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28/11/2012

ONU: 2012 l'année des extrêmes climatiques

En enlevant du texte de l'article, la bouffonnerie du réchauffement climatique qui serait soi-disant dû à l'homme et en attendant l'année 2013/2014 qui selon les scientifiques de la NASA devrait nous faire connaître d'autres extrêmes climatiques avec l'intensité des explosions et des tempêtes solaires et les conséquences que cela induira sur nos infrastructures actuelles, notamment sur les réseaux électriques et électromagnétiques.


Quelques intempéries et éruption de volcans en cours :

28/11/2012..;Italie , une tornade s’abat sur la ville de Tarente, il y a d'importants dégâts

Vidéo : MEGA TROMBA D'ARIA A TARANTO 28/11/2012


L’éruption du volcan Ploski Tabaltchik, qui fait partie du groupe de volcans Kliutchevskaïa a commencé sur la presqu’île du Kamtchatka ( Extrême-Orient de Russie) .

 
ONU: records de chaleur et fonte extrême de la banquise en 2012

Créé le 28/11/2012 à 12h54 -- Mis à jour le 28/11/2012 à 13h18
Vue d'un iceberg dans un fjord norvégien

Vue d'un iceberg dans un fjord norvégien Martin Bureau afp.com

Des phénomènes extrêmes sont survenus partout dans le monde en 2012, en particulier dans l'hémisphère Nord, entraînant de très nombreux records de chaleur, une fonte record de la banquise arctique et des périodes de froid extrême, a indiqué mercredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

"La variabilité naturelle du climat est due à des phénomènes comme El Niño et La Niña qui ont une incidence sur les températures et les précipitations aux échelles saisonnières et annuelles mais ne remettent pas en cause la tendance générale au réchauffement sur le long terme imputable aux changements climatiques anthropiques", soit ceux qui sont liés à l'action humaine, affirme le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, dans sa déclaration annuelle sur le climat.

Les années 2001 à 2011 font ainsi partie des plus chaudes jamais enregistrées et les dix premiers mois de 2012 donnent à penser que cette année ne fera pas exception, pointent les experts de l'agence spécialisée de l'ONU basée à Genève.

La période janvier-octobre 2012 se classe ainsi "au 9e rang des plus chaudes jamais observées depuis le début des relevés en 1850", selon l'OMM. La température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) pour cette période présente une anomalie estimée à environ 0,45° Celsius au-dessus de la normale calculée pour les années 1961 à 1990 (14,2° Celsius).

Les informations et chiffres définitifs pour 2012 seront publiés en mars 2013. En outre, l'OMM publiera le 4 décembre un rapport décennal sur l'état du climat mondial.

Conséquence de ce réchauffement climatique, la banquise de l'Arctique a atteint le 16 septembre son minimum saisonnier - 3,41 millions de km2, soit l'étendue la plus réduite qui ait été constatée depuis le début des observations par satellite, indique l'OMM, confirmant des données publiées en septembre par le Centre national américain de la neige et de la glace (NSIDC).

La banquise de l'Arctique a ainsi perdu quelque 11,83 millions de km2 entre mars et septembre.

"L'étendue des glaces de l'Arctique a atteint un nouveau minimum record. La banquise a fondu cette année à un rythme alarmant qui met en lumière les profonds bouleversements survenant dans les océans et la biosphère", s'inquiète M. Jarraud.

Son constat est sans appel: "le climat évolue sous nos yeux et continuera de le faire à cause des gaz à effet de serre dont la concentration dans l'atmosphère ne cesse d'augmenter, atteignant une fois encore des niveaux records".

Cette alerte de l'ONU intervient alors que les diplomates de plus de 190 pays sont réunis depuis lundi (jusqu'au 7 décembre) à Doha pour le grand rendez-vous climat annuel qui devra décider de l'avenir du protocole de Kyoto et esquisser les bases d'un vaste accord prévu en 2015, auquel participeraient cette fois-ci tous les grands pollueurs de la planète.

Signé en 1997, le protocole de Kyoto est le seul traité légalement contraignant fixant des objectifs chiffrés de réduction d'émissions de GES aux pays industrialisés.

Car si l'année 2012 a débuté par un épisode La Niña d'intensité faible à modérée, qui a pour conséquence de refroidir le climat, depuis avril "la température moyenne à la surface des terres et des océans a continué d'augmenter mois après mois", souligne l'OMM.

Ainsi, la moyenne semestrielle pour les mois de mai à octobre 2012 se classe parmi les quatre plus élevées jamais enregistrées pour cette période de l'année.

Des températures supérieures à la moyenne ont été enregistrées sur la majeure partie de la planète, plus particulièrement en Amérique du Nord (à l'exception de l'Alaska), en Europe méridionale, dans l'ouest et le centre de la Russie et dans le nord-ouest de l'Asie.

Ces vagues de chaleur ont provoqué de nombreuses sécheresses, mais aussi des inondations en raison des fortes pluies provoquées par une atmosphère plus chaude donc plus humide.

En outre, le bassin de l'Atlantique a connu pour la troisième année consécutive une période des ouragans plus active que la normale, avec 19 tempêtes dont 10 ouragans dont Sandy. L'Asie orientale a aussi été frappée par de puissants typhons, déversant des pluies torrentielles.

L'année 2012 aura été aussi marquée par des chutes de neige et un froid extrême de fin janvier à mi-février, notamment en Russie et en Europe, avec des températures inférieures allant jusqu'à -50° Celsius.

© 2012 AFP
 

08/11/2012

Les scientifiques confirment une anomalie gravitationnellle et une diminution du champ magnétique terrestre

Les scientifiques reconnaissent eux-mêmes qu'ils ne connaissent pas le processus d'inversion des pôles magnétiques ainsi que celui de la diminution du champ magnétique terrestre.

Ne nous reposons donc pas sur les dates qu'ils communiquent car une inversion des pôles magnétiques peut se produire d'une minute à l'autre, sans prévenir.

C
ette inversion étant liée aux mouvements et transferts des masses d'eau sur la terre et à l'élévation du niveau des mers et des océans, ainsi qu'aux rayonnements cosmiques qui peuvent se produire dans notre système solaire et au centre de notre galaxie, dont les explosions solaires et celles provenant du centre de la Galaxie; comme ICI.

Les mouvements des autres planètes et leurs alignements ont aussi une conséquence sur notre champ magnétique, tout étant lié dans l'Univers sur le plan électrique et électromagnétique. Étudier uniquement le champ magnétique terrestre, sans tenir compte de tous les autres paramètres géomagnétiques, électromagnétiques et cosmiques, correspond à mener des expériences scientifiques incomplètes et tronquées. Tout comme dire que si la Terre est touchée que sur une seule région d'anomalies constatées, serait renier, que cette région peut affecter la Terre entière.

Nous vous rappelons par ailleurs que des satellites explorent actuellement, le champ magnétique terrestre pour une mission qui devrait durer 4 ans ?

C'est pour faire bien dans le décor scientifique ou bien parce qu'il y a bien des anomalies sur le champ magnétique terrestre et sur sa gravitation, constatées depuis plusieurs décennies déjà ?


Pour nous, tout cela fait partie d'un ensemble et du processus d'ascension de la Terre et de toutes les planètes de l'ensemble de notre système solaire vers le centre de notre Galaxie, la Voie Lactée pour effectuer le grand saut quantique prévu depuis longtemps.

De plus avant d'étudier le comportement du noyau terrestre, il faudrait qu'ils nous disent une bonne fois pour toutes, si la Terre est creuse ou pas.

Si elle est bien creuse et que ses pôles sont ouverts et non pas fermés, comme nous le pensons, tous leurs calculs ne seront encore que des hypothèses erronées, comme d'habitude dans le domaine de la science qui n'a jamais été une science exacte.


Des satellites explorent le champ magnétique terrestre
http://www.youtube.com/watch?v=SQZINbXpjc4

Publiée le 26 oct. 2012 par

Sans lui, aucune vie n'est possible sur Terre. Le champ magnétique nous protège des dangers de l'espace et notamment du rayonnement nocif du Soleil. Or il est instable, il s'affaiblit et les pôles se déplacent.

L'étude de ses évolutions est essentielle à l'Humanité d'autant que dans les prochains siècles (LPM : mais oui, dormez tranquilles braves gens), la magnétosphère pourrait vivre un revirement de situation d'ampleur : une nouvelle inversion des pôles.

Les relevés des observatoires installés sur la surface de la Terre ne donnent pas une vision exhaustive de l'état du champ magnétique terrestre. Pour y remédier, des magnétomètres sont envoyés dans l'espace.

Les satellites sont capables de mesurer avec précision, l'intensité et la direction du champ magnétique en n'importe quel point de la Terre. Comme les observatoires au sol, ils sont équipés de magnétomètres comme ceux construits par les ingénieurs de l'Institut national danois de l'Espace.

Donner une vision approfondie du champ magnétique terrestre, établir sa composition et retracer ses changements dans l'espace et dans le temps... C'est l'objectif ambitieux d'une mission baptisée Swarm qui sera lancée d'ici mi-2013 par l'Agence spatiale européenne. (LPM : C'est-à-dire lorsqu'il sera trop tard ?)

Au-delà du défi pour la science, le programme Earth Explorer dont dépend ce projet répond aussi à une préoccupation majeure : mieux préserver la Terre qui nous accueille. (LPM : Quelle prétention !)


Première détermination de la signature des mouvements du noyau liquide de la Terre dans des données gravimétriques et magnétiques

Samedi, 13 Octobre 2012

Une équipe franco‐allemande* montre la signature des mouvements du noyau liquide de la Terre dans les données gravimétriques et magnétiques, obtenues grâce aux missions spatiales GRACE and CHAMP. C'est la première fois qu'une anomalie de gravité est expliquée par des mouvements dans noyau liquide. Un nouveau moyen d'étudier la dynamo terrestre se dessine. Une étude parue en ligne dans la revue PNAS du 11 octobre 2012.

L'enveloppe la plus externe du noyau terrestre est composée de métal en fusion riche en fer. Les mouvements de ce métal conducteur sont à l'origine du champ magnétique terrestre. Jusqu'à présent, la dynamique du noyau fluide ne pouvait être appréhendée qu'à travers des observations des variations du champ magnétique terrestre. Or de la même façon que les grands courants océaniques se traduisent par des déplacements de masse, les mouvements dans le noyau liquides doivent également induire des redistributions de masse au sein du système Terre, qui s’accompagneraient de variations temporelles du champ de pesanteur terrestre très faibles mais détectables. C'est le défi que viennent de lever les auteurs de l'article.

Depuis le lancement de la mission GRACE en 2002, les variations temporelles du champ de pesanteur sont mesurées tous les mois à l’échelle globale. Même si elles sont dominées par l’effet des mouvements de masse associés au cycle de l’eau entre atmosphère, océans, calottes polaires et hydrosphère continentale, ces observations, combinées avec les données magnétiques, ouvrent de nouvelles possibilités pour l’étude des phénomènes du noyau aux échelles de temps décennale à subdécennale.


Mode de variabilité commun mis en évidence entre l’accélération magnétique et la pesanteur. Les courbes de gauche représentent la variabilité temporelle dimensionnée de chaque champ (en rouge, l’accélération magnétique et en bleu, la pesanteur), les cartes de droite représentent le motif spatial adimensionné associé.© Miora et al. PNAS 2012

A partir d’une analyse de huit ans de données du satellite CHAMP pour le champ magnétique et des géoïdes GRACE construits par le CNES/GRGS pour le champ de pesanteur, ainsi que de sorties de modèles océanique et hydrologique, l'équipe de scientifique a mis en évidence une variabilité commune aux échelles de temps inter-annuelles entre l’accélération du champ magnétique terrestre et la pesanteur dans une zone centrée sur l’Afrique, s’étendant de l’océan Atlantique à l’océan Indien (Cf. fig.). La région où ce signal est détecté présente des caractéristiques très particulières : d’une part, c’est là qu’une diminution extrêmement importante de l’intensité du champ magnétique du noyau est observée depuis plusieurs décennies, et d’autre part, les modèles de flux construits à partir des données CHAMP montrent que cette zone est associée à des mouvements importants à la surface du noyau. L’amplitude de la variabilité commune détectée est cohérente avec des estimations théoriques antérieures, elle est donc compatible avec une origine liée au noyau.


Des variations dans les couches superficielles du noyau pourraient être mises en jeu, mais à ce jour aucune explication satisfaisante ne peut encore être proposée et le modèle physique complet rendant compte de ces observations reste à construire. Néanmoins, ces résultats et leurs implications géodynamiques importantes soulignent le très grand intérêt des missions satellitaires d’observation des champs de potentiels terrestres, présentes et futures, pour la modélisation et la compréhension du cœur de notre planète.

Source(s): 

Recent changes of the Earth's core derived from satellite observations of magnetic and gravity fields.
Proceedings of the National Academy of Sciences (Earth, Atmospheric, and Planetary Sciences) 8 octobre 2012

*Mioara Mandea1, Isabelle Panet2,3, Vincent Lesur4, Olivier de Viron3, Michel Diament3, Jean-Louis Le Mouël3
1 Centre National d'Etudes Spatiales,
2 Institut National de l'Information Géographique et Forestière, GRGS, Université Paris Diderot, Laboratoire de Recherche en Géodésie,
3 Université Paris Diderot - Sorbonne Paris Cite, Institut de Physique du Globe de Paris, CNRS,
4 Helmholtz Centre Potsdam, GFZ German Research Centre for Geosciences,
Section Earth's magnetic field, Potsdam, Germany

http://www.insu.cnrs.fr/node/3967

 

20/05/2012

Indices UV anormalement très élevés sur le continent Américain!

Les conséquences de l'alignement planétaire et de l'éclipse annulaire ?

Surveillez les tremblements de terre et les volcans qui pourraient s'activer par ce lien : 

http://hisz.rsoe.hu/alertmap/index2.php

Indices UV anormalement très élevés sur le continent Américain!

26/01/2012

Le Sahara reverdit

Si vous voyez les élites s'intéresser de près au Sahara et à l'Afrique, vous aurez compris qu'elles veulent aller s'accaparer leurs richesses naturelles.

Ce phénomène avait déjà  été constaté en 2010.
 

Ecologie

 

Le Sahara reverdit


Écrit par Administrator   

Mercredi, 07 Septembre 2011 00:00

sahel reverdissement

Depuis 2004, nous constations un reverdissement du sahel à contrario de tous les dires médiatiques. Ainsi certains scientifiques nous apportaient à l'époque cette recherche : "Le Sahel reverdit ! Ce n'est pas une incantation, mais une tendance bel et bien observée par des chercheurs qui ont dépouillé quinze ans de photographies satellites de la région. Ces géographes européens affirment que les terres cultivables commencent à reprendre progressivement du terrain. Une bonne nouvelle ! Décidément le changement climatique ne ressemble à aucun scénario prévu...", à voir ICI. En 2010, la situation se confirme à relire ICI. Aujourd'hui, en voici les explications...

 

Dans le bassin-versant du Bani, au Mali, on observe par télédétection une tendance à l'augmentation de l'indice de végétation sur les vingt-cinq dernières années. Ce verdissement, constaté dans la plupart des études menées en Afrique de l'Ouest, ne s'accompagne pas d'une augmentation significative de la pluviométrie. Comment expliquer cette tendance ? Selon une équipe du Cirad, elle pourrait résulter de la dynamique de la végétation naturelle et non d'un changement dans l'utilisation des sols comme cela est souvent mis en avant.

 

Dans le bassin-versant du Bani, qui s'étend sur 130 000 kilomètres carrés au Mali, une équipe du Cirad et ses partenaires ont suivi la dynamique de la végétation de 1982 à 2006 afin de comprendre les causes du verdissement du Sahel. Ce suivi a été réalisé en examinant des séries d'images d'indice de végétation satellitaire (NDVI, normalized difference vegetation index), un bon indicateur de l'activité photosynthétique des surfaces. L'évolution de cet indice est analysée en fonction de la pluviométrie et des changements d'occupation du sol, les deux principaux déterminants de la dynamique de la végétation dans la région soudano-sahélienne.

Sur la période 1982-2006, aucune évolution de la pluviométrie annuelle n'a été mise en évidence à l'échelle du bassin-versant. En revanche, on observe une augmentation des surfaces cultivées, qui passent de 13 % à 23 % entre 1985 et 2000. L'analyse de ces résultats n'a cependant pas permis de trouver un lien univoque entre le verdissement du bassin et les changements d'occupation du sol.

sahel reverdissement

Le développement des cultures n'expliquerait le verdissement que dans le nord du Bani, en zone sahélienne, où les cultures présentent un indice de végétation supérieur à celui de la végétation naturelle. Le verdissement dans le bassin-versant serait donc essentiellement lié à la dynamique de la végétation naturelle.

Cette dynamique dépendrait, en fait, de la distribution des pluies au cours des vingt-cinq dernières années et non de leurs tendances. En effet, si les pluies sont devenues déficitaires de 2000 à 2006, elles avaient augmenté de 1982 à 1999. Les plantes pérennes ont pu profiter de cette augmentation et rester vivaces pendant la période sèche qui a suivi.

Cette étude démontre les limites des analyses de tendance en télédétection et climatologie fondées sur des relations linéaires, qui sont des modèles trop simplistes pour reproduire correctement les phénomènes écologiques et géographiques en jeu.

source : http://www.cirad.fr/

http://www.laterredufutur.com/accueil/index.php/ecologie/...


 

Le Sahara reverdit

 

 Posté le 19 avril 2010 à 00:00:00                                                                    

  

Nous avions vu au tout début du site de la Terre du Futur que des signes montraient que le Sahara commençait à reverdir. Voilà enfin un tournant qui démontre 6 ans plus tard que nous étions déjà dans le vrai. Tout ceci est une tendance lourde. Le changement climatique actuel n'a rien avoir avec ce qui était prévu.

Pour rappel l'article Le Sahara Reverdit

lien fourni par Geomalin -  Après cinq années de pluies abondantes, les barrages débordent et les oasis renaissent.

«Avant, à cette époque de l'année, vous n'auriez vu que des pierres: tout était déjà grillé par le soleil, il n'y avait plus un brin d'herbe», confie Mhamed Mahdane en désignant des troupeaux de chèvres et de moutons disséminés le long de la route nationale 10 qui relie Ouarzazate à l'oasis de Skoura, dans le Sud marocain, aux portes du Sahara. En cette fin du mois de mars, des taches de fleurs blanches, jaunes ou mauves, entrecoupées de touffes d'herbes buissonnantes apportent encore une timide touche de couleur à cet univers minéral.

«Du côté du Tafilalet, autour de l'oued Ziz, c'est encore plus spectaculaire: là-bas, il y a de vraies prairies!» ­insiste ce jeune enseignant, chercheur en sociologie rurale du développement à l'université d'Agadir.

La raison de cette métamorphose? La pluie. Après une sécheresse implacable, qui a sévi de 1995 à 2005, l'eau tombe en abondance depuis cinq ans sur les oasis, les vallées et le versant sud de l'Atlas, rechargeant les nappes phréatiques, remplissant les barrages et faisant rejaillir des sources que l'on croyait taries à jamais. La neige immaculée qui recouvre encore les cimes du M'Goun (4 068 m) témoigne du déluge qui s'est abattu cet hiver sur la région. «Début février, au plus fort de la crue, le débit de l'oued Souss, qui se jette à Agadir, sur la côte atlantique, a atteint 4 000 mètres cubes par seconde, soit plus de douze fois celui de la Seine à Paris!» explique Thierry Ruf, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD, ex-Orstom) et spécialiste des systèmes agraires irrigués. À certains endroits, on a enregistré jusqu'à 880 millimètres d'eau (soit 880 litres par m2!) en l'espace de quelques semaines.

Développement de l'agriculture

Résultat: les deux principales retenues du secteur, qui menaçaient de céder, ont dû ouvrir les vannes en grand. Le barrage Hassan Addakhil, à 25 kilomètres en amont d'Errachidia, a débordé pour la première fois en quarante ans ! Même scénario à Ouarzazate où, selon Lahcen Youbi, chef du bureau d'études de l'Office régional de mise en valeur agricole (Ormvao), 290 millions de mètres cubes d'eau (soit plus de la moitié de la capacité de l'ouvrage) ont dû être relâchés dans la vallée du Draa, qui abrite la plus grande oasis du monde.

Même s'il est encore trop tôt pour établir un lien formel entre ce retour inespéré de la pluie et la tendance actuelle au réchauffement, ce «changement climatique à l'envers», comme l'appelle Thierry Ruf, se manifeste aussi dans les pays voisins (Algérie, Tunisie) quoique avec une intensité moindre. Les sombres prédictions de Rajendra Pachauri, le président du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), qui annonçait en juillet 2008, lors de la conférence de Poznan (Pologne), «une baisse de 50% des rendements des cultures non irriguées dans certains pays d'Afrique, d'ici à 2020», semblent pour l'instant ne pas concerner le Maghreb .

Mieux: il est même permis de se demander si le désert, qui n'a cessé de gagner du terrain depuis les années 1970, ne va pas commencer à reculer. «Ce qui est sûr, c'est qu'il n'avance plus!» se réjouit Hro Abrou, le directeur général de l'Ormvao, pour qui «ces années humides offrent à l'agriculture marocaine une occasion en or de se développer». D'autant qu'elles coïncident avec le plan Maroc vert, lancé en avril 2008 par le gouvernement de Mohammed VI, qui prévoit d'investir 150 milliards de dirhams (13,4 milliards d'euros) d'ici à la fin de la décennie dans le secteur agricole. «Pour couvrir les pertes dues à la sécheresse et densifier notre patrimoine arboricole, nous allons planter 420000 palmiers dattiers issus de culture in vitro et donc exempts de maladies», détaille M. Abrou. Pas moins de 160 000 pieds d'oliviers ont déjà été distribués en 2009 dans la région de Ouarzazate et il est prévu de relancer la culture de pommes de montagne et de produits de terroir comme la rose et le safran. Enfin, pour économiser l'eau, les agriculteurs possédant moins de 5 hectares recevront gratuitement des équipements d'irrigation en goutte-à-goutte.

«Dynamique sociale»

L'agriculture vivrière des oasis figure également parmi les priorités du plan Maroc vert. Ces perles de verdure, très densément peuplées, sont en pleine effervescence. En 2005, quand il a commencé à travailler dans le Sud marocain, Thierry Ruf pensait que les khettaras, ces galeries souterraines qui permettent de capter l'eau des nappes (voir article ci-contre), n'avaient plus qu'«un intérêt archéologique». Mais le retour de l'eau a complètement changé la donne. «On assiste en direct à une véritable renaissance avec toute une dynamique sociale qui se remet en route», explique Mhamed Mahdane. Et de citer ces émigrés qui réinvestissent de l'argent dans la construction, ces magnifiques habitations traditionnelles en boue séchée, ou tabout, et bien évidemment dans l'agriculture.

«La vie ici est rythmée par ces longues alternances de périodes sèches et humides», poursuit ce jeune homme affable qui n'a jamais cru à la mort des oasis. Leurs habitants le savent: jamais ils n'ont douté que l'eau reviendrait.» À l'image de ces fleurs du désert qui, chaque printemps, émergent de la rocaille.

source : http://www.lefigaro.fr/

http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&...

 

 

20/01/2012

Incroyable mais vrai : Il neige au Sahara !... le monde ne tourne plus rond ! Le Sahara reverdit

Et il ne se passerait rien du tout avec les changements cosmiques et l'inversion des pôles magnétiques ?


Incroyable mais vrai : Il neige au Sahara !... le monde ne tourne plus rond !

Extraordinaire ! Le Sahara est en proie à des chutes de neige.

C'est un évènement exceptionnel qui s'est produit mardi. Le Sahara, le plus grand désert du monde, une zone où la température avoisine parfois les 50 degrés Celsius, a subi d'importantes chutes de neige dans la région de Béchar, au Nord-Ouest de l'Algérie, à proximité de la frontière marocaine. Des scènes surréalistes de palmiers qui affrontent des vents similaires à ceux de la Sibérie ou de paysages orientaux qui s'apparentent à des stations de ski.

Un phénomène rarissime mais qui s'avère être une excellente nouvelle pour les habitants, comme l'explique le site internet eMarrakech. En effet, ce manteau blanc qui a investi les dunes va être profitable pour les nappes phréatiques nécessaires à la culture des oasis...

Il neige au Sahara ! Vidéo
http://www.dailymotion.com/video/xnt7xh_il-neige-au-sahar...



 

Un autre article ci-dessous

Il neige dans le Sahara ! (Algérie)

 Publié le 20 janvier 2012 à 10:37

Ce n'est pas un fake ! En début de semaine, il a vraiment neigé dans la région de Béchar (nord-ouest algérien frontalier du Maroc) au nord du Sahara, le plus grand désert chaud du monde.

Du jamais vu !

Les météorologues algériens expliquent ce phénomène par la croisée de chaleurs exceptionnelles avec l'air frais et humide provenant du nord.

C'est ainsi que les dunes de sables ocres ont laissé place à un joli et très insolite manteau blanc.

Le Sahara recouvert de neige -Algérie-19-01-2012 - Vidéo
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&...


Source : http://www.miwim.fr/blog/il-neige-dans-le-sahara-algerie-...

nséquences du réchauffement climatique


Le Sahara reverdit
 


Si le réchauffement climatique est généralement synonyme de chaos écologique, quelques rares régions du monde pourraient toutefois en profiter. Ainsi, le Sahara, plus grand désert de la planète, serait déjà en train de reverdir, nous disent les spécialistes depuis quelques années, grâce à un air plus chaud et plus humide. Les précipitations augmentent petit à petit. Et, sur la fois d'images satellites et de témoignages "au sol", on voit apparaître des arbres comme l'acacia, en plus de la verdure qui pousse habituellement après des épisodes pluvieux. Il est toutefois trop tôt pour affirmer que le Sahara retrouvera le climat luxuriant qui était le sien il y a 12 000 ans.

http://societe.fluctuat.net/diaporamas/les-consequences-du-rechauffement-climatique/Le-Sahara-reverdit.html