Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/10/2014

« SCOOP EXCLUSIF : le rapport classé top secret de la dernière réunion des Bilderberg… »

Trop important pour passer à côté de ce rapport qui a fuité de la dernière réunion des BILDERBERG pour que vous comprenions où nous allons et ils entendent nous mener.

- S'assurer l'éternité pour les élites Illuminati/sionistes/reptiliennes grâce à notre ADN Divin qui s'imaginent devoir passer des étapes de leur évolution neurologique et spirituelle, en nous fauchant notre ADN depuis des millénaires et qui leur permet de se reproduire.Ils se sont bien gardés de le préciser.

- Fabriquer l'homme robot, esclave asservi devant travailler pour les enrichir et leur assurer l'éternité.

- Fabriquer la pauvreté et provoquer l'élimination massive d'une grande partie de l'humanité : Guerres incessantes, accaparement des richesses, orchestration des épidémies, vaccinations forcées, empoisonnement quotidien avec les médicaments synthétiques, par la nourriture chimifiée et les OGM, les mers, l'eau et l'air pollués, les chemtrails et tout le reste y compris les radiations nucléaires et l'usage des énergies polluantes comme la WIFI et les ondes scalaires.

-Immigration intempestive par le biais des guerres incessantes pour faire fuir les populations vers d'autres pays, perte des repères et de l'identité culturelle et historique, faire monter le racisme en Europe pour provoquer des guerres  civiles pour leur laisser les mains propres face à l'homme qui serait soi-disant un barbare. Etc... Ce sont les états eux-mêmes qui provoquent et organisent les immigrations intempestives des ressortissants de divers pays.

France/Algérie : Plus de 300 000 visas attribués aux Algériens avant fin 2014

- Instaurer leur Nouvel Ordre Mondial, leur Unique Religion Mondiale Reptilienne, et leur Unique Gouvernement Mondial de Dictature.

Soyez avertis et éveillés pour ne pas tomber dans leurs pièges grossiers et rassemblons-nous contre eux au lieu de nous diviser sous le faux prétexte des religions qui divisent.

Nous avons les mêmes sources créatrices UNI-VERS-ELLES et nous ne mourons pas en emportant notre religion avec nous ! Ce d'autant plus que notre âme Divine est éternelle, et que nous ne cesserons jamais d'évoluer pour atteindre notre stade de perfection finale dès que nous aurons activé au fil des réincarnations, les 12 codons de notre ADN pour devenir un être qui utilise la capacité globale de son cerveau et un être de Lumière parfait !

2-Organisations-ILLUMINATI-JESUITES.PNG

 

« SCOOP EXCLUSIF : le rapport classé top secret de la dernière réunion des Bilderberg… »

Par Charles SANNAT

top secret

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

C’est une édition spéciale, très spéciale que je vous propose aujourd’hui. Je vous emmène comprendre la marche réelle du monde, du monde dans lequel nous vivons mais vraisemblablement plus pour très longtemps.

Je reproduis dans les lignes ci-dessous le compte rendu exclusif de la dernière réunion des Bilderberg, cette réunion qui se tient tous les ans et à laquelle assistent des personnalités de très haut niveau de tous les pays du monde. C’est dans ce genre de cénacle que, depuis des décennies, se façonne le monde de demain.

Avant d’aborder l’essentiel de ce document qui a fuité, je vous propose de visionner cette vidéo du JT de 20 heures. Elle date de 40 ans ! Enfin presque, de 1977 très exactement, et pourtant…

TF1 parle du Bilderberg en 1977 ... avant 40 ans de censure

Compte rendu rencontre annuelle. Classé Top Secret. À usage exclusif des membres

Discours de clôture du président de séance

« Au-delà du capitalisme. Franchir la nouvelle frontière »

« Si nous poursuivons le maintien du contrôle des masses par le travail salarié classique dans le cadre d’un système bâti sur la production de masse et la consommation de masse avec la solvabilisation des consommateurs par la répartition d’une partie de la richesse créée via le travail, nous avons tous désormais acquis la certitude que la survie à long terme de l’espèce humaine, la sauvegarde et la pérennité d’une biosphère viable et en harmonie avec les activités humaines nécessitaient une réorganisation totale de nos modes de pensée, d’organisation et de production.

Comme nous le savons tous, en réalité l’objectif que nous poursuivons n’est ni l’accumulation totalement vaine de nouvelles richesses ni même le sauvetage d’un système économique, fut-il utilisé depuis plus de 3 siècles et devenu incompatible avec notre vision du futur.

L’objectif que nous poursuivons est évidemment celui de la vie éternelle ou en tout cas le passage à l’homme vivant deux siècles et nous rejoignons ici les idées ambitieuses de transhumanisme que nous souhaitons développer, installer afin de favoriser l’émergence d’un nouvel être humain. D’un surhomme. De même que nos technologies nous permettent désormais de posséder des outils dits de « réalité augmentée », nos recherches ont parfaitement abouti en ce qui concerne « l’homme augmenté ». Nos technologies sont parfaitement au point. Nous sommes prêts pour vivre deux siècles. Nos nano-technologies nous permettent de réparer les corps de l’intérieur, le décodage du génome humain nous a permis de comprendre le fonctionnement du vieillissement cellulaire que nous sommes en mesure non pas de stopper totalement mais de ralentir considérablement. Notre maîtrise des cellules souches nous permet de refabriquer à la demande n’importe quel tissu cellulaire ou encore évidemment n’importe quel organe qui deviendrait défaillant.

Enfin, notre maîtrise du génome humain nous permet aussi bien de sélectionner les patrimoines génétiques les plus adaptés et les plus efficaces, sans oublier le fait qu’en en modifiant certains nous pouvons enfin augmenter aussi bien nos capacités physiques que mentales.

Nos illustres prédécesseurs des années 30 pensaient naïvement que nous pouvions transposer, pour l’amélioration de l’espèce humaine, les méthodes utilisées pour l’optimisation des races canines par des croisements savamment organisés. Pourtant, ces échecs du « nazisme » nous ont permis d’explorer de nouvelles voies et d’atteindre le succès que nous célébrons aujourd’hui. Nous avons enfin percé les secrets de la vie éternelle, ultime conquête de l’homme devenu enfin son propre dieu et son propre maître. Nous sommes, nous tous ici réunis, les Alpha et les Oméga de ce nouveau monde qui s’ouvre à nous et qu’il nous convient donc de façonner.

Évidemment, comme vous le savez, cela pose des problèmes de mise en œuvre absolument colossaux et c’était tout l’enjeu des travaux des différentes commissions auxquelles vous avez participé tout au long de ces jours intenses de séminaire.

Nous avons tous une conscience aiguë du fait que la planète et notre environnement ne peuvent évidemment pas supporter la vie éternelle de dizaines de milliards d’êtres humains qui consommeraient de la même façon qu’aujourd’hui. Nous savons tous qu’une croissance infinie y compris démographique dans un monde fini est une aberration intellectuelle. Nous avons tous compris que diviser le monde en deux castes, celle des mortels et des immortels, serait tout simplement impossible puisque dans un cas nous proposons de vivre et aux autres de mourir, mettant ainsi les masses laborieuses et populaires dans une situation où elles n’auraient plus rien à perdre, hors je vous rappelle que l’outil principal du contrôle des peuples passe par le fait d’octroyer des avantages calculés permettant de donner l’illusion d’une perte en cas de rébellion.
L’ensemble de ces données rendent le déploiement des technologies d’immortalité et d’amélioration de l’homme tout simplement impossible pour le moment.

Les groupes de travail ont donc soumis un certain nombre de propositions qui ont été discutées par le grand comité. Je vais donc vous livrer ici les mesures les plus importantes qui ont été votées à l’unanimité conformément aux usages de notre charte par nos Grands Maîtres. Il vous reviendra d’appliquer et de mettre en œuvre chacun, dans vos pays respectifs et zone géographique d’influence, les décisions suivantes.

L’objectif initial est donc la dépopulation massive en protégeant au mieux l’environnement, ce qui revient à exclure du champs de nos possibles tout usage des armes nucléaires qui reviendrait à infliger certains dommages irréparables à notre si petite planète. Les moyens dont nous disposons sont peu nombreux mais leur efficacité cumulée est certaine puisque en rentrant en résonance nous obtiendrons ce que les militaires appellent un « effet multiplicateur de force ». Il s’agit du triptyque effondrement économique, guerre civile et épidémies massives. L’utilisation de ces trois outils devrait nous permettre à terme de réduire la population mondiale de 7 à 10 milliards d’habitants. Nous pensons qu’atteindre notre objectif de 500 millions d’êtres humains en vie est illusoire et que malgré tous nos efforts de réduction, des poches de survivants subsisteront un peu partout à travers la planète. Néanmoins, ces poches ne devraient pas nous poser de problèmes majeurs, en tout cas dans un premier temps puisque leur désorganisation, leur isolement et leur incapacité à maîtriser l’ensemble des techniques ne serait-ce qu’actuelles en raison de leur faible nombre devraient limiter considérablement leur pouvoir de nuisance. Nous pensons qu’en quelques années beaucoup disparaîtront et que le peu qui subsisteront retourneront plus ou moins rapidement à l’état sauvage en quelques générations. Tout regroupement qui nous menacerait serait, dans tous les cas, traité de façon rapide.

Notre principal ennemi historique à la mise en œuvre de notre plan était évidemment les États nationaux. La mondialisation, la globalisation, les instances européennes, l’immigration massive ont été autant d’outils que nous avons utilisés avec un immense succès depuis 30 ans et désormais les identités nationales ou les sentiments d’appartenance ont été considérablement réduits, de même que les sentiments patriotiques. L’argent et la possession sont devenus les valeurs cardinales du plus grand nombre. La politisation des masses s’est considérablement réduite, les nations, comme nous le souhaitions, sont devenues fragiles et peuvent désormais être déstabilisées de l’intérieur.

Nous devons donc poursuivre avec constance la politique immigrationniste permettant de faire venir des masses considérables de pauvres du Sud dans des pays du Nord appauvris. Nous devons avec constance faire monter l’islam le plus radical afin d’attiser au maximum les haines et la désunion des peuples. Lorsque nous provoquerons l’effondrement économique, alors le communautarisme le plus absurde que nous avons développé dans chaque pays conduira la plus grande partie de ces pays vers des guerres civiles de grande ampleur où chaque communauté se chargera pour notre compte de tuer le plus grand nombre des membres de la communauté adverse. Noirs contre blancs aux USA, musulmans contre chrétiens en Europe, ces guerres civiles auront l’immense avantage de détruire les hommes sans que des affrontements entre pays dégénèrent en guerre nucléaire mondiale. Enfin, lorsque les guerres dévasteront les pays, nous en profiterons pour amplifier la diffusion de virus comme notre projet de e-bola 2.0 modifié génétiquement que nous testons actuellement avec efficacité puisque nous obtenons de précieuses données épidémiologiques, sociologiques (comportement des individus face à la maladie) mais nous visualisons également notre capacité à saturer des systèmes de soins qui seront, dans tous les cas, déjà considérablement dégradés par les guerres civiles que nous aurons créées sur l’exemple de la guerre entre les deux Ukraines.

L’ensemble de ces éléments, l’impréparation des peuples, leur dépendance vis-à-vis de tous les systèmes supports les rendront particulièrement vulnérables à nos différentes actions. L’effondrement économique devrait rapidement se propager à l’ensemble de la planète. La Chine s’effondrera sous le poids des troubles sociaux et la Russie, qui nous pose encore des problèmes à l’heure actuelle, devrait voir son problème réglé en 2015 comme nous l’espérons, mais disons que pour le moment c’est l’axe Russo-chinois qui oppose la plus grande résistance à notre vision de futur. Nous n’excluons pas, si nous n’arrivions pas à convaincre, à utiliser l’arme de l’assassinat ciblé à l’égard de personnalités refusant notre programme de dépopulation et l’adhésion à notre idéologie de la vie éternelle. »

Évidemment, pour tous ceux qui ne l’auraient pas compris, ce que vous venez de lire n’a aucun rapport avec la réalité et toute ressemblance avec un ou plusieurs personnages existants serait purement fortuite (ou pas…). Il s’agit bien sûr de science-fiction (ou pas tout à fait…). C’était juste une petite histoire, sortie de mon esprit fertile (ou d’ailleurs…), que je souhaitais vous raconter. Vous pouvez évidemment vous rendormir tranquillement.

Disons qu’il s’agit juste du point de départ de ce que pourrait être un roman (ou pas…) mais il n’en demeure pas moins que, comme toute histoire, cela pose de véritables questions.

La vie éternelle, qui est au cœur de la stratégie d’une société comme Google (dont les liens avec les instances les plus secrètes des USA comme la NSA ou la CIA ne sont plus à démontrer), pose la question de la possibilité de l’accessibilité de tous à la vie éternelle. Peut-on être 10, 20 ou 30 milliards d’humains à peupler la planète et à consommer ? La réponse est bien évidemment négative, alors dans un tel cas forcément hypothétique, que ferions-nous des hommes et des femmes en trop ? Lire ici un excellent article du JDD sur le dernier livre de Laurent Alexandre « la mort de la mort » détaillant la stratégie de Google.

Le transhumanisme n’est pas une vue de l’esprit, c’est même une idéologie fondamentalement profondément répugnante qui a toujours existé même si elle portait d’autres noms en d’autres temps. Le transhumanisme se développe même de façon relativement transparente à visage presque découvert et finalement, personne n’y trouve tellement rien à y redire, mais que restera-t-il de l’homme lorsque l’homme sera scientifiquement amélioré pour devenir un surhomme, et cela ne vous rappelle-t-il toujours rien ?

Autre question, on commence enfin à parler quelque peu du ravage que va provoquer l’arrivée de la robotique, et France 2 a même consacré un reportage à ce sujet au JT de 20 heures d’hier sur cette étude qui annonce la disparition de 3 millions de postes en France d’ici 2025 – mais je peux vous assurer que ce sera beaucoup plus et beaucoup plus vite – et qui nous donne vite une raison d’espérer en allant nous montrer une entreprise de aéronautique qui a même embauché en même temps qu’elle installait… un robot !

Tout cela nous amène à deux questions de fond. La première c’est que factuellement, en supprimant tous les postes et le maximum de travail pour optimiser les gains, les entreprises finalement se tirent toutes une balle dans le pied à terme puisque évidemment, il n’y aura plus de consommateur solvable et donc de profit alors pourquoi poursuivre cette politique, d’où l’idée qu’en réalité le système ne cherche pas à se sauver mais à se « dépasser » et, désormais, la frontière de partage entre les riches et les pauvres n’est plus tant l’argent que l’accès à la vie éternelle.

Autre grande question, corollaire des premiers éléments, vous ne pouvez pas ne pas voir que l’homme voit son « utilité marginale » s’effondrer. Mao disait qu’un homme c’était une bouche à nourrir mais deux bras (pour travailler). Calcul économique simple mais fondé. L’homme avec ses deux bras c’est une « force de travail ». D’ailleurs, toute notre économie est basée sur ce type de postulat. Pourtant l’on voit bien que l’homme devient inutile et le deviendra d’autant plus que les nouvelles machines qui arrivent permettront de tout faire ou presque sans intervention humaine. Les humanoïdes pourront nous remplacer pour 95 % des tâches, alors que restera-t-il à l’homme ?

Si j’aimerais croire à la capacité de l’humanité de partager et de dépasser tous ses défauts, soyons raisonnables, l’histoire humaine prouve qu’il y a assez peu de chance que nous vivions dans un monde de Bisounours où tout le monde serait gentil et où personne ne manquerait de rien… Alors que faire de tous ces bras en trop devenus parfaitement inutiles, je dirais même obsolètes. Comment régler le problème pourrions-nous dire pudiquement.

Si nous poussons au bout les raisonnements « environnementalistes » et « transhumanistes », il apparaît logiquement que seule une politique drastique de dépopulation viendrait à bout des problèmes auxquels nous sommes confrontés et ces raisonnements, aussi odieux soient-ils, sont intellectuellement imparables. Nous sommes devenus trop nombreux, la planète ne peut pas supporter le nombre d’humains actuel dans le système économique actuel, notre empreinte écologique est insupportable et nous n’avons plus du tout besoin de main-d’œuvre. Enfin, nous pourrions presque vivre éternellement, or la quête de l’éternité est évidemment une tentation humaine depuis la nuit des temps.

Alors bien entendu, tout cela est de la fiction pure… et pourtant… Si Mao disait qu’une bouche à nourrir c’était deux bras utiles, aujourd’hui il dirait qu’une bouche… c’est toujours une bouche de trop, surtout quand il y en a 7 milliards et que leurs bras, bientôt, ne serviront plus à rien. Et Mao, ce grand humaniste, qu’aurait-il fait dans un tel contexte ?

Il est déjà trop tard. Préparez-vous et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

28/10/2014

TECHNOLOGIE Les robots tueurs suscitent l'inquiétude en Norvège

Ils ne savent plus quoi inventer pour nous éliminer de manière expéditive, sans jugement ni procès !

 Vous êtes-vous parfois demandé, si avec tout l'intérêt que les Illuminati/Reptiliens portent à notre ADN, s'ils n'avaient pas créé des armées d'hybrides, sans coeur et sans sentiments pour aller faire le sale boulot et provoquer des génocides de partout dans le monde ? Après tout ils ont toute la technologie, la matière ADN pour le faire, l'argent et les énergies occultées !

 

TECHNOLOGIE Les robots tueurs suscitent l'inquiétude en Norvège

Le gouvernement norvégien finance le développement de robots qui pourront, sans intervention humaine, prendre la décision de tirer sur leur cible. La Ligue pour la paix estime que ce projet viole le droit international.

 

Image extraite du film "I, Robot" d'Alex Proyas sorti en 2004 - capture d'écran

Image extraite du film "I, Robot" d'Alex Proyas sorti en 2004 - capture d'écran

 

"Robots tueurs" pour les uns, "munitions partiellement autonomes" pour les autres : depuis plusieurs mois, le gouvernement norvégien finance le développement de nouveaux missiles pour équiper ses avions de combat. Leur particularité : "ils auront la capacité d'identifier une cible et de prendre la décision de tuer – ou non – sans intervention humaine", rapporte la version norvégienne du site d'actualité The Local.

"Cette technologie soulève plusieurs questions morales, notamment sur ce qui se passe si l'humain disparaît totalement du champ de bataille au profit des machines, ou encore sur qui sera tenu responsable en cas d'erreur ou d'attaque violant le droit international", pointe The Local.

"L'arme devient le combattant"

Alexander Harang, de la Ligue norvégienne pour la paix, réclame un débat au sein du Parlement norvégien. "Au printemps dernier, après que le gouvernement a décidé d'allouer un budget de 2,2 milliards de couronnes norvégiennes [260 millions d'euros] au groupe Kongsberg [qui développe le robot], Alexander Harang a contacté tous les partis du pays pour réclamer un débat sur les conséquences potentielles de cette technologie autonome en regard du droit international. Le débat n'a jamais eu lieu."

Le rapporteur de l'ONU Christof Heyns s'inquiète également des implications d'une telle technologie. "Ces dix dernières années, on a vu s'accroître la distance entre le soldat et sa cible. Mais ce qui se passe là, c'est que l'arme devient le combattant. La Norvège est un gros exportateur d'armes. Nous devons donc être particulièrement attentifs aux questions éthiques que soulève ce projet", précise-t-il.

La ministre norvégienne de la Défense, Ine Eriksen Søreide, confirme que la question est complexe. mais elle refuse que le projet soit mis en suspens en attendant qu'un débat ait lieu.

 

 

ALGERIE/le secret le mieux gardé d'Algérie. L'assassinat de Boudiafe. Espionnage, le rôle de la Suisse !

Voilà comment la France éliminait les leaders qui voulaient libérer l'Algérie de l'oppression française et le rôle de la Suisse dans l'espionnage.

Algérie : Le secret le mieux gardé d'Algérie. L'assassinat de Boudiafe

Les Accords d'Evian, espionnage, révélations

 

Le Monde.fr | 18.03.2012 à 08h25 • Mis à jour le 18.03.2012 à 15h07 | Par Le Monde.fr Le document de 93 pages, signé par les deux délégations, réunies depuis onze jours à l'Hôtel du Parc, à Evian, décrète un cessez-le-feu. Il prévoit l'organisation rapide d'un référendum pour que les populations "choisissent leurs destins". Il définit un cadre pour les relations entre la France et la future Algérie indépendante. Sylvie Thénault, historienne, chargée de recherche au CNRS et spécialiste du droit de la répression, décrypte pour Le Monde.fr les accords qui ont mis fin à huit ans de guerre et ouvert la voie à l'indépendance algérienne, le 3 juillet 1962.

Arrivée de la délégation algérienne à Evian, le 17 mars 1962.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 18 mars 1962, Louis Joxe, ministre d'Etat chargé des affaires algériennes, annonce le dimanche, dans un communiqué, que la délégation française et les représentants du Front de libération nationale (FLN), emmenés par Krim Belkacem, étaient parvenus à un accord mettant fin aux combats engagés depuis le 1er novembre 1954 en Algérie.

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/03/18/que-prevoyaient-les-accords-d-evian-du-18-mars-1962_1671034_3212.html

17 octobre 1961 : "Le massacre des Algériens a été occulté de la mémoire collective"

Dans le pays des droits de l'Homme, il vaut mieux occulter le massacre des musulmans d'Algérie  et effacer tout cela de la mémoire du Peuple Français, autrement ça ferait mauvais genre !

17 octobre 1961 : "Ce massacre a été occulté de la mémoire collective"

Le Monde.fr | 17.10.2011 à 09h37 • Mis à jour le 06.04.2013 à 21h12 | Propos recueillis par Soren Seelow

Un Algérien blessé est emmené par le photographe Elie Kagan et un journaliste américain à l'hôpital de Nanterre, le 17 octobre 1961.

A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a été le lieu d'un des plus grands massacres de gens du peuple de l'histoire contemporaine de l'Europe occidentale. Ce jour-là, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui les vise depuis le 5 octobre et la répression organisée par le préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La réponse policière sera terrible. Des dizaines d'Algériens, peut-être entre 150 et 200, sont exécutés. Certains corps sont retrouvés dans la Seine. Pendant plusieurs décennies, la mémoire de ce épisode majeur de la guerre d'Algérie sera occultée.

L'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), explique les mécanismes qui ont contribué à cette amnésie organisée.

Pourquoi la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 a-t-elle été occultée pendant si longtemps ?

Il s'agit d'un événement d'une gravité exceptionnelle, dont le nombre de morts a fait dire à deux historiens britanniques [Jim House et Neil MacMaster, Les Algériens, la République et la terreur d'Etat, Tallandier, 2008] qu'il s'agit de la répression d'Etat la plus violente qu'ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l'histoire contemporaine.

Comment une répression de cette ampleur a-t-elle pu ne pas être considérée pendant plusieurs décennies comme un événement de notre histoire ? L'historien Pierre Vidal-Naquet a employé le terme d'"énigme". Je me suis interrogé sur les facteurs qui permettent d'expliquer comment ce massacre a été occulté de la mémoire collective.

Il me semble tout d'abord qu'il y a une volonté de faire le silence de la part des autorités françaises. En premier lieu, bien sûr, les autorités impliquées dans l'organisation de cette répression : le préfet de police de la Seine, Maurice Papon, le premier ministre, Michel Debré, ainsi que Roger Frey, ministre de l'intérieur. Mais également le général de Gaulle, qui de toute évidence a pourtant été très irrité par cet épisode. Il a néanmoins voulu tirer le rideau sur cette affaire et fait en sorte que les Français passent à autre chose.

Par quels moyens le pouvoir a-t-il réussi à imposer le silence, et donc cette amnésie ?

Sur le moment, il y a eu censure de la presse, avec l'empêchement des journalistes à se rendre sur les lieux de détention des Algériens, par exemple. Et puis très vite, les instructions judiciaires ont été closes sans aboutir. Il y en a eu une soixantaine, elles ont toutes débouché sur des non-lieux. Une volonté d'oubli judiciaire, qui s'est combinée avec les décrets d'amnistie, qui couvraient les faits de maintien de l'ordre en France, une difficulté à accéder aux archives, l'épuration d'un certain nombre de fonds... tout cela a contribué à ce phénomène d'occultation jusqu'à la fin des années 1970.

Par la suite, d'autres facteurs ont pris le relais. En 1961, Gaston Deferre, à l'époque sénateur, avait protesté de façon très vigoureuse contre la répression policière. Mais quand Jean-Louis Béninou, journaliste à Libération, va le voir pour lui demander de faire la lumière sur cet événement, au début des années 1980, M. Deferre, devenu ministre de l'intérieur, lui répond qu'il n'en est pas question. Il a fait le choix de ne pas ouvrir ce dossier.

Cinquante ans plus tard, il existe encore une confusion entre le 17 octobre 1961 et la manifestation de Charonne, le 8 février 1962, au terme de laquelle neuf personnes ont trouvé la mort...

La mémoire de Charonne, une manifestation pour la paix en Algérie et contre les attentats de l'OAS – mais pas pour l'indépendance ! –, s'est en effet superposée à celle d'octobre 1961. Il faut dire que la gauche française a eu plus de réactivité par rapport à la violence qui s'est déployée lors de la manifestation de Charonne, qu'elle avait organisée. Cette attitude a été celle du PCF, mais également de la Ligue des droits de l'homme, qui a décidé la constitution d'une commission d'enquête après Charonne alors qu'elle ne l'avait pas fait au lendemain du 17 octobre.

On voit là les limites de l'engagement de la gauche française de l'époque. A l'exception du petit PSU et de l'UNEF, rares étaient les partis qui étaient réceptifs à l'idée d'une indépendance algérienne.

Le plus surprenant, c'est que la mémoire de Charonne ait occulté celle du 17 octobre y compris au sein de certaines familles algériennes...

Oui. La famille d'une des victimes du 17 octobre, une jeune lycéenne, qui devait avoir 15 ou 16 ans, Fatima Bédar, dont on avait retrouvé le corps dans le canal Saint-Martin, a longtemps cru et répété qu'elle était morte à Charonne. Au sein même de l'immigration algérienne, le mot de "Charonne" était plus présent que la référence au 17 octobre.

Au lendemain de l'indépendance, comment cet événement a-t-il été utilisé par les nouvelles autorités algériennes ?

C'est ici qu'un troisième facteur d'occultation a joué : la volonté du pouvoir algérien de ne pas mettre en valeur une initiative prise par la Fédération de France du FLN, qui avait organisé la manifestation du 17 octobre.

La Fédération de France était en effet devenu un fief d'opposition au nouveau pouvoir en raison de son ouverture aux idéaux et aux valeurs de la gauche européenne, syndicale et politique. Lors de la crise de l'été 1962 qui vit s'affronter, au sein du FLN, les prétendants au pouvoir, elle avait misésur les civils du GPRA [le gouvernement du FLN en exil] contre les militaires de l'armée des frontières du colonel Boumediene.Elle se retrouva ainsi dans le camp des vaincus et les autorités de la nouvelle République algérienne évitèrent de lui faire de la publicité, en passant plus ou moins sous silence la répression du 17 octobre...

Comment s'est finalement faite toute la lumière sur l'ampleur du massacre ?

A travers des publications, notamment. Le roman policier de Didier Daeninckx [Meurtres pour mémoire, Gallimard, 1984], qui associe la recherche sur le passé de Maurice Papon sous l'Occupation à son rôle en 1961, ou des travaux d'historiens comme La Bataille de Paris, de Jean-luc Einaudi [1990, Seuil], ont joué un rôle. Et puis avec la constitution d'une association, Au nom de la mémoire, par des enfants issus de l'immigration algérienne, la mémoire a commencé à émerger.

La procès de Maurice Papon pour complicité de crimes contre l'humanité en tant que secrétaire général de la préfecture de la Gironde pendant l'Occupation a certainement contribué à ouvrir le dossier du 17 octobre 1961 et à le faire surgir dans l'espace médiatique. Lors du procès Papon en 1997-1998, des témoins ont parlé de sa personnalité, de son rôle en Algérie et à la préfecture de police de Paris. Parmi eux, Jean-Luc Einaudi, qui a publié une tribune dans Le Monde du 20 mai 1998, où il employait le terme de "massacre" à propos du 17 octobre. Papon a trouvé bon de poursuivre Einaudi pour diffamation. Il a été débouté de sa plainte. Le terme de "massacre" a été considéré comme légitime par le tribunal. C'est un véritable tournant.

Cinquante ans après les faits, l'Etat français a-t-il reconnu sa responsabilité ?

Il y a une reconnaissance de la part de collectivités locales, notamment la mairie de Paris en 2001 qui a fait un geste fort avec l'apposition d'une plaque commémorative sur le pont St-Michel. D'autres communes de la banlieue ont fait des gestes similaires. Et le cinquantenaire, cette année, va être marqué par toute une série d'initiatives, dont un boulevard du 17-Octobre devant la préfecture des Hauts-de-Seine, à Nanterre. Mais de la part de l'Etat, il n'y a toujours aucun signe de reconnaissance.

Comment expliquer que cette répression ait eu lieu alors que venaient de s'ouvrir les négociations d'Evian, qui allaient aboutir à l'indépendance de l'Algérie ?

Les négociations d'Evian entre des représentants français et ceux du FLN s'ouvrent en mai 1961. A ce moment-là, on pouvait penser que le sort de la guerre ne pouvait déboucher que sur une indépendance. C'était la volonté du général de Gaulle, approuvée par les Français et les Algériens. En janvier 1961 un référendum avait donné une très nette majorité (75 %) en France métropolitaine comme en Algérie en faveur de ce processus.

Mais cette politique était contestée par un certain nombre de forces, parfois au sein même de l'appareil d'Etat. Le premier ministre, Michel Debré, qui avait été dessaisi du dossier algérien par de Gaulle, avait insisté pour qu'on lui laisse celui du maintien de l'ordre en France métropolitaine, et il a pu déployer une action qui prenait le contre-pied de l'action mise en œuvre par le général de Gaulle.

Pour ce faire, il s'entoura de Roger Frey, nommé au ministère de l'intérieur en mai 1961 au moment où s'ouvrent les négociations d'Evian, en remplacement de Pierre Chafenet. Surtout, il obtient le remplacement fin août d'Edmond Michelet, le garde des sceaux, qui s'opposait aux méthodes brutales et illégales mises en œuvre par Papon. Il sera remplacé par Bernard Chenot, un homme jugé plus accommodant, ce qui laissera les mains libres à Papon pour se livrer à la répression du 17 octobre.

Le général de Gaulle, qui est arrivé au pouvoir avec l'aide de Michel Debré en 1958, est un peu prisonnier des conditions de son accession au pouvoir. Il essaye de préserver l'essentiel, c'est-à-dire la fin de la guerre via les négociations, et fait des concessions. Il cherche à garder à ses côtés des gens qui lui sont fidèles, quand bien même ces derniers désapprouveraient sa politique algérienne. Il fait donc savoir son mécontentement à Michel Debré au lendemain du 17 octobre, mais s'abstient de rendre publique sa désapprobation. Il garde le silence, et prolonge d'une certaine manière l'occultation de cet événement.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/17/17-octob...

Libération de l'Algérie : Pétrole et essais nucléaires dans le sahara de 1960 à 1967, contre indépendance

Dans les pays nazis occidentaux dont la France coloniale, lorsqu'ils s'accaparent les colonies arabes pour leur voler leurs richesses en pétrole ou hydrocarbures  et faire des essais nucléaires sur leur sol dans le Sahara durant 7 ans, il paraît qu'ils le font pour leur apporter le progrès et la civilisation !

Libération de l’Algérie : Pétrole contre indépendance

Algérie

Par Jihane Halsanbe

La longue durée de la guerre d’Algérie, dans un contexte où la France concède leur indépendance à d’autres nations de son empire colonial, s’explique par la volonté de la bourgeoisie française de sauvegarder ses intérêts économiques, à commencer par l’exploitation des richesses pétrolières du Sahara.

« Je vous ai compris. » C’est avec ces mots célèbres que le général De Gaulle inaugurait la politique de la Ve République à l’égard de l’Algérie. Depuis déjà quatre ans, la guerre sévissait, présentée par la France coloniale comme une simple « opération de maintien de l’ordre ». Depuis déjà quatre ans, le peuple algérien luttait avec acharnement pour son indépendance et perdait des combattants sous le feu d’une armée étrangère qui pratiquait massivement la torture, soumettant les militants indépendantistes à « la question » (1). Cela faisait déjà plus de deux ans que le gouvernement du socialiste Guy Mollet avait augmenté les effectifs du contingent et voté les « pouvoirs spéciaux », suspendant la plupart des libertés individuelles. 

Abondamment commentés, les mots du général De Gaulle ont été interprétés par les aficionados de « l’Algérie française » et les partisans de l’Organisation armée secrète (OAS) comme un soutien, l’assurance que rien ne changerait. Au contraire, ceux qui souhaitaient voir revenir les hommes partis faire une guerre qui ne les intéressait plus y ont vu le signe de l’arrêt proche des combats. Enfin, les partisans de l’indépendance – encore rares en France – pensaient que De Gaulle admettait le sens de la marche de l’Histoire, alors que la Tunisie et le Maroc avaient accédé à l’indépendance en 1956 et que Madagascar et le reste de l’Afrique noire étaient sur cette voie. Au-delà des mots, quelles étaient les intentions de De Gaulle et de l’Etat français à l’égard de l’indépendance algérienne ? Sans doute un peu de tout cela. Car si la France semble admettre dès 1958 que l’indépendance de l’Algérie est inéluctable, elle souhaite aussi que rien ne change, du moins quant à la défense de ses intérêts économiques. C’est pour cela que la guerre durera encore quatre ans.

Les intérêts bien compris de la France

Deux ans plus tôt, en 1956, d’énormes gisements pétroliers ont été découverts dans le Sahara, alors estimés à un milliard de tonnes, soit 7 milliards de barils (2). Ils permettraient à la France de passer du statut de pays importateur de pétrole à celui d’exportateur. Il faut donc, à tout prix, que la France garde le contrôle des hydrocarbures algériens. Elle y parviendra avec les accords d’Évian en mars 1962. Outre les difficultés propres à la gestion politique d’un conflit qui a généré des passions difficilement extinguibles, c’est là la raison essentielle de la poursuite de la guerre. Pendant quatre ans, De Gaulle, en représentant de la France et de sa bourgeoisie, va chercher à se donner les moyens d’octroyer l’indépendance à l’Algérie sans perdre la mine d’or noire qui créé l’euphorie des milieux pétroliers français. A défaut d’une Algérie française, il faut que le pétrole le soit, d’autant plus que l’échec de l’expédition de Suez en 1956 et la nationalisation du canal par Gamal Abdel Nasser ont obligé la France à instaurer un système de rationnement de l’essence. Par ailleurs, le Sahara, depuis janvier 1957, est le lieu choisi par l’armée française pour faire des essais nucléaires qui démarreront en 1960 pour se terminer en 1967.

Autant de raisons de veiller aux conditions dans lesquelles une nation algérienne pourrait voir le jour. Car De Gaulle est clair quant à la possibilité pour l’Algérie d’accéder à son indépendance. En septembre 1959, il déclare : « Compte tenu de toutes les données algériennes, nationales et internationales, je considère comme nécessaire que le recours à l’autodétermination soit dès aujourd’hui proclamé. Au nom de la France et de la République, en vertu du pouvoir que m’attribue la constitution de consulter les citoyens, pourvu que Dieu me prête vie et que le peuple m’écoute, je m’engage à demander, d’une part, aux Algériens, dans leurs douze départements, ce qu’ils veulent être en définitive, et, d’autre part, à tous les Français d’entériner ce choix. » Dès octobre 1958, il offre au Front de libération nationale algérien (FLN) la « paix des braves », avec pour seule condition de laisser le « couteau au vestiaire » (3). Pourtant, les coups portés par l’armée française aux combattants algériens redoublent de violence en 1959. Les katibas, unités de l’Armée de libération nationale (ALN), des willayas ou zones de la Kabylie et des Aurès sont brisées. Plus de deux millions de paysans algériens sont déplacés. Si « l’Algérie de papa est morte » (4), la guerre, elle, ne l’est pas. 

Le Sahara au cœur de la guerre

La France a cherché, dès décembre 1956, à faire du Sahara une entité juridiquement autonome de l’Algérie. Cela avait un avantage de taille : si l’Algérie devenait indépendante, le Sahara – base arrière militaire et terre pétrolière – pourrait rester sous contrôle français. Félix Houphouët-Boigny, alors ministre d’Etat de Guy Mollet, élabora un projet, entériné en janvier 1957 par l’Assemblée nationale, créant l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) « dont l’objet est la mise en valeur, l’expansion économique et la promotion sociale des zones sahariennes de la République française ». En juin 1957, est créé en France un « ministère du Sahara ». Deux des quatre départements français d’Algérie, les Oasis et la Saoura, sont intégrés à l’OCRS en août 1957. Enfin, en novembre 1958, soit six mois après l’arrivée de De Gaulle au pouvoir, est adopté le code pétrolier saharien. Ce dernier donne à la France un droit de regard sur l’exploration, comme sur l’exploitation du sous-sol algérien et lui permet d’assurer son contrôle sur la provenance des capitaux engagés.

Ce sont ces dispositions qui ont généré les situations de blocage entre la France et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), créé dès 1958 sous la tutelle du FLN. Ces dispositions levées, même très partiellement, un accord de paix devenait possible. Pour preuve, le 5 septembre 1961, le général De Gaulle annonçait que le Sahara faisait désormais partie intégrante du territoire algérien, et à peine six mois plus tard, le 18 mars 1962, les accords de paix étaient signés. 

Une indépendance au goût amer

Si De Gaulle a retardé ainsi la reconnaissance de l’indépendance, c’est qu’entre 1958 et 1962 ont été créées les conditions pour que la France puisse se retirer d’Algérie en conservant des avantages exorbitants. Si à Evian, l’Algérie devient le propriétaire des richesses pétrolières, c’est la France qui possède le réel pouvoir de gestion de celles-ci, le code pétrolier saharien étant maintenu. En 1960, le FLN a déjà gagné la bataille politique contre la France, mais il n’a pas les moyens d’imposer l’indépendance militairement. Certes, les leaders algériens Ferhat Abbas et Lakhdar Bentobal, après avoir parcouru le monde, ont trouvé des appuis au FLN. En France, les organisations de gauche commencent aussi à affirmer leur soutien à la « cause algérienne ». Mais la faiblesse militaire du FLN lui commande de faire des concessions à la France, dès lors qu’elle reconnait l’intégrité du territoire algérien. 

Au-delà de la reconnaissance essentielle pour l’Algérie de son statut de nation indépendante, les accords d’Evian sont très favorables à la France. Ils confirment « l’intégralité des droits attachés aux titres miniers et de transport accordés par la République française, en application du code pétrolier saharien ». Une fois garanti le « droit du concessionnaire et de ses associés (…) de vendre et de disposer librement de leur production », c’est l’approvisionnement de la France en pétrole qui l’est. L’exploitation des hydrocarbures ne peut devenir plus onéreuse en raison de la fiscalité qui lui est appliquée. Pendant six années, sur des offres égales, l’Algérie doit favoriser les sociétés françaises. Enfin, les compagnies françaises ont un droit de propriété du sol et du sous-sol dès lors qu’elles ont une concession. En somme, la manne pétrolière algérienne reste largement aux mains des Français. 

Le conflit, d’après les historiens, aurait fait 500 000 morts, très majoritairement Algériens. Alors que son issue était inéluctable, la guerre a perduré des années durant. A la suite de l’Indochine, elle a fait de l’armée française une école reconnue pour l’usage de la torture (5). Quant à la société algérienne, elle est sortie de cette guerre d’indépendance exsangue, et dominée par l’armée. Mais pour la bourgeoisie française l’essentiel était préservé : elle  pouvait se retirer d’Algérie, ses intérêts y étant durablement sauvegardés.

1. C’est ainsi que l’on évoquait alors la torture pratiquée par l’armée française, dévoilée dès 1955 par François Mauriac dans son article « la question » pour l’Express. L’usage de la torture sera de notoriété publique, malgré la censure, à partir de 1958 et du témoignage du militant communiste Henri Alleg.

2. Histoire secrète du pétrole algérien, Hocine Malti, La Découverte, 2012.

3. Histoire de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora, La Découverte, 2011.

4. De Gaulle, avril 1959.

5. Escadrons de la mort : une école française, Marie-Monique Robin, La Découverte, 2004.