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18/04/2010

Et si le volcan islandais réveillait son grand frère ?

Et s'ils se réveillaient tous, faudrait bien se débrouiller localement, n'est-pas, si tous les trafics aériens étaient arrêtés ?
Soi-disant, le volcan serait en voie de se calmer alors que la date de la reprise du trafic aérien est  reportée de jour en jour.

Le Volcan fera son cycle et les vents le reste et point, et nous mettons au défi quiconque de nous faire des prévisions sur la date précise de la fin de l'éruption du volcan.

Vive la Nature et ses forces devant lesquels nous ne pouvons que nous incliner !

 

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Dossier : Un nuage de cendres sur l'Europe

Même s'il ne montre aucun signe d'activité, le Katla, un volcan plus grand et plus dangereux, voisin de celui qui crache depuis mercredi des cendres, s'est souvent réveillé par le passé un an ou deux après.

Alors que les météorologues et vulcanologues s'interrogent sur la durée des émissions de cendres (lire notre article) que crache depuis mercredi le volcan islandais Eyjafjöll, un autre volcan à quelques kilomètres de là est surveillé de près par les autorités islandaises. Le Katla fait partie de la zone volcanique dans le Sud de l'Islande où se situe l'Eyjafjöll. Il est considéré comme lié à l'Eyjafjöll, qui s'est lui-même réveillé après 187 ans de repos provoquant le chaos dans le ciel européen. Or le Katla est l'un des volcans les plus actifs et les plus destructeurs par le passé d'Islande.

Si la dernière éruption de Katla remonte à 1918, et si le géant endormi ne montre aucun signe d'activité, les Islandais savent en effet que ses éruptions ont souvent par le passé suivi un an ou deux après une première éruption de l'Eyjafjöll. "Ce n'est pas vraiment la question de savoir s'il va entrer en éruption, mais plutôt quand (...) Et là, on aura un vrai problème", a commenté un habitant du coin. D'autant que la plupart des éruptions du Katal se sont déroulées sous la glace qui le recouvre, entraînant des "Jökulhlaup", des crues brutales et dévastatrices. 

C'est ce qu'il s'est passé mercredi dernier, après l'éruption de l'Eyjafjöll, dans la partie sud-ouest du cratère au sommet du glacier Eyjafjallajokull, déjà touché par une éruption le mois dernier. Quelque 800 personnes ont été évacuées face à la menace de fortes inondations. La fonte du glacier a en effet provoqué deux importantes coulées d'eau, bloquant notamment la route et isolant la région. Une note d'optimisme tout de même : si le nuage de fumée qui se dégageait du volcan parassait s'épaissir samedi soir, selon la journaliste de TF1 sur place, le gouvernement islandais a indiqué que l'éruption en elle-même baissait d'intensité. "Actuellement le volcan se dégonfle", a confirmé le géophysicien Sigrun Hreinsdottir de l'Université d'Islande... tout en mettant en garde contre d'éventuelles nouvelles explosions du volcan en préparation.



La Terre nous aime, elle nous protège, remercions-la !

Il faudrait que nous soyons aveugles et sourds pour ne pas nous rendre compte que nous arrivons à la fin d'un cycle cosmique et pour voir que la Terre se révolte pour se débarrasser de ses prédateurs.

La Nature et la Terre nous aiment et elles nous adressent des signes récurrents depuis de nombreux mois.

Ecoutons- les !

Que valent les objectifs des élites prédatrices contre les forces de la Nature et du Cosmos ? RIEN !

Si nous devions tirer des conclusions de l'éruption du volcan islandais et des conséquences induites sur le marché de l'économie, elles ne pourraient être que positives pour nous permettre de revenir aux fondamentaux de la vie humaine pour le bien-être de l'humanité. Le temps est venu de nous transformer et d'envisager d'autres projets de vie, car nous n'avons pas fini de voir des éruptions volcaniques et des tremblements de terre se multiplier dans l'avenir.

En effet, et loin d'interpréter la paralysie du trafic aérien comme étant une "tuile" pour les multinationales et les élites aux commandes desdites compagnies, nous pouvons tirer les leçons que nous adressent la Nature et la Terre pour en tirer profit et nous réorganiser pour produire local et créer la solidarité entre les peuples.

Conséquences positives de l'éruption du Volcan islandais et du nuage de cendres qui traverse l'Europe :

1 - plus de lâcher de chemtrails toxiques dans l'atmosphère,

2 - un meilleur ensoleillement de la Terre,

3 - plus de pollution atmosphérique due au trafic des avions dans les airs et respect de l'environnement,

4 - immobilisation des avions militaires et arrêt des guerres fratricides,

5 - immobilisation des dirigeants mondiaux sur leur propre territoire, afin d'éviter de nous porter à marche forcée, avec leurs homologues, vers la mondialisation des marchés et l'instauration du Nouvel Ordre Mondial.

6 - destruction naturelle de la mondialisation et des multinationales,

7 - échec à l'instauration du Nouvel Ordre Mondial,

8 - émergence de nouvelles initiatives pour créer et fabriquer localement,

9 - créations d'emplois adaptés aux nouveaux besoins locaux,

10 - disparition de la famine dans le monde,

12 - réveil de la solidarité et de l'amitié entre les peuples,

13 - reprise de la gestion naturelle de la Terre par l'ensemble de l'humanité, etc...

La Terre nous aime, elle nous protège et nous adresse des signes pour nous réveiller.

Profitons-en pour réfléchir et méditer, à comment nous organiser localement pour subvenir à nos besoins vitaux et fondamentaux et reprendre notre liberté d'action et de gestion équitable de notre Mère la Terre !

Pour une fois les élites prédatrices sont paralysées et ne peuvent pas lutter contre les éléments naturels et les forces de la Nature, devant lesquels nous ne pouvons tous que nous incliner en toute humilité.

Il sera inutile de prévoir  avec justesse la reprise du trafic aérien, car le volcan lui n'arrêtera son cycle que lorsqu'il l'aura terminé, s'il ne participe pas encore à réveiller ses frères.


La pire paralysie de l'histoire du transport aérien

L'impact du nuage de cendres dépasse celui des attentats du 11 septembre à New York. Le volcan islandais se soucie peu des millions de passagers bloqués et ne montre aucun signe d'accalmie.

Le volcan islandais crache toujours (AFP)
Le volcan islandais crache toujours (AFP)

La paralysie de l'espace aérien européen se prolonge, et même s'aggrave, dimanche 18 avril, l'immense nuage de cendres craché par un volcan islandais s'étend un peu plus. La Bulgarie a annoncé à son tour la fermeture de ses aéroports. Le nuage a même franchi les Pyrénées. Onze aéroports ont été fermés dimanche matin dans le nord de l'Espagne, dont celui de Barcelone, jusqu'à au moins 14h GMT (16h heure de Paris). Madrid n'est pas concerné par cet ordre de fermeture (> l'évolution de la situation heure par heure).

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Des millions de voyageurs restent bloqués. "Nous estimons que l'impact dépasse celui (des attentats) de 2001 en termes de vols annulés et d'inconvénients causés aux aéroports", indique le porte-parole de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Denis Chagnon. La paralysie provoquée par les attentats du 11 septembre 2001 était jusqu'ici le pire blocage de l'histoire du transport aérien.

Le volcan crache toujours

En photos

Nombre de pays européens ont prolongé jusqu'à dimanche, voire lundi matin, la fermeture de leur espace aérien, certaines compagnies aériennes européennes annulant tous leurs vols, tandis que les américaines ont annulé la majorité de leurs liaisons avec l'Europe samedi pour la troisième journée consécutive.

Près de 17.000 vols sur 22.000 prévus ont été annulés samedi en Europe, a indiqué Eurocontrol, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne. "C'est exceptionnel et sans précédent", a déclaré son chef du réseau d'opération, Joe Sultana.

Et selon l'Institut météorologique d'Islande, les vents devraient continuer à souffler le nuage vers l'Europe pendant les quatre à cinq prochains jours au moins. L'éruption du volcan Eyjafjöll, sous un glacier qui en démultiplie les effets, ne montrait en effet aucun signe d'accalmie. Des experts ont averti qu'elle pourrait durer plusieurs semaines.

Jusqu'à lundi matin ?

Tout au long de la journée, les pays européens ont prolongé la fermeture de leur espace aérien.

Le Royaume-Uni et l'Irlande, premiers pays touchés jeudi par le nuage, ont dû refermer samedi leurs espaces aériens après quelques heures de répit, jusqu'à dimanche 18h GMT (20h heure de Paris) pour Londres, 12h GMT (14h heure de Paris) pour Dublin. Même heure pour l'Allemagne, la Belgique, l'Autriche (sous 7.500 mètres d'altitude) et la Finlande.

Les aéroports parisiens, ceux du nord de la France, et l'espace aérien du nord de l'Italie, du Danemark et des Pays-Bas seront fermés jusqu'à lundi 6h GMT (8h heure de Paris).

En Pologne, l'espace aérien est fermé jusqu'à nouvel ordre.

De nombreux dirigeants étrangers, dont Barack Obama, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, ont renoncé à assister dimanche à Cracovie aux obsèques du président polonais Lech Kaczynski, en raison des perturbations du trafic aérien.

Samedi, plusieurs participants à la réunion des ministres des Finances de l'UE à Madrid ont quitté la ville précipitamment pour éviter d'être piégés. Sept aéroports du nord de l'Espagne ont été brièvement fermés.

La Suède et la Norvège, qui avaient partiellement rouvert leur ciel vendredi, ont de nouveau interdit tout vol. Trafic également suspendu dans les pays baltes.

Espaces aériens fermés jusqu'à nouvel ordre en Serbie, Monténégro et sur une partie de la Bosnie-Herzégovine. Limitations en Slovénie, Ukraine et Belarus.

La Lufthansa a annulé tous ses vols dans le monde jusqu'à dimanche 12h GMT (14h heure de Paris). British Airways a annulé ses vols avec les aéroports londoniens Heathrow et Gatwick samedi et dimanche. Ryanair a suspendu, jusqu'à lundi 12h GMT, ses vols dans le nord de l'Europe et les Etats baltes. Sa concurrente "lowcost" easyJet a annulé tous ses vols en Grande-Bretagne et Europe du nord dimanche. Brussels Airlines a annulé tous ses vols jusqu'à lundi.

Pris dans cette pagaille, des millions de voyageurs bloqués dans le monde tentent de rallier leur destination par des moyens terrestres ou maritimes. La compagnie Eurostar, qui a rajouté des trains depuis jeudi, a opéré vendredi 58 liaisons entre Londres et le continent. Toutes affichaient complet. Les ferries sont également pris d'assaut: la compagnie P&O a reçu 40.000 appels vendredi, et embarqué 6.000 passagers piétons contre 100 à 200 un vendredi normal d'avril. Tim Noble, Britannique de 52 ans bloqué en France, a dû acheter un vélo afin d'embarquer sur un ferry qui avait vendu ses billets pour piéton... mais en avait encore pour cycliste.

Même les taxis sont sollicités. La compagnie Addison Lee a reçu des requêtes pour relier le Royaume-Uni à Paris, Milan, Amsterdam ou Zurich. Un homme d'affaires a payé 700 livres (800 euros) pour une course Belfast-Londres.

Les nuages de cendres peuvent limiter la visibilité et risquent d'endommager les réacteurs des avions, même à très haute altitude.

La paralysie du trafic aérien coûte plus de 200 millions de dollars (147,3 millions d'euros) au secteur par jour, estime l'Association internationale du transport aérien (IATA).

(Nouvelobs.com avec AFP)

 

 

17/04/2010

Le bilan du séisme en Chine s'alourdit à 1.339 morts

Les secours comptent plus de 1.297 blessés dans un état grave. 417 personnes sont encore portées disparues.

Le bilan du séisme en Chine s'alourdit de plus en plus (AFP)

Le bilan du séisme en Chine s'alourdit de plus en plus (AFP)

Les Tibétains ont procédé à l'incinération de leurs morts, samedi 17 avril, dans le comté de Yushu, trois jours après le violent séisme de magnitude 6,9 qui a frappé une région isolée de l'ouest de la Chine. Les moines chargés de l'opération ont indiqué avoir incinéré 1.400 corps.

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Selon le dernier bilan, communiqué samedi par l'agence Chine nouvelle, le tremblement de terre a fait 1.339 morts, et l'on compte encore 417 disparus et plus de 1.297 blessés dans un état grave, bien que nombre d'entre eux aient été évacués vers de grandes villes pour y recevoir des soins.

D'autres demeurent ensevelis sous les décombres de bâtiments effondrés. Au moins 200 secouristes ont dû être évacués des lieux après avoir été victimes du mal de l'altitude, dans un secteur situé à 4.000 mètres, écrit l'agence Chine nouvelle.

Le dalaï lama souhaite se rendre en Chine

"Notre problème numéro un, c'est le manque de tentes. Un trop grand nombre de celles qui nous parviennent vont à des personnes d'influence", explique un Tibétain de souche qui fouille les débris à la recherche d'objets utilisables.

Le dalaï lama a, par ailleurs, appelé Pékin à le laisser visiter la province chinoise du Qinghai. "Pour répondre aux voeux de nombreuses personnes là bas, je souhaite m'y rendre afin de leur offrir du réconfort", a expliqué le chef spirituel des bouddhistes tibétain dans un communiqué transmis samedi depuis Dharamshala, au nord de l'Inde, où il vit en exil.

"Nous appartenons tous au même peuple"

Peu après l'aube, samedi, des moines bouddhistes ont incinéré les morts, rassemblés sur une plate-forme du principal monastère de Gyegu, le chef-lieu du comté de Yushu.

Des moines et des habitants assistaient debout à la crémation, certains murmurant des prières. "Il faut que les morts soient incinérés dans les trois jours, c'est notre tradition", a expliqué Laojiang, un moine bouddhiste qui s'est rendu à Yushu pour aider aux secours.

"Nous sommes tous tibétains, nous appartenons tous au même peuple. Je me sens très triste mais je crois aussi que nous avons fait montre de la meilleure attitude", ajoutait-il.


NouvelObs

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Au Maroc, le désert reverdit peu à peu,

Une conséquence de l'inversion des pôles magnétiques ?

14/04/2010 | Mise à jour : 13:03

Après cinq années de pluies abondantes, les barrages débordent et les oasis renaissent.


Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.

De notre envoyé spécial à Ouarzazate

«Avant, à cette époque de l'année, vous n'auriez vu que des pierres: tout était déjà grillé par le soleil, il n'y avait plus un brin d'herbe», confie Mhamed Mahdane en désignant des troupeaux de chèvres et de moutons disséminés le long de la route nationale 10 qui relie Ouarzazate à l'oasis de Skoura, dans le Sud marocain, aux portes du Sahara. En cette fin du mois de mars, des taches de fleurs blanches, jaunes ou mauves, entrecoupées de touffes d'herbes buissonnantes apportent encore une timide touche de couleur à cet univers minéral. «Du côté du Tafilalet, autour de l'oued Ziz, c'est encore plus spectaculaire: là-bas, il y a de vraies prairies!» ­insiste ce jeune enseignant, chercheur en sociologie rurale du développement à l'université d'Agadir.

La raison de cette métamorphose? La pluie. Après une sécheresse implacable, qui a sévi de 1995 à 2005, l'eau tombe en abondance depuis cinq ans sur les oasis, les vallées et le versant sud de l'Atlas, rechargeant les nappes phréatiques, remplissant les barrages et faisant rejaillir des sources que l'on croyait taries à jamais. La neige immaculée qui recouvre encore les cimes du M'Goun (4 068 m) témoigne du déluge qui s'est abattu cet hiver sur la région. «Début février, au plus fort de la crue, le débit de l'oued Souss, qui se jette à Agadir, sur la côte atlantique, a atteint 4 000 mètres cubes par seconde, soit plus de douze fois celui de la Seine à Paris!» explique Thierry Ruf, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD, ex-Orstom) et spécialiste des systèmes agraires irrigués. À certains endroits, on a enregistré jusqu'à 880 millimètres d'eau (soit 880 litres par m2!) en l'espace de quelques semaines.

Développement de l'agriculture

Résultat: les deux principales retenues du secteur, qui menaçaient de céder, ont dû ouvrir les vannes en grand. Le barrage Hassan Addakhil, à 25 kilomètres en amont d'Errachidia, a débordé pour la première fois en quarante ans! Même scénario à Ouarzazate où, selon Lahcen Youbi, chef du bureau d'études de l'Office régional de mise en valeur agricole (Ormvao), 290 millions de mètres cubes d'eau (soit plus de la moitié de la capacité de l'ouvrage) ont dû être relâchés dans la vallée du Draa, qui abrite la plus grande oasis du monde.

Même s'il est encore trop tôt pour établir un lien formel entre ce retour inespéré de la pluie et la tendance actuelle au réchauffement, ce «changement climatique à l'envers», comme l'appelle Thierry Ruf, se manifeste aussi dans les pays voisins (Algérie, Tunisie) quoique avec une intensité moindre. Les sombres prédictions de Rajendra Pachauri, le président du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), qui annonçait en juillet 2008, lors de la conférence de Poznan (Pologne), «une baisse de 50% des rendements des cultures non irriguées dans certains pays d'Afrique, d'ici à 2020», semblent pour l'instant ne pas concerner le Maghreb .

Mieux: il est même permis de se demander si le désert, qui n'a cessé de gagner du terrain depuis les années 1970, ne va pas commencer à reculer. «Ce qui est sûr, c'est qu'il n'avance plus!» se réjouit Hro Abrou, le directeur général de l'Ormvao, pour qui «ces années humides offrent à l'agriculture marocaine une occasion en or de se développer». D'autant qu'elles coïncident avec le plan Maroc vert, lancé en avril 2008 par le gouvernement de Mohammed VI, qui prévoit d'investir 150 milliards de dirhams (13,4 milliards d'euros) d'ici à la fin de la décennie dans le secteur agricole. «Pour couvrir les pertes dues à la sécheresse et densifier notre patrimoine arboricole, nous allons planter 420000 palmiers dattiers issus de culture in vitro et donc exempts de maladies», détaille M. Abrou. Pas moins de 160 000 pieds d'oliviers ont déjà été distribués en 2009 dans la région de Ouarzazate et il est prévu de relancer la culture de pommes de montagne et de produits de terroir comme la rose et le safran. Enfin, pour économiser l'eau, les agriculteurs possédant moins de 5 hectares recevront gratuitement des équipements d'irrigation en goutte-à-goutte.

«Dynamique sociale»

L'agriculture vivrière des oasis figure également parmi les priorités du plan Maroc vert. Ces perles de verdure, très densément peuplées, sont en pleine effervescence. En 2005, quand il a commencé à travailler dans le Sud marocain, Thierry Ruf pensait que les khettaras, ces galeries souterraines qui permettent de capter l'eau des nappes (voir article ci-contre), n'avaient plus qu'«un intérêt archéologique». Mais le retour de l'eau a complètement changé la donne. «On assiste en direct à une véritable renaissance avec toute une dynamique sociale qui se remet en route», explique Mhamed Mahdane. Et de citer ces émigrés qui réinvestissent de l'argent dans la construction, ces magnifiques habitations traditionnelles en boue séchée, ou tabout, et bien évidemment dans l'agriculture.

«La vie ici est rythmée par ces longues alternances de périodes sèches et humides», poursuit ce jeune homme affable qui n'a jamais cru à la mort des oasis. Leurs habitants le savent: jamais ils n'ont douté que l'eau reviendrait.» À l'image de ces fleurs du désert qui, chaque printemps, émergent de la rocaille.

LE FIGARO

Pour suivre l'activité solaire en direct

En direct , d'excellents liens sur l'activité solaire etc...

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Ici: http://gnosia.chez-alice.fr/SOHOlive.html

Tout comme : http://www.solarcycle24.com/

Et : http://www.swpc.noaa.gov/SWN/

Et : http://sohowww.nascom.nasa.gov/data/realtime/realtime-upd...

Et encore : http://stereo-ssc.nascom.nasa.gov/beacon/beacon_secchi.sh...


Pour finir addon pour GOOGLE EARTH : http://sol.spacenvironment.net/~ionops/ES4Dintro_public.h...