est pas seulement devenu global : le monde est entré dans l’ère de l’immédiateté. Nous sommes tous interdépendants et cela va de plus en plus vite. Lorsque Lehman-Brothers est tombé en faillite, en quelques heures de New York à Hong Kong, de Londres à Bombay, tout a failli être emporté. C’est en temps réel que les gouvernements ont dû réagir. Face à la menace terroriste, face aux menaces de grandes pandémies et même face au temps long du changement climatique, nous ne pouvons pas attendre des décennies que se mette en place une gouvernance digne de ce nom.

Alors que faire ?

La principale leçon de Copenhague est qu’il n’est plus possible de négocier à 192 selon les mêmes procédures. A Copenhague, 130 chefs d’Etat ont fait le voyage parce qu’ils mesuraient l’importance de l’enjeu. A leur arrivée, 130 chefs d’Etat ont trouvé un texte absolument illisible, négocié depuis deux ans mais qui comportait encore 91 crochets ! C’est-à-dire 91 paragraphes dont personne ne pouvait assurer la pérennité. Il restait 36 heures, moins un dîner officiel, pour arriver à un accord à 192. Qui se lèvera pour défendre une procédure pareille ? C’est ce constat qui m’a conduit à proposer en arrivant à Copenhague, que la négociation s’engage au sein d’un groupe équilibré et représentatif, Monsieur le Premier Ministre, de 28 pays. Cela aurait pu être 32, 34, 25... Et l’accord adopté, et qui doit maintenant être entériné par tous nos Etats, comporte 10 acquis positifs. C’est une bonne base pour progresser en juin à Bonn puis en décembre à Cancun.

Mais je veux poser à la France une question. Comment allons-nous progresser ? En reprenant comme si de rien n’était la négociation à 192 ? Alors, l’échec sera au rendez-vous. Je souhaite proposer devant vous, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, une démarche nouvelle pragmatique qui, je l’espère, sera acceptée par tous. La sagesse serait de poursuivre une double négociation : celle à 192, car elle seule engage toute la communauté internationale, et celle du Groupe des 28, qui a démontré son efficacité et qui pourrait s’enrichir, stimuler, faire avancer les travaux à 192.

La France propose que se tiennent à partir du mois de mars, à New York ou à Bonn, des réunions désormais mensuelles du Groupe des 28 au niveau des ministres ou des sherpas pour nourrir de propositions les débats en plénière et ainsi que nous arrivions à Cancun avec un rendez-vous préparé d’une manière efficiente.

Si j’ai insisté sur Copenhague, ce n’est pas seulement parce que cette négociation est sans précédent par l’importance de l’enjeu puisqu’il s’agit de l’avenir de l’humanité. C’est aussi parce que la voie esquissée, celle d’une double discussion, en plénière et en formats plus restreints mais représentatifs, devrait, me semble-t-il, être retenue pour d’autres grandes négociations multilatérales. Ce qui permettrait d’ailleurs de faire évoluer le groupe dit des 28, je ne suis pas attaché aux chiffres. J’insiste sur la nécessité plus urgente que jamais, d’élargir le Conseil de sécurité des Nations unies, à travers la réforme intérimaire proposée par la France et le Royaume-Uni. La France demande que le Conseil de sécurité s’adapte enfin aux réalités du XXIème siècle en s’élargissant à de nouveaux membres permanents : l’Inde, le Japon, le Brésil, l’Allemagne, sans doute un ou deux pays africains. Comment peut-on considérer comme naturel qu’un continent d’un milliard d’habitants n’ait aucun membre permanent au Conseil de sécurité ? Que pas un seul pays d’Amérique Latine ne soit membre permanent du Conseil de sécurité ? Qu’attend-on pour porter les bases de cette réforme provisoire ?

Je veux prévenir : si les Nations unies ne sont pas rapidement en mesure de prendre les décisions nécessaires, alors, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, ce sont des forums informels, tel le G20, qui assumeront seuls cette responsabilité. Faute de mieux. Si le G20 a bien fonctionné, c’est parce que le G192 ne fonctionne pas assez bien. Cette réalité, il convient que chacun en soit aujourd’hui conscient.

Aux Etats que vous représentez, j’adresse donc ce message : tous, nous sommes profondément attachés à l’ONU. L’organisation est notre bien commun. Elle ne pourra être réformée que si chaque Etat accepte de faire sa part d’efforts et de concessions dans l’intérêt général. C’est ce que nous nous sommes engagés à faire cette année pour la réforme de la Banque mondiale, pour la réforme du FMI. Ne laissons pas l’ONU à l’écart de ce grand vent du changement parfaitement nécessaire

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Cette nécessaire prise en compte de l’intérêt général, cette recherche permanente du compromis, du dépassement de la défense à courte vue de l’intérêt national, est la deuxième exigence de notre temps.

L’Europe n’a aucune leçon à donner au monde ! Mais l’Europe a beaucoup appris de sa longue histoire, souvent tragique, et du demi-siècle de construction d’une Union toujours plus forte. Ce que nous avons appris se résume en quelques mots : la culture du compromis. Ce que nous avons appris, c’est que l’intérêt à long terme de chacun de nos pays est bien servi lorsque nous sommes capables de sacrifier un peu nos intérêts nationaux au service d’une grande ambition commune.

C’est cette même culture du compromis qui doit inspirer nos gouvernements. Bien sûr, tous les Etats, et notamment ceux qui ont dû se battre pour leur indépendance, sont attachés à leur souveraineté. La France comme les autres ! Mais aujourd’hui, il n’y a pas de frontière pour les mouvements de capitaux, les pandémies, la prolifération, les menaces terroristes ou climatiques.

Si nous voulons répondre aux défis du XXIème siècle, nous devons tous, sans exception, accepter des compromis, des règles et des disciplines négociées avec le souci de l’équité. Avec le souci de la réciprocité. Avec le souci du bien commun. Chacun de nos pays a des droits et des intérêts ; mais il a autant de devoirs et de responsabilités à l’égard de la communauté des nations.

C’est ce constat partagé qui nous a permis de nous mettre d’accord dans le cadre du G20 sur des sujets très difficiles et la France veillera à ce que les décisions prises rentrent dans les faits.

Mais il nous faut désormais nous attaquer à des dossiers plus difficiles encore. Reconnaissons-le : des tentations protectionnistes existent dans nos opinions. Nous n’y résisterons que si nos peuples ont la conviction que la concurrence sur les marchés mondiaux est équitable. Chacun doit en être conscient. Aujourd’hui, la plus grave des distorsions de concurrence est d’ordre monétaire. Nous devons travailler sur ce sujet majeur. Qu’une chose soit claire : la France ne peut pas accepter que l’euro - et l’Europe - soient les victimes de la sous-évaluation de certaines monnaies.

Copenhague a montré que tous les pays avaient, pour la première fois, la volonté de s’engager ensemble dans une démarche commune mais différenciée. C’est une révolution, incomplète mais irréversible. En 2010, nous devrons préciser les engagements chiffrés et équitables qui permettront de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport à 1990. La France travaille à des propositions concrètes mais je le dis, nous voulons faire avancer la question des financements innovants. Nous ne cèderons pas sur les décisions qui ont été prises en la matière à Copenhague. Une décision a été prise, elle doit se traduire dans les faits, notamment pour les pays les plus pauvres, en Afrique et ailleurs. Nous ne cèderons pas sur l’objectif d’une Organisation mondiale de l’Environnement. La France présentera le moment venu au Groupe des 28 ses propositions et accueillera, dès le mois de février, une réunion ministérielle des pays représentant les trois principaux bassins forestiers mondiaux et leurs partenaires, pour préciser les moyens de leur préservation.

* * *

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Comptez sur une France active et engagée dans le règlement des crises régionales. Avec, là encore, une remarque de méthode. S’il est une leçon à retenir de l’absence de tout progrès en 2009, c’est celle-ci : un manque préoccupant de volonté collective. Un manque préoccupant de volontarisme. Est-ce la lassitude ? Est-ce parce que la crise économique et financière a mobilisé nos énergies ailleurs ? Pourtant, il y a une vérité qu’on doit tous comprendre : quand la paix ne progresse pas, elle recule. L’absence de règlement et son cortège de violences, nourrit la frustration, le refus, la haine. 2010 doit marquer un volontarisme sur la résolution des crises régionales.

D’abord au Proche-Orient. Mais quand pourra-t-on se passer de commencer la litanie des discours diplomatiques par la question du Proche-Orient ? Tous les espoirs de 2009 ont été déçus. Des occasions - je le dis - ont été perdues. Je vais plus loin : certaines décisions n’ont pas aidé. Et alors, quel manque d’audace ! Les paramètres sont pourtant connus, ils n’ont pas changé. Ils sont connus sur les territoires, sur les frontières, sur Jérusalem, sur les réfugiés, sur une indispensable reconnaissance et acceptation d’Israël. Ces paramètres ne changeront pas. Si chacun faisait l’effort de penser un petit peu à long terme, à ce que sera son peuple, son pays, la région, dans trente ou cinquante ans, alors les décisions à prendre paraîtraient évidentes : deux Etats, naturellement sur la base des frontières de 1967, vivant en paix et en sécurité et, ajouterais-je, en commune prospérité. Combien de décennies faudra-t-il rappeler cela ?

Les Etats-Unis d’Amérique, nos amis et nos alliés, ont un rôle éminent pour faire progresser la paix.Je souhaite et je soutiendrai sans réserve leur réengagement déterminé. L’Egypte s’implique, et la France est aux côtés de l’Egypte. C’est vrai dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, priorité pour la France. C’est vrai dans la recherche inlassable de la paix, comme nous l’avons montré ensemble il y a un an pour que cessent les combats à Gaza. Avec le président Moubarak, nous serons en initiative. Je commencerai par recevoir à Paris prochainement le président Mahmoud Abbas qui veut la paix, une paix juste et équitable. La France lui apporte tout son soutien. Il faut prendre des initiatives. Si nous ne prenons pas d’initiative alors les conséquences seront tragiques. L’audace prudente, c’est de prendre des initiatives. La folie, c’est de penser que le statu quo permettra de trouver une solution.

Je tiens également à saluer la vision du Roi d’Arabie, pour son pays et pour la région, et le rôle important de la diplomatie saoudienne, dans la ligne de l’Initiative de paix de 2002.

Je voudrais vous dire qu’à mes yeux, des progrès sont possibles au Moyen Orient ! Le Liban nous en donne l’exemple. Après des années si difficiles, si tragiques, les Libanais retrouvent le chemin de la stabilité. Nul autre pays que la France n’en est plus heureux. Tout est réuni pour que le Liban redevienne, en toute indépendance, l’exemple de tolérance et de démocratie multiconfessionnelle qu’il fut. La France lui apportera tout le concours nécessaire. Je l’ai dit au président Sleimane, comme au Premier ministre Hariri.

Je me réjouis de l’approfondissement, que j’aurai à cœur de poursuivre en 2010, de notre relation avec la Syrie, qui a un rôle majeur à jouer pour contribuer à la stabilité et à la paix dans toute la région.

Je souhaite enfin aux Irakiens de poursuivre cette année leur démarche d’apaisement et de renouveau, dans la démocratie, qui redonnera à leur pays toute sa place au Moyen-Orient. La France est heureuse d’avoir renoué avec l’Irak une coopération multiforme. Je remercie Bernard Kouchner du déplacement qu’il avait effectué et qui a permis d’aller dans le sens de ces retrouvailles.

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Plus qu’aucun autre pays, l’Irak a été - et est encore - victime du terrorisme. Al Qaïda, qui y a subi de graves revers, cherche à s’étendre de l’Afghanistan au Yémen, du Pakistan au Sahel, et jusqu’au cœur de nos démocraties. Nos pays doivent unir leurs efforts face à cette menace.

En Afghanistan mais aussi au Pakistan, nous entrons dans une nouvelle phase de l’action de la communauté internationale. Le 28 janvier se tiendra à Londres une conférence internationale autour du président Karzaï. Avec Gordon Brown et Angela Merkel, nous l’avions proposée.

Au-delà des engagements qui seront pris, je souhaite qu’à Londres nous progressions sur deux points :

D’abord sur une approche concertée du transfert progressif aux autorités afghanes des responsabilités de sécurité dans les provinces et les districts dès lors que la stabilité y est satisfaisante. Qu’on ne se méprenne pas ! Cette transition, que nous avons déjà effectuée dans la région de Kaboul, ne sera ni un retrait ni un abandon. La France restera engagée aussi longtemps que nécessaire et aussi longtemps que les Afghans le souhaiteront. Mais lorsque les Alliés et les Afghans ont réussi, il faut en tirer les conséquences et concentrer nos efforts là où cela reste nécessaire.

Ensuite nous devons nous mettre d’accord sur une réorganisation du dispositif international, les moyens considérables que nous consacrons à l’Afghanistan devant être employés de manière exemplaire.

Le dispositif militaire français, de l’ordre de 4.000 hommes, est pour l’essentiel concentré dans la province de Kapisa et le district de Surobi. Il y conduit une action de contre-insurrection, appuyée sur nos moyens civils, dont l’efficacité est reconnue par tous. Nous nous sommes fixés deux objectifs : stabiliser la zone en deux ans, et accélérer la formation de l’armée et de la police afghane.

Chacun sait que nous n’aurons pas de succès durable en Afghanistan si le terrorisme se développe au Pakistan voisin. Les Pakistanais paient un tribut très lourd au terrorisme. Ils ont engagé un combat courageux contre ce fléau. Je me rendrai au Pakistan cette année pour manifester le soutien de la France à son gouvernement et l’encourager à accentuer la lutte contre tous les groupes terroristes.

Au cœur géographique de cet arc de crises qui va de la Méditerranée à l’Indus se trouve l’Iran.

Malgré tous nos efforts et l’engagement nouveau des Etats-Unis, en dépit de nos propositions ambitieuses de coopération, le pouvoir iranien s’enferme dans la voie sans issue de la prolifération et du radicalisme. Il y ajoute aujourd’hui la répression brutale de sa propre population.

Malgré les révélations sur un nouveau site nucléaire clandestin, nous avons à nouveau proposé à l’Iran de s’engager sincèrement dans des négociations. Avec l’AIEA, nous avons mis des propositions sur la table. Mais, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, pour dialoguer, il convient d’être deux. Une fois de plus, il ne s’est rien passé, si ce n’est que pendant le temps de ces rendez-vous de dialogue manqué, l’Iran accroît son stock de matières nucléaires. Le moment est venu pour la communauté internationale de tirer les conclusions de ces mois de vains efforts. Nous devons marquer avec clarté, avec fermeté que, pour nous, la perspective d’un Iran doté de l’arme nucléaire est inacceptable. Il y va de la stabilité internationale. Il y va de la paix du monde. (un appel à la troisième guerre mondiale ?).

Le Conseil de sécurité est saisi. Hésiter, tergiverser face à un tel enjeu, serait porter une très lourde responsabilité. La France souhaite que le Conseil adopte des mesures fortes et que l’Union européenne assume, elle aussi, ses responsabilités. Que les choses soient claires : la porte du dialogue avec l’Iran sera toujours ouverte et la France, qui a respect et amitié pour le grand peuple iranien, y sera toujours favorable. Le seul objectif des sanctions est de ramener l’Iran de façon crédible à la table des négociations.

Notre démarche est la même à l’égard de la Corée du Nord qui doit respecter ses obligations internationales, à nouveau violées. Mais la France n’oublie pas sa population, durement éprouvée. C’est pourquoi j’ai voulu l’ouverture à Pyongyang d’un office français chargé de la coopération humanitaire et culturelle.

Au-delà de ces deux crises, nous devons nous engager cette année, avec la communauté des pays responsables, à construire un nouveau partenariat international autour du nucléaire. Nous aurons en mai à New York le grand rendez-vous de la conférence du TNP.

Alors que nous entrons dans une ère de renouveau du nucléaire civil, la France l’aborde avec confiance. La France est au premier rang de ceux qui défendent l’accès de tous au nucléaire civil. Parce que la France a fait de la lutte contre la prolifération une priorité de son action. Parce qu’elle est, avec le Royaume-Uni, la puissance nucléaire qui a pris les mesures les plus fortes pour le désarmement.

C’est aussi dans cette perspective que la France accueillera, avec l’AIEA et l’OCDE, le 8 mars à Paris, une conférence ministérielle sur l’accès au nucléaire civil, devant laquelle je présenterai les idées françaises. Je souhaite que de ce débat émergent des convergences sur la renaissance du nucléaire civil dans le monde. Car c’est aussi par une vision partagée de l’accès au nucléaire civil que nous pourrons répondre aux défis de la sécurité énergétique mondiale.

Enfin, je me rendrai naturellement à l’invitation du président Obama au Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington le 12 avril. Nous y mobiliserons la communauté internationale contre le risque majeur de voir des terroristes utiliser l’arme nucléaire. (il nous prend pour des cons).

* * *

Mesdames et Messieurs,

S’il est un continent dont les Français se sentent proches, c’est l’Afrique. Pour des raisons géographiques : la Méditerranée n’est pas une barrière. (et il fait quoi du débat sur l'identité nationale). C’est notre mer commune. Pour des raisons démographiques : un Français sur 10 a des racines en Afrique. Pour des raisons historiques enfin : cette année, 14 Etats, unis à la France par des liens privilégiés, célèbreront le cinquantenaire de leur indépendance. La commémoration de ce moment fondateur est d’abord, bien entendu, leur affaire. Mais la France entend leur témoigner sa volonté de construire avec eux un nouveau partenariat.

2010 sera, pour la France, une année de l’Afrique. D’abord avec l’accueil les 27 et 28 mai, du Sommet Afrique/France. C’est tout le continent qui sera convié, tant il est vrai que l’horizon de notre coopération s’est progressivement étendu à l’Afrique tout entière, avec de nouveaux partenaires majeurs : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Nigeria. Nous inaugurerons aussi une nouvelle forme de sommet en associant à nos travaux ces acteurs majeurs du développement que sont les entreprises. Je souhaite que ce soit l’occasion pour les sociétés françaises de souscrire des engagements clairs au service du développement des pays qui les accueillent, dans le cadre d’une charte de l’entrepreneur en Afrique.(pour aller leur voler leurs richesses !)

Puis, les 13 et 14 juillet, nous accueillerons pour une réunion de famille les chefs d’Etat qui célèbreront le cinquantenaire de l’indépendance de leur pays. Ce sera l’occasion de faire le point sur la rénovation de notre partenariat, des accords de défense à la formation de la jeunesse. Des contingents de ces 14 pays défileront sur les Champs Elysées car je souhaite que tous les Français, ce jour-là, expriment solennellement leur reconnaissance au concours que les troupes africaines nous ont apporté lors des deux dernières guerres mondiales. Sous l’égide de Jacques Toubon, de nombreuses manifestations souligneront, tout au long de l’année, la force des liens humains qui unissent l’Afrique à la France.

Enfin, même si elle couvre tous les continents, Monsieur le Secrétaire général, la Francophonie, qui tiendra son sommet à l’automne, sera une nouvelle occasion de célébrer le lien fort qui unit la moitié de l’Afrique à la France : celui de la langue que nous avons en partage. Je ferai tout pour élargir l’influence de votre organisation.

La politique que nous souhaitons conduire en Afrique n’est pas seulement marquée du sceau de la rénovation : elle est aussi déterminée à réussir la réconciliation. C’est fait avec la Mauritanie, au terme d’un processus que la France a soutenu sans réserve et qui a conduit au rétablissement de la légalité puis à l’élection du président Aziz. C’est fait avec le Rwanda, à la suite de deux entretiens que j’ai eus avec le président Kagamé et grâce à l’action patiente et déterminée de Bernard Kouchner. Je me rendrai à Kigali, après avoir visité Libreville au mois de février prochain. C’est en cours avec l’Angola et je ferai tout pour achever cette année, avec le Président Dos Santos, le mouvement engagé. C’est possible enfin - et combien souhaitable ! - avec la Côte d’Ivoire, pour peu que s’y tiennent les élections attendues depuis beaucoup trop longtemps.

Pour la France, l’Afrique, c’est aussi le continent où peut et doit progresser la paix.

En 2010 va se jouer le destin du Soudan. Tous les partisans sincères de la paix au Darfour doivent participer aux pourparlers qui vont reprendre à Doha. Les élections prévues en avril - enfin, les premières élections au Soudan depuis près de 25 ans - doivent être à la hauteur des ambitions démocratiques inscrites dans l’Accord de 2005. Enfin, à moins d’un an de l’échéance prévue pour l’autodétermination du Sud Soudan, les parties soudanaises doivent régler sans tarder les questions de fond non résolues à ce jour.

Dans la région des Grands Lacs, la sécurité de l’ensemble de la population n’est pas encore assurée dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les Français ont été bouleversés des images qu’ils y ont vues. La communauté internationale doit rester engagée. Il faut aussi reconnaître que des progrès ont été accomplis mais nous devrions aller plus loin. C’est le sens du Forum pour la coopération dans la région des Grands Lacs que j’ai proposé de réunir cette année. Je souhaite qu’il débouche sur des projets concrets de coopération transfrontalière, pour apporter aux populations les dividendes de la paix.

* * *

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

L’Union européenne. 500 millions de citoyens. Première économie du monde : 30 % du PIB. Première puissance industrielle ; première puissance agricole ; fournissant à elle seule la moitié du développement mondial de l’aide au développement. 27 pays qui, quand ils se mettent ensemble, sont capables de monter des opérations comme Atalante qui est un vrai succès.

Mais pour émerger en tant qu’acteur de premier rang sur la scène mondiale, il nous manque deux choses. Il nous manquait des institutions adaptées. C’est fait grâce au Traité de Lisbonne.(bien sûr!) Mais il nous manque une volonté collective. Il reste une question fondamentale : les 27 ont-ils collectivement la volonté de transformer leur Union en un acteur global de premier plan ?C’est la question essentielle. L’Europe n’a à se plaindre à personne si elle ne joue pas ce rôle de premier plan. Elle n’a qu’à se plaindre à elle-même.

La France répond positivement à cette question, la France a la volonté que l’Europe joue un rôle de premier plan. Pour cela, nous devons prendre en 2010 des initiatives majeures. La première, nous devons nous doter d’une véritable stratégie économique commune. Si nous, Européens, voulons sortir de la crise plus forts, nous devons être capables d’agir ensemble de manière vraiment coordonnée, comme nous avons su le faire pour la crise financière. Et je me félicite que le président Van Rompuy ait voulu que cette question soit au cœur de l’agenda du Conseil européen extraordinaire du 11 février. La première décision du président stable de l’Europe est une excellente décision.

L’Union doit ensuite mieux défendre ses intérêts. Mesdames et Messieurs, que vos pays entendent bien ce message : nous allons imposer la règle de la réciprocité. Lutter résolument contre les dumpings de toute sorte. Et la France demande que l’Europe adopte, comme le Congrès des Etats-Unis s’y prépare, un prélèvement carbone à ses frontières, qui est la seule décision intelligente pour tirer les conséquences du demi-accord de Copenhague. Ce prélèvement sera imposé aux Etats qui refuseraient de prendre ou qui ne respecteraient pas les engagements indispensables pour sauver la planète d’un désastre. L’Europe doit enfin se doter d’une véritable politique de l’énergie qui assure sa sécurité dans la durée.

L’Union européenne a raison d’être exemplaire. Mais l’Union européenne ne doit être ni naïve ni faible.

L’Europe a toujours été une terre d’immigration. Elle doit le rester, mais sur la base d’une politique maîtrisée, ferme, négociée avec les principaux pays d’origine, en mettant pleinement en œuvre le pacte adopté sous Présidence française.

Les Européens doivent se doter des outils nécessaires à leur sécurité et à leur défense. Nous le faisons dans le cadre de l’OTAN mais nous devons aussi le faire dans le cadre de l’Union. La sécurité c’est aussi la capacité de réagir face à l’urgence, comme le drame en Haïti. La France préconise la création d’une force européenne de sécurité civile, à partir de moyens nationaux préalablement identifiés qui pourraient être déployés très rapidement.

Rassemblée et déterminée, l’Europe s’imposera comme un acteur incontournable et la France y contribuera de toutes ses forces. Cette année, la France poursuivra sa coopération dans tous les domaines avec les Etats-Unis et nous souhaitons la réussite du président Obama. Je me rendrai aux Etats-Unis au printemps prochain. La France continuera à développer des partenariats stratégiques puissants avec le Brésil avec lequel nous mettons en place des coopérations absolument sans précédent ; avec l’Egypte, j’en ai parlé ; avec l’Inde, où je me rendrai à nouveau, avec un rôle majeur à jouer dans l’équilibre du monde ; avec la Chine, avec laquelle un échange de visites au plus haut niveau interviendra en 2010 ; la Russie enfin, dans le cadre d’une année croisée exceptionnelle. Et je veux dire combien il est aisé de travailler avec le président Medvedev.

Parallèlement, l’Union s’affirmera sans complexe, dans les négociations globales et à l’occasion de ses sommets avec nos grands partenaires. Que l’on ne vienne pas nous dire que cette dualité est compliquée ! Après deux guerres mondiales, l’Europe s’est engagée dans un processus d’union sans équivalent dans l’Histoire. Pendant cinquante ans, elle a été l’enjeu majeur des tensions bi-polaires. Rassemblée depuis 20 ans, l’Europe doit s’affirmer comme un pôle d’équilibre et un acteur décisif du développement et de la paix.

* * *

Voilà, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, les messages que je vous demande de transmettre à vos chefs d’Etat et de gouvernement en ce début d’année.

Vous le voyez, face aux difficultés, la France n’entend ni renoncer, ni reculer. Elle est plus que jamais déterminée à apporter sa contribution à la construction d’un monde meilleur. Sans arrogance, mais avec conviction. Et ce monde, la France veut le construire avec chacun des Etats que vous représentez. Car dans un monde globalisé, chaque Etat, petit ou grand, industrialisé ou en développement, a une contribution à apporter à l’édifice commun. Et chaque Etat doit recevoir en retour le respect, la solidarité, la considération et l’amitié de tous.

Bonne année, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs.

 Nicolas Sarkozy

Président de la République française.


 

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Le renflouement secret des Banques des Elites

Vendredi 22 Janvier 2010

Traduction de l'article original: "The Secret Bank Bailout"


l y a une méthode que la Reserve Fédérale utilise pour drainer de l'argent aux banques des élites qui est rarement mentionnée, bien que les sommes drainées se chiffrent en milliards et apparaissent dans les livres de comptes des sociétés telles que Goldman Sachs en tant que bénéfice pur. C'est une escroquerie pure et dure.  

Voici ce qui se produit depuis des mois, selon des traders au courant de la situation.  

Quand la Reserve Fédérale achète et vend des bons du trésor, elle le fait par l’intermédiaire de revendeurs primaires. Goldman Sachs et JPMorgan sont parmi les sociétés d'élite choisies qui, naturellement, font parti de ce petit club fermé. [1]

Donc quand la Fed veut effectuer une transaction elle va auprès l’un de ces revendeurs primaires. Dans le passé, pour faire des bénéfices, les banques exécutaient la transaction et majoraient légèrement le prix de la Fed quand il s’agissait de leur acheter des Bons du Trésor (ou minoraient légèrement le prix quand elles vendent à la Fed). Etant donné que les traders de la Fed disposent d’écrans pour leur montrer le niveau des prix du marché, dans le passé les revendeurs primaires étaient autorisés à faire de petite majoration ou minoration des prix en conformité avec ce que les banques majoraient ou minoraient pour leurs autres clients. Il était difficile pour les revendeurs primaires de trop pousser les prix vers le haut ou vers le bas parce que les traders de la Fed aurait une idée assez précise de l’endroit ou la transaction aurait dû se faire.  

Une fois que la Fed et le Trésor ont commencés à drainer l'argent par tous les moyens possibles auxquels ils pourraient penser pour les banques des élites, le mot est parvenu aux traders de la Fed « de se lâcher » sur les marges. Laissons les banques faire des minorations ou des majorations « saines », voila l’instruction qu’ils ont reçu. J’ai connaissance que ce qu’ils appellent majorations et minorations « saines » a eu pour conséquence que la Fed surpaye ses transactions avec les revendeurs primaires pour des montants s’élevant en milliards (elles leurs vend beaucoup moins cher et leur achète beaucoup plus cher que les prix du marché). Ces milliards semblent être une affaire profitable, mais il n’en est rien. Ce sont des cadeaux cachés de la Reserve Fédérale qui sont généralement invisibles, inconnus et ne seront jamais remboursés.  

Les transactions de la Fed avec les revendeurs primaires doivent être auditées pour la période commençant en Septembre 2008 jusqu'à maintenant.

Les prix des transactions faites par les revendeurs primaires avec la Fed doivent alors être comparés aux prix du marché pour déterminer exactement à quel point ces majorations/minorations « saines » ont pu être profitables.
Ensuite, on doit déterminer si tous les revendeurs primaires ont reçu le même traitement ou si certains d’entre eux ont été favorisé, ceux qui ont drainé plus d'argent que les autres.  

Un lieu facile pour commencer cette enquête est qu'un Membre du Congrès demande au Président de la Fed Bernanke, la prochaine fois qu'il s’exprimera, si ces manœuvres se poursuivent, et, deuxièmement, demander à Bernanke une évaluation à la louche des bénéfices des revendeurs primaires, et si tous les revendeurs primaires ont en bénéficié au même degré.


[1] : http://www.newyorkfed.org/markets/pridealers_current.html


Lien de l’article original :
http://www.economicpolicyjournal.com/2010/01/secret-bank-...


Des Ovnis autour de la couronne solaire ?

Voir notre précédent article :

Des objets de la taille de la Terre autour de la couronne solaire

http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2010/01/25/des-ob...

 

http://www.youtube.com/watch?v=8POHkMQg0Dw

http://www.casttv.com/video/zez6nb1/nasa-images-huge-plan...

12:39 Publié dans Ovnis et Extraterrestres | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Progression du Nouvel Ordre Mondial

Par Paul Joseph Watson

Le 1er décembre 2009

Des documents choquants de l’ONU élaborent le projet d’utiliser les escrocs climatiques pour « contourner » les souverainetés nationales. Les documents stratégiques demandent que l’ONU dirige les économies et mettent en place un gouvernement mondial, sous le prétexte de l’écologie.

Des documents stratégiques troublants de l’ONU récemment découverts révèlent comment les élites recrutent des membres des milieux universitaires des quatre coins du globe dans un effort pour cacher leur « contournement » des souverainetés nationales que leur agenda représente, en soulignant comment les escrocs climatiques qui ont été récemment pris à manipuler des données scientifiques afin de « cacher la diminution » du réchauffement de la planète qui travaillent avec les Nations Unies dans la poursuite d’un gouvernement mondial justifiée par la fraude du réchauffement de la planète qu’ils contribuent à perpétrer.

Un des documents de planification, intitulé « Le Programme environnemental des Nations Unies que nous voulons », a été produit par un groupe spécialement sélectionnés de fonctionnaires influents en environnement et remis au directeur exécutif du Programme environnemental des Nations Unies, Achim Steiner.

Le Programme environnemental des Nations Unies est l’organisme de réglementation qui a créé le Groupe d’experts intergouvernementaux sur les changements climatiques, l’organisation politisée qui a tenté de claquer la porte au scepticisme sur le réchauffement climatique en affirmant être l’autorité suprême, en dépit du fait que les scientifiques utilisés par le Groupe ont été pris à manipuler les données et à conspirer pour cacher les preuves d’un refroidissement global pendant le scandale du climat.

Le Groupe a tenté de réfuter la gravité du scandale climatique en prétendant qu’il n’avait pas d’incidence sur leurs conclusions concernant le réchauffement planétaire, en dépit du fait que les scientifiques de l’Université d’East Anglia ont utilisé l’intimidation et la chasse aux sorcières universitaires pour que les données avec lesquelles ils n’étaient pas d’accord politiquement ne puissent pas apparaître dans le rapport de la quatrième évaluation du Groupe d’experts, qui a été publié en 2007.

Les participants qui ont contribué au premier document du Programme environnemental des Nations Unies incluent Janos Pasztor, l’actuellement chef de l’équipe qui pousse la campagne de lobbying Seal the Deal sans précédent du Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon pour forcer les gouvernements membres à signer une nouvelle entente environnementale à Copenhague, Domenic Waughray, actuellement chef des initiatives environnementales au Forum Économique Mondial, et Maria Ivanova, universitaire bulgare, directrice du Projet de gouvernance économique mondiale au Centre Yale pour les lois et les politiques environnementales.

Le premier document est très semblable au deuxième du Programme environnemental des Nations Unies intitulé : « Stratégie à Moyen Terme Proposée pour 2010-2013 ».

Les documents présentent un programme d’implantation d’un système global de gouvernance basé autour d’une réglementation et des lois environnementales, en insistant sur l’agenda de la « nature évolutive du renforcement de la gouvernance environnementale internationale. »

Le but d’élever l’influence du Programme environnemental des Nations Unies à une position où il pourra imposer des règles aux nations, plutôt que les nations soient les superviseurs du Programme environnemental des Nations Unies, comme c’est actuellement le cas, est préconisé.

Les documents discutent du recrutement des universités pour augmenter encore plus le pouvoir du Programme environnemental de l’ONU, notamment à la lumière des récents scandales climatiques où des scientifiques des grandes universités ont été pris à dissimuler des preuves du refroidissement de la planète.

« Comme un journal suisse l’a déclaré, le Programme environnemental des Nations Unies devrait être le pionnier d’un nouveau style de travail. Cela exige d’aller au-delà des interprétations étroites des parties prenantes du Programme environnemental, comme compris par ses États membres, ou même les gouvernements mondiaux, et le recrutement d’un soutien beaucoup plus large de la communauté, dans la société civile, du monde universitaire et du secteur privé. » En même temps, le journal avertit que ces groupes doivent être « liés à la mission du Programme environnemental de l’ONU sans paraître contourner les gouvernements membres », résume George Russell de Fox News.

Ce passage est assez accablant, puisque l’ONU n’admettra jamais que son programme représente un « contournement des gouvernements membres », et qu’ils doivent faire de leur mieux pour cacher le fait. Que les universitaires doivent être « attachés à la mission du Programme environnemental » et non pas attachés à produire des données scientifiques objectives sur le réchauffement climatique révèle aussi comment la question des changements climatiques a été détournée pour servir les besoins d’une élite mondiale penchant pour un gouvernement mondial.

Le premier document appelle également à un « Bretton Woods environnemental pour le 21ième siècle », où l’agenda environnemental est inextricablement relié à l’économie et le rôle de l’ONU est d’avoir le commandement sur les économies des gouvernements nationaux.

Les objectifs inclus dans le document stratégique de quatre ans comprennent « des efforts aux niveaux local, national et mondial » afin de lever « un financement suffisant pour répondre aux défis environnementaux, y compris les changements climatiques », ce qui se traduit par l’utilisation du problème du réchauffement climatique afin de recueillir des fonds pour le fonctionnement de la structure du gouvernement mondial, qui est exigé dans les documents de planification.

Les objectifs énoncés dans les documents, une contrepartie à l’accord mondial que les Nations unies cherchent à obtenir à Copenhague le mois prochain, sont « certains de rester un long cri de ralliement du Programme environnemental, après la fin de la réunion de Copenhague, et, tandis que les autres idées de réflexion qui étaient dans la nouvelle stratégie de quatre ans, sans parler de la stratégie elle-même, entrent en vigueur », écrit Russell.

Ce document représente encore une autre évidence qui prouve que le culte des changements climatiques n’est rien d’autre qu’une expansion du pouvoir d’une dictature, un gouvernement mondial non élu, diluant les pouvoirs des nations, saisissant le contrôle de l’économie mondiale, évinçant la classe moyenne avec une série de nouvelles réglementations et de lois, et provoquant la fermeture des industries avec des mandats de réduction de CO2 impossibles, tout en érigeant l’environnementalisme, qui n’est en réalité qu’un mince voile pour le fascisme mondial, comme la nouvelle religion universelle.

Tout ceci n’a rien à voir avec le sauvetage de la terre et, comme le scandale climatique l’a illustré, rien à voir avec la vraie science, mais tout à voir avec une clique relativement faible de mondialistes faisant peu de cas de l’humanité elle-même en cours d’exécution de la poursuite du contrôle malthusien de leur agenda insensé.

http://www.prisonplanet.com/bombshell-un-documents-outline-plan-to-use-climategate-crooks-in-end-run-around-national-sovereignty.html

La nuit dernière, le Royaume-Uni a cessé d’être un État souverain

Par Daniel Hannan – Le 1 décembre 2009

Nous nous sommes réveillés dans un pays différent aujourd’hui. Bien sûr que cela ne semble pas très différent. Les arbres semblent encore noirs sous le soleil d’hiver, les autoroutes continuent à bloquer inexplicablement, les navettes exercent toujours en évitant le contact visuel. Mais la Grande-Bretagne n’est plus une nation souveraine. À minuit, la nuit dernière, nous avons cessé d’être un État indépendant, lié par des traités internationaux à d’autres États indépendants, et sommes devenus au contraire une unité subordonnée au sein d’un État européen.

Oui, un État européen. Regardons rapidement la définition énoncée à l’Article un de la Convention de Montevideo de 1933 sur les Droits et Devoirs des États: « L’État comme une personne de droit international devrait posséder les qualifications suivantes: (a) Une population permanente; (b) Un territoire défini; (c) Un gouvernement, et (d) La capacité d’entrer en relations avec les autres États ».

Jusqu’à hier, l’Union Européenne se qualifiait selon les motifs (a), (b) et (c). Maintenant, ils ont coché la case finale. En vertu du Traité de Lisbonne, qui est entré en vigueur aujourd’hui, l’Union Européenne acquiert une « personnalité juridique », ce qui lui donne le droit de signer des accords et d’établir des relations avec d’autres États. Et ce n’est pas une simple rhétorique: l’Union Européenne dispose maintenant d’un Ministre des Affaires Étrangères, d’un corps diplomatique (l’Agence européenne des actions extérieures) et 160 ambassades à l’étranger.

Jusqu’à hier, l’Union Européenne ne pouvait pas annexer de nouvelles zones politiques sans un nouveau traité, qui devait être ratifié par toutes les nations qui la composent. Maintenant, ils ont la clause dite « passerelle », ou le mécanisme auto-modifiant. En d’autres termes, le Parlement ne détient plus le dernier mot sur les extensions de la compétence de l’Union Européenne. L’Union Européenne ne tire plus son autorité de ses 27 membres, mais de ses propres textes fondateurs.

Jusqu’à hier, la Grande-Bretagne pouvait tout simplement se retirer de l’Union Européenne par l’abrogation du Traité de Rome et en rejetant l’Acte des Communautés Européennes de 1972. Désormais, la Grande-Bretagne devra passer par la procédure de sécession prévue à Lisbonne. En d’autres termes, dans l’esprit des avocats européens, en tout cas, si ce ne sont pas les constitutionnalistes britanniques, l’Union Européenne peut établir les conditions dans lesquelles ses membres peuvent être autorisés à quitter. La Souveraineté formelle a été déplacée de notre capitale nationale à Bruxelles.

Il est consternant, dégradant et honteux qu’une telle chose ait dû être faite sans le consentement populaire, et en l’absence de tout référendum que les trois partis politiques avaient promis. « Il ne sert à rien de pleurer sur le lait renversé », direz-vous. Vrai. Mais qui va ramasser les dégâts?

http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100018459/...

Traduit par Oscar Blais

http://pleinsfeux.com/progression-nouvel-ordre-mondial/

 

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Le réchauffement climatique... Précisons.

 

Selon le dictionnaire, une escroquerie est un "Délit consistant à s'approprier un bien d'autrui par des moyens frauduleux." Ce n'est pas vraiment le réchauffement climatique qui est une escroquerie mais ce qu'on en dit et ce qu'on en fait.

Tout d'abord, on tente de faire croire à la population que la Terre se réchauffe à cause du CO2 largué dans l'atmosphère, donc à cause de l'activité humaine, de nous tous. Ce qui est faux : on manipule les données scientifiques pour pouvoir démontrer cela. Voir le film au numéro 4 (faisant partie du dernier bulletin).

 

Dans ce film, les scientifiques experts de cette question apportent les preuves que le réchauffement n'est pas causé par les humains.

 

Les autres planètes se réchauffent aussi. Ce ne sont pas les terriens qui en sont responsables mais l'activité accrue du Soleil.

 

De plus, les émissions de gaz à effet de serre dont on prétend qu'ils sont responsables du réchauffement climatique sont constitués de 95% de vapeur d'eau. Les autres gaz dont le CO2 (dont la majorité est de source naturelle) ne représentent que 5% de la totalité des gaz à effet de serre. C'est dire que la quantité de CO2 produit par l'activité humaine est minime.

 

Ces experts démontrent que ce n'est pas l'augmentation de CO2 qui cause le réchauffement mais bien le réchauffement qui cause l'augmentation de CO2.

 

Certes, cela ne justifie pas le fait d'envoyer sans considération du CO2 dans l'atmosphère. Cela veut dire tout simplement que ceux qui dirigent le monde nous trompent en nous cachant la vérité. Dans quel but ? Probablement pour leur profit, pour imposer une taxe, pour réduire la population et pour en arriver à établir un gouvernement mondial unique, tout cela pour mieux contrôler.

 

D'autre part, vous êtes sans doute au courant de la corruption de la conférence de Copenhague, ce qu'on appelle le "Climategate". On a faussé les données scientifiques de façon à justifier le bien-fondé de l'imposition d'une taxe sur les émissions de carbone et sur d'autres choses. Voir le commentaire d'Alex Jones au numéro 4.

 

Ça chauffe de plus en plus !

 

"En des temps de tromperie, dire la vérité est un acte révolutionnaire."

George Orwell

  1. WOW !!! Des photos d'ovnis gros comme des planètes prises par la NASA. Ils sont tout près du Soleil. Vraiment stupéfiant ! Que peuvent-ils bien faire là ? À moins que ce ne soit autre chose, mais quoi ?
  2. Voici un petit résumé en chanson de ce que fut le 11 septembre 2001, un coup monté de l'intérieur. Cherchez la vérité : elle vous libérera.
  3. La corporatocratie : Voyez comment les assassins économiques travaillent pour que le monde soit sous le contrôle de l'élite. Ils bâtissent l'empire invisible qui gouverne ses esclaves, le peuple. 
  4. Voici le film en question sur l'escroquerie du réchauffement climatique. Puis les commentaires du journaliste Alex Jones sur le Climategate : la plus grande fraude scientifique du siècle.
  5. HAARP : un instrument de l'armée américaine pour modifier et contrôler le climat mondial et, par ce biais, la population mondiale. Plutôt inquiétant ! Lisez aussi ceci sur le contrôle des ouragans et ce documentaire sur les découvertes de Nicolas Tesla qui sont à l'origine de cette arme terrible.
  6. Le tremblement de terre à Haïti a-t-il été provoqué ? Le président vénézuélien Hugo Chavez accuse les États-Unis.

http://www.bioperfection.com/bulletin/100125.htm

12:26 Publié dans Climat, si on nous mentait ! | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |