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19/10/2014

L’armée américaine élabore un plan pour la Troisième Guerre mondiale ! Le plan entre 2020 et 2040 !

Qui va arrêter ces criminels qui ne vivent que pour nous inventer, former et financer des groupements terroristes dans le monde et les guerres génocidaires ?

Voici, le plan qui a encore été mis en place par les psychopathes reptiliens pour les années à venir, entre 2020 et 2040 ! Sans compter que nous y sommes déjà avec l'invention de la crise économique depuis 2008 !

Ils la veulent leur 3ème guerre mondiale pour provoquer le chaos sur Terre et pour avoir le prétexte de nous inventer que pour avoir la paix mondiale, il faudra que nous acceptions l'instauration de leur Nouvel Ordre Mondial de dictature !

Voir la traduction Google sur leur site en cliquant : ICI

L’armée américaine élabore un plan pour la Troisième Guerre mondiale

 

 

 

 

 

 

 

 


L’armée américaine élabore un plan pour la Troisième Guerre mondiale ! Le plan entre 2020 et 2040 !

Published on Sunday, 19 October 2014 10:05 | 1560

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Alors que les politiciens et les médias américains débattent de plus en plus âprement sur la stratégie guidant la dernière guerre des Etats-Unis au Moyen-Orient, l’armée américaine a dévoilé un nouveau document intitulé Army Operating Concept (AOC) qui fournit une « vision d’un futur conflit armé » aux implications extrêmement inquiétantes.

C’est le dernier en date de toute une série de documents dans lesquels le Pentagone développe la stratégie sous-tendant la guerre préventive, annoncée en 1992 – à savoir le recours à la guerre comme moyen de destruction d’éventuels concurrents géopolitiques et économiques avant qu’ils ne deviennent suffisamment puissants pour obstruer une domination de la planète par les Etats-Unis.

Le document a été officiellement rendu public cette semaine lors de la conférence de l’Association de l’Armée des Etats-Unis (AUSA), une manifestation annuelle qui rassemble les hauts gradés de l’armée et les responsables du ministère de la Défense pour une série de discours et de réunions-débat. Celle-ci se déroule parallèlement à un énorme salon commercial organisé par des fabricants d’armes dans le but d’exposer leurs systèmes d’armes dernier cri et de conclure de lucratifs contrats avec le Pentagone.

Une bonne partie de la conférence de cette année a été dominée par de funestes avertissements quant à l’impact de la mise sous séquestre des dépenses militaires pour les effectifs des forces armées. Le général Raymond Odierno, le chef d’état-major de l’armée, a dit aux journalistes lundi à la conférence de l’AUSA qu’il « commençait à s’inquiéter de la taille de l’armée au final » et qu’il regrettait d’avoir dit au Congrès en 2012 que l’armée pouvait s’en sortir avec 490.000 hommes en service actif.

En plus de ces 490.000 soldats, il y a les 350.000 de la Garde nationale et 205.000 réservistes, pour un effectif total – que le Pentagone qualifie d’‘armée totale’ – dépassant de loin le million de soldats. La réponse à la question de savoir pourquoi des forces armées aussi gargantuesques paraissent insuffisantes au général Odierno se trouve dans le nouvel Army Operating Concept (AOC), un document irresponsable et dangereux qui présente une stratégie de la guerre totale sur toute la planète y compris les Etats-Unis.

Le document montre clairement que pour les hauts gradés de l’armée américaine, en ce qui concerne le débat actuel relatif aux « bottes sur le terrain » il ne fait aucun doute qu’il y aura des bottes et ce, en abondance.

L’AOC précise dès le début sa « vision » des guerres à mener par l’armée américaine à l’avenir. Dans un langage qui rappelle l’invocation par Rumsfeld des « inconnues inconnues, » le document affirme: « L’environnement dans lequel l’armée opérera est inconnu. L’ennemi est inconnu, le lieu est inconnu et les coalitions impliquées sont inconnues. »

La seule explication logique pour ce scénario paranoïde est que l’armée américaine estime que tout pays se situant au-delà de ses frontières est un ennemi potentiel. Partant du postulat comme quoi les environnements, les ennemis, les lieux et les coalitions impliqués dans les conflits à venir sont inconnus, l’armée américaine requiert une stratégie de guerre contre tous les Etats et tous les peuples. Cette stratégie découle de l’impératif tacite sous-jacent que l’impérialisme américain exerce son hégémonie sur l’ensemble de la planète, ses marchés et ses ressources et est prêt à anéantir tout concurrent qui se dresse sur son chemin.

Le document stipule sans détours que le « caractère du conflit armé » sera essentiellement influencé par « des modifications du paysage géopolitique dues à la lutte pour le pouvoir et les ressources. » Pour les hauts gradés de l’armée de telles guerres pour la domination impérialiste sont inévitables.

Selon le document, l’objectif stratégique de l’armée est d’atteindre la « suprématie », terme qu’il définit comme « l’application de capacités ou le recours à des tactiques de manière à rendre un adversaire incapable de réagir efficacement. »

Qu’impliquent ces mots? Dans le cas d’une confrontation avec une autre puissance nucléaire, ils entraînent la mise en œuvre d’une doctrine de la première frappe d’annihilation massive. Dans le cas de l’asservissement et de la domination d’autres régions du globe, ils réclament des opérations massives sur le terrain afin d’étouffer la résistance et d’imposer une occupation militaire.

Il est significatif qu’après plus d’une décennie de soi-disant « guerre contre le terrorisme, » durant laquelle la mission principale de l’appareil militaire et du renseignement américain fut de contrecarrer la menace prétendument omniprésente d’al Qaïda, « les organisations terroristes transnationales » occupent une place plutôt secondaire sur la liste des priorités de l’armée.

En tout premier lieu viennent les « puissances concurrentes », une catégorie qui comprend la Chine, puis la Russie. Pour ce qui est de la Chine, le document exprime de graves préoccupations sur « les efforts de modernisation de l’armée » chinoise, qui dit-il, visent à parvenir à une stabilité le long de sa périphérie, » ce que l’armée américaine est déterminée à empêcher. Les efforts militaires de la Chine, précise-t-il, « mettent en évidence le besoin de forces armées déployées à l’avant ou actives au niveau régional, » et pour « les forces armées de projeter la puissance de la terre dans le domaine de l’air, de la mer, de l’espace et de l’espace cybernétique. »

Se fondant sur certains événements récents survenus en Ukraine, le document accuse la Russie d’être « déterminée à étendre son territoire et à imposer son pouvoir sur le continent eurasien, » le propre objectif stratégique de l’impérialisme américain précisément. Seul un puissant déploiement des forces américaines au sol, prétend-il, peut dissuader « l’aventurisme » russe et « projeter un pouvoir national en exerçant une influence sur les conflits politiques. »

De là, le document passe aux « puissances régionales, » en premier lieu l’Iran. Il accuse aussi l’Iran de « poursuivre une vaste modernisation militaire » affirmant que, « prise collectivement l’activité iranienne a le potentiel de saper les objectifs régionaux des Etats-Unis, » c’est-à-dire, l’hégémonie incontestée sur le Moyen-Orient et ses ressources énergétiques. Les activités de l’Iran, conclut le document, « soulignent le besoin des forces armées de rester efficaces contre les forces déployées par des Etats-nations ainsi que les organisations de guérilla en réseaux ou insurrectionnelles. »

Le document ne restreint pas la « vision » de futures opérations militaires à une guerre à l’étranger, mais inclut la nécessité de « réagir et d’atténuer des crises en métropole, » qu’il qualifie de « théâtre unique d’opérations interarmées et de l’armée. » La mission de l’armée aux Etats-Unis, affirme-t-il, comprend « l’aide à la défense des autorités civiles. »

Le document de l’AOC est une manifestation brutale du fait que l’armée est hors de tout contrôle. Il s’agit dans ces conceptions stratégiques de préparatifs avancés pour livrer une Troisième Guerre mondiale, allant de pair avec l’instauration aux Etats-Unis mêmes d’une dictature militaire à laquelle il ne manquerait que le nom.

Les plaintes formulées par le général Odierno sur les effectifs des troupes ne seront pas satisfaites par des ajustements mineurs du budget du Pentagone votés par le Congrès. Le genre de guerre envisagé par l’armée ne peut être mené sans une massive mobilisation militaire par le biais d’un service militaire obligatoire – le retour à l’appel sous les drapeaux.

Les fondateurs des Etats-Unis ont à maintes reprises exprimé une sévère méfiance face à une armée permanente. L’armée telle qu’elle existe aujourd’hui et son plan pour une guerre mondiale représentent une hideuse réalisation moderne de leurs pires craintes. L’application de cette doctrine de la guerre totale est entièrement incompatible avec les droits démocratiques et un gouvernement constitutionnel aux Etats-Unis. Elle nécessite la répression impitoyable de toute opposition politique et de toute lutte sociale organisée par la classe ouvrière américaine.

Il n’existe, au sein de l’establishment dirigeant américain et de ses deux partis politiques, aucune opposition sérieuse empêchant de mener à son ultime conclusion la militarisation de la vie à « l’intérieur du territoire » américain. Le contrôle civil de l’armée est devenu lettre morte, les politiciens courbant systématiquement l’échine devant les généraux en matière de politique, tant étrangère qu’intérieure.

Russie : Lavrov accuse Washington de mener une politique impérialiste. Sanctions: l'Occident ne cherche pas à régler la crise en Ukraine (Lavrov)

Là, les nazis US/UE/Sionistes, commencent à sérieusement chauffer les oreilles des autorités Russes ! Faudrait pas qu'ils s'amusent trop longtemps pour ne pas faire réagir l'Ours Russe ! Voilà de quoi les russes sont accusés par les nazis  ! 

Par contre, c'est normal que la Russie doivent assumer, à cause des nazis, l'assistance et l'hébergement de plus de 219.000 Ukrainiens qui ont demandé le statut de réfugié ou l'asile temporaire en Russie depuis le début du conflit dans le sud-est de l'Ukraine. Actuellement, 835.000 Ukrainiens entrés en urgence sur le territoire de la Russie continuent d'y séjourner. 931 centres d'accueil sont déployés en Russie, qui abritent plus de 48.300 réfugiés en provenance de l'Ukraine, dont plus de 15.000 enfants.

Lavrov accuse Washington de mener une politique impérialiste

Lavrov accuse Washington de mener une politique impérialiste

13:57 19/10/2014

MOSCOU, 19 octobre - RIA Novosti

Washington adopte une "approche consommateur" et "impérialiste" en matière de relations internationales, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview accordée à la chaîne de télévision NTV.

 

"C'est en fait un trait caractéristique des Américains, cette approche consommateur aux relations internationales. Ils croient qu'ils ont le droit de punir les pays qui agissent de façon indésirable pour Washington dans telle ou telle situation, et de demander leur coopération dans des questions vitales pour les intérêts des Etats-Unis et ceux de leurs alliés", a indiqué le chef de la diplomatie russe.

Selon le ministre, cette approche est "éronnée" et elle sera "inévitablement" revisée et modifiée.

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Sanctions: l'Occident ne cherche pas à régler la crise en Ukraine (Lavrov)

Dossier: Sanctions contre la Russie

Sergueï Lavrov
13:21 19/10/2014
MOSCOU, 19 octobre - RIA Novosti
Les sanctions occidentales contre Moscou visent à pousser la Russie à changer sa politique et non à régler la crise ukrainienne, estime le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nos partenaires, qui ont décrété des sanctions, ne cachent pas le fait que ces mesures ne visent pas à régler la situation en Ukraine. Leurs déclarations et leurs démarches laissent clairement entendre que l'objectif réel de ces restrictions consiste à remodeler la Russie, à modifier son approche aux questions principales et à la pousser à accepter la position de l'Occident", a déclaré le chef de la diplomatie russe dans une interview accordée à la chaîne de télévision NTV.

Selon M.Lavrov, un tel comportement témoigne d'une vision du monde caractéristique de "l'époque coloniale".

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées en raison de la crise en Ukraine et du rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie, considérée comme une annexion par les autorités de Kiev.

Fin juillet, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre plusieurs personnalités politiques, des hommes d'affaires et des secteurs entiers de l'économie russe.

Début août, Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.

© RIA Novosti.

Prix du pétrole: un krach de l'économie mondiale possible (Poutine)

Et voilà pourquoi ils font chuter le prix du pétrole au baril à 80 €, sans que les consommateurs n'en voient la différence à la pompe, au contraire la France augmente le prix du Gasoil  pour permettre aux USA de vendre son gaz de schiste, continuer à détruire la planète, et couler tous les pays exportateurs de pétrole, dont la Russie, le Venezuela, l'Iran, etc...

Prix du pétrole: un krach de l'économie mondiale possible (Poutine)

Prix du pétrole: un krach de l'économie mondiale possible (Poutine)

22:23 17/10/2014

MILAN, 17 octobre - RIA Novosti

L'économie mondiale risque de s'effondrer si le prix du pétrole se maintient au niveau de 80 dollars le baril, a déclaré vendredi à Milan le président russe Vladimir Poutine.

"Si les prix mondiaux se maintiennent au niveau de 80 dollars, la production mondiale s'effondrera. Les budgets des pays principaux producteurs de pétrole reposent aussi sur le prix situé entre 80 et 90 dollars le baril", a indiqué M.Poutine à l'issue du sommet Asie-Europe (ASEM).

Selon M.Poutine, les projets américains de production de pétrole de schiste sont rentables si le prix du pétrole est de 80 dollars.

Ces derniers mois, le prix du pétrole n'a cessé de dégringoler pour atteindre ses niveaux les plus bas depuis des années. Les experts supposent que la chute du prix du brut enregistrée en octobre a été provoquée par l'intention de l'Arabie saoudite et d'autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de réduire ses exportations.

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Les Saoudiens font chuter le prix du pétrole pour augmenter leur influence sur la politique des États-Unis au Moyen-Orient

Et leur permettre de créer leur Grand Moyen-Orient et le Grand Israël. Israël fait semblant d'être l'ennemi de l'Arabie Saoudite, mais ce ne sont que manoeuvres organisées pour tromper les peuples en se faisant passer pour des ennemis jurés, car le Le Grand Moyen-Orient, inclus, Le Grand Israël ! 

En lien avec l'article précédent :

La carte du Grand Moyen-Orient !
Nous sommes donc bien dans un projet colonialiste !

 


Les Saoudiens font chuter le prix du pétrole pour augmenter leur influence sur la politique des États-Unis au Moyen-Orient

Les USA pompent le pétrole saoudien (par le dessinateur cristoon)

Les USA pompent le pétrole saoudien (par le dessinateur cristoon)

Au cours de la dernière année président américain Barack Obama a beaucoup parlé de l’indépendance énergétique [1] :

Dans son cinquième discours sur l’état de l’Union [2] mardi, le président Barack Obama a célébré les efforts de son administration pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en louant les récentes augmentations de la production de pétrole et de gaz domestique.

Obama a dit au début de son discours qu’il y a maintenant plus « de pétrole produit à la maison que nous n’en achetons du reste du monde, » pour la première fois en deux décennies.

Obama n’a pas dit que l’augmentation de la production de combustibles fossiles des États-Unis n’a été possible que parce que les prix internationaux du pétrole et du gaz ont augmenté au-dessus de la barre magique des 100 $ le baril (en équivalent pétrole). En dessous de ce prix, le gaz de schiste et l’extraction du pétrole, ainsi que la production de pétrole à partir des sables bitumineux, ne sont que marginalement rentables [3], voire pas rentables du tout.

Mais parler d’« indépendance énergétique » permet à différents experts [4] [5] d’affirmer que les États-Unis peuvent maintenant ignorer [6] le Moyen-Orient :

De toute évidence, les prospères entreprises pétrolières et gazières américaines ne sont pas sans rencontrer des problèmes, mais les avantages (économiques, géopolitiques et environnementaux) de cette indépendance énergétique imminente l’emportent largement sur les inconvénients.

Les jours où les dictatures du Moyen-Orient productrices de pétrole et leurs amis à l’OPEP pouvaient si facilement asseoir leur pouvoir sur la perspective d’un assèchement en pétrole de l’ouest sont sur le point de devenir une relique du passé.

Comme une nouvelle récession mondiale est rampante, la consommation de combustibles fossiles a diminué [7]. Généralement, une telle évolution devrait faire baisser la production des grands opérateurs, afin de maintenir les prix et d’à peu près stabiliser leur revenu. Mais ce n’est pas le cas cette fois.

Les Saoudiens et d’autres dirigeants des États du Golfe n’ont pas trop aimé entendre les États-Unis parler d’indépendance énergétique. Ils ont besoin de garder une certaine influence sur la politique américaine. Ils ont donc décidé aujourd’hui de mettre fin au discours sur l’« indépendance énergétique » aux États-Unis, pour remettre les Américains sous leur coupe. La méthode qu’ils appliquent est simple [8] : il s’agit de maintenir une production de pétrole assez élevée pendant une période de baisse de la consommation, afin de faire baisser des prix et de rendre ainsi non rentable la nouvelle production intérieure des États-Unis :

Le royaume saoudien, le plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), est prêt à accepter des prix du pétrole en dessous de 90 $ le baril, et peut-être de descendre jusqu’à 80 $, pendant un ou deux ans, selon les personnes qui ont été mises au courant de conversations récentes.

Les discussions, dont certaines ont eu lieu à New York la semaine dernière, offrent encore un signe plus clair que le royaume met de côté sa stratégie de long terme de garder les prix à environ 100 $ le baril pour le Brent, en faveur du maintien de ses parts de marché pour les années à venir.

L’objectif est clair. Frapper [9] les producteurs aux coûts de production plus élevés que ceux de l’OPEP sur le marché et ainsi conserver la part de marché mondial, ainsi que l’effet de levier nécessaire pour poursuivre des objectifs politiques des pays du Golfe :

Le ministre du Pétrole du Koweït, Ali al-Omair, a été cité dimanche par l’agence de presse Kuna, disant qu’il était peu probable que l’OPEP réduise sa production de pétrole dans le but de soutenir les prix, car une telle mesure ne serait pas nécessairement efficace.

Omair précisa que 76 $ à 77 $ le baril pourrait être le niveau qui mettrait fin à la baisse des prix du pétrole, puisque c’était le coût de production du pétrole aux États-Unis et en Russie.

Les Saoudiens et les autres producteurs du Golfe ont tous des soldes de compte courant positifs [10]. Ils peuvent facilement se permettre des prix du pétrole plus bas.

Les coûts de production des pétroles de schiste et des sables bitumineux aux États-Unis sont plus élevés [11] que le coût en Arabie ou que la production russe. Ils seront les premiers à mourir [12] lorsque les prix resteront bas :

Permettre au Brent de descendre en dessous des 85 $ pourrait ralentir le boom du pétrole de schiste américain parce que certains producteurs perdraient de l’argent en pompant à ce prix, rapporte Francisco Blanch, responsable de la recherche des matières premières à Bank of America, dans un Rapport 9 septembre.
 …
Freiner le boom de pétrole de schiste nous laisserait dépendants vis-à-vis de l’énergie du Moyen-Orient, dit Blanch (Bank of America).
 …
« Pour l’Arabie Saoudite, je ne vois pas pourquoi ils viendraient à gérer les prix à moins qu’ils ne tombent en dessous de 90 $ », a déclaré Torbjoern Kjus par téléphone le 10 septembre, analyste chez DNB à Oslo. « Les Saoudiens profitent de la situation pour tester la limite sur le schiste des États-Unis ».

De facto, le chef de file de l’OPEP a la « puissance de feu financière » pour supporter des prix aussi bas que 70 $ pendant deux ans sans éprouver de difficultés économiques, selon Energy Aspects Ltd, un consultant à Londres. Le Royaume tient des réserves évaluées à 741,6 Mds en juillet, presque le double du niveau d’il y cinq ans, selon l’Agence monétaire Arabie Saoudite.

Cette stratégie permettra aux dictateurs du Golfe non seulement de conserver leur part de marché, mais les Saoudiens et d’autres vont utiliser cette stratégie pour ralentir, voire arrêter, les ouvertures américaines vers l’Iran et faire pression sur les États-Unis pour permettre un changement de régime en Syrie.

Moon of Alabama
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr

Notes :

[1] Obama Praises ‘All-Of-The-Above’ Energy Strategy In 2014 State Of The Union (huffingtonpost.com, anglais, 28-01-2014)

[2] Le discours sur l’état de l’Union (State of the Union address) est un événement annuel où le président des États-Unis présente son programme pour l’année en cours. Ce discours est prononcé à Washington au Capitole, où les deux chambres (la Chambre des représentants et le Sénat) sont réunies. (Wikipédia, français)

[3] Just How Expensive Is Shale Oil? (fool.com, anglais, 15-06-2013)

[4] How American energy independence could change the world (bbc.com, anglais, 02-04-2014)

[5] Energy Independence Would Insulate the U.S. from Middle East Unrest (wealthandpoverty.net, anglais, 25-06-2014)

[6] America, the Saudi Arabia of tomorrow (cnn.com, anglais, 14-06-2014)

[7] Dropping Oil Prices Send Shockwaves Through Energy Sector (nakedcapitalism.com, anglais, 13-10-2014)

[8] EXCLUSIVE-Privately, Saudis tell oil market : get used to lower prices (reuters.com, anglais, 13-10-2014)

[9] REFILE-UPDATE 2-Oil falls more than $1 on Kuwait, Saudi signals ; China offsets (reuters.com, anglais, 13-10-2014)

[10] Gulf markets under pressure, document PDF, voir le schéma n° 3 (ecstrat.com, anglais, 13-10-2014)

[11] The Middle East Has A Huge Advantage In The Global Oil Market (businessinsider.com, anglais, 23-05-2014)

[12] Deeper Saudi Oil Cuts Seen After Biggest Drop Since ’12: Energy (bloomberg.com, anglais, 17-09-2014)

Source : Saudis Dump Oil To Increase Leverage Over U.S. Middle East Policies (Moon of Alabama, anglais, 13-10-2014)

http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/14/les-saoudiens-effondrent-prix-du-petrole-augmenter-linfluence-les-politiques-etats-unis-au-moyen-orient/

Quand l’Arabie Saoudite et le Qatar contribuent financièrement à l'EI ou Daesh et à l'effrondrement économique mondial !

Attention de nouveaux pions/nazis viennent de rentrer en jeu :

1 - pour provoquer le crash mondial en jouant sur le prix du pétrole,
2 - pour mettre des entraves aux BRICS, à la Russie et la Chine notamment, et à l'effondrement du dollar !

La Syrie est riche en pétrole, en gaz et autres richesses qu'on veut l'empêcher de vendre au profit de tous ces mafieux de la FED et alliés nazis par le biais de leur création EI ou Dash  !

Surveillez ce qui se passe en Arabie Saoudite et au Quatar, les grands amis des traîtres Nazis Français, de l'UE et des US/Sionistes ! Quelques articles ci-dessous :

Voilà avec qui s'accoquine Hollande et la France !

 

Quand l’Arabie Saoudite et le Qatar contribuent financièrement à l'EI

Le bastion kurde de Kobané est en train de tomber aux mains de l’Etat islamique et ce malgré les frappes aériennes de la coalition. Une progression qui témoigne de la nature et de la force de cet ennemi, constitué en une véritable armée.

Atlantico : En Syrie la ville kurde de Kobané, située juste à côté de la frontière turque, est en train de tomber entre les mains des combattants de l’Etat islamique, et ce malgré les frappes aériennes de la coalition. Que nous enseigne cette réussite militaire sur la nature et sur l’organisation des forces islamistes en présence ? L’image du djihadiste se cachant dans les montagnes doit-elle définitivement être mise en placard ?

Alain Chouet : Il y a longtemps qu’en Irak et en Syrie les djihadistes ne se cachent plus dans les montagnes. Longtemps soutenus financièrement et logistiquement par divers Etats, bénéficiant d’un important apport de volontaires étrangers grâce à la complaisance des autorités du gouvernement islamiste turc, profitant de l’effondrement de la capacité de contrôle territorial des pouvoirs locaux, les djihadistes de l’Etat Islamique sont constitués en une véritable armée avec une implantation territoriale définie, une hiérarchie, des véhicules et armes abandonnés par les armées régulières débandées ou fournies par des intervenants extérieurs, des ressources locales fournies par leur contrôle du terrain.

Malgré des effectifs nombreux, un armement lourd et un encadrement assuré selon certaines sources par d’anciens officiers de Saddam Hussein, peut-on aller jusqu’à qualifier l’Etat islamique d’armée au sens traditionnel ? Dans un tel cas de figure, serait-il plus facile pour la coalition occidentale de les identifier et de les combattre ?

Ils ne sont pas si nombreux que cela. On évalue les effectifs actuel de l’EI dans une fourchette de 15000 à 20000 individus de qualité militaire très inégale. Ces effectifs peuvent parfois compter sur le renfort de chefs de tribus ou de villages locaux dont les islamistes se payent les services avec le produit de leurs rapines.

Leurs rangs et leurs capacités militaires ont été considérablement renforcés par l’apport de nombreux officiers et sous officiers sunnites de l’armée de Saddam Hussein brutalement licenciés par l’administration américaine en Irak ainsi que par de nombreux vétérans des autres théâtres de djihad (Tchétchénie, Bosnie, Afghanistan, Libye, etc.). Nombre de ces « vétérans » sont en fait des mercenaires rémunérés (les chiffres varient de 500 à 2000 dollars par mois) et surtout autorisés à se « payer sur la bête » par le viol, le pillage, le racket et les trafics.

Les forces de l’Etat Islamique peuvent donc effectivement s’analyser en une véritable armée ou, au moins, comme l’une de ces « grandes compagnies » de mercenaires qui terrorisaient et pillaient l’Europe du Moyen Age.

Quelles sont leurs sources de financement locales et internationales ? Au vu des moyens mis en œuvre sur le champ de bataille, faut-il en déduire que les donateurs saoudiens ou qataris n’ont jamais cessé d’être actifs ?

Il ne fait plus de doute aujourd’hui que l’Arabie Saoudite et le Qatar ont largement contribué financièrement et logistiquement à l’émergence et au développement des mouvement djihadistes en Irak et en Syrie en vue de déstabiliser les pouvoirs locaux suspects de connivence avec l’Iran. L’EI a même bénéficié dans ce domaine d’une surenchère entre les Saoudiens et les Qataris.

Alain Chouet est un ancien officier de renseignement français.

Il a été chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE de 2000 à 2002.

Alain Chouet est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’islam et le terrorisme. Son dernier livre, « Au coeur des services spéciaux : La menace islamiste : Fausses pistes et vrais dangers », est paru chez La Découverte en 2011.

Illustration : Kobané en proie aux affrontements depuis plusieurs semaines Crédit Reuters