Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/11/2013

Découverte d'un astéroïde à 6 queues !

En plus d'Ison, une autre " étrangeté " dans le ciel !

Un astéroïde à six queues : Le télescope spatial Hubble a découvert un étrange astéroïde montrant  six queues de comète. Les chercheurs pensent que l'astéroïde, nommé P/2013 P5, crache des jets de poussière tout en tournant rapidement sur lui-même.

astéroïde à 6 queues.jpg

hs-2013-52-e-print.jpg

Citation :

«Nous avons été littéralement sidérés quand  nous l’avons vu", a déclaré le chercheur, David Jewitt, de l'Université de Californie à Los Angeles. " Encore plus étonnant, sa structure de queues change radicalement en seulement 13 jours, tout en expulsant de la poussière. Cela nous a également surpris. C'est difficile de croire que nous observons un astéroïde."

 


Source initiale et suite ( via Spaceweather du jour ) :
http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2013...

Source Hubble et images détaillées:
http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2013/52...

 

 

Comète ISON : un aspect étrange qui inquiète les astronomes

obre-dernier-par-bruce-gary-ce-moment-la-chevelure-etait-un-peu-verte-resultat-d-une-emission-de-gaz-recente-tandis-que-la-queue-tirait-sur-le-rouge_63602_w250.jpg

Comète ISON : un aspect étrange qui inquiète les astronomes

À moins d'un mois de son rendez-vous spectaculaire avec le Soleil, la comète ISON continue d'intriguer les observateurs. La trajectoire de la courageuse comète, qui effleurera le Soleil fin novembre, réserve encore des surprises aux scientifiques. En effet, son aspect semblerait pour le moins inhabituel à ce stade de son voyage...


1,8 million de kilomètres… C'est à peu près ce qui séparera la comète ISON du Soleil lorsque celle-ci viendra frôler l'astre, début décembre. En attendant, les scientifiques continuent d'observer le long voyage de la comète vers son destin. D'après plusieurs observations, datant du 24 octobre dernier, la "Comète du Siècle" posséderait une magnitude de 1,3, soit une luminosité 3,3 fois plus faible que celle prévue par le Minor Planet Center, dans le Massachusetts. La comète vient tout juste d'entamer la dernière ligne droite de son long voyage, avant de réaliser son proche passage du Soleil. Et les astronomes ignorent toujours si elle survivra à cette rencontre ou si elle disparaîtra car les observations ne permettent pas de trancher sur la question. ISON montre même des aspects étranges à certaines moments.

Une drôle de tête

Selon Carl Hergenrother du Laboratoire Lunaire et Planétaire de Tucson, une partie de l'étrangeté d'ISON dépend des fréquences auxquelles elle est observée. "Les observations visuelles ou par appareil à charge couplée montrent que la comète brille de façon normale, alors que les observations CCD-R montrent une comète qui brille à peine. Ces dernières montrent majoritairement la poussière de la comète alors que les visuels CCD-V affichent plutôt de larges composants gazeux". "Il semblerait qu'au cours des derniers mois, la production de gaz d'ISON s'est élevée contrairement à la production de poussière. Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais l'un des deux doit se mettre au niveau de l'autre", explique-t-il. Pour sa part, John Bortle, observateur de comète aguerri est tout aussi perplexe. Selon lui, l'aspect d'ISON est "catégoriquement étrange. La comète, très brillante avec une longue queue se situe à l'intérieur du halo de chevelure, bien plus étalé mais très diffus et peu lumineux". Il explique que les personnes utilisant de larges télescopes remarquent souvent l'étrangeté de la comète. En revanche, ceux qui sont équipées de télescopes classiques ou de grosses jumelles observent une comète large, plus ou moins brillante, mais uniforme. Or, "à cette distance du Soleil, elle ne devrait plus avoir cette apparence dichotomique", précise-t-il. Observateur depuis plus de 50 ans, John Bortle a eu l'occasion de contempler plusieurs centaines de comètes. Mais "alors que la comète vient de traverser l'orbite de la Terre, je n'en ai jamais vu aucune qui lui ressemblait à cette étape du voyage. Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais ça ne me plaît pas", s'inquiète-il, repris par Space.com.

Un pas en avant, un pas en arrière

Un pas en avant, un pas en arrièreAutour du 19 octobre dernier, ISON semblait briller plus fortement qu'auparavant. Bruce Gary, le premier à photographier la comète le 12 août, écrivait même : "la brillance de la comète continue sur la même lancée que celle débutée le 19 octobre. La chevelure interne est de plus en plus lumineuse. La semaine prochaine devrait être excitante". Pourtant, quatre jours plus tard, la comète montrait des signes d'essoufflement en perdant de sa luminosité. "Je ne sais pas ce qui se passe avec cette comète", s'exaspérait presque Bruce Gary. En analysant les données depuis le 4 septembre, les chercheurs se sont aperçus qu'ISON réagissait au Soleil comme un corps solide et non comme une comète classique.

Le temps presse

 

Mais peu importe ce qui se passe au sein d'ISON, cette dernière semble continuer inlassablement son voyage vers le Soleil puisqu'elle a traversé l'orbite de la Terre, le 30 octobre dernier. Au cours des deux derniers mois, les observateurs ont regardé la comète s'illuminer à un taux que beaucoup considéraient trop lent. Ils attendent d'ailleurs toujours que sa luminosité augmente. Cela pourrait encore arriver, mais la comète pourrait aussi être à court de temps, puisqu'il ne lui reste plus que quelques semaines avant sa rencontre solaire. Des scientifiques nippons ont récemment pu filmer la comète en attachant une caméra spéciale à un télescope de l'observatoire de Tottori au Japon. Selon eux, elle deviendrait de plus en plus visible. Mais le doute demeure.Sa luminosité restera t-elle faible ? Ou, au contraire, se décidera-t-elle à briller de mille feux comme les astronomes l'espèrent ? Sortira-t-elle indemne de son face à face avec le Soleil ou bien la chaleur extrême et les forces d'attractions la forceront-elles à se briser ? Autant de questions auxquelles les scientifiques ne peuvent toujours pas répondre, et qui les laissent anxieux.

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/com%E8te-ison/comete-ison-un-...

 


 

La comète ISON bientôt visible à l'oeil nu

 

greencomet_strip.jpg

La comète Ison en couleur

 

Des chercheurs japonais ont filmé le voyage de la comète ISON, de plus en plus visible à mesure que le bloc de glace cosmique s’approche du soleil qu’il devrait frôler le 29 novembre.

Grâce à une caméra spéciale attachée à un télescope de l’observatoire de Tottori au Japon, des scientifiques ont pu filmer la comète ISON (voir les images ci-dessus). Celle-ci, actuellement à une centaine de millions de kilomètres du soleil, devrait effleurer l’étoile le 29 novembre.

Plus la comète s’approche du soleil, plus elle devient visible, explique le professeur Junichi Watanabe de l’Observatoire national astronomique du Japon. Les chercheurs s’attendent à un spectacle d’une rare intensité.

En Europe, la comète peut être visible avant l’aube avec une paire de jumelles et pourrait l’être à l’oeil nu lorsqu’elle sera à proximité du soleil.

Il restera ensuite à savoir si la comète aura survécu à son passage si près du soleil, où le gros bloc de glace cosmique subira une température de l’ordre de 2700°C. Il pourrait alors être visible à l’oeil nu à la fin du mois de décembre lors de son passage près de la Terre.

 

La comète ISON bientôt visible à l'oeil nu

http://www.youtube.com/watch?v=WqTUXJDP4bs

 

 

Via Sott.net (+vidéo)

05/04/2013

La Terre forme une 3ème ceinture de radiations à l’approche d’un vent solaire (Vidéos)

La Terre forme une 3ème ceinture de radiations à l’approche d’un vent solaire (Vidéos)

3è-ceinture-VanAllen-NASA

La NASA a récemment lancé sa mission Van Allen Probes, une paire de sondes spatiales automatiques, lancées en aout dernier pour enquêter une paire éponyme de ceintures de radiations (Ceinture de Van Allen) et elles ont déjà dévoilé quelques résultats très inattendus. Le plus important : une troisième ceinture éphémère de radiations, jusque-là inconnue de la science, qui entoure notre planète.

Pour la NASA, la découverte était un coup de chance. Seulement trois jours après le lancement des sondes, une équipe de chercheurs, dirigée par le planétologue Daniel Baker, a fait une inhabituelle demande de dernière minute : que leur Relativistic Electron Proton Telescope (REPT – embarqué sur les sondes) soit allumé plus tôt que prévu, dans l’espoir que leurs observations ne se chevauchent avec celle d’une autre mission appelée SAMPEX. Ce qui s’est passé ensuite était tout à fait inattendu.

Presque immédiatement, l’instrument REPT a détecté un certain nombre d’autres particules de haute énergie piégées dans les deux ceintures de Van Allen précédemment établies, mais au cours des jours suivants, les particules ont commencé à s’installer dans une configuration jamais encore observée : une troisième grande bande d’énergie s’est intégrée dans la partie extérieure des ceintures de Van Allen, à environ 19 000 à 22 000 km au-dessus de la surface terrestre.

Ci-dessous : la nouvelle ceinture de radiations est présentée ici, en utilisant les données actuelles, comme l’arc du milieu de l’orange et du rouge des trois arcs vus sur chaque côté de la Terre. La nouvelle ceinture a été observée pour la première fois par le REPT à bord des Sondes jumelles Van Allen de la NASA.

 

Van Allen Probes Reveal New Radiation Belt Around Earth

http://www.youtube.com/watch?v=gm6iL8CsSWA&feature=player_embedded


Après avoir vérifié qu’ils n’avaient pas un problème de détection avec leurs instruments, ce qui n’était pas le cas, les chercheurs ont constaté que la troisième ceinture persistait dans sa position et ceci pendant quatre semaines. Mais le 1er octobre, la troisième ceinture a disparu, apparemment dissoute et "virtuellement anéantie" (pour reprendre les chercheurs) par une onde de choc interplanétaire d’un puissant vent solaire.

Le moment de la formation de l’anneau suggère qu’une grosse éruption solaire, le 31 août 2012, (immortalisée par la sonde SDO de la NASA dans l’image ci-dessous) a peut-être contribué à déclencher sa formation.

Les explications de la NASA :

NASA | Van Allen Probes Reveal Previously
Undetected Radiation Belt Around Earth

http://www.youtube.com/watch?v=XKCMaJBXmzY&feature=pl...

La ceinture de Van Allen était, à bien des égards, la première découverte de l’ère spatiale et cinquante ans après, il est exaltant de constater qu’on continu à dévoiler ses secrets.

A partir de la NASA : NASA’s Van Allen Probes Discover a Surprise Circling Earth.

http://www.gurumed.org/2013/03/02/la-terre-forme-une-3me-...

21/02/2013

En vidéo, anatomie de la constellation d’Orion

Pour nous mettre la tête dans les étoiles et dans le cosmos. C'est plus reposant !

En vidéo, anatomie de la constellation d’Orion

Anatomie ou les dessous de la constellation d’Orion, visible en ce moment, plein sud dés la tombée de la nuit. Le géant Orion, originaire de Béotie, connut de nombreuses aventures. Chasseur prolixe, il fut aveuglé par Oenopion, fils de Dyonisos, aimé et séduit par les divines Eos et Artemis, pourchasser par un monstrueux Scorpion qui finit par le tuer (ou pas, selon les versions …). Les uns disent que c’est la Déesse de la Chasse qui le porta au ciel en compagnie de Chiens (Canis Minor, Canis Major). D’autres racontent que c’était là, la volonté de Gaïa afin de rappeler à chacun que, à l’instar d’Orion qui périt par la piqure d’un Scorpion, « on trouve toujours plus fort que soi »…  Une autre légende dépeint le Chasseur Orion poursuivant les Pléiades, petites protégées de Zeus (celui-ci les transforma en colombes).
 
Dans la belle ceinture d'Orion, Alnilam (à gauche) est entourée de la nébuleuse de la Flamme et la nébuleuse Tête de Cheval

Dans la belle ceinture d'Orion, Alnilam (à gauche) est entourée de la nébuleuse de la Flamme et la nébuleuse Tête de Cheval (photo de Martinez)

D’un point de vue astronomique, la constellation d’Orion qui domine les longues nuits d’hiver, est particulièrement riche d’étoiles massives et de nuages moléculaires. Vous avez peut-être déjà entendu parler de la nébuleuse d’Orion, désigné aussi sous le terme M42 (Messier 42), discernable dans une paire de jumelles ou au télescope au sein du poignard (sous les 3 étoiles de la ceinture d’Orion). Ce n’est là qu’une frange ou fraction remarquable d’un immense nuage qui occupe plus de la moitié de la constellation ! Une brume de gaz et de poussières où ont grandi de nombreuses étoiles massives et où d’autres sommeillent encore dans leurs enveloppes foetales … ! A l’échelle de notre galaxie, le nuage/nébuleuse d’Orion est dans notre voisinage. Situé à environ 1 300 années-lumère de nous, il est la structure de formation stellaire la plus proche de nous ! Les étoiles les plus brillantes qui composent la constellation auraient pour origine le nuage moléculaire visible en toile de fond. Très massives, quelques unes sont proches du déclin. Bételgeuse – l’épaule rougeoyante d’Orion – est l’une d’entre elles : scellant son sort en flamboyante supernova d’ici plusieurs milliers d’années (difficile de dire quand cela se produira !) !

En video ci-dessous, anatomie de la constellation d’Orion, emblématique du ciel d’hiver.

La première partie présente la constellation dans sa dimension culturelle et mythologique.
La seconde partie en dévoile les dessous astronomique et astrophysique.



 

Crédit photo : Martinez et Girardi Michele.
 
http://www.lecosmographe.com/blog/en-video-anatomie-de-la...