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07/04/2013

Le coup de gueule de Gérard Filoche contre Jérôme Cahuzac

Faut qu'il attende le pauvre, il va en découvrir de plus belles avec ses amis du PS et les autres !

 


Le coup de gueule de Gerard Filoche contre... par sebastienreyes





06/04/2013

De l'affaire CAHUZAC au Koweit-Gate ?

Comme vous avez pu le constater dans la presse, toute la classe politique est en émoi, tous partis politiques confondus..

Que craignent-ils ?

Que l'affaire Cahuzac  risque de faire ressurgir une affaire plus grande encore, celle du Kuwait-gate et les énormes rétro-commissions dont ont largement bénéficié les politiques de tout bord.

Une analyse de l'affaire du Koweit-Gate à télécharger en PDF : ICI

Livre Koweit-Gate de 1991


04/04/2013

Les Racines Nazies de “l’Union Européenne de Bruxelles” par le Dr Matthias Rath

Les Racines Nazies de “l’Union Européenne de Bruxelles”

Ce que vous aviez toujours voulu savoir sur "l'Union Européenne de Bruxelles" – Mais que personne n'osait vous dire !

Ce livre relate une histoire que de nombreux lecteurs pourraient, pour des raisons évidentes, rejeter au départ. En faisant cela, ils pourraient dire que si l'information de portée historique capitale documentée ici était vraie, ils en auraient certainement entendu parler auparavant.

Conscients de cela, nous, en tant qu'auteurs, considérons qu'il est de notre responsabilité d'encourager nos lecteurs non seulement à lire ce livre, mais aussi de les encourager à visiter et étudier la source des documents repris en bas de page.

Pendant presque de trois-quarts de siècle, on a dit au monde que la seconde guerre mondiale avait été provoquée par un psychopathe, Adolf Hitler, et son entourage de voyous racistes, les Nazis. Toutefois, les faits sont que la seconde guerre mondiale fut une guerre de conquête menée au nom du Cartel des produits chimiques, du pétrole et des médicaments, dans le but de contrôler les marchés mondiaux, qui pèsent de nombreux milliards de dollars, dans les domaines émergents des produits chimiques brevetés.

http://www.relay-of-life.org/fr/index.html

 

Livre Dr RATH.JPG

Qui est le Dr Matthias Rath ? 

Au cours de sa carrière scientifique, le Dr Rath a fait des découvertes majeures dans les domaines de la médecine, de la biologie et de l'évolution humaine.

Ces découvertes capitales améliorent fondamentalement la santé et la vie de chaque être humain pour les générations à venir.

 Voici les plus importantes de ces découvertes :

  1. L'athérosclérose, les crises cardiaques et les infarctus sont une forme précoce de scorbut provoquée par une carence chronique en vitamines dans la paroi vasculaire.

  2. Une carence prolongée en vitamines est également la cause principale de l'hypertension artérielle, de l'insuffisance cardiaque, des problèmes circulatoires liés au diabète et d'autres maladies cardiovasculaires apparentées.

  3. L'évolution des cellules cancéreuses et les métastases peuvent être prévenues par un apport optimal en lysine et autres substances naturelles qui bloquent la digestion enzymatique du tissu conjonctif par les cellules cancéreuses.

  4. La Médecine Cellulaire, qui définit l'apport optimal en vitamines et autres molécules bioénergétiques, est la découverte médicale capitale qui permettra de prévenir, traiter et à terme éradiquer les maladies les plus répandues à l’heure actuelle.

  5. La solution du puzzle de l'évolution humaine, qui explique que la conquête de la planète terre par l'homo sapiens n'est pas une coïncidence mais plutôt le résultat d'une séquence définie de facteurs génétiques, métaboliques et environnementaux.

Lire la suite des publications scientifiques du Dr Matthias Rath
http://www4fr.dr-rath-foundation.org/bibliotheque/publica...

Le site de la Fondation du Dr Rath
http://www4fr.dr-rath-foundation.org/

La Fondation du Dr Rath a réceptionné le « Relais de la Vie » (en anglais : Relay of Life) de la part des survivants d'Auschwitz.

Aujourd’hui le Dr Rath dénonce les Hommes de l’Ombre et les principaux artisans du Nouvel Ordre Mondial dictatorial afin que vous puissiez tout savoir sur eux, dans un livre intitulé :

Les Racines Nazies de “l’Union Européenne de Bruxelles”

Ce que vous aviez toujours voulu savoir sur "l'Union Européenne de Bruxelles" – Mais que personne n'osait vous dire !

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que Nicolas SARKÖZY de NAGY-BOCSA, agent de la CIA a été choisi par les USA pour remplacer le dictateur BUSH en Europe et pour faire avancer les plans des Illuminati-sionistes vers le Nouvel Ordre Mondial.

 Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

 http://www.voltairenet.org/article157210.html

Et que ce sont les Cartels du pétrole et des médicaments qui ont  amené Nicolas Sarkozy au pouvoir en France (Chapitre 4 - Pages 190 à 193).

 Les chiens de la guerre

Bernard Kouchner, ministre des Affaires Etrangères français, évoquait récemment le fait qu’en raison du programme nucléaire de l'Iran, le monde devait se préparer à une guerre.

Il est maintenant tout simplement clair que Nicolas Sarkozy, son patron et président français, a l'intention d'endosser le rôle de l'ancien premier ministre britannique, Tony Blair.

Etant donné que des images en disent plus que des centaines de phrases, nous souhaitons vous faire part d'une caricature que nous vous encourageons à reproduire et à distribuer.

 

Bush et sarko.png

http://www4fr.dr-rath-foundation.org/nouvelles/caricature...


Vous pourrez télécharger le livre en français en PDF, ci-dessous : 

Les racines nazies de l'union européenne de Bruxelles par le Dr Rath

Ci-dessous le descriptif du livre avec les titres des chapitres

Les Racines Nazies de “l’Union Européenne de Bruxelles”

Introduction:
Chapitre 1:

Résumé des preuves

Chapitre 2:

Walter Hallstein: éminent juriste nazi – et architecte principal de 'l'Union Européenne de Bruxelles'

 

Chapitre 3:

La sphère élargie du Cartel – Das Großraum-Kartell – et son cadre organisationnel

Chapitre 4:

'L'Union Européenne de Bruxelles' aujourd'hui: ce que le Cartel du pétrole et des médicaments, ainsi que ses acteurs politiques, ne veulent pas que vous sachiez

 Chapitre 5:

Le règne de l'UE de Bruxelles mettrait fin à des siècles de liberté et d'indépendance en Grande-Bretagne

Chapitre 6:

Le who's who de "l'Union Européenne de Bruxelles"

Chapitre 7:

Le Relais de Vie

Appendice:

 

http://www.relay-of-life.org/fr/chapter.html

 

 

03/04/2013

Ce que l'accord de libre-échange entre l'UE et les USA pourrait changer. Sous couvert de relance et d'échanges , la dictature du Nouvel Odre Mondial US-Sioniste annoncée !

Voici ce que les traîtres qui nous gouvernent nous préparent en douce pendant que leurs merdias aux ordres vous endorment avec leur propagande raciste et mensongère.

 
25 mars 2013
Article en PDF : Enregistrer au format PDF
 

On se fait les yeux doux des deux côtés de l'Atlantique. Suite à l'échec des négociations internationales menées par l'OMC, Bruxelles et Washington relancent l'idée de créer ensemble l'une des plus importantes zones de libre-échange au monde. Selon nos représentants politiques, si l'accord aboutit, il y aurait des créations d'emploi, la croissance économique rebondirait. Bref, nous pourrions sortir de la crise, nous serions plus forts. Tout dépend de qui englobe ce « nous ». Pensez-vous en faire partie ? Voici quelques explications qui devraient vous aider à vous situer. (IGA)

 

 
Les Etats-Unis et l’'Union européenne négocient depuis des années, en toute discrétion, la mise en place d'’un marché transatlantique. Prévu pour 2015, ce projet implique :
 
- la mise en place de nouvelles institutions transatlantiques - comme le Conseil Economique Transatlantique - qui agissent de façon non démocratique (pas de débat parlementaire, représentants non élus) pour influencer un nombre croissant de décisions politiques,
 
- l’harmonisation de nombreuses législations européennes et américaines aussi bien sur le plan commercial que sécuritaire,
 
- une diplomatie européenne de plus en plus alignée sur celle des USA,
 
- la mise en place d’une gouvernance mondiale basée sur les normes marchandes.

Concrètement, le marché transatlantique s’'instaure à travers des dizaines d'accords politiques signés entre les Etats-Unis et l'’Union européenne (et, pour certains d'’entre eux, les parlements nationaux), lesquels concernent tous les domaines de la vie : travail, santé, alimentation… Ainsi :

 1. Le marché transatlantique uniformise tout ce qui est nécessaire à la libre circulation marchande (biens, services, investissements…) d’'un côté à l’'autre de l’'Atlantique, en choisissant de renforcer prioritairement la « libre-concurrence » et la compétitivité. Cela signifie que les marchés financiers et les firmes multinationales peuvent agir de plus en plus librement sur un espace géographique de plus en plus étendu.

 2. Par cette extension géographique de la compétition économique, le marché transatlantique favorise les fusions/acquisitions d’'entreprises, donnant aux firmes multinationales un contrôle de plus en plus grand de l’'économie et de la finance (en 2005, les 500 plus grandes entreprises contrôlaient déjà la moitié du commerce mondial !) au détriment de nombreuses PME et d’indépendants.

 3. Le marché transatlantique menace l'’autonomie politique des élus locaux. D’'une part, il renforce le pouvoir financier des multinationales alors que certaines d'’entre elles sont déjà aussi puissantes que des Etats (ainsi, Toyota est plus riche qu’'Israël, Walt-Mart plus riche que la Grèce, Exxon plus riche que l’'Autriche...). D'’autre part, les accords transatlantiques font le choix de ne pas harmoniser les normes sociales, fiscales ou environnementales, instaurant ainsi une concurrence entre systèmes législatifs qui favorise les pratiques de dumping... au détriment des finances publiques, des conditions de travail, des salaires, de la santé et du bien-être général des populations.

 4. Renforçant le pouvoir des marchés financiers et des multinationales sur les pouvoirs politiques locaux, le marché transatlantique menace d’'intensifier la privatisation des services publics et de la Sécurité sociale. L'’accès universel à des services essentiels (enseignement, transports, culture…), le droit à des pensions dignes, des soins de santé accessibles, des allocations de chômage et des aides sociales minimum et inconditionnelles… Toutes ces conquêtes sociales solidaires, pour lesquelles des générations se sont battues, sont mises en péril. Le marché transatlantique appauvrira donc considérablement une large partie de la population, et accentuera d'’autant plus la pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail.

 5. Le marché transatlantique ne répond pas par hasard aux exigences des firmes multinationales. En effet, les décisions politiques qui président à la création de ce marché sont le fruit direct du lobbying de puissantes firmes privées, qui agissent tantôt de façon officieuse, tantôt à titre d'’experts officiels. La soumission d'’une partie du monde politique aux intérêts privés est ici en cause (à titre d’'exemple, près de 8% des parlementaires européens sont membres d’'un lobby défendant les intérêts des multinationales : le Transatlantic Policy Network).

 6. Loin d'’être un espace de liberté pour tous, le marché transatlantique prévoit d'’importantes mesures sécuritaires : pour défendre le droit à la propriété intellectuelle, mais aussi pour surveiller plus étroitement les populations. Au nom de la lutte anti-terroriste, les Etats-Unis et l’'Union européenne mettent en place des ententes judiciaires, pénales et policières qui contreviennent gravement aux principes même de la démocratie (droit à la vie privée, procès équitable, séparation des pouvoirs…). En définissant l’'acte terroriste comme la volonté de déstabiliser un Etat ou de l'’influencer dans ses décisions, les législations sécuritaires transatlantiques peuvent être utilisées à des fins répressives contre les syndicats, ONG et mouvements sociaux. Avec, à la clé, des méthodes d’'enquêtes spéciales, un fichage généralisé des populations et une remise en cause de certains droits élémentaires de la défense (comme l'’interdiction d'’accès à des pièces classées « secret défense »).

 7. Enfin, le marché transatlantique a également pour but d’'étendre les logiques de marché compétitif à l’'ensemble de la planète, accordant ainsi aux firmes multinationales un droit d’'exploiter les populations et les ressources naturelles sans limites. Le marché transatlantique contribuera donc à l'’aggravation de la pauvreté et des inégalités « Nord/Sud », tout en détériorant de plus en plus gravement les écosystèmes, la biodiversité, le climat. Se faisant, il multipliera les réfugiés climatiques, renchérira le prix des denrées de base et hypothèquera l’'avenir et le bien-être des générations futures.

 8. La dynamique transatlantique poursuit en élargissant le processus européen de marché unique, soutenu par les gouvernements nationaux qui occultent trop souvent leurs responsabilités en se cachant derrière les autorités européennes. Pourtant, les pouvoirs nationaux ne sont pas sans pouvoir, ainsi que le prouve leur veto à la décision de la Commission européenne d'’autoriser l'’importation en Europe de poulets américains traités à l’'aide d’'agents chimiques (poulets chlorés). Un projet que les Etats sont parvenus à arrêter, même si le bras de fer se poursuit au sein de l’'Organisation Mondiale du Commerce. Plus que jamais, le danger est grand de voir les rapports sociaux soumis à une logique de plus en plus marchande.

Notre dénonciation des accords marchands entre les Etats-Unis et l’'Europe ne doit surtout pas être confondue avec un anti-américanisme primaire. Elle vise par contre une remise en cause des traités qui, de l’'Acte Unique européen (1986) au traité de Lisbonne (2009), façonnent l'Europe des marchés au détriment de l’'Europe des peuples. Dans cette logique, le marché transatlantique permettra de passer à la vitesse supérieure. Alors qu’'il est urgent de faire marche arrière !

En tant que citoyens, nous exprimons notre désaccord fondamental avec ce projet :

 Qui dépouille le monde politique de ses pouvoirs souverains au profit du marché.

Qui privilégie les intérêts privés du monde des affaires, au détriment des préoccupations démocratiques, sociales, environnementales, sanitaires et humanistes qui sont pour nous des valeurs fondamentales.

Condamnant le marché transatlantique (ainsi que les projets européens ou américains similaires menés avec d'’autres pays), nous voulons que nos responsables politiques se positionnent clairement contre ce projet et y mettent un terme en exigeant des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement) :
 
- une remise en cause des accords internationaux accordant des pouvoirs accrus aux firmes privées et aux marchés financiers (via l’'extension géographique des « libertés économiques »),

- une séparation stricte entre les représentants politiques et les lobbys d’affaires, la soumission de responsables politiques à des intérêts purement privés étant en soi inacceptable,

- des garanties démocratiques de légitimité électorale et de transparence pour les débats et les décisions lorsque des institutions (européennes, transatlantiques, mondiales) existent ou sont mises en place,

- l’'adoption de législations accordant à l'’humain, au social et à l’'écologie une priorité politique sur les normes marchandes et les exigences commerciales, ce qui implique notamment une régulation et un contrôle public des activités des multinationales et des marchés financiers,
 
- la suppression des législations sécuritaires qui contreviennent aux libertés fondamentales et démocratiques.
 
Source : No-Transat
 

Alerte - La Troïka veut ponctionner vos dépôts pour renflouer les banques!

Une alerte de Solidarité et réconciliation qui vient confirmer notre information précédente : ICI

 

Le braquage arrive en Europe sur les comptes des épargnants !

Voir l'article entier sous la vidéo.

A Chypre, la Troïka a sacrifié les dépôts et le crédit pour sauver le système spéculatif : c'est l'anti Glass-Steagall ! La proposition de directive européenne de Michel Barnier et la Réforme bancaire de Pierre Moscovici menacent de généraliser ce remède à l'ensemble de l'Europe...

Nos explications en vidéo :

Troïka : « Epargnons les contribuables... Volons les épargnants ! »

Après la ponction sans limite des dépôts non-garantis à Chypre, la proposition de directive européenne de Michel Barnier et la Réforme bancaire de Pierre Moscovici menacent de s’en prendre aux dépôts bancaires pour renflouer le système spéculatif : c’est le diabolique mécanisme de "résolution" bancaire...

http://www.dailymotion.com/video/xyopj0_troika-epargnons-les-contribuables-volons-les-epargnants_news


Troika: "Epargnons les contribuables..... par Solidarite_et_Progres

 

Comment la Troïka va mettre la main sur vos dépôts bancaires

lundi 1er avril 2013


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Suite au sauvetage de Chypre, le président de l’eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a été fortement critiqué pour avoir dit ouvertement que l’UE compte s’arroger le droit de confisquer certains dépôts bancaires.

En vérité, la norme sur la résolution des crises bancaires en Europe, en discussion entre la Commission et le Parlement européen depuis le 6 juin 2012, comprend la proposition que les déposants qui ont plus de 100 000 euros (dites des dépôts non-garantis) soient impliqués dans les plans de sauvetage des banques et assument une partie des pertes.

Soulignons tout de même que comme on l’a vu dans le cas de Chypre, les ministres des Finances de toute la zone euro n’ont pas résisté à l’idée de mettre à profit tous les dépôts, y compris ceux en-dessous de la barre des 100 000 euros, bien que se rendant à l’évidence qu’il allait précipiter un bankrun dans toute la zone euro, ils ont dû faire marche arrière sur ce point.

Du bail-out au bail-in

La nouvelle politique de l’UE part de l’idée louable qu’il faut cesser de renflouer les banques en difficultés par l’argent du contribuable. A la place d’un « bail-out » (renflouement des banques en défaut grâce à un apport extérieur), l’UE passerait à une politique de « bail-in » (renflouement avec les ressources propres venant de l’intérieur de la banque).

En bref, un liquidateur nommé par l’Etat, une fois vendus les biens et les actions de la banque, renflouera celle-ci si besoin avec une partie ou tout l’argent des déposants. S’il était prévu que la norme entre en application en 2018, la crise bancaire à Chypre a permis d’avancer le calendrier.

Rappelons d’abord quelques déclarations publiques au niveau international :

  1. EUROGROUPE. Le 25 mars 2013, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, accordait au Financial Times et à l’agence de presse Reuters un entretien dans lequel il estimait que reporter les risques que prend le secteur financier sur les épaules du public n’était pas la bonne approche. « Si une banque à risque ne peut pas se recapitaliser elle-même, alors nous discuterons avec les actionnaires et les créanciers obligataires, nous leur demanderons de contribuer en recapitalisant la banque et, si nécessaire, nous ferons de même avec les détenteurs de dépôts non garantis », expliquait le président de I’Eurogroupe.
  2. BANQUE CENTRALE EUROPEENNE. Un membre du Conseil de la BCE, Klaas Knot a reconnu dans le quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad que cette politique est « sur la table depuis un certain temps ».
  3. COMMISSION EUROPEENNE. La Commission européenne, pour qui Chypre est « un cas unique », a également admis que cette option est à l’ordre du jour. Chantal Hughes, la porte-parole du Commissaire européen Michel Barnier en charge du Marché intérieur pour les services financiers, a déclaré le 26 mars : « Nous voulons retrouver une situation où le contribuable arrête de payer pour les banques. » Ainsi, il n’est « pas exclu que les dépôts supérieurs à 100 000 euros soient des instruments éligibles à emporter. Il n’est pas exclu, c’est une possibilité », a-t-elle précisé.
  4. DEPUTES EUROPEENS. Les propos de M. Dijsselbloem « ne sont pas incongrus. Ce concept fait partie des idées de législation sur la restructuration des banques », a aussi réagi sur Twitter la présidente de la Commission des affaires économiques du Parlement européen, la libérale britannique Sharon Bowles. Un eurodéputé suédois membre du Parti populaire européen (conservateur), Gunnar Hökmarkva, va proposer au Parlement européen un texte faisant participer les dépôts à tout sauvetage bancaire. « Les dépôts inférieurs à 100 000 euros sont protégés. Les dépôts au-dessus de 100 000 euros ne sont pas protégés et doivent être traités comme une partie du capital qui peut être sollicité », a-t-il détaillé.
  5. CANADA. Au Canada, le gouvernement vient de présenter son Plan d’action économique 2013. Ce plan (pp.144-145) annonce lui aussi que le gouvernement va étudier comment « réduire l’exposition aux risques » pour les contribuables, par la mise en place d’une politique de « bail-in ».
  6. ETATS-UNIS ET ROYAUME UNI. Le 10 décembre 2012, le Fonds de garantie des dépôts américain (FDIC) et la Banque d’Angleterre (BoE) ont publié ensemble une note de 18 pages, intitulée « La résolution active et globale d’institutions financières d’importance systémique (G-SIFI) », où la même stratégie de spoliation des dépôts est proposée. Les pertes doivent être assumées par les actionnaires et ceux que la note appelle les « créanciers non-sécurisés », ce qui laisse une bonne marge d’interprétation pour savoir de qui l’on parle.

Ce que propose le Commissaire européen Michel Barnier

Présenté le 6 juin 2012 par Michel Barnier comme la pièce maîtresse pour créer une Union bancaire en Europe, son plan de résolution des crises bancaires se prétend capable d’éviter des sauvetages dans l’urgence et coûteux pour les contribuables. Le plan permettrait à une autorité nationale ad hoc d’obliger l’établissement à céder des activités sans l’accord des actionnaires, de créer une « bad bank » ou, solution extrême, de procéder à un « bail-in ». « L’objectif est de protéger les contribuables. Les banques doivent payer pour les banques », indiquait alors Michel Barnier.

Ainsi, la « Directive du Parlement européen et du Conseil établissant un cadre pour le redressement et la résolution des défaillances d’établissements de crédit et d’entreprises d’investissement » du 6 juin 2012 annonce d’emblée qu’il fait créer un « régime particulier pour la résolution », puisque « l’expérience acquise lors de différentes crises bancaires montre que les législations en matière d’insolvabilité ne sont pas toujours adéquates pour gérer efficacement la défaillance d’établissements financiers, dans la mesure où elles ne tiennent pas dûment compte de la nécessité d’éviter de compromettre la stabilité financière ».

Un régime de « résolution bancaire » permettrait de résoudre le problème et de « limiter l’exposition du contribuable ». « Dans ce processus, il faut aussi veiller à garantir la sécurité juridique, la transparence et la prévisibilité en ce qui concerne le traitement des actionnaires et des créanciers de la banque, et préserver la valeur qui, en cas de faillite, pourrait être détruite. De plus, en mettant fin à la certitude implicite d’un renflouement externe des établissements au moyen de fonds publics, l’option de la résolution devrait encourager les créanciers non assurés à mieux évaluer les risques liés à leurs investissements. »

La proposition précise que « Si les conditions de déclenchement de la résolution sont réunies, les autorités de résolution pourront employer les instruments de résolution suivants : (a) cession des activités ; (b) établissement-relais ; (c) séparation des actifs ; (d) renflouement interne (bail-in) ».

Parmi les outils du « bail-in », il est clairement noté que « les autorités de résolution devraient avoir le pouvoir de procéder au renflouement interne pour tous les engagements de l’établissement. Il existe toutefois certains engagements qui seraient exclus ex-ante (tels que les engagements garantis, les dépôts couverts et les engagements d’une durée résiduelle inférieure à un mois) ».

Par soustraction, cela veut clairement dire que les dépôts « non-garantis » (au-dessus de 100 000 euros) ne seront pas exclus.

Encore plus grave : le fait que dans chaque pays les Fonds de garantie des dépôts, qui sont supposés garantir tous les dépôts des citoyens à hauteur de 100 000 euros comme le préconise la Directive 94/19/EC de l’Union européenne, seront eux aussi mis à contribution pour participer financièrement aux plans de résolution bancaire, puisque grâce au mécanisme de résolution, tel est l’argument, l’on peut éviter la contagion et donc les dépenses du Fonds de garantie !

Ce que proposent Karine Berger et Pierre Moscovici

En France, le gouvernement, tout en évoquant le fait qu’il faut attendre une loi européenne dans ce domaine pour pouvoir aller plus loin, précise dans la loi de réforme bancaire certaines conditions d’un « bail-in » en cas de défaillance bancaire. Seront mis à contribution, d’abord les actionnaires, puis les SICAV, les FCP puis les créanciers obligataires.

En ce qui concerne les dépôts, rien dans la loi ne permet de soupçonner que les dépôts en-dessous de 100 000 euros ne soient pas protégés. Faut-il conclure qu’en l’absence de spécifications les autres le seront ?

De toute façon, il y a quelques petits détails à traiter pour que cette garantie puisse réellement être effective le jour où elle sera nécessaire. D’abord, l’on constate que chez nous, le Fonds de garantie des dépôts ne dispose que de 2 milliards d’euros : un peu léger pour couvrir les 1776 milliards d’euros éligibles à être couverts par le Fonds. Évidemment, en France, nos banques « universelles » sont si solides, que le cas ne se présentera pas...

Ensuite, en accord avec cette cuisine bruxelloise, la loi de réforme bancaire élaborée par Karine Berger et Pierre Moscovici (article 6) prévoit de fusionner l’argent de ce Fonds avec le Fonds de résolution bancaire géré par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) !

Comme le regrette Olivier Berruyer sur son site, lors des discussions sur la réforme bancaire au Parlement, « l’amendement visant à séparer l’argent du Fonds de garantie des dépôts de celui du Fonds de résolution (visant à recapitaliser des banques mourantes) a été rejeté une 4e fois : j’ai peu de doutes, l’argent du fonds sera utilisé en priorité pour les banques et pas pour les déposants, cela a été dit clairement dans les débats. RIP votre épargne… »

http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/comment-la-troika-va-mettre-la-main-sur-vos.html