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20/07/2010

Iran : La Russie brise l'embargo américain en matière énergétique, un défi à Obama ?

En réponse à l'armada de navires US et Israéliens expédiés dans le Golfe persique en juin 2010 pour désarmorcer le conflit nucléaire qui se dessine depuis quelques mois et montrer aux USA et à Israël que les alliances se renforcent entre la Russie et l'Iran ?



La Russie est décidément bien déroutante. Après les déclaration du Président russe Dimitri Medvenev, dont se sont bruyamment réjoui les commentateurs occidentaux mais dont nous avons ici même analysé les « subtilités » puisque d’un côté il était affirmé malgré les négations de l’Iran que ce pays allait se doter de l’arme nucléaire et que son attitude était « décevante », mais tout aussitôt qu’une politique de pression et de sanction outrancière ne convenait pas, voici que la Russie brise l’embargo que tentent de créer les Etats-Unis et leurs alliés (Israêl et l’Europe).

Le ministre russe de l’Energie, Sergueï Shmatko et le ministre iranien du Pétrole Masud Mir-Kazemi se sont en effet rencontrés mercredi 14 juillet à Moscou, et ont signé un certain nombre de contrats d’importance stratégique majeure, l’un d’eux portant sur la livraison à l’Iran de carburants et de produits dérivés du pétrole.

Un accord russo-iranien de coopération énergétique

Le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mirkazemi, et le ministre de russe de l’Energie, Sergueï Chmatko, ont apposé mercredi leurs signatures au-bas d’une déclaration conjointe prévoyant la coopération bilatérale dans le pétrole, le gaz et la pétrochimie, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

La déclaration valide la « feuille de route » de projets prometteurs dans le secteur pétrochimique, élaborée par le groupe de travail russo-iranien. Les parties ont en outre convenu d’examiner la possibilité de créer une banque conjointe de financement des projets pétroliers, gaziers et pétrochimiques des groupes russes et iraniens.

Le document prévoit également la mise au point d’une « feuille de route » pour la coordination de l’activité dans le domaine de l’énergie électrique et nucléaire et des sources d’énergie renouvelables.

Les ministres ont également discuté de la vente du pétrole brut raffiné par les deux pays et de la recherche d’autres partenaires désireux d’exercer ce genre d’activité. Dans le même temps l’iran a précisé que bientôt le pays serait en mesure de se passer de l’importation de pétrole raffiné puisque dans ce domaine, grâce aux raffineries qu’il envisage de mettre en exploitation d’ici la fin de 2010, l’Iran compte se hisser au rang des principaux exportateurs mondiaux d’essence au cours des deux à trois prochaines années, a annoncé le ministre iranien du pétrole Massoud Mirkazemi. »D’ici la fin de l’année, une série de raffineries entreront en service conformément au calendrier, si bien que dans deux à trois ans nous figurerons, je pense, parmi les plus grands exportateurs d’essence de la région et du monde entier », a-t-il déclaré jeudi dans une interview à la chaîne de télévision anglophone Russia Today.

La déclaration russo-iranienne précise que la prochaine réunion du groupe de travail russo-iranien se tiendra à Téhéran au cours du quatrième trimestre de l’année 2010.

Un défi à Obama signé Poutine ?

Les contrats signés ne laissent aucune place au doute : « la Russie et l’Iran ont l’intention d’intensifier leur coopération, tant dans le domaine de l’approvisionnement, les échanges et la commercialisation du gaz naturel, des carburants et des produits pétrochimiques ».Mieux encore, Moscou a également aidé Téhéran à contourner l’embargo imposé par Washington sur les institutions bancaires et les compagnies d’assurances qui doivent accompagner les transactions commerciales. Les deux ministres ont notamment prévu la création d’une banque commune aux deux pays, et qui sera chargée de financer les transactions prévues par les contrats signés.

En cela, Moscou brise non seulement de manière ouverte et totale l’embargo décidé par les Etats-Unis sur le produits pétroliers à destination de l’Iran  mais défie également Washington, pour voir si les Américains se risqueront à prendre des mesures contre les institutions bancaires ou les sociétés russes qui seront impliquées dans ces transactions commerciales.

En effet, dans le texte signé par Barack Obama le 2 juillet dernier, il est clairement stipulé « que les Etats-Unis ne coopéreraient plus avec des sociétés ou des banques étrangères qui effectueront des transactions commerciales avec l’Iran dans le domaine pétrolier ». A la suite de cela, la plupart des grandes compagnies d’assurances et pétrolières (BP) ainsi que les grandes banques européennes avaient annoncé « qu’elles se mettaient au diapason de la décision américaine ».

Les commentateurs toujours à l’affut des bruits de couloirs du Kremlin et des divergences entre les deux têtes de l’aigle russe, disent que face à un Dimitri Medenev qui jouerait ostensiblement la carte de l’occident, ce serait le premier ministre Vladimir Poutine qui aurait ainsi rectifié le tir, ce qui est d’autant plus vraisemblable que c’est ce dernier qui a en charge la politique énergétique russe.

C’est en tout cas un défi au président Obama , au plus bas dans les sondages (60% des américains ne lui font pas confiance selon un sondage paru dans le Washington Post le 13 juillet), s’il maintient ce qui a été stipulé dans le texte du 2 juillet, il entre en conflit avec la Russie. C’est le coup du berger à la bergère car Poutine (comme les Chinois) a assez mal vécu qu’après n’avoir pas opposé leur droit de véto au Conseil de Sécurité le 9 juin, aussitôt les Etats-Unis et l’Europe se soient employés à durcir les sanctions unilatéralement. A cette unilatéralité, Poutine répond donc en ignorant les mesures de Washington. Ce qui de fait aboutit à démonter l’embargo qu’il a prétendu créer en offrant un terrain privilégié non seulement aux Russes et aux Chinois mais à de nombreux autres pays d’Asie centrale.D’ailleurs si la Russie est la première a envoyer balader les diktats nord-américains en matière pétrolière il semble que la Chine et la Turquie soit déjà à pied d’oeuvre…

Il faut noter que la presse russe fait état des mises en garde de Fidel Castro sur les dangers d’un conflit nucléaire qui partirait d’Iran. En tout les cas on peut interpréter la signature des contrats énergétiques avec l’iran et même l’aide bancaire comme une sorte de veto a posteriori sur l’aggravation des sanctions décidée par les Etats-Unis et l’Europe.

Les sanctions internationales contre l’Iran n’auront pas d’impact négatif sur la coopération russo-iranienne dans le domaine énergétique, a déclaré clairement mercredi le ministre russe de l’Energie Sergueï Chmatko.

« Les sanctions ne nous empêcheront pas de coopérer », a annoncé M. Chmatko aux journalistes après la signature d’une déclaration conjointe des deux pays sur la coopération dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie.

« Les sanctions n’influeront pas sur le développement économique et industriel de l’Iran », a indiqué à son tour le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mirkazemi, soulignant que les sanctions internationales visaient les compagnies collaborant avec l’Iran dans l’industrie pétrolière et non pas le pays dans son ensemble.

« Les pays réellement indépendants peuvent coopérer avec l’Iran », a-t-il ajouté.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/i...

 

19/07/2010

L’arrêt du Gulf stream ?

http://img210.imageshack.us/img210/4774/screwedupgulfstream.png

Pour voir l’image en plus grand cliquez : ICI

La boucle de courant jet serait en panne, elle se serait disloquée, sans doute en raison de l’énorme quantité de pétrole et de produits chimiques déversés ces derniers temps dans le golfe du Mexique. Cette boucle de courant fait le tour de l’État de la Floride et devient le Gulf Stream . Sans ce courant marin, l’Europe et l’hémisphère Nord seront  plongés dans une ère glaciaire. Il s’agit d’un fait géologique/ scientifique historique. Au cours de la dernière période glaciaire qui a pris fin seulement il y a 10.000 ans; l'Europe et l’Amérique du Nord étaient recouvertes d’énormes quantités de glace. En fait, il y a 13000 ans, Indianapolis serait recouvert  d’une épaisseur d’un mille de glace sur sa surface et à New York en aurait trois milles.

Il semblerait que ce prétendu colmatage de la fuite, qui soi dit en passant n’est pas le seul, serait une diversion, sachant que ces images satellites et données vont sortir, pour cacher la véritable histoire le plus longtemps possible au publique… Ou peut-être encore que c’était leur but, de sectionner le Gulf stream, et maintenant que le travail est fait, on peu tout refermer, mission accomplie.

Source

L’étude scientifique qui a rendu publique l’information:

http://www.associazionegeofisica.it/OilSpill.pdf

Et bien on va être fixé l’hiver prochain…en attendant, achetez-vous un bon poêle à bois et un bon manteau d’hiver, une tuque, des mitaines et un foulard ;)

Jo ^^

http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=7345

 


18/07/2010

USA : Attentats du 11 septembre 2001 - Aucun avion n'a touché le pentagone

Une preuve ?
Aucun avion n'a touché le pentagone, ce qui donnerait raison à Thierry Meyssian et qu'il a relevé depuis longtemps dans son livre : Le Pentagate.

http://www.youtube.com/watch?v=701bHL2BufU


 

 

 

Le plan d’aide de 750 milliards servira à recapitaliser les banques européennes

Article placé le 17 juil 2010, par Spencer Delane (Genève)

Le plan d’aide de 750 milliards d’euro mis en place en mai dernier avait pour but de venir en aide aux États de la zone euro en difficultés. L’Eurogroupe vient de décider qu’il servira a recapitaliser les banques qui ont échoué aux « stress-tests ».

stresstest

Décidé en mai dernier par l’Eurogroupe, en lien avec le Fonds monétaire international (FMI), sans aucune consultation du Parlement européen, le plan d’urgence de 750 milliards d’euros était la réponse aux attaques des marchés à l’encontre des pays de la zone euro, et avait pour but de couvrir les obligations d’États de ces pays en difficultés. La mise en place de ce mécanisme s’appuyait sur l’article 122-2 du Traité Lisbonne, qui permet de venir en aide à un État membre confronté à de « graves difficultés ».

Réuni jeudi soir, l’Eurogroupe a décidé qu’il en serait autrement, et que ces 750 milliards serviront a recapitaliser les banques dont le résultat des « stress-tests » aura démontré que leur ratio de solvabilité, appelé Tier one, est inférieur au minimum de 4% fixé par les régulateurs internationaux.

Le commissaire européen des Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a également confirmé que, « si ces tests révélaient des difficultés pour une banque, elles pourraient avoir recours aux aides et aux mécanismes de protection nationaux, la Commission s’engageant à se saisir du dossier rapidement pour donner son indispensable feu vert, et faire appel au fonds d’aide d’urgence en cours de création, financé à hauteur de 60 milliards d’euros par le budget communautaire et capable de mobiliser, au total 750 milliards d’euros avec le soutien du FMI. » (1)

Les « stress-tests » ont pour but de déterminer le seuil de résistance des banques sans la perfusion permanente de la Banque centrale européenne (BCE). Les résultats seront publiés le 23 juillet, après une réunion extraordinaire des principaux intéressés (91 banques européennes) organisée deux jours plus tôt à Francfort par la BCE.

Dans un entretien accordé hier au journal autrichien Kurier (2), Jean-Claude Juncker, patron le l’Eurogroupe, a tenté de rassurer en indiquant que ces tests ne devraient pas mener à de « grosses catastrophes ». Néanmoins, après l’expiration d’un emprunt géant fait par le BCE il y a 10 jours, force est de constater que les banques de la zone euro continuent à se méfier les unes des autres, et que les flux des marchés interbancaires sont au point mort, obligeant hier la BCE à décidé à rouvrir ses guichets aux banques pour deux opérations dites de refinancement.

Comme nous l’avions indiqué en mai dernier (3), les 750 milliards du plan d’urgence seront donc affectés à la recapitalisation des fonds propres des banques, sur le compte des contribuables et de deux générations futures. Le FMI profitera de son engagement dans le processus pour augmenter encore la pression sur les États membres afin qu’ils accentuent les mesures d’austérité déjà misent en place ou en cours de réalisation.

Mais il sera impossible de sauver de la faillite les petites banques, comme les caisse d’épargne espagnoles, qui ont totalement perdu l’accès au marché interbancaire fin mai. Ces petites banques ne survivront pas à l’accentuation de la crise des États sur la dette espagnole. En plus de payer la crise, les contribuables des pays en difficultés pourraient voir leurs économies disparaitre. Mais qui s’en préoccupe ?

Spencer Delane, pour Mecanopolis

Notes :

1. Article des Echos

2. Article du Kurier

3. Lire Et maintenant, l’euro-dollar ?

16/07/2010

La vérité sur la catastrophe pétrolière dans le Golfe du Mexique

Et bien sûr silence radio dans la presse !

Ensuite on viendra nous dire que nous sommes trop nombreux et que c'est l'homme qui détruit la planète !

Le long de la côte du Golfe, venant des écologistes et des spécialistes de la faune aux pêcheurs et aux hommes d'affaires, le message est partout le même : la compagnie BP n'est pas seulement submergée d’informations concernant ce qui se trame réellement dans le désastre pétrolier du Golfe du Mexique, elle a aussi réquisitionné les organismes clés de supervision et de réglementation du gouvernement fédéral pour faire avancer son ordre du jour et celui de ses partenaires pétroliers, notamment Halliburton, Anadarko, et Transocean.

La personne la plus haïe dans le Golfe est le commandant superviseur des incidents nationaux du président Obama, Thad Allen, qui a pris sa retraite de commandant de la Garde côtière le 30 juin. Allen est considéré comme trop proche de BP, et il existe des rapports locaux selon lesquels, longtemps avant l'explosion de Deepwater Horizon le 20 avril, Allen discutait d’un emploi de cadre supérieur avec BP.

La logistique du nettoyage de la marée noire est critiquée à cause de la confiance excessive mise dans les navires spécialisés dans l’écrémage du pétrole en eau profonde. Aucune procédure n’est prévue pour utiliser des récupérateurs capables d’opérer en eaux peu profondes, entre 45 et 60 centimètres. Un certain nombre de bateaux capables d’écrémer les eaux peu profondes sont amarrés au port et ils ne sont pas utilisés par BP.

Les pêcheurs, qui ont de l'expérience dans le sauvetage des tortues de mer empêtré dans les filets de pêche, ne sont pas invités dans les opérations de sauvetage des tortues. En fait, ils risquent de se faire arrêter seulement en touchant une tortue menacée.

http://i.huffpost.com/gadgets/slideshows/6562/slide_6562_87083_large.jpg

Comme la plupart des pêcheurs n’ont pas été embauchés par BP, environ 3.000 d’entre eux se retrouvent désœuvrés à cause du désastre. Les pêcheurs oisifs ont été informés par BP qu'ils seront appelés quand leur aide sera nécessaire. Mais BP leur a dit plus tard que beaucoup ne seront probablement jamais appelés. Or, BP a engagé une armée de prestataires et de sous-traitants qui flambent beaucoup d'argent pour apaiser certaines entreprises locales. En tout cas, j’ai remarqué un grand nombre de vendeurs de fruits de mer et de restaurants fermés en conduisant vers Venice.

Ceux qui sont engagés par BP pour nettoyer les plages et les eaux ne sont pas autorisés à porter des appareils respiratoires et beaucoup tombent malades et même crachent du sang. Tout en conduisant vers Venice, j’ai moi-même éprouvé des brûlures et un larmoiement des yeux. Cette irritation a duré des heures après mon retour sur la rive ouest de la Nouvelle-Orléans.

Propagée par BP, la désinformation est accentuée par un certain nombre de journalistes de la télévision locale intégrés aux unités de la Garde côtière dans les eaux au large de la côte et dans les marais et les estuaires. Par-dessus le marché, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), accusée par de nombreux écologistes et pêcheurs locaux d'être complice de la dissimulation des mauvaises nouvelles, a publié un rapport affirmant que les vérifications de 600 poissons pêchés dans les eaux « aux abords des limites du pétrole » se sont avérées être négatives aux produits chimiques toxiques. Les pêcheurs que j’ai interrogés ont déclaré que cette affirmation est ridicule puisqu’il n'y a pas de poisson dans les eaux de la zone pétrolière ou à proximité.


Marée noire : BP cache les preuves

http://www.dailymotion.com/video/xdqs98_maree-noire-golfe...


Les poissons partis des eaux du Golfe au large de la Louisiane sont les mérous, les vivaneaux, les sérioles, les thons, et même les petites blennies colorées qui se nourrissent normalement autour des pylônes des plates-formes pétrolières du Golfe et que l’on trouve seulement dans le bassin de l'Amazone, en plus des eaux du Golfe en Louisiane.

Les eaux du Golfe se transforment lentement en une soupe d'hydrocarbures d’une couleur noirâtre translucide, faite de bulles de pétrole dispersées. Les propriétaires, dont les bateaux de pêche ont servi aux efforts de nettoyage et qui ont leur coque de fibre de verre endommagées à cause de la pénétration des hydrocarbures, ont été informés par BP que leurs bateaux devront être détruits par la suite et leurs coques broyées. Pourtant, même les bateaux qui n’ont pas servi au nettoyage seront détruits sans avoir l'assurance que BP indemnisera les propriétaires.

La NOAA ne s’occuperait pas non plus des cartes bathymétriques du fond de la mer du Golfe. Elles montrent une énorme fissure du fond marin, située à 11 kilomètres du site de Deepwater Horizon. Cette fissure libère 120.000 gallons (550 mètres cubes) de brut par jour, avec du gaz méthane.

Le pétrole dispersé par le Corexit s'est infiltré sous les barrages installés pour protéger le lac de Ponchartrain, au nord de la Nouvelle-Orléans. On trouve à présent des poissons morts et des boulettes de goudron dans le lac.

http://static.businessinsider.com/image/4aba041291fcfc2916d1ea93-400-300/why-are-we-letting-bp-continue-using-this-fish-killing-dispersant.jpg

Plus loin, dans le Golfe et le long des refuges sensibles comme l’île d’Elmer, d’énormes rassemblements de poissons morts sont signalés par les résidents locaux. La Garde côtière et BP ont établi une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l’île d’Elmer, qui est un grand sanctuaire d'oiseaux.

http://farm5.static.flickr.com/4071/4624639137_3a142f4ff4.jpg

D’autre part, les pêcheurs locaux ont déclaré que les zones de reproduction du Golfe, à l’origine de 40 pour cent des produits de la mer en Zunie, sont détruites par le pétrole et la soupe chimique créée par la mixture de pétrole et de Corexit 9500. Le Corexit décompose le pétrole brut en petites boulettes d’hydrocarbure et une bouillie de pétrole aqueux qui s'infiltre sous les barrages mis en place pour protéger les nurseries de poissons, les parcs à huîtres, et les autres zones immaculées sensibles. De nombreuses espèces de poissons de l'Atlantique se multiplient également dans le Golfe et elles sont aussi menacées par la marée noire.

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Même les bernacles, l'une des créatures de mer les plus résistantes aux situations extrêmes, meurent en grand nombre, avec les éponges et le corail.

Près de Venice, dans la paroisse de Plaquemines en Louisiane, on trouve l’ancien fort de la guerre civile, Fort Jackson. Fort Jackson, site historique et parc national, a été transformé en base majeure commune de BP et de la Garde côtière pour les déversements de Corexit sur le pétrole dans le Golfe. J’ai été témoin de cinq hélicoptères transportant des sacs blancs de Corexit suspendus au-dessus des eaux du Golfe. Installés à la hâte aux entrées de Fort Jackson, des panneaux avertissent que le site est fermé aux visiteurs en raison de « travaux. » Fort Jackson sert en réalité de base principale pour les opérations de BP et les activités de la Garde côtière. L'administration Obama, qui avait déclaré sa volonté d’un « gouvernement ouvert, » est embringuée dans ce qui équivaut à des opérations semi-secrètes de BP et de la Garde côtière dans le Golfe.

J’ai aussi été informé par une source digne de confiance que BP s’est engagée de nuit dans la pulvérisation d'un agent blanchissant sur les plages de Louisiane pour faire croire qu’elles ont été nettoyées. En volant toute lumière éteinte, les avions qui volent la nuit ne tiennent aucun compte des règlements de vol. Les opérations ont été approuvées par la Garde côtière et la Federal Aviation Administration (FAA).

Est aussi critiquée, l’Environmental Protection Agency (EPA) qui a gardé le silence quand les commandants fédéraux ont ordonné de rentrer aux employés sauveteurs de la faune du Texas et des autres États. Un groupe à qui il a été dit de faire ses bagages était Wildlife Rescue & Rehabilitation, Inc., une organisation bénévole du Texas qui a 20 ans d'expérience dans les soins de sauvetage pour animaux des marées noires. BP a engagé O'Brien Group, une filiale de SEACOR Holdings de Fort Lauderdale en Floride, comme coordonnateur du sauvetage de la faune. Les écologistes locaux considèrent O'Brien comme un complice de BP.

L'EPA est également restée muette à propos des rapports sur la qualité de l'air à Venice, qui montrent que l'hydrogène sulfuré dans l'air a été mesuré à 1192 parties par milliard le 7 mai. Cinq parties par milliard sont considérées dangereuses pour la santé humaine. Les rapports du 7 mai montrent en outre que le taux de benzène dans l'air a été mesuré à 5000 parties par milliard, à nouveau un niveau dangereux pour la santé.

Le propylèneglycol, un composant majeur du Corexit 9500, est mesuré dans les eaux du Golfe à 150 fois la concentration létale.

BP a engagé cette même entreprise qui a effectué le suivi de la qualité de l'air suite à la marée noire provoquée par le cyclone Katrina à la rafinerie Murphy de Chalmette, pour assurer le suivi du désastre pétrolier actuel. Cette firme a été qualifiée de « menteuse invétérée » lors des deux incidents par les écologistes et les planificateurs des urgences.

Les agents de nettoyage de BP ont aussi été trouvés en train de décharger des boulettes de goudron provenant de l'eau et des plages sur des sites d'enfouissement du Mississippi et de la paroisse de Saint Tammany en Louisiane. Le pétrole de la boue s'infiltre dans les nappes phréatiques locales.

Relayé par : onlinejournal.com/artman/publish/article_6106.shtml
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

http://nemesisnom.fr/sciences-et-natures/la-verite-sur-la...