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15/05/2014

Nantes : les garçons invités à venir en jupe au lycée au nom de l'égalité

Bienvenue à Sodome et Gomorrhe !

Faut bouffer de l’homo à toutes les sauces et faire dégénérer la civilisation.


Une humiliation pour les hommes mis en état de faiblesse face à ce genre de situation dégradante.

On veut faire de tous nos garçons des drag queen ?

On n’est pas au bal masqué ici mais dans des écoles publiques !

Voilà comment ils veulent éduquer nos enfants !

Espérons que les parents retireront leurs enfants de l'école ces jours-là !



Nantes : les garçons invités à venir en jupe au lycée au nom de l'égalité

T.d.L. | 14 mai 2014, 12h01 | MAJ : 18h54

http://www.leparisien.fr/images/2014/05/14/3839875_jupe_545x341.png

L'Académie de Nantes invite les garçons de plusieurs lycées à porter une jupe vendredi 16 mai prochain afin de lutter contre le sexisme. Académie de Nantes

 

Des garçons en jupe au lycée ? Cette drôle d'idée, imaginée par des lycéens de l'académie de Nantes afin de lutter contre le sexisme, et validée par le rectorat, fait du grabuge ce mercredi sur les réseaux sociaux. Concrètement, les filles et les garçons de 27 lycées de l'académie de Nantes sont invités le 16 mai prochain à participer à une opération spéciale baptisée «ce que soulève la jupe». Une journée de partage autour des discriminations, au cours de laquelle filles et garçons sont invités, s'ils le veulent, à venir en jupe au lycée. Pour les moins enclins à montrer leurs guibolles, il est aussi possible de porter un simple autocollant  «je lutte contre le sexisme, et vous ?».

La jupe de la discorde

Si le principal ingrédient de cette journée sera la tenue de débats, son intitulé, inspiré d'un ouvrage de Christine Brard sur le sexisme, ainsi que cette invitation à porter une jupe pour les garçons, ont mis le feu aux poudres sur les réseaux sociaux. L'opération, qui survient quelques mois après la polémique sur le genre à l'école, suscite entre autres une levée de bouclier du côté des détracteurs de la théorie du genre. Certains n'hésitant pas à affirmer - faussement - qu'il est «demandé» aux garçons de venir en jupe et de «mettre du rouge à lèvres». 

Frigide Bardot, égérie de la lutte contre le mariage pour tous, interpelle notamment le ministre de l'Education nationale sur Twitter en lui demandant  : «Et les filles, elles portent une barbe ?».

Christine Boutin a également critiqué la démarche sur Twitter.

Tugdual Derville, militant anti-mariage gay, a lui aussi fustigé l'opération en dénonçant une «confusion des genres» dans un tweet ironique : «Ce n'est pas le 1er avril. Ça n'est pas un canular».

«Je n'ose y croire tellement c'est grave. C'est scandaleux. C'est pourquoi Benoît Hamon doit intervenir sans délai pour condamner fermement cette initiative et l'annuler» a déclaré dans un communiqué la présidente de la Manif pour tous, Ludovine de la Rochère. Béatrice Bourges, leader du Printemps français, groupe d'opposants radicaux au mariage gay, déclare dans un twitt accompagné d'un lien menant à l'affiche de l'opération: «Scandale absolu. Tout cela se terminera très mal, c'est certain. Les seules manifestations ne suffisent plus».

L'académie se défend de toute «journée de folklore»

«L'académie de Nantes ne demande pas aux garçons de venir en jupe», a tenu à rectifier le rectorat mercredi. C'est une «action de lutte contre le sexisme», qui consistera «principalement en un temps d'échange sur les discriminations sexistes et les moyens éventuels d'y remédier dans la vie du lycée», a précisé  le porte-parole du rectorat. «Il ne s'agit en aucun cas de se déguiser ou d'une journée de folklore, surtout en période d'examen : l'an dernier pour la première édition le 12 avril 2013, ce sont surtout des filles qui sont venues en jupes, parfois même, de manière symbolique, sur des pantalons, et chez les garçons, il y a peut être eu deux ou trois kilts», a précisé le porte-parole du rectorat.«Se mettre en jupe n'est pas le propos de cette action», a affirmé le porte-parole.

Dans le Figaro, Elisabeth Costagliola, responsable de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement (PEEP) défend elle la démarche. Parlant d'une «provocation utile», elle affirme n'avoir eu «aucun retour négatif» l'an dernier. «A l’inverse, des éléments positifs sont remontés, des élèves racontant que même certains professeurs masculins s’étaient prêté au jeu l’année dernière en venant en jupe» ajoute-t-elle.

Pas sûr que cela rassure les groupes anti-théorie du genre «Les Nantais pour la famille» et «Sentinelles» qui ont appelé à une action de protestation pacifique le 16 mai.

«Navré de voir qu'une initiative lycéenne originale est transformée en complot du ministère pour faire mettre des jupes aux hommes», a regretté dans un tweet Corentin Durand, président de l'UNL, première organisation lycéenne.

«Pseudo-information»  et initiative «potache» pour le gouvernement

L'UMP, par la voix de la députée de l'Orne, Véronique Louwagie, s'est émue de cette initiative lors de la séance des questions, dénonçant la «dérive idéologique de la théorie du genre», et accusant le gouvernement d'avoir «sciemment caché les actions» qu'il entendait mener en ce sens. «Les documents relatifs à cette initiative ont été retirés du site de l'académie», a-t-elle accusé. Estimant que «notre jeunesse a besoin de repères», que «l'Education nationale doit remplir tout son rôle dans l'apprentissage des savoirs fondamentaux», Véronique Louwagie a tempêté contre la «démolition systématique des repères qui structurent nos enfants».

Evoquant une initiative «potache», visant à «lutter contre le sexisme», le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon a de son côté indiqué lors de la séance de questions au gouvernement qu'elle avait été lancée «par le conseil académique de la vie lycéenne». «Il n'y a pas de demande faite aux lycéens de cette académie de venir en jupe», a-t-il défendu, accusant l'élue UMP de «colporter les mensonges» formulés par «des organisations radicales».


VIDEO. Hamon : «Il n'y a pas de demande
faite aux élèves de venir en jupe»

http://www.dailymotion.com/video/x1un65y_il-n-y-a-pas-de-demande-faite-aux-eleves-de-venir-en-jupe-14-05_news


"Il n'y a pas de demande faite aux élèves de... par BFMTV


Quelques questions plus tard, le député UMP de Côte-d'Or, Alain Suguenot, est revenu à la charge, assurant au ministre qu'il était «en contradiction avec le rectorat de Nantes». «Nous tenons à sa disposition la lettre du rectorat», a-t-il fait savoir.

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement avait refusé de commenter l'information à la sortie du Conseil des ministres. «Si c'est pour lancer une petite rumeur supplémentaire pour essayer d'agiter encore le microcosme médiatique, eh bien ne comptez pas sur moi pour rentrer dans ce type de débats»  a ainsi lancé Stéphane Le Foll. «Donc aucun commentaire sur cette pseudo information du Figaro», a conclu le porte-parole du gouvernement.

DOCUMENT. «Ce que soulève la jupe», le dossier de presse de l'académie de Nantes

 

http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/nantes-les-...

 

28/03/2014

Boeing malaisien : Une réplique de l'avion est garé à l'aéroport de Tel Aviv, la piste du false flag se précise...?

Parce que tout est possible et que tout peut arriver !

Boeing malaisien : Une réplique de l'avion est garé à l'aéroport de Tel Aviv, la piste du false flag se précise...?

L'info provient du milieu des photographes amateurs d'aviation, Israël détient un Boeing 777-200 identique au Boeing disparu de Malaysia Airlines. L'avion est garé à l'aéroport de Tel-Aviv depuis le mois de Novembre 2013. Il ne s'agit pas seulement de 2 modèles semblables, ils sont visuellement identiques et seuls leurs numéros de série permettent de les différencier.

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Cet ancien Boeing 777 de la Malaysia Airlines porte le numéro de série constructeur 28416 et était enregistré sous la référence 9M- IRM. Le 21 Octobre 2013, il a été vendu à GA Telesis , une firme basée à Fort Lauderdale en Floride. L'avion a été garé à l'aeroport de Tarbes-Lourdes dans les Pyrénées à partir du 4 Octobre puis le 4 Novembre, il a été ré- enregistré sous le N° N105GT et mis en parking à Tel-Aviv (chaos-controle.com).

En fait, il n'y a que le numéro de série qui change, sinon c'est le même avion. Il a été mis en circulation en 1998 et utilisé pendant 15 ans par la Malaysian Airlines puis mis au placard le 08 Avril 2013. GA Telesis a été mandaté pour procéder au démantèlement de cet appareil. Le 10 Juillet 2013, la compagnie indique sur son site qu'elle a commencé à démanteler l'appareil. Pourtant, on peut constater d'après les registres que cet avion a été entreposé le 4 Octobre 2013 à l'aéroport de Lourdes-Tarbes puis envoyé un mois plus tard à Tel Aviv ou il serait stocké depuis. D'ailleurs, il semblerait tout compte fait que l'avion ne soit pas si démantelé que cela puisque il a pu être envoyé à Tel Aviv le tout avec un autre numéro de registre, la compagnie en ayant apparemment fait l'acquisition.

Pourquoi une société américaine ayant des liens étroits avec George Soros ferait l'acquisition d'un Boeing identique à celui disparu le tout à peine quelques mois avant puis serait envoyé à Tel Aviv pour une mission indéterminée? Pourquoi n'a t-il jamais été démantelé comme prévu?

Pourquoi dans le même temps Israël affirme qu'elle craint que le vol détourné soit utilisé ultérieurement comme une arme et a renforcé son espace aérien en conséquence? Pourquoi est-ce l'un des seuls pays à se sentir visé? (fawkes-news.blogspot.fr)

Le PDG de GA Telesis s'appelle Abdol Moabery. Auparavant, il fut le vice-président exécutif d' "Aviation Systems International " et directeur du marketing et des ventes chez "CS Aviation Services" . Ces 2 compagnies étaient détenues par George Soros . Selon toute probabilité, Soros devrait également détienne une bonne part de GA Telesis.

Cette information est très importante car elle s'inscrit parfaitement dans le scénario de terreur présenté par un expert en sécurité aérienne l'israélien El Al Issac Yeffet. Peu de temps après la disparition du vol MH 370. Yeffet a suggéré que l'avion disparu avait été détourné par l'Iran et était préparé en vue d'une attaque terroriste.

" Qu'est-il arrivé à cet avion , personne ne sait . Mon avis est fondé sur les passeports volés. Je crois que l'Iran était impliqué. Ils ont détourné l'avion et ils ont atterri dans un endroit où personne ne peut le voir ni le trouver".

Issac Yeffet , ancien expert de sécurité d'El Al Times d'Israël , le 17 Mars , 2014


Pour les israéliens, le fait de détenir un avion identique dans un hangar à Tel Aviv révèle la raison pour laquelle Yeffet a présenté un tel scénario. Au cas où une d'une opération sous faux drapeau comparable au 11 septembre survenait sur le territoire Israélien, tous les éléments de preuve seraient entre les mains de leurs services secrets leur donnant le contrôle complet de l'interprétation et de la narration de l'événement.

Par ailleurs, il est intéressant de constater que cet expert israélien partage le même point de vue que Rupert Murdoch quand au sort du Boeing disparu :

"Le monde à l'air captivé par la disparition du Boeing 777. Peut-être qu'il ne s'est pas crashé, mais qu'il a été volé et efficacement caché, peut-être dans le nord du Pakistan, comme Ben Laden.".

Rupert Murdoch sur Twitter 15 Mars 2014

"Obama devrait appeler le président chinois à la suite de l'incident d'aujourd'hui et lui dire " nous avons tous les deux un problème avec le terrorisme islamique . Pouvons-nous travailler ensemble ? "

03h50 - 2 mars 2014

" Le crash du Boeing777 confirme que les djihadistes vont créer des ennuis à la Chine. Voilà une chance pour les Etats-Unis de faire cause commune, de s'allier à la Chine alors que la Russie intimide[l'Ukraine]".

16h15 - 9 mars 2014

Boeing 777. La Chine et les USA devraient travailler plus étroitement contre la menace représentée par l'extrémisme musulman.

02:26 - 15 mars 2014


D'autres experts ont fait aux médias des déclarations évoquant un nouveau 11 septembre :

"Tous les signes pointent pour le moment vers "un acte réfléchi et délibéré"

Scott Hamilton, directeur du cabinet de consultants Leeham Co.

"Si tout cela est vraiment délibéré, alors on est peut-être face à quelque chose qui va au-delà de la préparation des attentats du 11 septembre".

Gerry Soejatman, analyste indépendant basé à Jakarta.


Autre fait intéressant, au moins 20 des passagers travaillaient dans le domaine de la défense et de l'armement électronique hight tech. Ce domaine comprend les contre-mesures électroniques et le camouflage radar. En d'autres termes, ces passagers pouvaient avoir les connaissances requises pour occulter électroniquement un avion. Cette information est cruciale pour expliquer au public comment l'avion aurait pu d'une part, disparaître des écrans radars et comment d'autre part, il aurait ultérieurement pu leurrer des systèmes de défense aérienne dans le cadre d'un nouveau 11 Septembre.

Le champ d'activité de ces passagers rend également plausible un scénario où le Boeing détourné par des pirates de l'air est transformé en bombe volante furtive pour s'abattre sur un site stratégique. 2 options sont possibles. La première est celle d'une déflagration nucléaire, cette possibilité avait été évoquée publiquement par Lindsay Graham, sénateur de la Caroline du Sud et faisait suite aux révélations selon lesquelles des missiles à tête nucléaire avaient étés transférés sur la côte est sans autorisation officielle.

C'est le scénario évoqué il y a quelques jours par le président Obama quand il a déclaré devant un parterre de journalistes " être plus préoccupé par une attaque nucléaire sur Manhattan que par les tensions avec la Russie".

Seconde option possible, l'avion détourné servirait à engendrer une explosion électromagnétique de type EMP grillant tous les systèmes électriques d'une zone donnée. C'est l'idée qui a été lancée il y a quelques semaines par Dick Cheney. Elle requiert la détonation d'un engin à haute altitude pour être efficace à grande échelle. Néanmoins, placée dans un avion, une détonation de ce type a le pouvoir de mettre hors service toute l'infrastructure électrique et électronique d'une grande ville. Dans ce scénario, les terroristes privilégieraient une zone sensible telle que Wall Street.

Une telle explosion au dessus d'une zone de ce type créerait une crise mondiale sans précédent tout en ayant le mérite de supprimer les preuves compromettantes que certains mastodontes bancaires chercheraient à occulter. L'épidémie de suicide qui affecte le monde de la finance ces 2 derniers mois pourrait d'une maniére ou d'une autre, être liée à cette future crise.
Boeing malaisien : Une réplique de l'avion est garé à l'aéroport de Tel Aviv, la piste du false flag se précise...?
À l'aune des indices dont nous disposons actuellement, l'affaire du Boeing disparu peut être analysée dans le cadre plus large des préparatifs d'une troisième guerre mondiale auquel se conjugue la désintégration finale du système financier.

Il est encore difficile de démêler les éléments de l'intrigue et d'obtenir une vue exacte des évènements à venir. Et cela l'est d'autant plus qu'il faut séparer les informations authentiques de celles qui ont étés diffusées pour rendre crédible la fiction que représenterait une nouvelle opération sous faux drapeau de l'envergure du 11 Septembre.

Cependant, on peut d'ores et déjà juger peu crédible le fait que le pilote de ligne ait pu diriger son avion en direction du continent antarctique dans la mesure où c'est la seule direction où il était sûr de ne rencontrer aucune piste d'atterrissage. Selon toute probabilité, si l'avion a été envoyé dans cette région du monde, c'est afin que ses débris ne puissent être retrouvés. Tout cela dans le but d'accréditer la thèse du détournement de l'appareil.
Boeing malaisien : Une réplique de l'avion est garé à l'aéroport de Tel Aviv, la piste du false flag se précise...?
Et c'est également dans le but d'accréditer cette thèse que l'on aurait fait en sorte que certains téléphones portables continuent de sonner et que l'on aurait diffusé les témoignages d'un avion similaire survolant les îles maldives à basse altitude.

Las, la découverte de possibles débris flottant dans l'océan austral à des milliers de km des zones de recherche initiales compromet le succès de ce nouveau false flag. Mais tant qu'ils n'ont pas étés récupérés et authentifiés, nous devons être conscients qu'il existe une possibilité très réelle que l'avion disparu puisse refaire surface et être utilisé dans le cadre d'une prétendue opération de terrorisme international.

Si tel est le cas, cette opération serait probablement conçue afin d'incriminer un ennemi ciblé, très probablement la République islamique d'Iran ce qui incidemment aurait pour effet d'entraîner la Russie dans le conflit.

De ce point de vue, on comprend mieux le sens de certaines déclarations invitant la Chine à s'engager au côté de l'Amérique dans la lutte contre le terrorisme islamiste. N'ayant pas les moyens de combattre la Chine en même temps que la Russie, l'Amérique cherche à s'en faire un allié.

Le 11 Septembre 2001, les américano-sionistes ont convaincu le monde que 19 pirates armés de simples cutters étaient parvenus à l'ébranler l'Amérique dans ses fondations. 13 ans plus tard, la donne a changé. Grâce aux efforts de recherche conjugués d'une douzaine de pays, la prochaine opération sous faux drapeau a toutes les chances de se transformer en flop retentissant.

Sources :

http://www.bollyn.com/home/ # article_11686
http://www.planespotters.net/Production_List/Boeing/777/28416,N105GT-GA-Telesis-php
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/03/17/oracle-ruppert-murdoch-lui-sait-ce-qui-est-arrive-a-lavion-disparu/
http://fawkes-news.blogspot.fr

http://www.chaos-controle.com/archives/2014/03/27/29535374.html

Boeing malaisien : Une réplique de l'avion est garé à l'aéroport de Tel Aviv, la piste du false flag se précise...?
 

26/03/2014

Les États-Unis ont installé un gouvernement néonazi en Ukraine

Et voilà qui sont les amis de Fabius, de BHL, de Hollande, du CRIF et CIE ! Ensuite les nazis qui nous gouvernent à partir de l’UESA/Sioniste feront porter la faute sur Poutine et la Russie qu’ils accusent d’avoir provoqué les troubles en Ukraine et de violer le droit international !


Et le pire c’est que ce sont les Européens, c’est-à-dire nous tous qui allons payer pour entretenir la corruption, les crimes  et tous ces nazis en Ukraine que l’UESA s’est engagée à aider financièrement pour les sortir de leurs dettes colossales engendrées par la corruption !

 

Alors que les Peuples européens veulent sortir de la prison de l’UESA/Sioniste, et bien non, il faut continuer à jouer de l’expansionnisme vers les pays européens pour encercler et isoler la Russie avec l’OTAN.

Si ce n’est pas de la provocation pour déclencher la 3ème guerre mondiale contre la Russie et la Chine, on peut se demander ce que c’est ?  

N’est-ce pas SARKOZY et Hollande qui veulent faire rentrer la Turquie qui s’attaque à la Syrie dans l’Union Européenne ?

Jusqu’à quand allons-nous les laisser faire, commettre des crimes en notre nom, avec notre argent et nous ruiner ?

Comme vous l’aurez aussi compris, ils sont en train d’organiser l’épuration ethnique des Russes et des Juifs qui vivent en Ukraine, car ces néonazis sont en prime racistes et antisémites !

Et là, personne ne s’offusque du geste nazi fait par les nazis d’Ukraine, c’est le geste de la Quenelle de Dieudonné qui était un geste antisémite, bien que la caste sioniste qui dirige la France ait pris le soin de préciser qu’il s’agissait du "geste nazi inversé" ! C’est donc le monde inversé et les accusations inversées contre Poutine et la Russie !

 

Les États-Unis ont installé un gouvernement néonazi en Ukraine

Mondialisation.ca, 25 mars 2014


Selon le New York Times, « Les États-Unis et l’Union européenne ont épousé la révolution ici comme un autre essor de la démocratie, un coup contre l’autoritarisme et la cleptocratie dans l’ancien espace soviétique ». (After Initial Triumph, Ukraine’s Leaders Face Battle for Credibility, NYTimes.com, 1er mars 2014. C’est l’auteur qui souligne.)

« Essor de la démocratie »? « Révolution »? La dure réalité est tout autre. Il s’agit d’un coup d’État appuyé par les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN en violation flagrante du droit international.

La vérité interdite est que l’Occident, grâce à une opération clandestine soigneusement mise en scène, a conçu un régime par procuration intégré par des néonazis.

Les principales organisations en Ukraine, y compris le parti néonazi Svoboda, ont été généreusement soutenues par Washington, ce qu’a confirmé la secrétaire d’État adjoint, Mme Victoria Nuland : « Nous avons investi plus de 5 milliards de dollars pour aider l’Ukraine à atteindre, entre autres, ces objectifs [...] Nous allons continuer à faire avancer l’Ukraine vers l’avenir qu’elle mérite. »

Les médias occidentaux ont tout simplement évité d’analyser la composition et les fondements idéologiques de la coalition gouvernementale. Le terme « néonazi » est tabou. Il a été exclu du vocabulaire des chroniqueurs des médias de masse. Il n’apparaîtra pas dans les pages du New York Times, du Washington Post ou de l’Independent. Les journalistes ont reçu comme consigne de ne pas utiliser le terme « néonazi » pour désigner les partis Svoboda (Liberté) et Pravy Sektor (Secteur de droite).

Composition du gouvernement de coalition

Il n’est pas question d’un gouvernement de transition au sein duquel des éléments néonazis ont intégré la frange de la coalition, officiellement dirigée par le parti Batkivschina (la Patrie).

Le Cabinet est non seulement intégré par les deux principales entités néonazies, Svoboda et Pravy Sektor (sans compter les anciens membres de la défunte organisation fasciste UNA-UNSO), on leur a également confié des postes clés qui leur donnent de facto le contrôle sur les forces armées, la police, la justice et la sécurité nationale.

Bien que le parti Batkivschina de Yatsenuyk contrôle la majorité des portefeuilles et que le chef néonazi de Svoboda Oleh Tyahnybok n’ait pas obtenu de poste ministériel important (apparemment à la demande de la secrétaire d’État adjoint Victoria Nuland), les membres de Svoboda et de Pravy Sektor occupent des postes clés dans les domaines de la défense, de l’application de la loi, de l’éducation et des affaires économiques.

Le chef néonazi de Svoboda Oleh Tyahnybok

La secrétaire d’État étasunienne Victoria Nuland avec le chef néonazi de Svoboda Oleh Tyahnybok (à gauche)

Andriy Parubiy [à droite], co-fondateur du Parti national-socialiste de l’Ukraine (parti néonazi rebaptisé Svoboda), a été nommé secrétaire de la Commission de la sécurité et de la défense nationale (RNBOU) (Рада національної безпеки і оборони України), un poste clé chargé de superviser le ministère de la Défense, les Forces armées, l’application de la loi, la Sécurité nationale et le renseignement. Le RNBOU est l’organe de décision central. Bien qu’il soit formellement dirigé par le président, il est géré par le secrétariat avec un personnel de 180 membres, incluant la défense, le renseignement et des experts de la sécurité nationale.

Parubiy a été l’un des principaux dirigeants de la révolution orange en 2004. Son organisation a été financée par l’Occident. Les médias occidentaux le surnomment le « kommandant » du mouvement EuroMaidan. Andriy Parubiy, tout conmme le chef du parti Oleh Tyahnybok, est un adepte du nazi ukrainien Stepan Bandera, qui a collaboré au massacre des juifs et des Polonais durant la Seconde Guerre mondiale.

Marche en l’honneur du néonazi Stepan Bandera

Pour sa part, Dmytro Yarosh, chef de la délégation de Pravy Sektor au parlement, a été nommé secrétaire adjoint de Parubiy à la RNBOU.

Yarosh était le chef du groupe paramilitaire des chemises brunes néonazies durant les « manifestations » du mouvement EuroMaidan. Il a appelé à dissocier le parti des régions et du parti communiste.

Discours de Dmytro Yarosh à Euromaidan (Centre)

Le parti néonazi contrôle également le processus judiciaire avec la nomination d’Oleh Makhnitsky du parti Svoboda au poste de procureur général de l’Ukraine. Quelle sorte de justice prévaudra avec un néonazi renommé en charge du Bureau du Procureur de l’Ukraine?

Des postes au Cabinet ont également été attribués à d’anciens membres de l’Assemblée nationale ukrainienne – Autodéfense  nationale ukrainienne (UNA-UNSO), une organisation néonazie marginale:

« Tetyana Chernovol, que la presse occidentale dépeint comme une journaliste d’enquête militante sans faire référence à son implication passée dans l’organisation antisémite UNA-UNSO, a été nommée présidente du comité gouvernemental anticorruption. Dmytro Bulatov, connu pour son enlèvement présumé par la police, mais aussi pour ses liens avec UNA-UNSO, a été nommé ministre de la jeunesse et des sports.

Yegor Sobolev, chef d’un groupe de citoyens de la place de l’Indépendance et politiquement proche Iatseniouk, a été nommé président de la Commission d’épuration, chargée de purger du gouvernement et de la vie publique les adeptes du président Ianoukovitch. (Voir Ukraine Transition Government: Neo-Nazis in Control of Armed Forces, National Security, Economy, Justice and Education, Global Research, 2 mars 2014)

Le Comité d’épuration organisera la chasse aux sorcières contre tous les adversaires du nouveau régime néonazi. Les cibles de la campagne de purges sont des personnes en position d’autorité au sein de la fonction publique, des gouvernements régionaux et municipaux, de l’éducation, de la recherche, etc. Le terme « épuration » fait référence à la « disqualification massive » des personnes associées à l’ancien gouvernement. Il a également des connotations raciales. Selon toute probabilité, l’épuration sera dirigée contre les communistes, les Russes et les membres de la communauté juive.

Il est important de réfléchir sur le fait que l’Occident, officiellement dévoué aux valeurs démocratiques, a non seulement orchestré la chute d’un président élu, mais il a également instauré un régime politique intégré par les néonazis.

C’est un gouvernement par procuration permettant aux États-Unis, à l’OTAN et à l’UE d’interférer dans les affaires intérieures de l’Ukraine et de démanteler ses relations bilatérales avec la Fédération de Russie. Il faut cependant comprendre que ce ne sont pas les néonazis qui mènent le bal. La composition du Cabinet coïncide largement avec les « recommandations » qu’avait faites la secrétaire d’État adjoint des États-Unis, Victoria Nuland, à l’ambassadeur américain en Ukraine lors d’un appel ayant fait l’objet d’une fuite.

Washington a choisi de mettre les néonazis dans des positions d’autorité. En vertu d’un « régime de gouvernance indirecte », ces derniers prennent toutefois leurs ordres du département d’État étasunien, du Pentagone et de l’OTAN en ce qui concerne les décisions cruciales en matière de politique étrangère et militaire, dont le déploiement de troupes contre la Fédération de Russie.

Le monde est à un carrefour dangereux: Les structures et la composition de ce gouvernement par procuration installé par l’Occident ne favorisent pas le dialogue avec le gouvernement et l’armée russes.

 

Un scénario d’escalade militaire menant à la confrontation entre la Russie et l’OTAN est tout à fait possible. Le RNBOU, contrôlé par les néonazis, joue un rôle central dans les affaires militaires. Dans la confrontation avec Moscou, le RNBOU, dirigé par le néonazi Parubiy et son adjoint chemise brune Dmytro Yarosh, pourrait prendre des décisions, en consultation avec Washington et Bruxelles, pouvant avoir des conséquences dévastatrices.

Cependant, il va sans dire que l’« appui » des États-Unis à la formation d’un gouvernement néonazi n’implique aucunement le développement de « tendances fascistes » au sein de la Maison Blanche, du département d’État et du Congrès.

« L’essor de la démocratie » en Ukraine, pour reprendre les termes du New York Times, est approuvé par les républicains et les démocrates. Il s’agit d’un projet bipartisan. Rappelons-nous que le sénateur John McCain est un fervent partisan et ami du chef néonazi de Svoboda, Oleh Tyahnybok (image à droite).

Michel Chossudovsky

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en plus de 20 langues).

 


Guerre et mondialisation


Mondialisation de la pauvreté.

 

Article original : The U.S. has Installed a Neo-Nazi Government in Ukraine

Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

24/03/2014

L’Ukraine en crise, un pays clé pour la construction de l’Eurasie de Poutine

Pour comprendre pourquoi il était très utile pour les US/UE Sionistes de détruire le projet de création de l’Eurasie, une idée de Poutine.

En résumé que les USA/UE/Sionistes nous imposent l’Union Européenne Nazie, OUI , mais que Poutine propose l’Union Eurasique, NON, pour ne pas qu’elle puisse concurrencer le dollar et l’euro, les deux exclusivités mortelles qui ruinent tous les peuples européens et du monde !

Il va bien falloir en sortir un jour de cette main mise sur le monde !

Rédacteur de l’article le Général Jean-Bernard Pinatel auteur de plusieurs livres sur la géopolitique :

Docteur en études politiques, Maîtrise de Sciences physique (option « Physique nucléaire »), breveté de l’École supérieure de Guerre et du Centre des Hautes Études Militaires et ancien auditeur de la 37ème Promotion de l’IHEDN, j’ai écrit plusieurs livres sur les relations internationales et la Défense :

et plusieurs articles de fond dans la Revue de Défense Nationale sur :

  • « La menace bioterroriste », novembre 2002

  • « Intelligence économique ou renseignement ? », décembre 2004.

« Russie, alliance vitale » a été traduit en langue russe et est préfacé par Sergey Karaganov, spécialiste en sciences politiques et président du Conseil de politique étrangère et de défense de Russie.

Sergey Karaganov a été conseiller présidentiel pour Boris Eltsine et Vladimir Poutine.

http://www.geopolitique-geostrategie.fr/general-jean-bern...

 

Pour comprendre comment l'Ukraine est divisée615696-lib-ukraine-regions-01.jpg

L’Ukraine en crise, un pays clé pour la construction de l’Eurasie

Publié par Jean-Bernard PINATEL, le 28 fév 2014, dans Analyses, Ukraine

Que se passe-t-il en Ukraine ?

Un Président démocratiquement élu en 2012, chassé de sa capitale par les manifestants de la place de Maïdan où l’on a vu se côtoyer des groupes paramilitaires ultranationalistes affichant des signes nazis et qui refusent l’Europe mais aussi par des citoyens de la classe moyenne (professeurs, étudiants, dirigeants de PME) qui souhaitent le rattachement à l’Union européenne. Des leaders politiques de l’Est du pays qui réclament la partition, une Crimée où stationne le flotte Russe de la Mer Noire en quasi révolte contre Kiev.

Lorsque des crises éclatent et se transforment en affrontements violents avec des morts et des blessés, il est essentiel d’analyser froidement les facteurs qui sous-tendent ces violences et il ne faut surtout pas céder à l’émotion et aux appels des éternels révolutionnaires romantiques bobos parisiens dont BHL est la caricature symbolique.

Ce qui se passe en Ukraine à des racines profondes que l’on ne découvre qu’en étudiant son histoire et qu’en resituant l’enjeu stratégique que ce pays constitue pour les États-Unis, la Russie et l’Europe.

Une histoire violente et déchirée entre l’Ouest et l’Est

L’Histoire apporte un éclairage décisif à la compréhension de ces événements. Elle montre clairement que L’État et le sentiment national ukrainien sont une création très récente. En effet, l’Ukraine, son territoire et ses habitants étaient divisés entre les Empires autrichien et russe jusqu’à la Révolution Russe de février 1917.

Dans la tourmente de la guerre civile russe et de la Première Guerre mondiale, le mouvement national ukrainien [1] profite de la chute du tsarisme, en 1917, pour mettre en place une structure gouvernementale, le Conseil central ukrainien, et pour proclamer l’indépendance de l’Ukraine. Mais celle-ci est de courte durée. Le territoire ukrainien est le théâtre de violents combats entre différentes forces politiques et leurs formations militaires : les forces nationales, l’Armée rouge, les troupes blanches antibolcheviques et les troupes étrangères. Cette première période d’indépendance est malheureusement entachée par des pogroms de masse. En fait, ceux-ci commencèrent en 1881 dans les villes d’Ukraine de l’empire Russe où vivaient de nombreux juifs mais ils culminèrent durant l’éphémère république populaire d’Ukraine (1917-1921) qui fut une période d’assassinats massifs de Juifs, tache originelle du mouvement national ukrainien.

En 1920, l’Ukraine est à nouveau partagée en quatre. Les Bolcheviks finissent par l’emporter sur les autres belligérants, et la partie ex-russe de l’Ukraine, avec Kiev pour capitale, est intégrée à l’URSS tandis que la partie ex-autrichienne, avec Lviv pour ville principale, est rattachée à la Pologne. La petite Ukraine « transcarpatique » vota son rattachement à la Tchécoslovaquie et quant à la Bucovine, sa minorité ukrainienne se résigna à son rattachement à la Roumanie. La soviétisation ne fut cependant pas qu’une période négative pour l’Ukraine. En effet, en 1928, Joseph Staline lança le premier plan quinquennal qui industrialisa la région avec notamment la construction de la plus grande centrale hydraulique d’Europe sur le Dniepr permettant l’électrification de la République et le développement d’un grand bassin métallurgique, le Donbass. Mais la collectivisation des terres agricoles provoqua, en 1933, une terrible famine que les Ukrainiens appellent l’Holodomor [2]. Ce fut la dernière grande famine d’Europe. Comme dans toute la Russie, le régime stalinien commis plusieurs milliers d’arrestations et d’assassinats, surtout d’intellectuels ukrainiens durant les Grandes Purges de 1937-1938.

Aussi, quant à l’été 1941, l’Ukraine est envahie par les armées du Reich, les Allemands sont reçus en libérateurs par une partie de la population ukrainienne. Au contraire à l’Est du pays, ils rencontrent une forte résistance de la part de la population locale qui se poursuivit jusqu’en 1944. En représailles les Allemands traquent les partisans, et brûlent des centaines de villages. Autre tâche dans l’histoire de l’Ukraine, en avril 1943, une division SS Galicie est constituée à partir de volontaires ukrainiens. Elle a notamment été engagée par les Allemands en Slovaquie pour réprimer le mouvement national slovaque. Mais les pro-occidentaux ukrainiens et les Américains ont tout fait, à la fin de la guerre, pour jeter un voile sur les atrocités commises par cette division et ne retenir que le combat anti-soviétique. Les historiens estiment que plus de 220 000 Ukrainiens s’engagèrent aux côtés des forces allemandes durant la Seconde Guerre mondiale pour combattre le régime soviétique.

En 1944, l’Armée rouge captura la plus grande partie de l’Ukraine. À la fin de la guerre, les pertes ukrainiennes s’élèvent à 8 millions de personnes dont 1,377 million de militaires de nationalité ukrainienne. Quant aux indépendantistes (présents essentiellement dans les régions ouest), ils continuèrent leur résistance armée contre l’URSS jusqu’en 1954. Ce n’est qu’en 1989 que la libéralisation du régime permit aux Ukrainiens de s’organiser pour défendre leurs droits. L’indépendance fut proclamée le 24 août 1991 et confirmée par le référendum organisé le 1er décembre 1991 : 90,5 % d’électeurs votèrent pour l’indépendance.

Les États-Unis veulent détacher définitivement l’Ukraine de la Russie et l’intégrer dans l’Union européenne et l’OTAN

Les Américains, depuis la chute du mur en 1989, n’ont qu’une seule crainte : la création d’un grand ensemble européen incluant la Russie qui leur contesterait le leadership mondial.

Alors que Georges Bush avait promis à Gorbatchev de dissoudre l’OTAN s’il liquidait de son côté le Pacte de Varsovie, il trahit sa parole. Le pacte de Varsovie dissous, les États-Unis ont maintenu l’OTAN et, depuis lors, ils n’ont cessé d’œuvrer pour faire coïncider l’Union européenne et l’OTAN [3]. J’ai été moi-même le témoin des agissements de l’ambassadeur américain à Bratislava qui distribuait des sommes considérables aux opposants du Premier Ministre, Vladimir Méciar, qui souhaitait intégrer l’Union européenne sans intégrer l’OTAN.

L’ancien conseiller national à la sécurité des États-Unis, Zbigniew Brzezinski, publia en 1997 sous le titre « Le grand échiquier » un livre où adoptant les deux concepts, forgés par Mackinder, d’Eurasie [4] et d’« Heartland », il reprenait à son compte sa maxime célèbre : « qui gouverne, l’Europe de l’Est domine l’Heartland; qui gouverne l’Heartland, domine l’Ile-Monde; qui gouverne l’île-Monde domine le Monde ». Il en déduisait « Pour l’Amérique, l’enjeu géopolitique principal est l’Eurasie ». Dans une autre publication il explicitait sa pensée [5] : « Si l’Ukraine tombait, écrivait-il, cela réduirait fortement les options géopolitiques de la Russie. Même sans les états de la Baltique et la Pologne, une Russie qui garderait le contrôle de l’Ukraine pouvait toujours aspirer avec assurance à la direction d’un empire eurasien. Mais, sans l’Ukraine et ses 52 millions de frères et sœurs slaves, toute tentative de Moscou de reconstruire l’empire eurasien menace d’entraîner la Russie dans de longs conflits avec des non slaves aux motivations nationales et religieuses. »

En janvier 2003, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Carlos Pascual, fit devant le « Center for Strategic and International Studies » à Washington un exposé sur les relations entre les États-Unis et l’Ukraine. Il y posait cette question : « L’Ukraine doit-elle appartenir à la communauté euro-atlantique ? » et il y répondait sans hésitation par « oui ». John Herbst, qui remplaça Carlos Pascual comme ambassadeur en septembre 2004, souligna la même chose devant le comité du Sénat américain qui l’auditionnait à propos de sa nomination. Il qualifia alors « la garantie de l’intégration de l’Ukraine dans la communauté euro-atlantique » de but central de la politique extérieure. « Si je venais à être confirmé dans mes fonctions » assurait Herbst, « je ferai tout mon possible pour garantir que les autorités ukrainiennes donnent aux candidats à la présidence les mêmes chances et pour que les préparatifs pour l’élection, tout comme l’élection elle-même, se déroulent de façon libre et juste. Un processus électoral qui corresponde aux normes de l’OSCE et un résultat qui reflète la volonté du peuple sont décisifs pour le succès des aspirations de l’Ukraine à devenir membre de l’OTAN et à se rapprocher de l’Union européenne. »

Entre 2002 et 2004, les États-Unis ont dépensé des millions de dollars afin d’aider l’opposition ukrainienne à accéder au pouvoir [6]. Des millions de dollars provinrent aussi d’instituts privés, comme la Fondation Soros et de gouvernements européens. Cet argent n’est pas allé directement aux partis politiques. Il a servi à « promouvoir la démocratie », comme le déclare le gouvernement américain. L’argent a transité par des fondations et à des organisations non gouvernementales qui conseillèrent l’opposition, lui permettent de s’équiper avec les moyens techniques et les techniques publicitaires les plus modernes. Un câble américain du 5 janvier 2010, publié sur le site Wikileaks (réf. 10WARSAW7), montre l’implication de la Pologne dans la transition et l’effort démocratique des anciens pays de l’Est. Le rôle des ONG y est notamment exposé. Les câbles Wikileaks témoignent de l’effort constant et de la volonté continue des États-Unis d’étendre leur sphère d’influence sur l’Europe de l’Est, comme en Ukraine, ces dernières années. La Pologne apparaît ainsi comme un outil au service des États-Unis, pour réformer la démocratie dans les anciennes républiques soviétiques.

Une démocratie minée par son passé

Cette histoire, déchirée entre la Russie et l’Europe, se retrouve dans les mouvements politiques qui s’affrontent dans l’Ukraine d’aujourd’hui. Tous les résultats des élections furent contestés par les perdants arguant au bourrage des urnes et à la corruption qui sévit dans chaque camp. Ainsi, les élections législatives de 2007 ont élu une chambre ingouvernable. D’un côté le parti pro-occidental de Ioulia Tymochenko et les nationalistes de « Notre Ukraine » qui ont essayé de réécrire l’histoire de l’aide au régime hitlérien [7]; de l’autre le Parti communiste et le Parti des régions pro-russe.

En 2010, les Ukrainiens étaient appelés à élire le nouveau président. C’est Viktor Ianoukovytch candidat officiel du Parti des Régions, ancien Premier ministre, qui fut élu chef de l’État, par une majorité d’Ukrainiens, déçus par Ioulia Tymochenko et des espoirs perdus de la Révolution orange de 2004. En 2012, de nouvelles élections législatives [8] donnent un avantage très clair au « parti des régions ». L’union pan-ukrainienne, héritier du bloc Ioulia Tymochenko, est le grand perdant est perd 44 députés par rapport à 2007. Selon l’OSCE, le vote s’est déroulé normalement, dans 96% des bureaux de vote.

Les forces politiques aujourd’hui en présence

Quelles sont les forces politiques en présence à l’issue du scrutin législatif de 2012 ?

Face au président Viktor Ianoukovitch du Parti des Régions, élu démocratiquement mais non sans corruption (nombreux cas de votes achetés notamment), se dresse une opposition comprenant d’une part le Bloc Ioulia Tymochenko et le Front pour le Changement d’Arseni Iatseniouk et d’autre part l’Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme (UDAR), liée à la CDU (RFA) de l’ancien boxeur Vitali Klitschko [9] et L’Union ukrainienne « Liberté », Svoboda, leader Oleh Tyahnybok, parti d’extrême droite très implanté en Galicie. Svoboda est en réalité un parti néo-nazi portant encore, il y a quelques mois, la croix gammée nazi et essentiellement constituée à ce moment-là d’Ukrainiens de Galicie. Ce sont eux les plus déterminés que l’on a retrouvé sur la place de Maïdan, dans une opposition à Ianoukovitch et à une Russie qu’ils haïssent.

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Que va-t-il advenir de l’Ukraine ?

Quatre scénarios

Sans revenir sur le déroulement de la crise actuelle, quatre scénarios peuvent dessiner l’avenir de l’Ukraine : l’intégration à l’Union européenne, la partition, une Ukraine finlandisée et une Ukraine trait-d’union de l’Eurasie.

1) L’intégration dans l’Union européenne et dans l’OTAN. A l’heure actuelle peu de pays européens souhaitent un nouvel élargissement. De toutes les façons, même à moyen terme, l’Europe ne peut en aucun cas intégrer l’Ukraine qui ne répond, à un avenir prévisible, à aucun des critères pour permettre un élargissement :

  • critères politiques : état de droit, système démocratique stable et protection des minorités;

  • critères économiques : économie de marché viable et capacité de faire face à la concurrence à l’intérieur de l’Union;

  • assumer les obligations de l’adhésion : souscrire aux objectifs de l’union politique, économique et monétaire, reprendre l’acquis communautaire » (c’est-à-dire accepter et transposer dans la législation nationale l’ensemble du droit européen en vigueur). La corruption y est généralisée et la présence d’un puissant parti ultranationaliste, proche des partis extrêmes droite européen n’est pas fait pour rassurer les dirigeants européens.

L’Europe va-t-elle aider économiquement l’Ukraine ? L’Europe a encore beaucoup à faire pour assurer le redressement des pays de l’Union pour se disperser à l’extérieur d’autant plus que personne ne peut aujourd’hui garantir la bonne utilisation des fonds prêtés à l’Ukraine, du fait de la corruption généralisée. Les États-Unis, dont la diplomatie et la CIA sont la manœuvre en Ukraine depuis 15 ans, sont certainement prêts à aider le nouveau gouvernement mais de façon limitée car Obama a d’autres priorités. Le Président américain a donc choisi de le faire indirectement par l’intermédiaire du FMI qu’ils financent à hauteur de 42%. Ce qui suppose des efforts internes importants que le nouveau pouvoir ukrainien aura du mal à imposer à sa population. En effet, afin d’éviter un effondrement total non pas dans les prochains mois mais dans les prochaines semaines, l’Ukraine a besoin d’argent maintenant », a déclaré un cadre de l’Institut de la finance internationale qui représente quelque 450 banques à travers le globe. « Les caisses de l’État sont vides », a souligné Lubomir Mitov, économiste en chef à l’IIF pour les pays émergents en Europe, assurant que les défis économiques dans le pays étaient « gigantesques ». Après des mois de crise politique et la destitution du président Viktor Ianoukovitch, les autorités intérimaires de Kiev ont lancé un appel à la communauté internationale pour obtenir 35 milliards de dollars d’aide sur deux ans et éviter la banqueroute. Mais comme l’histoire récente le démontre, seule la Russie est prête à un effort financier de grande envergure;

2) La partition est une option qui, à l’heure actuelle, est rejetée tant à l’intérieur de l’Ukraine que par les principaux « influenceurs extérieurs ». Le cas de la Crimée sera certainement au cœur des discussions Est-Ouest car elle n’appartient pas historiquement à l’Ukraine. En effet, la presqu’île de Crimée est russe depuis le XVIIIe siècle. A la chute de l’URSS en 1991, la Crimée a obtenu un statut de république autonome au sein de la nouvelle Ukraine. L’ancienne marine soviétique fut partagée en deux mais le gros de la flotte resta largement russe (17%, Marine ukrainienne – 83%, Marine russe). Le maintien de la flotte russe à Sébastopol pour 20 ans a été entériné par un accord, signé en 1997. Cet accord fut renouvelé en 2010, entre Medvedev et Ianoukovitch, et assure un bail pour la marine russe jusqu’en 2042 (plus cinq ans, en option) en échange de rabais sur le gaz et du financement d’une partie de la dette ukrainienne. De leur coté, les États-Unis, l’UE, la Russie ne souhaitent pas actuellement la partition de l’Ukraine mais cette option n’est pas définitivement écartée si le nouveau pouvoir ukrainien n’arrivait pas à trouver une équilibre entre les diverses forces centrifuges qui s’exercent en interne comme à l’extérieur du pays.

3) L’Ukraine peut rester un État indépendant avec une indépendance plus ou moins grande, en fonction des efforts que voudront faire les Ukrainiens et les acteurs extérieurs. L’hypothèse la plus probable est une Ukraine finlandisée. Ce scénario prend en compte le caractère hétéroclite de la coalition qui a pris le pouvoir à Kiev qui regroupe des pro-européens et des ultranationalistes, la corruption généralisée, le poids de la forte minorité russophone dans l’Est du pays. Tous ces facteurs internes font penser que le nouveau pouvoir sera incapable de mener les réformes indispensables pour assurer le redressement du pays, condition première de son indépendance. Les facteurs externes vont dans le même sens : la faible détermination des Européens à mettre la main à la poche, les cartes essentielles dont dispose Poutine tant envers l’Ukraine (proximité géographique, soutien de la population russe, les tarifs préférentiels du gaz) qu’envers les États-Unis (discussions sur les armes stratégiques, Afghanistan, Iran, Syrie, etc.).

4) Une autre option, celle de l’Ukraine, catalyseur et trait-d’union de l’Eurasie. C’est l’option que je souhaite mais elle ne peut exister que si les leaders européens prennent conscience que leur vassalisation aux intérêts américains va contre l’intérêt vital de l’Europe et des Européens. Par sa situation géographique et par sa population composée d’une forte minorité de Russes et de nombreuses autres minorités issues proches de la Pologne, de la Roumanie de l’Allemagne, l’Ukraine est à la fois tournée vers l’Ouest et vers l’Est. Pour les Ukrainiens, pour l’Europe et pour la Russie, cette crise est une opportunité à saisir, en traitant le dossier ukrainien entre eurasiens et surtout en n’y associant pas les États-Unis qui n’ont aucun intérêt à ce que l’Ukraine devienne la porte orientale de l’Europe et le trait-d’union avec la Russie.

Général (2S) Jean-Bernard PINATEL

[1] Le mouvement national ukrainien apparaît au début du XIXe siècle. Le poète Taras Chevtchenko, 1814-1861, dont l’œuvre est considérée comme constitutive de la langue littéraire ukrainienne, en est la grande figure. Exilé au Kazakhstan, pour ses prises de position politiques.

[2] Elle fit jusqu’à huit millions de morts en Ukraine et dans d’autres régions de l’URSS.

[3] Une autre histoire de l’Amérique, Olivier Stone, TV Planète.

[4] Eurasie : Europe+Russie incluant la Sibérie+Asie centrale ; Heartland : Europe centrale.

[5] Traduit de : Zbigniew Brzezinski: « Die einzige Weltmacht – Amerikas Strategie der Vorherrschaft », Fischer Taschenbuch Verlag, pp.15/16.

[6] Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondation privée à but non lucratif des États-Unis dont l’objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. La plus grande part de ses fonds provient du département d’État des États-Unis, avec approbation du Congrès. L’ancien directeur de la CIA, William Colby, déclarait en 1982, dans le Washington Post, à propos du programme de la NED : « Il n’est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui [...] étaient menés en sous-main, peuvent désormais l’être au grand jour, et par voie de conséquence, sans controverse ». William I. Robinson, Promoting Polyarchy: Globalization, US Intervention, and Hegemony [archive], Cambridge university Press, 1996, 466 p., pp. 87-88.

[7] Le 28 avril 2009, la droite nationaliste ukrainienne a célébré l’anniversaire de la fondation, le 23 avril 1943, de la division Waffen SS «Galizien» (Halitchina, en ukrainien). La principale formation néofasciste locale, « Svoboda » (Liberté), dirigée par Oleh Tiahnibog, a fait installer à Lviv (Lwow), la capitale de la Galicie (Ukraine occidentale), avec l’autorisation de la mairie, de grands panneaux publicitaires en l’honneur de cette « division étrangère » de l’armée de la SS. Le gouvernement ukrainien d’Ioula Tymochenko pro-occidental, par la voix de son ministre de l’Intérieur, a estimé qu’il n’y avait rien d’illégal à cette initiative.

[8] Élections législatives ukrainiennes de 2012

[9] Il vient d’annoncer qu’il est candidat à la prochaine élection présidentielle.

http://www.geopolitique-geostrategie.fr/lukraine-en-crise...

 

21/03/2014

Mayer Habib demande à ce que les français arrêtent de diaboliser et de stigmatiser Israël !

C’est ce que tous ces psychopathes criminels souhaitent que nous fassions : la fermer sur les actes criminels commis par l’état sioniste et les leurs !

C’est la nouvelle religion que l’on nous ordonne d’adopter, en encensant Israël pour tous les bienfaits que cet état nous prodigue à longueur d’année !

Donc, passez le mot : la liberté de penser et d’expression sont remplacées dans la Constitution maçonnique et la Charte des Droits de l’Homme, par la prière et la prosternation devant l’État Sioniste d’Israël !

Par contre lorsqu’un journaliste se fait agresser et se fait voler son matériel par 20 membres de la LDJ, la Police ne doit pas faire son travail au risque de provoquer une émeute ! Qui commande en France ? On vous le demande ? C’est quoi la République maçonnique à laquelle tout ce beau monde déclare être attaché ?

Jonathan Moadab agressé par la Ligue de Défense Juive
à la manifestation contre l'antisémitisme

https://www.youtube.com/watch?v=3Jkkb4uXe-U