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02/02/2010

2010 Transition - Redéfinir la dualité

En 2010, vous serez amenés à détruire les structures par lesquelles les forces globales désirent vous dominer et vous maintenir séparés en différentes classes sociales, races ou religions. Même si plusieurs d'entre vous ont beaucoup de craintes en cette période de changement profond, vous commencez tous à reconnaître que la vie sur votre planète ne sera jamais plus la même. La situation confortable dans laquelle plusieurs d'entre vous ont vécu, insensibles sous plusieurs aspects à la souffrance de tant d'êtres qui partagent la Terre avec eux, se rétrécit. Pendant que s'écroulent les murs des conventions, l'humanité entière prend conscience des grands changements qui caractérisent la transition de Gaia, alors que celle-ci se prépare à quitter la troisième dimension pour accéder au palier supérieur. Vous commencez à construire un nouveau paradigme par l'épuration des structures de l'extrême dualité qui vous ont maintenus clans un état de séparation, par l'unification de l'espèce humaine avec les autres espèces de votre planète, et par la reconstruction d'un monde qui a besoin d'une plus grande compassion et d'une intention plus consciente. Qualifiez cela d'énergie coopérative ", si vous voulez, mais vous n'avez jamais eu de l'énergie sous cette ferme auparavant. Vous amène-t-elle à sortir de la dualité ? Oui, si vous identifiez celle-ci à l'attribut lumière / obscurité de la vieille énergie. La lumière vous sort de l'ignorance. Elle fait voir aux gens la différence entre la mythologie religieuse et la conscience spirituelle de soi. C'est là le vrai combat que vous menez, et 2010 vous en donnera la possibilité.

 

15/01/2010

La capitale haïtienne en état d'urgence

J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP

14/01/2010 | Mise à jour : 21:23 |

Cette photo témoigne des nombreuses destructions qui ont affecté Port-au-Prince.

Cette photo témoigne des nombreuses destructions qui ont affecté Port-au-Prince.

Crédits photo : AFP

Des milliers d'habitants ont passé leur deuxième nuit dans les rues jonchées de cadavres de Port-au-Prince. Dans la capitale éventrée et désorganisée, les victimes du séisme manquent de tout et des violences ont été rapportées.

Plus de 24 heures après le séisme meurtrier qui a frappé Haïti, difficile d'établir un bilan de la catastrophe. Après les chiffres donnés par le premier ministre haïtien - «bien au-dessus de 100.000 morts» - c'est au tour du président René Préval de fournir une estimation. Il a évoqué mercredi sur CNN un bilan de 30.000 à 50.000 morts, sans préciser d'où venaient ces estimations. «Le Parlement s'est effondré. L'hôtel des impôts s'est effondré. Des écoles se sont effondrées. Des hôpitaux se sont effondrés. Il y a beaucoup d'écoles avec beaucoup de morts dedans», avait-il décrit plus tôt. «Tous les hôpitaux sont pleins. C'est une catastrophe», a ajouté René Préval, qui a également appelé la communauté internationale à l'aide.

Alors que la capitale, Port-au-Prince, a passé une deuxième nuit de cauchemar au milieu des décombres, des milliers d'Haïtiens paniqués tentaient de rejoindre les hauteurs de Pétionville, une ville située en banlieue de Port-au-Prince. En cause, une rumeur annonçant l'arrivée prochaine d'un tsunami. «Des personnes ont senti de fortes vibrations. Il a fait très froid soudainement. Et des gens annoncent que l'eau monte», a expliqué une femme. Mais aucun élément concret ne permettait de confirmer la montée des eaux aux abords de Port-au-Prince. Plusieurs témoins ont toutefois fait état de répliques au séisme.

 

Course contre la montre

Le centre de la capitale est transformé en immense camp de réfugiés, où des centaines de milliers de personnes, plongés dans le noir, réclament désespérément de l'eau, de la nourriture et des médicaments. Des quartiers entiers sont devenus des cimetières à ciel ouvert. Nombre de réfugiés se sont installés sur le Champ de Mars, une célèbre avenue de Port-au-Prince, près du Palais présidentiel qui s'est affaissé sous le choc du séisme. Ils ont fabriqué des tentes. Des survivants errent dans les rues alors que d'autres tentent de retrouver des rescapés dans les ruines. Les corps retirés des décombres sont alignés dans les rues, à même le sol, recouverts d'un drap (Voir la vidéo CNN).

Très présente à Port-au-Prince, l'ONU y fait face à la pire tragédie de son histoire. Jeudi, 36 décès étaient confirmés et près de 200 employés manquaient à l'appel. «Quatre policiers, 19 militaires et 13 civils sont décédés», a précisé le porte-parole de la Mission des Nations Unies (Minustah) en Haïti, David Wimhurst.

En urgence, d'énormes moyens militaires ont commencé à être mis en oeuvre, sur fond de mobilisation internationale majeure. Dans une course contre la montre pour retrouver les éventuels survivants, des sauveteurs français, américains, canadiens, vénézuéliens ou encore chiliens, accompagnés de chiens et de tonnes de matériel, sont attendus.

Dans le même temps, «les pillages ont commencé dans les supermarchés qui se sont écroulés partiellement», a rapporté Valmir Fachini, porte-parole de l'ONG brésilienne «Viva Rio» qui travaille au développement social en Haïti. «Les tirs sont constants et on a l'impression que ce sont des familles qui tentent de se protéger des assaillants», a-t-il précisé, craignant que par la suite, «si la nourriture n'arrive pas, la population commence à piller les maisons».

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» EN IMAGES - Scènes de désolation à Port-au-Prince

» Séisme en Haïti : les images vidéo de la catastrophe

 




13/01/2010

Scènes de désolation à Port-au-Prince après le séisme

De Clarens RENOIS (AFP) – Il y a 2 heures

PORT-AU-PRINCE — Des immeubles effondrés, des habitants paniqués, blessés dans les rues et peut être des morts par centaines: Port-au-Prince, dont le centre a été "détruit", selon un témoin, était plongé dans le chaos après le puissant séisme qui a ravagé Haïti mardi.

Ils sont des milliers d'habitants à errer, parfois en pleurs, dans les rues dévastées de la ville, découvrant à chaque coin de rue de nouvelles images de la désolation.

"Le centre de Port-au-Prince est détruit, c'est une véritable catastrophe", lâche Pierre, couvert de poussière. Il a marché plusieurs kilomètres pour tenter de regagner sa maison.

Des habitants ont été contraints d'abondonner leurs domiciles et se sont réfugiés dans des espaces ouverts. Quelque part où ils ne risquent pas d'être écrasés par l'effondrement d'un immeuble.

"Ils dorment dehors parce qu'ils ont trop peur de dormir à l'intérieur à cause des risques de répliques", remarque une responsable du Secours catholique, Sara Fajardo.

Un médecin couvert de sang, blessé au bras gauche, explique que "les morts seront comptés par centaines lorsqu'il sera possible de dresser un bilan".

Plusieurs chaînes de télévision d'Amérique du Sud ont déjà diffusé des images de cadavres ensevelis dans les décombres.

Certains bâtiments se sont effondrés comme des châteaux de cartes. D'autres sont encore debout mais de larges fissures témoignent du choc de la secousse.

Le palais présidentiel a été sérieusement endommagé ainsi que des ministères aux alentours, alors que des hôpitaux, des hôtels et des écoles se sont écroulés.

"Le quartier général de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) s'est effondré en grande partie. Il y a de nombreuses personnes sous les décombres, des morts et des blessés", affirme un employé local de l'organisation.

Dans une rue envahie par la poussière, une adolescente blessée est allongée à même le sol tandis qu'on tente de la soigner, selon des images de la chaîne brésilienne TV Globo. Plus loin, un groupe de personnes tentent de secourir un homme dont les jambes sont écrasées par des gros blocs de pierre, selon ces images.

"J'ai vu beaucoup de destructions sur mon chemin. J'ai échappé de peu à l'effondrement du bureau où je travaillais", explique Marie Claire, employée dans un laboratoire médical de Port-au-Prince.

Peu de temps après la secousse, la nuit tombée sur la capitale haïtienne plonge ses rues dévastées dans un noir complet qui ne fait qu'amplifier davantage la panique qui s'est emparée de la population.

Des véhicules de la police haïtienne, des Nations unies ou de la Croix Rouge tentent de transporter des blessés mais les maisons détruites bloquent la circulation.

Autre difficulté pour les secours: les moyens de communication téléphoniques ont été sérieusement affectés et l'électricité coupée dans toute la ville. La plupart des stations de radio et de télévision de la capitale ne fonctionnent plus et quelques rares radios émettent des appels d'urgence.

Plusieurs établissement universitaires ont été endommagés par le choc et des étudiants étaient bloqués sous les débris. "Nous avons pu dégager quelques personnes des décombres, il y a de nombreux blessés", a déclaré le responsable d'une institution privée sur la radio Signal FM à Pétion-ville, à l'est de Port-au-Prince. Au lycée français d'Haïti, de nombreux écoliers sont bloqués à l'intérieur, souvent sans nouvelles de leurs parents. "Il n'y a pas de victimes, beaucoup de gens du voisinage sont venus s'abriter au lycée", assure un enseignant.

De nombreuses photos diffusées sur le site de micro-blogs Twitter montrent également des situations cauchemardesques.

Sur l'un d'elles, une petite fille couverte de poussière tente de s'extraire d'un monceau de débris. Une autre montre les cadavres de deux femmes recouvert de terre, gisant à l'arrière d'une camionnette. Les photos témoignent également des efforts entrepris par la population pour faire face au drame, commencer à déblayer les rues et secourir les victimes.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hA62qe...

 

 

Le désastre total règne à Haïti après un séisme de 7 à l'échelle de Richter

Après le tremblement de terre qui a touché le Nord de la Californie le 11 janvier 2010, puissance 6,5 sur l'échelle de Ritcher, c'est au tour de Haïti d'être touché par un tremblement de terre d'une puissance de 7 sur l'échelle de Ritcher.

Le nord de la Californie secoué par un séisme

EUREKA, Californie — Un séisme de force 6,5 sur l'échelle de Richter a secoué samedi le nord de la Californie, privant d'électricité plusieurs milliers de personnes, provoquant quelques dégâts matériels sur des maisons et des commerces, et faisant plusieurs centaines de blessés légers.

Le tremblement de terre s'est produit à 16h27 heure locale (00h27 GMT) à une quarantaine de kilomètres de la ville d'Eureka, qui compte 26.000 habitants, selon l'Institut géologique américain (USGS). Cette ville est située à 435 kilomètres au nord de San Francisco.

Plusieurs dizaines de personnes ont été légèrement blessées par des chutes de débris. Près de 10.000 personnes restaient privées de courant électrique cinq heures après le séisme, selon la société qui fournit la région, et la ville d'Eureka a subi des dégâts matériels.

Le séisme s'est fait sentir jusqu'en Oregon, Etat limitrophe de la Californie, au nord. Les autorités de surveillance ont écarté tout risque de tsunami consécutif au tremblement de terre.

Un tsunami s'était produit en 1964 à Crescent City, 145 kilomètres au nord d'Eureka. A cette date, il reste le seul tsunami à avoir fait des victimes sur le territoire continental des Etats-Unis (11 morts).


Le désastre total règne à Haïti après un séisme de 7 à l'échelle de Richter


13/01/2010

PORT-AU-PRINCE, Haïti — Le plus fort séisme jamais enregistré dans la région de Port-au-Prince, d'une magnitude préliminaire de 7,0 à l'échelle de Richter, a frappé Haïti mardi après-midi, provoquant notamment l'effondrement d'un hôpital à Pétionville et un "désastre total", selon un responsable des services de secours.

Les moyens de communications ont été fortement perturbés, rendant difficile d'évaluer l'ampleur des dommages alors que de puissantes répliques sismiques continuaient de secouer un pays désespérément pauvre. Des pannes d'électricité ont été signalées à plusieurs endroits.

Karel Zelenka, un représentant des Services de secours catholiques dans la capitale de Port-au-Prince, a déclaré à des collègues américains, avant que le service téléphonique ne tombe en panne, que le séisme "aura sûrement causé des milliers de morts".

Selon Sara Fajardo, une porte-parole du groupe de secours, M. Zelenka a rapporté que le chaos régnait dans la capitale, qui était enveloppée de nuages de poussière.

Selon l'institut géologique américain (USGS), l'épicentre de la secousse était situé à environ 15 km à l'ouest de la capitale Port-au-Prince et à 8 km de profondeur.

Dans l'heure qui a suivi la première secousse, une série de puissantes répliques ont été enregistrées, les deux principales d'une magnitude de 5,9 et 5,5, selon Don Blakeman, de l'USGS dans le Colorado. "Nous nous attendons à encore d'autres répliques, parce que c'est un séisme important, et peu profond", a-t-il dit.

"Je crois que nous allons avoir des dégâts et victimes substantiels", a-t-il ajouté.

Un journaliste d'AP a vu les décombres de l'hôpital de Pétionville, près de Port-au-Prince, alors qu'un officiel américain en visite disait de son côté avoir vu des maisons effondrées dans un ravin.

"Tout le monde est totalement terrifié et sous le choc", a raconté Henry Bahn, du ministère américain de l'Agriculture, "le ciel est gris de poussière". Il marchait dans la rue quand la terre a tremblé: "j'ai continué à avancer, et je rebondissais contre les murs. J'ai juste entendu énormément de bruit, et des cris".

Réactions canadiennes

En début de soirée, le ministère des Affaires étrangères du Canada, Lawrence Cannon, a déclaré que le gouvernement canadien était prêt à apporter toute l'aide nécessaire à Haïti, où quelque 6000 Canadiens résident.

M. Cannon a par ailleurs annoncé que l'ambassade canadienne avait dû être évacuée par mesure préventive, mais précisé que le personnel demeurait disponible.

La gouverneure générale Michaëlle Jean, elle-même d'origine haïtienne, a manifesté sa grande inquiétude après avoir pris connaissance des premiers rapports de la tragédie.

"Cette catastrophe naturelle frappe un pays où les infrastructures sont des plus fragiles, les constructions souvent précaires, les conditions de vie des plus difficiles, et je crains beaucoup pour sa population", a déclaré Mme Jean, dans un communiqué.

"Je tiens à ce que les Haïtiennes et les Haïtiens sachent qu'ils ne sont pas seuls et que la population canadienne saura répondre devant l'urgence", a-t-elle ajouté.

Le premier ministre Stephen Harper a lui aussi réagi et réitéré tout le soutien du Canada.

"Les Canadiens se préoccupent énormément des conséquences du séisme qui a frappé Haïti aujourd'hui (mardi)... Notre pays comprend une grande communauté de Canadiens d'origine haïtienne. Nos pensées et nos prières sont avec eux alors qu'ils veulent savoir si les être qui leur sont chers sont en sécurité."

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le maire de Montréal, Gérald Tremblay, ont également tenu à exprimer leur profonde sympathie au peuple haïtien et aux membres de la communauté haïtienne vivant au Québec.

"Je suis extrêmement soucieux pour la cinquantaine de policiers et policières de Montréal qui sont présentement en mission pour l'ONU en Haïti", a confié M. Tremblay.

Le maire de Montréal a également annoncé qu'un comité de mobilisation des Missions internationales du Service de police de la Ville de Montréal avait été mis en place afin de procéder à des vérifications sur la santé et le bien-être des employés montréalais en mission.

De son côté, M. Charest a dit s'être entretenu avec le consul général d'Haïti à Montréal, Pierre-Richard Casimir, pour lui faire savoir que le gouvernement du Québec serait à l'écoute des besoins des autorités haïtiennes.

République dominicaine et Cuba

Le tremblement de terre a été ressenti de l'autre côté de la frontière, en République dominicaine, qui partage avec Haïti l'île caraïbe d'Hispaniola. Il a déclenché la panique à Saint-Domingue la capitale, où des habitants affolés ont fui les bâtiments en train de trembler.

Il a aussi été ressenti à Cuba, déclenchant la panique parmi les habitants de la partie orientale de la grande île caraïbe.

"On l'a ressenti très fort, et longtemps, ont a eu le temps de descendre dans la rue", a expliqué Mgr Dionisio GarcDia, archevêque de Santiago de Cuba, l'un des endroits de Cuba les plus proches d'Haïti. On ne faisait en revanche pas état de dégâts à Cuba.

Selon un autre analyste de l'institut géologique américain, Dale Grant, il s'agit du séisme le plus important enregistré dans la région: le dernier fort tremblement de terre en Haïti remonte à 1984, et il avait une magnitude de 6,7.

Félix Augustin, le consul général d'Haïti à New York, a fait part de sa profonde inquiétude. "Les communications sont absolument impossibles", a-t-il déclaré. "J'ai essayé de joindre mon ministère, et ça ne passe pas".

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hGsyx71jaAZX08hCakBQj7Ry5zEA

 

08/01/2010

Les sondes Voyager résolvent une énigme de notre banlieue interstellaire

Réchauffement : vous avez dit Co2 ou ascension de notre système solaire vers le centre de la Galaxie ?

 Le 4 janvier 2010 à 09h02

Par Laurent Sacco,

Grâce aux données fournies par les sondes Voyager, en train de sortir du système solaire, une énigme astrophysique est en passe d'être résolue : celle de la stabilité du nuage interstellaire local à travers lequel fonce notre système solaire. Le champ magnétique local y est plus intense que prévu, protégeant le nuage du souffle des supernovae.

Les astrophysiciens savent depuis longtemps que notre système solaire est plongé dans un nuage d’hydrogène et d’hélium d’une trentaine d’années-lumière de diamètre et porté à une température comparable à celle de la surface du Soleil, c'est-à-dire 6.000 kelvins. Or, ils savent aussi que ce nuage interstellaire local (ainsi l’appelle-t-on) est lui-même plongé dans une série de bulles de gaz coronal portées à des températures de plusieurs millions de degrés. Ce sont les restes des explosions de plusieurs supernovae datant d'une dizaine de millions d’années environ.

Ces observations sont paradoxales. En effet, le souffle des explosions des supernovae aurait dû volatiliser le nuage local depuis longtemps. Comment expliquer sa remarquable stabilité ? En faisant intervenir de la matière noire comme pour le gaz intergalactique entourant les amas de galaxies ?

Une explication bien plus probable et qui plus est directement soutenue par des observations vient d’être avancée dans un article de Nature par un groupe de chercheurs utilisant les données sur les champs magnétiques mesurées par Voyager 1 et surtout Voyager 2 dans leur périple au-delà de l’héliopause de notre système solaire.

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Le nuage local avec les étoiles Sirius, Procyon entourant le Soleil. En jaune, la direction du mouvement du Soleil et en bleu la direction du centre de la Galaxie. Crédit : Linda Huff (American Scientist) Priscilla Frisch (University of Chicago)

Une bulle de plasma de 650 années-lumière nous entoure

Contrairement à ce que l’on pensait, le nuage local est particulièrement magnétisé par un champ dont l’intensité dépasse les 4 microgauss (celui de la Terre est de l’ordre de 0,5 gauss, c'est-à-dire 50 microteslas). Il y a donc une densité d’énergie magnétique qui peut s’opposer à la pression exercée par les bulles de gaz coronal chaud des supernovae ayant explosé récemment dans le voisinage du nuage local.

Le diamètre de la bulle locale entourant le système solaire est d'environ 650 années-lumière. Elle est située dans le bras d’Orion de la Voie lactée et il est probable qu’elle a été laissée par la supernova à l’origine du pulsar Geminga.

La pression exercée par le nuage local est compensée par celle de l’héliosphère solaire et l’influence du champ magnétique du Soleil. Cette découverte implique donc que la taille de l’héliosphère pourrait changer de façon substantielle lors de son voyage autour du bulbe de la Voie lactée et ses collisions avec d’autres nuages interstellaires fortement magnétisés. Ces nuages pourraient en effet l’être plus que l’on ne le pensait jusqu’à maintenant puisqu’on a l’exemple même du nuage local. Or les limites de l’héliosphère influencent le flux de rayons cosmiques bombardant le système solaire. On pourrait donc s’attendre à des surprises dans le futur, ou inversement dans l’histoire passée du système solaire.

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Les bulles de gaz coronal dont celle entourant le Soleil (Représentation d'artiste). Crédit : Wikimedia commons

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/les...