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En complément des dispositions prises par la France, et les US/UE nazis, leurs manoeuvres militaires criminelles, et leurs lois liberticides dirigées contre les peuples.
Voici deux autres articles qui nous rapportent encore des preuves que la France s'apprête à entrer en Guerre en Europe, contre la Russie et contre la Syrie, et que l'on imposera la mort certaine aux manifestants français pour mieux les dissuader de manifester, et ce qui confirme la peine de mort, sans jugement, du traité liberticide de Lisbonne !
La loi martiale est à prévoir dès que des manifestations ou émeutes éclateront en France dès la rentrée !
Sans compter que certains aéroports Français, Toulouse,Lyon et Nice, qui sont des points stratégiques en cas de guerre, sont livrés à leur privatisation, selon la Loi Macron/Rothschild, passée en force.
Idem pour l'Allemagne qui s'est accaparé 14 aéroports en Grèce.
L'opérateur allemand Fraport AG a acheté quatorze aéroports régionaux grecs situés sur des îles très fréquentées par les touristes, dont Corfou, Zakynthos, Kefalonia, Mykonos, Rhodes et Santorin, pour un montant total de 1,23 milliard d'euros.
Le parlement du pays a adopté vendredi des amendements à la loi de programmation militaire (LPM) qui définit la politique de défense nationale.
La France débloquera 3,8 milliards d'euros supplémentaires pour son armée de 2015 à 2016 sur fond de montée de la menace terroriste.
Ces fonds serviront à financer les emplois et à acheter des équipements et matériels dont des hélicoptères Tigre et HN90 et des avions de transport et de ravitaillement américains C130.
Le gouvernement envisage notamment d'augmenter le financement de l'opération Sentinelle (déploiement de 7.000 à 10.000 soldats devant les lieux de culte) qui sera pérennisée. Les autorités entendent également ralentir les suppressions de postes dans l'armée (15.000 suppressions prévues pour 2014-2019 au lieu de 33.000 initialement) et renforcer les unités de combat de l'Armée de terre, les portant de 66.000 à 77.000 hommes.
Le budget militaire français pour 2015 s'élève à 31,4 milliards d'euros.
Par ailleurs, le texte octroie le droit d'association aux militaires. La Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) avait critiqué la France à deux reprises pour l'absence de cette clause dans sa législation.
Les CRS seront prochainement accompagnés de tireurs d'élite.
Alors qu'ils seraient de plus en plus souvent amenés à faire face à des armes à feu lors d'émeutes ou de manifestations, les CRS français vont se doter de tireurs d'élite.
L'hebdomadaire Marianne, en kiosques ce vendredi, révèle la nouvelle tactique des compagnies républicaines de sécurité (CRS). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces nouvelles procédures à disposition des forces de l'ordre ne font pas dans la douceur.
Ces nouveaux «principes tactiques relatifs à la réaction d'une unité prise sous un tir d'arme à feu», comme cela est écrit dans la note envoyée à toutes les compagnies de CRS, mettent en effet à disposition des CRS des tireurs d'élite. A la base, un constat fait par les CRS en 2013 : lors de leurs sorties, les CRS font de plus en plus face à des personnes armées. La note stipule donc la mise en place d'un « binôme, observateurs-tireur arme longue».
En 2007 en effet, lors d'émeutes urbaines à Villiers-le-Bel, les CRS avaient été visés par des armes à feu. «L'évolution des menaces auxquelles les compagnies républicaines de sécurité sont susceptibles dêtre confrontées (...) impose une adaptation de nos méthodes de raisonnement tactique », expliquait ainsi en 2013 le directeur des CRS, Philippe Klayman.
C'est donc chose faite, et les services devraient très prochainement être dotés de ce nouveau matériel, alors que des stages de tireurs sont annoncés dans la note révélée par Marianne.Une stratégie qui bouscule la doctrine française du maintien de l'ordre. Depuis des années en effet, et surtout depuis la mort de Malik Oussekine lors d'une manifestation en 1986, l'objectif des compagnies de CRS et des gendarmes mobiles français est de maintenir les manifestants à distance, d'éviter de tuer, voire même de blesser.
Alors si pour la direction des CRS, ces tireurs sont vus, selon la note interne, comme «une aide au commandement» et «une possibilité de riposte», cette nouvelle tactique ne plait pas à tout le monde. Interrogé par Marianne, Philippe Capon, secrétaire général d'UNSA police craint en effet que les CRS deviennent «une police à l'américaine. On voudrait nous transformer en commando équipés comme des porte-avions. Nous nen avons ni les moyens, ni la culture. »
Est-ce vraiment les vidéos des djihadistes qu'il faut censurer sur le net ou l'objectif serait-il celui d'empêcher les éveillés de dénoncer les plans machiavéliques des zélites Illuminati ?
Le terrorisme djihadiste a bon dos pour nous imposer, le terrorisme d'état, la censure et la surveillance du net qui fonctionnent déjà à plein tube notamment avec Facebook et le Réseau échelon et la NSA.
Le Point - Publié le 14/01/2015 à 16:08 - Modifié le 15/01/2015 à 09:36
La propagande terroriste est diffusée sur Internet. Faut-il une censure a priori par les plateformes de diffusion ? Réponse des politiques et des entreprises.
Alors que la Francesort tout juste d'une terrible semaine et d'un mouvement historique autour de Charlie Hebdo, de nombreuses questions émergent. Les sites comme YouTube ou Dailymotion sont de plus en plus pointés du doigt, car ils hébergent régulièrement des vidéos djihadistes, qui restent en ligne quelques heures ou quelques jours, le temps qu'elles soient supprimées. Certains réclament que ces sites internet soient obligés de contrôler (et donc de censurer) leurs contenus a priori, et non a posteriori comme c'est le cas actuellement.
S'il n'est pas certain que le gouvernement s'aventure sur ce terrain, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve réfléchiraient à renforcer la responsabilité des intermédiaires, c'est-à-dire des plateformes comme Twitter, Facebook, YouTube ou Dailymotion, sur lesquelles ces contenus sont mis en ligne. Mais ce n'est pas simple : sur YouTube, 300 heures de vidéo sont mises en ligne chaque minute, ce qui interdit toute vérification humaine systématique.
Cazeneuve ira aux USA convaincre Google, Twitter, Facebook...
Publié par Guillaume Champeau, le Mercredi 14 Janvier 2015
Le ministre de l'intérieur a annoncé qu'il se rendrait aux Etats-Unis pour voir les responsables des principaux fournisseurs de services en ligne, afin de les convaincre de collaborer plus étroitement à la surveillance et au contrôle des communications sur Internet, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Bernard Cazeneuve s'est vu donner jusqu'au 21 janvier pour proposer de nouvelles lois de surveillance et de contrôle sur Internet au premier ministre Manuel Valls. Sur France Inter ce mardi, le ministre de l'intérieur a évoqué les grandes lignes de ce qu'il pourrait suggérer, non seulement pour Internet, mais pour l'accroissement des dispositifs de mise sous surveillance.
Sans reprendre à son compte les critiques contre la CNCIS, Bernard Cazeneuve a d'bord indiqué qu'il souhaitait augmenter le nombre, la fréquence et la durée des interceptions de sécurité, qui concernent également les données sur Internet, et revoir les modalités. "J'avais proposé de passer de 10 à 30 jours la durée de conservation des interceptions de sécurité pour pouvoir procéder à leur analyse dans le détail, parce que l'on a des interceptions complexes qui demandent des compétences multiples, linguistiques et autres. A ce moment-là, je n'avais pas trouvé d'accord avec le parlement pour le faire", a-t-il rappelé au sujet d de la loi de novembre 2014.
Après avoir attaqué la Libye, ruiné tout un peuple, laissé ce pays dans le chaos total, et avoir fait assassiner KHADAFI, le sioniste SARKOZY, l'homme le plus moral au monde, grand promoteur du Nouvel Ordre Mondial qu'il souhaitait nous imposer, se permet de la ramener pour nous dire que :
"Les hommes civilisés doivent s'unir contre la BARBARIE !
La guerre a été déclarée à la France, à ses institutions, à la République par des barbares qui nient l'idée même de civilisation et les valeurs mêmes de l'Humanisme !"
Nous ignorions jusqu'à présent que Charlie Hebdo était la France, les institutions et la République ! Sauf à être une officine sioniste maçonnique!
Nous croyons pas que les Veterans Today voient les choses de la même manière !
Petit rappel (en 2006) sur le Patriot Act de 2001 :
Voici les principales informations sur le Patriot Act, voté par le Congrès américain suite aux attentats du 11 septembre.
Histoire du texte. Le USA Patriot Act a été voté par le Congrès américain le 26 octobre 2001 afin de renforcer les pouvoirs des agences gouvernementales dans la lutte contre le terrorisme (lire le texte completen anglais). De son nom complet “Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act” (Loi pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme), elle est d’abord considérée comme une loi d’exception dont les dispositions devaient initialement durer quatre ans. En juillet 2005, le Congrès a rendu permanentes 14 des 16 dispositions du texte. Après une longue bataille parlementaire au cours de l’hiver 2005-2006, la plupart des moyens accordés aux forces de l’ordre ont été pérennisés. Le texte soulève depuis son adoption de vives critiques de la part des associations de défense des Droits de l’Homme et de juristes, qui dénoncent des atteintes aux libertés.
Principales dispositions. - Le Patriot Act renforce les pouvoirs des agences gouvernementales (FBI, CIA, NSA et armée) et réduit les droits de la défense. - La loi créé les statuts de “combattant ennemi” et de “combattant illégal”, utilisé notamment pour les détenus de Guantanamo. - La loi prévoit que toute intrusion dans un système informatique peut être assimilée à un acte de terrorisme. - La loi autorise le FBI a épier la circulation des messages électroniques et à conserver les traces de la navigation sur le Web de toute personne suspectée de contact avec une puissance étrangère. - En août 2006, une juge fédérale a déclaré contraire à la constitution les écoutes téléphoniques et a ordonné l’arrêt du programme secret de surveillance intérieure de la NSA. La loi autorisait la mise sur écoute de toute personne ayant un rapport proche ou lointain avec une personne présumée terroriste. - Une disposition autorisant l’administration à avoir accès aux bases de données des bibliothèqueset des libraires a été supprimée par un amendement.
Un texte qui soulève une vive critique. Les Associations de défenses des Droits de l’Homme dénoncent la diminution des droits de la défense, la violation de la vie privée des atteintes à la liberté d’expression. Ils soulignent les risques que représente l’empiètement des autorités administratives sur le pouvoir judiciaire.
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Mais ATTENTION, un Patriot Act “à la Française” ! Avec :
un Guantanamo à la Française (à Jersey ?)
un espionnage à la Française (par du matériel FRANCAIS !)
une torture à la Française (modèle breveté 1956 dit “Aussaresses”)
+ en bonus des bombardement de l’Irak !!!! (merde, c’est déjà fait ça… Hhhhmmmmm, de Gaza ?)
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Pfff. Faut-il avoir de la bouillie entre les oreilles pour s’imaginer qu’on peut voter des lois pour empêcher 3 terroristes résolus de prendre une arme et d’aller tuer des gens… (Ohhhhh, Minority Report, c’est un FILM !!!).
Alors qu’évidemment, si on s’intéresse VRAIMENT à la sécurité des Français, la voie consiste à tenter d’empêcher les types de devenir terroristes, et donc couper le robinet à haine (de part et d’autre) : résoudre le conflit israelo-palestinien, avoir une politique étrangère digne humaniste et sans 2 poids 2 mesures, arrêter de bombarder le Moyen-Orient, éduquer, sécuriser, rompre les relations diplomatiques avec les monarchies moyenâgeuses, lutter contre l’islamophobie, valoriser les valeurs de la République, etc…
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Bref, je le sens mal le bilan du journal “irresponsable” qui aimait mettre d”l’huile sur le feu”…
Comme vous ne le savez peut-être pas, pour les hébreux et leur calendrier juif, ils en sont à l'année 5775.
A partir de quoi ou de quel évènement, les juifs comptent ce nombre d'années ?
Si les chrétiens prennent Jésus comme référence pour calculer leur calendrier et que nous en soyons à ce titre en 2015, que les musulmans prennent la migration de Mahomet vers Médine en 622 pour faire débuter leur calendrier. L'année 2015 correspond aux années islamiques 1436 – 1437.
Ils s'arrangent avec la science astronomique comme ils veulent, pourvu qu'ils imposent leur monde et leurs croyances au monde ! Surtout que ce sont les Sumériens qui ont étudié le système solaire et partagé le temps en jours, en heures et en minutes ! Ils n'étaient donc pas ignorants du système solaire ni de son fonctionnement
Les juifs prennent donc pour repère la création d'ADAM pour être le début du monde (le leur !) ou de leur communauté de l'anneau de Saturne dans "Le Seigneur des AN-NEAUX" AN comme par hasard du Dieu AN des Dieux AN-NUNAKIS, parce qu'ils ont simplement oublié que du temps de la création d'ADAM, soit moins de 6000 ans, nous étions en pleine expansion de la civilisation sumérienne.
Les sionistes prennent donc comme référence pour créer leur calendrier,la création d'ADAM et de leur monde de reptilien il y a moins de 6000 ans !
Adam aurait donc été créé au cours de la civilisation sumériene et il se pourrait que nous ayons affaire au premier être hybride créé par les AN-NUNAKIS reptilien dont les hybrides reptiliens-sionistes seraient issus !
Adam ne peut pas être le "premier homme" créé par leur Dieu Unique pour au moins deux raisons :
1 - la civilisation Sumérienne existait déjà en Mésopotamie,vers 3500 av. J-C. et elle était toujours en pleine expansion et polythéiste, il y a 5775 ans. Ils ont volontairement occulté cette civilisation de la Torah et de la Bible au point que cette civilisation était encore inconnue à la moitié du XIXème siècle ! Il fallait sûrement cacher de nombreux secrets de cette période de l'histoire de l'humanité dont l'invasion à Sumer/Mésopotamie/Irak par les Grands Dieux AN-NUNAKIS
Ayant été complètement oubliée après les débuts de notre ère, la civilisation de Sumer a été redécouverte durant la seconde moitié du XIXe siècle grâce aux fouilles de sites archéologiques du Sud mésopotamien, dont l'exploration s'est poursuivie par la suite, jusqu'à connaître un arrêt en raison des troubles politiques affectant l'Irak à partir des années 1990.
Rappelez-vous les saccages des musées et sites archéologiques qui ont été opérés par l'armée US pour détruire les traces historiques de cette civilisation !
Si le souvenir des Assyriens et des Babyloniens avait été préservé grâce aux textes bibliques et grecs antiques, les Sumériens avaient été depuis longtemps effacés de l'histoire quand les premières fouilles de sites de la Mésopotamie antique débutèrent durant la première moitié du XIXe siècle. Elles portèrent sur des sites présentant avant tout des niveaux du Ier millénaire, qui plus est situés en Assyrie, donc en dehors de l'ancien pays de Sumer. Ce n'est que quelques décennies plus tard que les archéologues tournèrent leur effort vers les sites du Sud, pour y rechercher les débuts de la civilisation mésopotamienne.
2 - avant la civilisation Sumérienne il y a eu de nombreuses autres civilisations dontl'Africaine et tant d'autres !
Voilà pourquoi on nous bassine avec le peuple élu et qu'ils nous font croire à leurs balivernes du Mythe d'ADAM père de l'humanité et autres âneries.
5775 : Une année de Guerre et la Venue du Messie
Nous sommes entrés en septembre 2014, avec « Roch Hachana » dans la septième année du cycle de la chemita ou jachère. Une année particulière en lois pour les résidents de la terre d’Israël, mais aussi en évènements, puisque la guemara regorge de références annonçant la venue propice du messie à cette période. Et le constat est évident : le monde est en effervescence. Autrement dit, les signes se précisent.
Cette vidéo du rav Ron Chaya donne des précisions sur les évènements qui sont apparus fin 2014 et sur ce que 2015 nous réserve.
Voici les résultats scientifiques des effets de l'un des organes de propagande ou de l'un des outils de manipulation mentale qu'est la télévision pour ceux notamment qui considèrent que parce que c'est dit à la télé ou à la radio "c'est forcément vrai" ! Et ce, sans chercher la vérité ailleurs, sans lire eni s'informer personnellement et sans connaître l'histoire du monde, la géopolitique ou l'histoire tout court, sans chercher à savoir qui mène le monde depuis des millénaires, sans procéder à des analyses des informations de manière objective par flemme, par peur de découvrir et de reconnaître leur ignorance ou par facilité. Ce qui fabrique quelques millions d'idiocrates que le système corrompu peut parfaitement manipuler et faire adhérer à ses théories mensongères et fumeuses à mille lieux de la vérité !
Mais je suis content, je regarde la télé et je gobe tout ce que les merdias aux ordres des lobbies me disent et qu'ils veulent que je sache sans ne jamais me poser aucune question, ce qui est plus confortable en qualité d'idiot utile du système parce que je suis un parfait mouton prêt à aller à l'abattoir pour les Illuminati ! !
Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie.
TV Lobotomie - La vérité scientifique sur les effets de la télévision
Analyse du livre de Michel Desmurget : TV Lobotomie
Ce livre gagnerait sans doute le prix de la couverture la plus laide s’il existait, mais, malgré cette erreur de l’éditeur, il vaut tout de même la peine d’être lu. Michel Desmurget, chercheur à l’INSERM, dans TV Lobotomie. La vérité scientifique sur les effets de la télévision (Paris : Max Milo, 2011) nous propose rien de moins qu’une synthèse de tout ce que les scientifiques savent sur les liens entre la consommation télévisuelle et les attitudes, comportements, capacités, des êtres humains qui consomment de la télévision. Ce bilan scientifique, à partir de 4000 articles selon l’auteur, serait en fait effrayant. Plus on regarde la télévision, plus on a regardé la télévision, plus on l’a fait jeune, plus on augmente toutes choses égales par ailleurs les probabilités d’événements défavorables pour soi-même à tous les âges de la vie. De fait, pour croire aux résultats cités de cette étude, il faut fondamentalement être accessible à la pensée statistique. Comme le montre, le “débat” organisé le 7 février 2011 autour de ce livre sur Europe 1 et la réaction d’une auditrice qui cite son propre cas de téléphagie ne l’ayant pas empêchée d’être, à l’en croire, un génie, c’est un point fondamental.
Ainsi, si l’on a accès au raisonnement en probabilité, typique en épidémiologie par exemple, Michel Desmurget établit à partir de la littérature disponible que :
a) “la télévision est un véritable désastre ontogénétique” (p.136) (conclusion du chapitre II La télé étouffe l’intelligence, p. 71-137), autrement dit des preuves solides existent que, toutes choses égales par ailleurs, le développement intellectuel des enfants se trouve profondément affecté par la consommation de télévision, avec un effet d’autant plus fort que la consommation s’effectue massivement très jeune (dans les toutes premières années 0-3 ans). Des études montrent même qu’à cet âge précoce, le simple fait d’avoir la télévision allumée dans une pièce sans la regarder aurait des effets sur le développement intellectuel. La raison profonde de cette déficience en matière de maturation de l’intelligence ne serait pas liée à la qualité déficiente (ou non) des programmes, mais à la nature non interactive de la télévision. Dans le fond, notre chercheur retrouverait dans la littérature savante contemporaine la vérité marxienne selon laquelle la vérité de l’homme (comme de tout animal) n’est autre que la praxis, et que la télévision constitue une forme extrêmement appauvrie d’(in)activité. En tant que professeur d’université, je dois dire que la courbe historique des scores obtenues aux tests d’admission dans les universités américaines, corrélé avec un retard d’une vingtaine d’années avec la pénétration de la télévision dans les foyers (p. 92), m’a plutôt impressionné. L’auteur cite quelques exemples d’études ayant pu montrer que l’introduction de la télévision détraque les comportements enfantins, et qu’inversement, le sevrage télévisuel peut avoir des effets positifs assez rapides (si l’on valorise la réussite scolaire, le sommeil, le calme, etc.).
b) la consommation de télévision est un facteur déterminant d’augmentation des risques de santé suivants : obésité, tabagisme, alcoolisme, sexualité mal contrôlée chez les adolescents, et j’en oublie quelques autres dont la sénescence précoce (cf. chap. III, “La télé menace la santé”, p. 139-201). Sur le tabagisme par exemple, des études montrent que, pour des adolescents, le simple fait de voir des films plutôt anodins dans lesquels apparaissent massivement des cigarettes fumées par des acteurs sympathiques augmentent la probabilité de devenir soi-même fumeur. En conclusion, indirectement, la télévision tue purement et simplement, et, avant cela, coûte cher en dépenses de santé – mais rapporte beaucoup aux entreprises qui manipulent ainsi nos comportements.
c) Enfin, la consommation de télévision rend violent et /ou anxieux (chap. IV“La télévision cultive la peur et la violence”, p. 203-238). Pour l’auteur, sur le premier point, à savoir le fait de voir de la violence et de devenir en conséquence soi-même, toutes choses égales par ailleurs, plus violent et/ou indifférent à la violence, aurait atteint un tel point de consensus parmi les scientifiques que les recherches se sont ralenties sur ce point depuis quelques années. Inutile de continuer à prouver que la terre est ronde. Pour l’anxiété, due au visionnage massif de la télévision, elle s’exerce d’autant plus puissamment sur les plus jeunes esprits.
En résumé, à en croire l’auteur, la communauté scientifique se trouve sur les divers effets négatifs de la télévision dans un consensus semblable par son ampleur que celui que connaissait cette même communauté sur les effets cancérigènes du tabac alors que l’industrie du tabac et ses affidés et idiots utiles niaient encore farouchement tout lien – avec la même difficulté donc, à savoir que cette “vérité scientifique” n’arrive pas du tout à s’imposer dans l’espace public. La plus grande partie des études citées se trouvent être nord-américaines, et l’on découvrira que, sur la foi de ces recherches, les sociétés savantes des Etats-Unis ont multiplié les avis sur les différents points évoqués, sans à ma connaissance aucun effet sur la civilisation télévisuelle de ce pays. Pisse dans ce violon, camarade savant, tu nous intéresses!
Cependant, bien que Michel Desmurget ne fasse pas la différence, il faut distinguer deux séries d’effets : le plus grave, celui du média télévision en soi, par la passivité qu’il implique et qui s’avère en tout point imparable dans ses effets à tous les âges de la vie (point a)); et les plus remédiables, ceux qui sont liés au contenu des programmes (incitation à la malbouffe, à la violence, etc.) (point b) et c)). On peut remarquer de fait qu’il existe déjà beaucoup de règlementations pour limiter ce qui est montrable à la télévision. Par exemple, aucun pays n’autorise à ma connaissance de la vraie pornographie en clair sur des chaînes accessibles à tous; beaucoup de pays disposent d’un système de classification des œuvres selon le degré de violence; des programmes pour enfants sont conçus et diffusées; on limite ou on interdit la publicité visant les enfants, etc. ; autrement dit, sur les points b) et c), on pourrait, à la limite, imaginer de règlementer en vue d’une télévision qui éviterait les principaux écueils repérés par la recherche. Cela serait sans doute un peu ennuyeux pour beaucoup de gens (plus de séries criminelles, plus de sexe suggéré, plus de fumeurs positifs, etc.) et ressemblerait aux recommandations en la matière de laVie (encore) catholique en 1968 – ou, au contenu de la télévision actuellement gérée par le Patriarcat de Roumanie. Comme le montre l’auteur avec soin (dans le premier chapitre I, p. 33-69), les enfants regardent en gros la même chose que les adultes; donc, à moins de supposer des parents devenus tous raisonnables et ne laissant voir à leurs enfants que ce qui est de leur âge, il faudrait revenir à un terrible degré de censure des programmes. (Dans le cas des Etats-Unis, le principe intangible de la liberté d’expression rend toute réflexion en ce sens largement caduque, mais en Europe, des avancées seraient possibles.)
En revanche, sur le point a), la télévision en soi (quelque soit le contenu) s’avère un désastre ontogénétique pour les enfants (et, accessoirement, tend à aider les adultes à devenir sénile avant l’heure), les perspectives d’action publique me semblent plus limitées; de fait, l’objectif de l’ouvrage semble être bien essentiellement d’obtenir que les parents, prévenus par l’auteur, arrêtent de laisser la télévision à disposition de leurs jeunes enfants (cf. la conclusion en ce sens p. 246 : “pendant les cinq ou six premières années de vie, toute exposition audiovisuelle devrait être strictement proscrite par les parents tant la télévision trouble le sommeil, promeut l’obésité à long terme et interfère avec le développement intellectuel, affectif, physique et social de l’enfant.” ), et, ensuite, contrôlent strictement la qualité et la quantité de ce qui est regardé par ces derniers. Or, comme il croit pouvoir le montrer, ce sont les adultes eux-mêmes qui veulent que les (très) jeunes enfants s’intéressent à la télévision (ou à des DVD) afin d’obtenir du répit dans la lourde tâche de l’éducation qui leur incombe. Bien que n’ayant pas d’enfants, cela m’a rappelé que des amis, n’ayant d’ailleurs pas la télévision chez eux pour des raisons fort semblables à celles invoquées par l’auteur, amis avec lesquels je passais des vacances il y a quelques années, utilisaient sciemment en dernier recours la télévision (cachée jusque là dans un coin du logement) pour paralyser littéralement leur chère progéniture, plutôt remuante par ailleurs, en cas de nécessité absolue (faire les bagages et le ménage à la fin du séjour). Cela m’avait plutôt amusé à l’époque que de voir cet effet de fascination – un peu le rayon paralysant des séries télévisées de mon enfance -, mais je me rends compte à la lecture de Michel Desmurget que là se trouve largement la clé du problème. Tous les adultes n’ont pas l’énergie pour interagir tout le temps avec leur progéniture. Se passer de fait de la télévision supposerait une réorganisation des vies familiales.
Plus généralement, si l’on admet que Michel Desmurget, chercheur à l’INSERM, a fait correctement son travail de compilation et engage ainsi sa responsabilité de savant, on peut en tirer trois conclusions.
Tout d’abord, le peu de sympathie exprimée par quelques grands penseurs du siècle dernier à l’égard de la télévision, Karl Popper, Pierre Bourdieu, et Giovanni Sartori, pour citer des grands noms, semble recevoir une confirmation empirique forte de toutes ces études si l’on partage l’idéal d’une humanité forte et adulte.
Ensuite, on possèderait là un exemple supplémentaire d’écart abyssal entre ce qu’exigeraient les résultats scientifiques et les pratiques socioéconomiques en vigueur. Bien qu’il ne l’ait pas calculé, l’externalité négative de la télévision comme activité sociale parait au total énorme – surtout si l’on compte les effets de long terme qui semblent étonnamment forts. Même si Michel Desmurget se montre très prudent dans ses interventions médiatiques en visant surtout à protéger les enfants d’aujourd’hui et à se présenter comme quelqu’un qui n’est pas contre la télévision en soi, la conclusion logique de son travail serait en fait une suppression pure et simple de la télévision, ou, tout au moins, dans une société de liberté d’entreprendre, la fin de tout soutien public à cette activité économique nocive. Par exemple, si la télévision en soi creuse la tombe de la performance scolaire et nous promet en plus des générations d’obèses, il n’est peut-être pas nécessaire de financer cela sur fonds publics. Ou, du moins, pourrait-on se limiter à une seule chaine exempte de tout effet nocif par le contenu et ne visant que les plus de six ans. Bien évidemment, on n’en fera rien! C’est là un aspect fascinant de nos sociétés, cette capacité à payer des gens pour savoir qu’on se détruit en faisant telle ou telle chose, tout en s’en souciant peu au total. Je pourrais aussi citer la prison comme institution criminogène, ou les deux roues comme cause de mortalité massive sur les routes. Mais, dans le fond, après tout, nous pouvons (encore) nous payer ces luxes.
Dernier point : M. Desmurget nomme sans aménité aucune “pipeaulogue” les spécialistes des médias ou les essayistes qui nient ou minimisent les effets qu’il décrit à la suite de cette littérature qu’il a dépouillé. Son livre prend en effet parfois le ton d’un pamphlet, mais c’est sans doute un choix de sa part pour atteindre un plus vaste public qu’avec un rapport de synthèse et pour rendre le contenu moins austère. Au delà des termes dépréciatifs utilisés à l’encontre de quelques-uns cités dans l’ouvrage, je suis confondu par la divergence entre les conclusions qu’il tire à partir de cette littérature, trouvée essentiellement dans les revues de médecine, d’épidémiologie, de psychologie, et ce que j’avais perçu comme le consensus présent des spécialistes des médias, qui insistent plutôt sur les filtres sociaux à la réception, sur le côté anodin de toute ces contenus. Par exemple sur le cas de la violence et de la sexualité, l’écart me parait énorme. Il est vrai que le souhaitable que dessine en creux le consensus scientifique auquel se réfère Michel Desmurget ressemble fort à la bonne vieille morale éducative de la bourgeoisie catholique du début du siècle dernier. L’auteur s’en défend et s’en amuse même parfois, mais il reste qu’il casse totalement le lien entre “progressisme” (entendu comme recherche de l’autonomie pleine et entière de l’individu) et “libéralisme culturel” (entendu ici comme extension du domaine du montrable). Finalement, cela voudrait dire que des films-culte comme Pulp Fiction ou simplement Avatar sont porteurs de maux pour les jeunes qui en sont les plus friands consommateurs. Si la violence, le sexe et le tabagisme montrés aux masses adolescentes ne sont plus aussi anodins que cela, où va-t-on arriver ma brave petite dame? Chez Benoit XVI? Chez les talibans? Et puis, par ailleurs, si l’on n’a plus de faits divers bien gores pour le JT, de quoi peut-on parler alors? Où sera l’émotion?
Michel Desmurget : l'impact de la télé sur notre santé
P.S. Dans un autre registre, comme signalé en commentaire, je vous conseille le film Idiocracy (Planet Stupid “en français”, de 2007). Au 1er degré, ça ne vole pas super haut, mais au second, c’est une critique assez radicale et bien vue…
Idiocracy trailer Bande-annonce
P.P.S. : et pour le coup, sans aucun rapport avec tout ça, je vous conseille vraiment d’aller voir au cinéma le film La famille Belier, c’est remarquable de sensibilité et une belle façon de commencer l’année…