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16/10/2015

«Percée des talibans et Etat déliquescent. La fin honteuse de la campagne des USA en Afghanistan»

Petite compilation d’articles concernant la décision de maintenir 5 500 militaires américains en Afghanistan par OBAMA qui appelle en prime l’OTAN à se maintenir en place en Afghanistan et qui demande aux pays alliés des USA et de l’OTAN d’apporter leurs contributions aux attaques terroristes des nazis contre les Afghans.

Européens commencez à sortir votre portefeuille pour enrichir les banksters, payer les guerres des nazis, laisser prospérer leurs trafics de drogues et financer l’organisation terroriste de l’OTAN qui règnent en maîtres sur nos pays.

Évidemment, le seul pays qui s'oppose à cette décision de maintien des militaires US/OTAN en Afghanistan : C’est la Russie à cause de tout le trafic de drogue qui s’est intensifié en Afghanistan depuis la présence militaire US/OTAN/CIA, soit depuis 15 ans !

Secret d'état: Quand la CIA se faisait épingler pour trafic de cocaïne

Lutte contre la drogue afghane: Poutine définit les priorités

7 nov. 2011 - Le premier ministre Vladimir Poutine a défini lundi les priorités dans la lutte contre la drogue provenant d'Afghanistan.

 

Obama confirme le maintien de 5 500 militaires américains en Afghanistan après la fin de son mandat
15 oct. 2015

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Le président Barack Obama entend maintenir un important contingent de 5 500 soldats en Afghanistan au moment où il quittera ses fonctions en 2017, contrairement à son projet initial de retirer tous les soldats américains du pays.

Troupes en Afghanistan : Washington attend des contributions alliées
15 oct. 2015

Contingent allemand en Afghanistan

Après l'annonce de Barack Obama de maintenir des troupes américaines en Afghanistan, la Défense a fait part de son souhait de voir les contingents alliés contribuer à la mission, assurant que des consultations avaient déjà été entamées.

Les Etats-Unis appellent l’OTAN à maintenir sa présence, en Afghanistan

Oct 16, 2015

Obama appelle ses alliés de l'OTAN à la rescousse, en Afghanistan
IRIB- Les Etats-Unis ont appelé l’OTAN à maintenir sa présence, en Afghanistan.

Les forces américaines en Afghanistan auraient été au courant qu’il y avait un hôpital à Kunduz
15 oct. 2015

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Les Etats-Unis auraient ciblé délibérément l’hôpital de MSF à Kunduz lors de la frappe qui a tué 22 patients et membres du personnel, alors qu’ils savaient qu’il s’agissait bien d’un site médical protégé, rapportent des analystes américains.

Obama : cinq promesses non-tenues
15 oct. 2015

Barack Obama la main sur le coeur

En décidant le maintien de 5 500 militaires US en Afghanistan après la fin de son mandat, le président américain a rompu une promesse de campagne. Et il ne s'agit pas d'une première fois pour l’administration Obama.

L’avis de la Russie :

Le maintien des soldats américains en Afghanistan est inutile (Russie)

Oct 15, 2015

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IRIB- « La décision des Etats-Unis de maintenir leurs forces en Afghanistan n’aidera en rien en ce pays », a affirmé le ministère russe des affaires étrangères.

«Percée des talibans et Etat déliquescent. La fin honteuse de la campagne des USA en Afghanistan»
15 oct. 2015

Des soldats dans le centre d'entraînement à Kaboul, en Afghanistan

Source: Reuters - Des soldats dans le centre d'entraînement à Kaboul, en Afghanistan

Alors que l’administration américaine envisage le maintien de sa présence militaire en Afghanistan au moins jusqu’en 2017, le journaliste politique John Wight a dressé pour RT le pauvre bilan de cette campagne.

RT : Les Etats-Unis sont présents en Afghanistan depuis la fin de 2001. Près de 15 ans après leur intervention, est-ce que la situation dans le pays s’est peu ou prou améliorée ?

John Wight : L’opération américaine Liberté Immuable pourrait tout à fait être rebaptisé officiellement Echec immuable. La seule chose que ces 15 années de présence en Afghanistan sont parvenues à produire, c’est une poussée des Talibans, un système politique qui reste profondément corrompu et un pays qui n’a pas progressé, bien au contraire. Cela marque la fin ignoble d’un long processus de présence américaine dans un pays qu’ils n’ont jamais compris et qu’ils n’ont jamais essayé de comprendre. Le fait que les talibans intensifient maintenant des opérations de plus en plus efficaces dans le nord du pays, loin des affrontements qui ont lieu dans le sud, montre l’ampleur de la façon dont les Etats-Unis ont perdu ce pays.

RT : Compte tenu des multiples points de vue contradictoires que nous avons entendus au sein de l’administration américaine sur la façon de progresser en Afghanistan, pourrait-il s’avérer en fin de compte qu’ils n’en ont jamais eu aucune idée ?

John Wight : En fait, j’ai de la sympathie pour l’administration Obama, qui a dû relever ce défi compliqué. C’est une stratégie qui avait été décidée par l’administration Bush qui, comme vous vous le rappelez, est née après les attentats du 11 septembre, avec l’arrogance impériale de l’empereur romain César qui se lance dans une campagne militaire pour refaçonner le monde à l’image des Etats-Unis. Mais au lieu d’entraîner l’humanité dans un nouvel âge d’or de la pax americana, cela nous a conduit dans une spirale de conflits et de chaos incessants. L’Afghanistan est le meilleur exemple des conséquences de cette politique.

RT : Washington projette de maintenir se présence militaire en Afghanistan au moins jusqu’en 2017, a-t-on appris ce jeudi. Quel est l’objectif final de cette mesure ?

John Wight : Il est difficile de voir ce que les Américains cherchent à obtenir. Ils devront évidemment arriver à une sorte d’accord politique avec les rebelles talibans. Ils doivent se mettre à négocier avec eux et reconnaître que leur politique a échoué. Les talibans sont, bien évidemment, en conflit avec la population afghane et ne pourront pas survivre, et encore moins fonctionner et s’élargir comme ils l’ont fait dans le passé. Mais ils devront négocier avec eux car les talibans ne partiront pas ; la seule force qui devra partir au bout du compte, sont les Américains, et ils doivent accepter la réalité sur le terrain : les talibans joueront un rôle clé dans l’avenir de l’Afghanistan.

En savoir plus : Le président afghan estime qu’il est temps de présenter ses excuses aux Talibans

RT : La Maison Blanche a présenté ses excuses pour la terrible tragédie de l’hôpital qu’ils ont frappé à Kunduz. Cependant, cela a-t-il détérioré l’image des Etats-Unis aux yeux de la population afghane ?

En savoir plus : Pour la 4ème fois en 4 jours, Washington modifie la version de sa frappe contre l’hôpital de Kunduz

John Wight : Ce type d’atrocité, ou dommage collatéral, comme vous voulez, fera partie de ce dont on se souviendra dans cette campagne américaine en Afghanistan. Ce sera un triste héritage des Etats-Unis : un gaspillage de sang, un gaspillage des vies, afghanes et américaines. Il faut considérer la façon dont tout cela a été géré. Lors de cette erreur, cette attaque d’un hôpital par un avion américain, la façon dont les Américains ont essayer de changer la version des faits, dont certains médias américains ont essayé de modifier le récit pour que les forces américaines ne sont pas impliquées dans cette histoire, ont ouvert une page très très sombre dans l’histoire des relations entre Washington et Kaboul.

 

En savoir plus : Wikileaks lève un fonds pour faire la lumière sur le bombardement de l'hôpital de Kunduz

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

 

 

Poutine en visite officielle au Kazakhstan, délimitation nord de la Mer Caspienne

Poutine avait déjà interdit l'accès des USA et de l'OTAN à la Mer Caspienne !

Maintenant il la délimite au nord pour réglementer la production pétrolière de l'entreprise "Centralnaya" que la Russie détient conjointement avec le Kazakhstan.

Poutine en visite officielle au Kazakhstan

09:02 15.10.2015(mis à jour 09:15 15.10.2015)

Le président russe Vladimir Poutine et le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev

La visite du président russe illustrera le haut niveau de la coopération russo-kazakhe.

Le président russe Vladimir Poutine se rend en visite officielle à Astana, où il rencontrera son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

Les deux présidents évoqueront l'actualité internationale et signeront une série de documents, notamment un accord sur la délimitation de la partie nord de la mer Caspienne, visant à réglementer la production pétrolière de l'entreprise conjointe "Centralnaya".

La visite du président russe "vise à montrer le haut niveau de la coopération russo-kazakhe, et s'effectue sur l'invitation du président Noursoultan Nazarbaïev", a souligné le conseiller du président russe, Iouri Ouchakov.

M.Poutine et M.Nazarbaïev devraient évoquer un certain nombre de questions de l'actualité régionale et internationale. Ainsi, ils procèderont à un échange d'opinions sur la coopération entre russo-kazakhe dans le cadre de l'Union économique eurasiatique, et évoqueront la situation en Syrie et en Ukraine.

Il est à noter que les deux chefs d’État accorderont une attention particulière à la coopération économique et au développement du commerce entre les deux pays.

Il s'agit de la treizième rencontre entre les deux présidents au cours de cette année.

 

 

 

L’État islamique gagne 1,5 million de dollars par jour grâce au pétrole

C'était une affaire lucrative pour les mercenaires de la CIA/Mossad que d'exploiter sur les bases du crime organisé et de la terreur, ces 9 gisements de pétrole en faveur des USA/Israël qui risquent de perdre leur statut d'exportateurs de pétrole depuis que la Russie a décidé d'intervenir en Syrie ! 

On comprend mieux la déception de tous ces voleurs criminels !

L’État islamique gagne 1,5 million de dollars par jour grâce au pétrole

14:59 15.10.2015 (mis à jour 17:43 15.10.2015)

Barils de pétrole

Au moins neuf gisements de pétrole se situent sur les territoires contrôlés par les terroristes de l’État islamique en Irak et en Syrie.

L'élimination de la production pétrolière terroriste est aujourd'hui l'une des priorités de la coalition internationale qui lutte contre l'EI. Mais les pays qui la composent font face à un dilemme: comment peut-on éliminer le califat sans déstabiliser la vie des 10 millions de personnes qui habitent sur le territoire de l'EI et dans d'autres régions? Pour l'instant, aucune réponse n'est donnée et les djihadistes continuent à extraire et à vendre du pétrole.

D'après les opérateurs et les ingénieurs locaux, la production de pétrole sur le territoire de l'EI a atteint un niveau de 34.000 à 40.000 barils par jour, que les terroristes vendent sur les sites d'extraction pour un prix allant de 20 à 45 dollars le baril, ce qui leur permet de gagner en moyenne 1,5 million de dollars par jour.

L'EI a adopté sa stratégie pétrolière depuis longtemps. Dès son apparition en Syrie en 2013, ses leaders comptaient sur le pétrole comme base financière pour leur État islamique. Le conseil de l'organisation stipulait ainsi que le pétrole jouerait un rôle fondamental dans la construction de cet État et dans le financement de ses ambitions.

Contrairement à Al-Qaïda, qui dépend de riches donateurs étrangers, le modèle financier de l'EI se base sur une production monopolistique de pétrole dans la région contrôlée. Même sans exportations, l'EI peut assurer sa prospérité grâce au marché énorme que représentent les territoires occupés en Syrie et en Irak.

La stratégie de l'EI s'appuie sur le modèle étatique. Daesh entend en effet gérer le secteur pétrolier comme les entreprises pétrolières publiques. D'après les Syriens qui ont été ciblés par les recruteurs de l'EI, le mouvement cherche aujourd'hui des ingénieurs expérimentés et leur propose un bon salaire.

Le rôle du pétrole au sein des structures dirigeantes de l'EI témoigne également de son importance pour le mouvement. Ainsi, la gestion des territoires islamistes est très décentralisée mais le secteur pétrolier, les opérations militaires et le travail du département médiatique — très développé — sont coordonnés par les chefs de l'organisation.

Bien que le profit principal de l'EI provienne des ventes de pétrole sur les gisements, l'organisation assure aussi son traitement dans une certaine mesure. A ces fins, les djihadistes utilisent des usines de traitement mobiles. Il existe en Syrie et en Irak des marchés où on peut acheter du pétrole brut ou des produits pétroliers: environ la moitié de ces derniers est envoyée vers l'Irak, alors que le reste est transporté en Syrie, dans les régions contrôlées par le gouvernement et l'opposition. Suite au traitement du pétrole, l'EI cesse de participer aux opérations, affirment les experts.

Le succès de l'EI dans le domaine pétrolier est peut-être seulement passager. Les bombardements par la coalition et la Russie, ainsi que les prix bas du pétrole affectent ses profits de manière très négative. Mais pour le moment, la menace principale réside dans l'épuisement des vieux gisements syriens. Le fait est que les djihadistes ne disposent pas des mêmes technologies que les grandes entreprises pétrolières, qui permettent de résister à une chute lente de la production.

 

14/10/2015

Poutine interdit l'accès des USA et de l'OTAN à la Mer Caspienne !

 

Encore un échec et mat pour Poutine contre les USA et l'OTAN, ce qui a permis à Poutine de lancer tranquillement des missiles à partir de la mer Caspienne sur la Syrie, sans avoir à être inquiété et aussi pour quelle raison leur porte-avions a quitté le Golfe persique bredouille. Poutine les a contournés par la Mer Caspienne sans que cela n'ait pu éveiller les soupçons des USA.

Poutine : quatre navires russes ont tiré des missiles contre Daesh en Syrie depuis la Caspienne

Le porte-avions USS Theodore Roosevelt quitte le golfe Persiqu

Voir aussi :

Le dernier coup anti-OTAN de Russie/Iran?!

L'OTAN interdite d'accès à la Caspienne par Poutine !!!

Sommet des 5 pays riverains de la mer Caspienne à Astrakhan (Audio)

mardi, 30 septembre 2014 15:31

Sommet des 5 pays riverains de la mer Caspienne à Astrakhan (Audio)

IRIB- Le Sommet des 5 pays riverains de la mer Caspienne a eu lieu, lundi, à Astrakhan, en Russie.

Les principales ententes concernant le futur statut de la mer Caspienne sont fixées. Réunis à leur Sommet, à Astrakhan, (Russie), les chefs de cinq Etats riverains ont signé une déclaration politique. Ce document reflète les grands principes de coopération, sur lesquels reposera la Convention sur le statut de la mer Caspienne. Quant au texte de la Convention, il pourra être adopté, déjà, au prochain Sommet des pays riverains, estiment les présidents.

En plus de la signature, à Astrakhan, de quelques accords entre les 5 pays riverains de la mer Caspienne et une déclaration politique, d’importants accords ont eu lieu entre Hassan Rohani, Vladimir Poutine, Ilham Aliev, Noursoultan Nazarbaïev et Gurbanguly Berdimuhamedow, respectivement, les Présidents iranien, russe, azerbaïdjanais, kazakh et turkmène.

C’est ainsi que les principales difficultés semblent, avoir été, enfin, surmontées. "Les ententes réalisées, à Astrakhan, répondent aux intérêts durables de toutes les parties", s’est convaincu le Président de la Russie, Vladimir Poutine.

"La signature de documents, au Sommet sur la Caspienne, montre la volonté politique des Etats de développer leur interaction", a déclaré Hassan Rohani. «Les pays riverains de la mer Caspienne  pourront, à eux seuls, assurer la sécurité de cette région», a-t-il ajouté. Rohani a, également, mis l’accent sur la nécessité de garantir la paix et la sécurité de la mer Caspienne et d’interdire la présence militaire des étrangers, de préserver l’unanimité des décisions, l’abstention de toute unilatéralisme, la libre navigation et l’adoption d’une politique coordonnée. D’autres propositions ont été  faites, comme, par exemple, celle du Président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, de créer une zone de libre-échange.

La position constructive de Bakou a, considérablement, contribué aux compromis trouvés ces temps-ci. L’Azerbaïdjan a, déjà, réglé, dans  un format bilatéral, la plupart des questions litigieuses. "Ces ententes ont permis de poser, encore, une pierre, dans la fondation de la future Convention sur le statut de la Caspienne", estime le leader azéri, Ilhkham Aliïev.

Le Président du Turkménistan, Gourbangouly Berdymuhammedov, a, quant à lui, attiré l’attention sur un essor de l’infrastructure des transports. Il a avancé l’idée de créer une ceinture  de chemin ferroviaire tout autour de la Caspienne.

Les parties ont paraphé un accord de coopération, dans l'hydrométéorologie, et ont assisté à la signature de l'accord de coopération, dans la prévention et l'élimination des situations d'urgence, en mer Caspienne, et de l'accord sur la préservation et l'exploitation rationnelle des ressources biologiques marines. Les cinq leaders se sont mis d’accord pour que la navigation soit libre, sur la Caspienne, pour les pays riverains. Mais ils n’admettront pas de présence militaire étrangère, dans les eaux de la Caspienne, qui doit rester une mer d’amitié, une zone de paix, de coopération et de bon voisinage.

Sommet des 5 pays riverains de la mer Caspienne à Astrakhan (Audio



 

 

 

L'OTAN interdite d'accès à la Caspienne par Poutine !!!

L'OTAN interdite d'accès à la Caspienne par l'Iran, la Russie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan, depuis le 3 octobre 2014.

Voir aussi : Poutine interdit l'accès des USA et de l'OTAN dans le Mer Caspienne !

L'OTAN interdite d'accès à la Caspienne!!!

vendredi, 03 octobre 2014 08:33

L'OTAN interdite d'accès à la Caspienne!!!

 

IRIB- «L'Iran et la Russie ont fait tomber à l'eau le projet de l'OTAN, pour une présence militaire, en Caspienne» a rapporté l'hebdomadaire «Diplomate», dans une allusion aux acquis du récent Sommet, quatrième du genre, de la Caspienne, qui a eu lieu, à Astrakhan, en Russie.

Dans un article intitulé «l'éloignement de l'OTAN de la Caspienne, et publié par l'hebdomadaire «Diplomate», nous lisons : «L'Iran et la Russie se sont entendus sur une communauté de vue, au cours de ce Sommet de la mer Caspienne, et accompagnés de l'Azerbaïdjan, du Kazakhstan et du Turkménistan, ils ont mis, définitivement, un terme à l'idée d'une éventuelle présence des troupes militaires de l'OTAN, en mer Caspienne».

Les dirigeants des 5 pays riverains de la mer Caspienne, se sont entendus sur une déclaration politique insistant sur la nécessité d'assurer la stabilité et la sécurité de la mer Caspienne, par les pays riverains de la mer caspienne, eux-mêmes. Cette action conjointe de l'Iran et de la Russie est intervenue, au moment des tensions diplomatiques avec les pays occidentaux et la menace croissante, en matière de présence militaire, en mer Caspienne.

Un expert des affaires juridiques et politiques dit, à ce propos : «L'Iran et la Russie entendent exercer le contrôle de la mer Caspienne, car, d'un côté, l'Iran a compris que l'Occident veut, peut-être, utiliser des pays installés en mer Caspienne, pour exercer des pressions, sur son programme nucléaire, et, de l'autre côté, la Russie s'est tournée, en raison de ses problèmes avec les ex-Républiques soviétiques, comme l'Ukraine et la Géorgie, vers une politique, qui rappelle celle de la guerre froide». Et cet hebdomadaire de poursuivre : «La crise de l'Ukraine a mis l'Occident devant de sérieux problèmes avec la Russie et a déclenché une vague de sanctions américaines et occidentales, suite au rattachement de la Crimée à la Russie.

L'Iran, aussi, est en cours de négociations sensibles avec les 5+1, et en dépit des pauses créées, les deux parties tentent de parvenir à un accord global, d'ici le 24 novembre.

Selon cet hebdomadaire japonais, la présence de l'OTAN en mer Caspienne semble, désormais, exclue, suite à cette décision des dirigeants des pays riverains de la mer Caspienne d'empêcher toute présence militaire étrangère, dans la mer Caspienne. Cela risquerait d'entraîner des conséquences, en matière de sécurité énergétique, car, selon des analystes, la Russie est, farouchement, opposée au projet du gazoduc, censé acheminer le gaz du Turkménistan vers la République d'Azerbaïdjan, et pourrait recourir à la force, pour empêcher l'exécution de ce projet.

Si les troupes de l'OTAN étaient présentes, dans la mer Caspienne, la Russie pourrait donner son accord à ce projet».

«Poutine a dit que les pays de la mer Caspienne seraient en mesure de définir le régime juridique de la mer Caspienne, d'ici le prochain Sommet de la Caspienne, prévu en 2016, au Kazakhstan».

Le moindre acquis de ce sommet, qui est évident, c'est que le drapeau de l'OTAN ne sera pas hissé, en mer Caspienne, et que les pays riverains de la Caspienne coopéreront, ensemble, pour trouver, finalement, une solution, en vue du partage des ressources que recèle la mer Caspienne.