Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/07/2014

Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy mis en examen pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel ».

>La suite du dossier dans la presse.

L’AFFAIRE DES AFFAIRES. Justice: Quand Nicolas Sarkozy choisit l’avocat de Laurent Gbagbo

   
 
 
 
mercredi 2 juillet 2014  
 
  Nicolas Sarkozy à Nice le 10 mars 2014.  
Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy mis en examen
 
L'ex-président, son avocat et un haut magistrat sont soupçonnés de « trafic d'influence », « recel de violation du secret professionnel » et « corruption passive ».
 
 
 
  Nicolas Sarkozy quitte don domicile à 7h33 pour se rendre à Nanterre, le 1er juillet.  
Pourquoi Nicolas Sarkozy a été mis en examen
 
L'ex-président a été mis en examen pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel ».
 
 
 
  La garde à vue, puis la mise en examen, de l'ancien chef de l'Etat français est vue comme un « choc dévastateur » pour ses « espoirs de retour » sur la scène politique.  
« Pauvre Sarko ! Lui qui s'était retiré du cirque politique... »
 
La garde à vue, puis la mise en examen, de l'ancien chef de l'Etat français est vue comme un « choc dévastateur » pour ses « espoirs de retour » par la presse internationale.
 
 
 
  L'ancien président, son conseil et un haut magistrat sont également soupçonnés de « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel » dans « l'affaire des écoutes ».  
En direct : les suites de la mise en examen de Sarkozy
 
Suivez en direct les dernières informations et les réactions à la mise en examen pour corruption de l'ancien président.
 
 
 
  L'avocat de Nicolas Sarkozy et deux magistrats ont été placés en garde à vue, lundi, dans le cadre d'un enquête pour  « trafic d'influence » et « violation du secret de l'instruction ».  
Affaire des écoutes : ce qui est reproché à Nicolas Sarkozy
 
Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel », dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet.
 
 
 
  Nicolas Sarkozy (au centre), son avocat Me Thierry Herzog (à gauche) et le haut magistrat Gilbert Azibert ont tous trois été mis en examen.  
Ecoutes de Sarkozy : qui sont les acteurs de l'affaire ?
 
L'avocat de l'ancien chef de l'Etat et le juge Azibert, suspectés de l'avoir renseigné sur les procédures judiciaires pouvant le menacer, ont été placés en garde à vue.
 
 
 
 
 
En images
Nicolas Sarkozy en mars 2012.
 
Quels scénarios possibles après la garde à vue de Nicolas Sarkozy ?
Placé en garde à vue mardi matin, l'ancien président de la République peut y demeurer quarante-huit heures. Que peut-il se passer pour lui ?

Nicolas Sarkozy mis en examen pour corruption et trafic d'influence actifs

Il va bien falloir que la Justice passe n'est-ce pas pour un ancien président qui s'est présenté aux élections présidentielles sous un nom d'emprunt, celui de Nicolas SARKOZY au lieu de celui de Nicolas SARKÖZY de NAGUY BOCSA, grand VRP des Illuminati/Sionistes/Reptiliens promoteurs du Nouvel Ordre Mondial, après avoir vendu la France à ses amis sionistes du CRIF et d'Israël, et privatisé une partie des institutions et du système de santé en privilégiant ses amis banksters et autres, tout en ruinant la France et en violant la supposée constitution française de la république maçonnique afin d'instaurer la dictature au peuple français  pour faire passer en force le Traité Liberticide de Lisbonne et livrer le peuple français aux forces d'occupation fascistes de l'US/UE/Sionistes.

Sans compter que la France est ruinée avec toutes ses manoeuvres, mais pour ses amis sionistes, il s'agit d'un complot organisé par les juges pour empêcher SARKOZY de se présenter à la parodie des élections présidentielles de 2017 lorsque l'on sait que les VRP/présidents sont choisis et placés par tous les lobbies sionistes pour faire avancer les plans des promoteurs du Nouvel Ordre Mondial.

En revanche pour Dieudonné qui est persécuté par le CRIF et les sionistes, il n'y a pas de complot sioniste organisé contre lui.

Rappelez-vous : Nous irons ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne ne pourra l'empêcher. » disait Nicolas SARKOZY....
 
Tout sur SARKOZY et le Nouvel Ordre Mondial : ICI
 

Nicolas Sarkozy mis en examen pour corruption et trafic d'influence actifs

Le Nouvel Observateur avec AFP
Publié le 02-07-2014 à 05h29Mis à jour à 06h48

Avant de recevoir l'ancien président, les juges d'instruction avaient mis en examen dans la soirée son avocat historique, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert.

 

Nicolas Sarkozy à la sortie du bureau des juges, cette nuit. (AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD)
Nicolas Sarkozy à la sortie du bureau des juges, cette nuit. (AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD)
 
 
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi 1er à mercredi 2 juillet notamment pour corruption et trafic d'influence actifs. Une mesure spectaculaire au moment où son retour politique est dans tous les esprits.

Avant de recevoir l'ancien président, les juges d'instruction avaient mis en examen dans la soirée son avocat historique, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert.

L'ex-président était arrivé peu avant 8 heures à la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (DCPJ), dans la banlieue ouest de Paris, non loin de son ancien fief de Neuilly-sur-Seine.

Après environ 15 heures de garde à vue dans les locaux de l'office anti-corruption (Oclciff) - une première pour un ancien chef de l'Etat - il a été conduit au pôle financier du TGI de Paris pour y être présenté aux juges.

Celles-ci l'ont mis en examen pour recel de violation du secret professionnel, corruption et trafic d'influence actifs, a précisé le parquet dans un communiqué. Il n'est pas soumis à un contrôle judiciaire.

La corruption et le trafic d'influence sont des délits passibles de peines pouvant aller jusqu'à dix ans de prison.

Lire
Comprendre l'affaire en moins de 5 minutes 

Abandonné par l'UMP ?

Ces développements judiciaires interviennent au moment où les rumeurs sur sa volonté de prendre à l'automne la tête de l'UMP se font de plus en plus précises. Si quelques sarkozystes avaient dénoncé dans la journée son placement en garde à vue, aucun ténor de droite n'est monté au créneau pour le défendre.

Dans cette procédure, trois autres personnes avaient été placées en garde à vue lundi : Me Thierry Herzog, Gilbert Azibert et un autre avocat général à la Cour de cassation, Patrick Sassoust, qui n'a toutefois pas été présenté aux juges.

Les juges d'instruction cherchent à établir si l'ancien chef de l'Etat (2007-2012) a essayé d'obtenir des informations couvertes par le secret auprès de Gilbert Azibert sur une décision de justice le concernant, en échange de la promesse d'une intervention pour un poste de prestige à Monaco.

Lire Que cherchent à savoir les enquêteurs ?

La Cour de cassation devait alors se prononcer sur la saisie dans l'affaire Bettencourt des agendas de Nicolas Sarkozy, susceptibles d'intéresser les juges enquêtant sur d'autres dossiers. Dans le dossier Bettencourt, Nicolas Sarkozy avait été mis en examen avant de bénéficier d'un non-lieu.

De Mouammar Kadhafi à Paul Bismuth

A l'origine de l'affaire qui vaut ces nouveaux déboires à Nicolas Sarkozy, son placement sur écoutes en septembre 2013 dans l'enquête sur les accusations, pour l'heure non étayées, d'un financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne victorieuse de 2007.

Dans ce dossier libyen, plusieurs de ses proches avaient d'abord été placés sur écoute : Claude Guéant, Brice Hortefeux, mais également Michel Gaudin, ancien patron de la police nationale et ex-préfet de police de Paris.

Ce dernier, devenu son directeur de cabinet après la défaite de 2012, entretient au printemps 2013 plusieurs conversations qui interpellent les enquêteurs. Il semble vouloir, en vain, se renseigner sur l'enquête libyenne auprès d'un responsable policier.

Les juges décident de placer à son tour l'ex-président sur écoute, en particulier le téléphone qu'il utilise sous l'identité d'emprunt de Paul Bismuth pour converser avec Me Herzog.

Lire Comment les écoutes ont conduit Sarkozy en garde à vue 

"La légalité des écoutes sera combattue"

Or, des échanges entre les deux hommes peuvent laisser croire qu'ils ont cherché à obtenir des informations confidentielles auprès de Gilbert Azibert.

Ces faits ne reposent que sur des écoutes que nous contestons et dont la légalité sera fortement combattue. [...] Nous allons nous battre", a promis le conseil de Thierry Herzog, Me Paul-Albert Iweins.

Les obstacles judiciaires se multiplient sur la route d'un retour de Nicolas Sarkozy en politique.

Outre les dossiers de financement libyen et de trafic d'influence présumés, le parquet de Paris a confié à des juges financiers une enquête sur le financement de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy.

Ses meetings semblent avoir été en grande partie financés par l'UMP afin de masquer un dépassement du plafond des dépenses de campagne autorisé par la loi.

Dans l'arbitrage Tapie, Claude Guéant a été placé en garde à vue, tout comme dans le dossier des primes qu'il a perçues quand il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur. Michel Gaudin a également été placé en garde à vue dans ce dossier des primes.

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20140702.OBS2359/n...

EN DIRECT. Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy mis en examen

Le Nouvel Observateur
 
Avant de recevoir l'ancien président, les juges d'instruction avaient mis en examen dans la soirée son avocat historique, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert. Suivez les réactions en direct. 
Nicolas Sarkozy à la sortie du bureau des juges, cette nuit. (AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD) 
Nicolas Sarkozy à la sortie du bureau des juges, cette nuit. (AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD)
 
 
En bref

6h - Pour les éditorialistes, il faut que justice passe

Si plusieurs éditorialistes considèrent que l'ancien président est un "justiciable" comme un autre et que la justice doit faire son travail, certains estiment cependant qu'elle fait "le sale boulot" pour empêcher l'ancien chef de l'Etat de reprendre la tête de l'UMP, sur fond de guerre des chefs au sein du parti.

Lire "Sarkozy va devoir assumer devant les Français" 

2h30 - Nicolas Sarkozy mis en examen

Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel, a annoncé le parquet national financier.

Lire Comprendre l'affaire en moins de 5 minutes 

0h30 - Sarkozy devant les juges

Après environ 15 heures de garde à vue dans les locaux de l'office anti-corruption (Oclciff) - une première pour un ancien chef de l'Etat - est conduit au pôle financier du TGI de Paris pour y être présenté aux juges.

Lire Que cherchent à savoir les enquêteurs ?
 

Trafic d'influence présumé : l'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, et le juge, Gilbert Azibert. sont mis en examen

SARKOZY bientôt devant les juges ?


Thierry Herzog est soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire entre Nicolas sarkozy et des hauts magistrats de la Cour de cassation, dont Gilbert Azibert également mis en examen.

Photomontage de Thierry Herzog (G), à Bordeaux, le 25 avril 2013, et Nicolas Sarkozy (D), à Nice, le 10 mars 2014. 
Photomontage de Thierry Herzog (G), à Bordeaux, le 25 avril 2013, et Nicolas Sarkozy (D), à Nice, le 10 mars 2014.  (MEHDI FEDOUACH-VALERY HACHE / AFP)
Par Francetv info avec AFP
 
Trafic d'influence présumé : l'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, est mis en examen

Mis à jour le 02/07/2014 | 00:09 , publié le 01/07/2014 | 22:54

L'avocat de Thierry Herzog n'a pas précisé  les chefs de poursuites retenus contre son client, mais ce dernier est soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire entre Nicolas Sarkozy et des hauts magistrats de la Cour de cassation, dont Gilbert Azibert. Ce dernier, avocat général à la Cour de cassation, a également été mis en examen mardi, notamment pour trafic d'influence, indique son avocat Me José Allegrini.

Qui sont les protagonistes de l'affaire ?

Nicolas Sarkozy est le premier ancien chef d'Etat de l'Histoire placé en garde à vue. Il a été placé en garde à vue mardi dans les locaux du siège de la PJ, à Nanterre, dans le cadre de l'enquête pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction où est cité l'ancien président. L'ancien président aurait été le bénéficiaire potentiel du trafic d'influence présumé.

Me Thierry Herzog est l'avocat et ami de longue date de Nicolas Sarkozy. Il est arrivé lundi matin à la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (Hauts-de-Seine), où on lui a rapidement signalé sa garde à vue. Il est soupçonné d'avoir joué le rôle d'intermédiaire dans ce dossier de trafic d'influence.

Le magistrat Gilbert Azibert est avocat général à la deuxième chambre civile de la Cour de cassation. Il a été interpellé lundi à son domicile bordelais avant d'être conduit à Nanterre. Les enquêteurs tentent de déterminer s'il a été tenté de fournir des informations au camp Sarkozy.

Patrick Sassoust, autre magistrat, également placé en garde à vue, n'est apparu au grand jour que lundi. Ce magistrat est avocat général à la chambre criminelle de la Cour de cassation. Il a été un subordonné de Gilbert Azibert et ne devrait pas être présenté aux juges.

Que leur reproche la justice ?

L'office anticorruption de la police judiciaire cherche à établir si l'ancien chef de l'Etat, avec l'appui de Thierry Herzog, a cherché à obtenir des informations auprès de Gilbert Azibert sur une enquête le concernant en échange de la promesse d'un poste de prestige. Nicolas Sarkozy aurait en effet cherché à faciliter la promotion du haut magistrat pour un poste à Monaco, qu'il n'a finalement pas obtenu.

Dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 26 février par le parquet national financier, les enquêteurs veulent aussi savoir si Nicolas Sarkozy a été illicitement informé de son placement sur écoutes.

La mise sur écoutes, mesure spectaculaire pour un ancien président, avait été décidée en septembre dans une l'enquête concernant les accusations de financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Ces interceptions auraient révélé que Nicolas Sarkozy et son avocat étaient bien renseignés sur la procédure alors en cours à la Cour de cassation sur l'affaire des soupçons d'abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt.

Quels sont les risques pour Nicolas Sarkozy ?

Cette affaire se rapportant à des faits postérieurs au mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, ce dernier n'est couvert par aucune immunité. A l'issue de sa garde à vue, l'ancien président pourra être soit relâché sans poursuites à son encontre, soit présenté à un juge qui pourra le mettre en examen ou bien l'entendre en qualité de témoin assisté s'il estime que les charges ne sont pas suffisantes.

En cas de mise en examen pour trafic d'influence, Nicolas Sarkozy pourrait théoriquement encourir jusqu'à dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. C'est en effet la peine maximale prévue par l'article 433-1 du code pénal

http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/sarkozy-sur-ecoute/affaire-des-ecoutes-l-avocat-de-nicolas-sarkozy-thierry-herzog-est-mis-en-examen_637067.html

 

01/07/2014

Affaire des écoutes : Thierry Herzog et Gilbert Azibert déférés

S'ils ont été déférés devant les juges, c'est qu'il existerait des preuves du trafic d'influence.

 

Etonnant ? Non ! Quand on connaît "les soutiens et amis" de Sarkozy.
Sarkozy et les francs-maçons dits républicains !

 

Les francs-maçons de Sarkozy
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-03-12/les-francs-macons-de-sarkozy/917/0/324920


Affaire des écoutes : Thierry Herzog et Gilbert Azibert déférés

Publié le 1 Juillet 2014

Selon des informations d'Europe 1, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a été déféré mardi soir devant les juges du Pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, en vue d'une possible mise en examen.

Affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, suite (et certainement pas fin). Alors que l'ancien président de la République a été placé ce mardi matin en garde à vue, son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert l'étaient quant à eux depuis la veille. Mais selon des informations d'Europe 1 et de BFMTV, ils ont été déférés ce mardi soir. Plus précisément, entendu par les enquêteurs l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (Oclciff) dans le cadre d'une possible affaire de trafic d'influence et de violation du secret de l'instruction, le conseil de l'ex-chef de l'Etat a, selon Europe 1,  été déféré mardi soir devant les juges du Pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, en vue d'une possible mise en examen.

Dans le même temps BFMTV annonçait que le magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert avait lui aussi été déferré. La chaîne d'informations rappelle que "dans l'enquête sur ce possible financement libyen, l'enregistrement d'une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février, pour trafic d'influence et violation du secret de l'instruction". 

En clair, la justice soupçonne l'ex-président d'avoir tenté, avec l'appui de maître Thierry Herzog, d'obtenir des informations dans une procédure le concernant auprès d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, contre une promesse d'intervention pour un poste de prestige à Monaco.  Dans cette affaire, Me Herzog avait dénoncé, le 8 mars, "une affaire politique". Nicolas Sarkozy était pour sa part sorti de sa réserve dans une tribune au Figaro pour critiquer des "coups tordus". 

Source : http://www.atlantico.fr/pepites/affaire-ecoutes-thierry-herzog-et-gilbert-azibert-deferes-1646807.html#FkYGkcHTRIMJyU7g.99

 

 

Pourquoi Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue

Un nouveau haut magistrat apparaît dans le dossier, outre Gilbert Azibert, voici maintenant qu'en apparaît un autre, Thierry Sassoust.

Des amis du CRIF ?
 
Voir ci-dessous qui sont les protagonistes de l'affaire des écoutes.
 

Affaire des écoutes: qui sont Gilbert Azibert, Thierry Herzog et Patrick Sassoust?

En savoir plus sur l'Express : ICI
 
Pourquoi Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue

 

Les enquêteurs soupçonnent l'ancien chef de l'État d'avoir tenté d'obtenir illicitement, via son avocat Me Thierry Herzog, des informations couvertes par le secret de l'instruction.C'est une première: un ancien président de la République en garde à vue. Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin dans les locaux de police judiciaire à Nanterre. Il est interrogé par les enquêteurs de l'office anti-corruption dans une affaire de trafic d'influence présumé.

• Que cherchent à savoir les enquêteurs?

La garde à vue de Nicolas Sarkozy s'inscrit dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 26 février dernier. Cette dernière porte sur un possible trafic d'influence et une éventuelle violation du secret de l'instruction. Les soupçons des enquêteurs s'appuient notamment sur des écoutes téléphoniques dont l'ancien chef de l'État faisait l'objet. Cette décision avait été prise en septembre 2013 dans le cadre d'une autre affaire: celle du financement de la campagne présidentielle de 2007.

Dans le présent dossier, les hommes de l'office anticorruption de la PJ cherchent à savoir si Nicolas Sarkozy a cherché, avec l'appui de son avocat, Me Thierry Herzog, à obtenir des informations auprès d'un haut magistrat dans l'affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, en contrepartie d'une nomination à un poste prestigieux. Une autre question se pose aux enquêteurs: le chef de l'État était-il au courant de sa mise sur écoute?

• Qui est concerné par cette procédure?

Lundi, Thierry Herzog et deux hauts magistrats étaient déjà entendus par les enquêteurs. Leurs gardes à vue ont été reconduites de 24 heures. Gilbert Azibert, avocat général de la Cour de cassation, et l'avocat de Nicolas Sarkozy avaient déjà vu leurs domiciles et leurs locaux professionnels perquisitionnés début mars. Le téléphone portable et du matériel informatique avaient été saisis chez l'avocat.

Thierry Herzog était lui aussi sur écoute mais , «par ricochet», les avocats étant protégés par le secret professionnel. C'est lors de discussions téléphoniques avec son client que serait apparu le nom de «l'ami Gilbert». Les juges suspectent l'avocat général de la Cour de cassation d'avoir tenu informé Nicolas Sarkozy sur une décision de la haute juridiction. Celle-ci était appelée à se prononcer sur la saisie des agendas de l'ex-président dans l'affaire Bettencourt. En fin de carrière, le haut magistrat aurait en contrepartie espéré en tirer parti pour obtenir un poste prestigieux à Monaco.

On sait assez peu de choses sur le rôle qu'a joué Thierry Sassoust. Il est lui aussi également avocat général à la Cour de cassation. Il est affecté à la chambre criminelle, chargée du dossier Bettencourt. Selon Mediapart, il a auparavant été le subordonné de Gilbert Azibert à la cour d'appel de Bordeaux entre 2007 et 2008.