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03/10/2015

Qui se trouve derrière les sources accusant la Russie de frapper l'opposition en Syrie?

Un homme qui se planque et qui travaille à partir de chez lui, domicilié comme par hasard, en Grande-Bretagne,  injoignable et qui dit ne pas être une organisation médiatique et se présentant néanmoins comme étant le représentant de «  l'Observatoire syrien des droits de l'homme » !

Voilà les infos que reprennent les merdias occidentaux pour alimenter leur propagande anti-russe !

Comprenne qui pourra !

Qui se trouve derrière les sources accusant la Russie de frapper l'opposition en Syrie?

3 oct. 2015, 10:21

La base aérienne russe en Syrie

La base aérienne russe en Syrie

Au cours des trois derniers jours, les grands médias occidentaux n'ont cessé d'affirmer que c’est l’opposition syrienne et non Daesh qui représente la vraie cible de la campagne russe en Syrie. Mais quelle est la vraie source de ces affirmations ?

Les photos que présentent les grands médias pour prouver ces allégations concernant la situation en Syrie s’avèrent parfois être trop vieilles. Ainsi, le compte Twitter de Free Syria Media qui a plus de 200 000 abonnés, a choisi une photo représentant une explosion pour mettre en doute le but des raids russes dans le pays. Mais l’image est loin d’être nouvelle et date de 2012.

D’autres déclarations non vérifiées apparues dans la plupart des chaînes principales d’information concernent le meurtre d’un commandant de l’opposition syrienne par les frappes de l’aviation russe.

Voir les images par ce lien :
http://francais.rt.com/international/7722-medias-propagande-faux-russie-syrie

 

Les réseaux sociaux

«Parmi les victimes des raids de mercredi figure le leader des rebelles, le capitaine Iyad al-Deek, l’ancien militaire du régime passé à la rébellion», lit-on dans l’article du journal britannique The Telegraph.

Cependant, il y a plusieurs rapports contradictoires concernant son sort. Certains médias syriens ont fait savoir en 2014 qu’il avait été kidnappé par les combattants de Daesh alors que d’autres sources estiment qu’il était mort au début de l’année en cours.

«Parmi les victimes des raids de mercredi figure le leader des rebelles, le capitaine Iyad al-Deek, l’ancien militaire du régime passé à la rébellion», lit-on dans l’article du journal britannique The Telegraph.

Cependant, il y a plusieurs rapports contradictoires concernant son sort. Certains médias syriens ont fait savoir en 2014 qu’il avait été kidnappé par les combattants de Daesh alors que d’autres sources estiment qu’il était mort au début de l’année en cours.

Allez plus loin: Poutine : l’information sur des victimes en Syrie est apparue avant le décollage des avions russes

D’après l’ancien analyste de la CIA Ray McGovern, il est extrêmement important d’être très prudent avec l’information que l'on reçoit, surtout si elle provient vient des grands médias, vu qu'une véritable guerre médiatique et de propagande est en cours.

Qui se cache derrière l'Observatoire syrien des droits de l'homme ? RT mène l'enquête

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a constitué la première source d'information pour les nouvelles diffusées par les grands médias sur le champ de combat syrien. Mais que sait-on réellement de cette organisation basée au Royaume-Uni ? Le journaliste Nimrod Kamer s'y est rendu pour le découvrir.

Voir les images par ce lien
http://francais.rt.com/international/7722-medias-propagande-faux-russie-syrie

Les médias

D’après l’ancien analyste de la CIA Ray McGovern, il est extrêmement important d’être très prudent avec l’information que l'on reçoit, surtout si elle provient des grands médias, vu qu'une véritable «guerre de propagande est en cours».

Allez plus loin: Poutine : l’information sur des victimes en Syrie est apparue avant le décollage des avions russes

Qui se cache derrière l'Observatoire syrien des droits de l'homme ? RT mène l'enquête

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a constitué la première source d'information pour les nouvelles diffusées par les grands médias sur le champ de combat syrien. Mais que sait-on réellement de cette organisation basée au Royaume-Uni ? Le journaliste Nimrod Kamer s'y est rendu pour le découvrir.

Cet organisme d'information a été principalement repris dans les médias occidentaux depuis le début de la guerre civile dans le pays il y a quatre ans. L'organisation prétend avoir un solide réseau de contacts en Syrie qui transmet l’information au siège principal où elle est traitée et ensuite publiée sur le site et les comptes Facebook et Twitter.

En savoir plus : Sergueï Lavrov balaie les mythes sur les frappes russes en Syrie

Dès le début de la campagne antiterroriste menée par Moscou, la Russie a commencé à figurer dans les rapports de l’OSDH, et l’information a été rapidement reprise par les médias occidentaux. Un des derniers "scoops"de l'Observatoire a indiqué que «les avions de combat russes [ont tué] 30 civils à Homs y compris des femmes et des enfants».

Aller plus loin : Une guerre d’information ? La Russie accusée du meurtre de civils en Syrie


«Nous ne sommes pas une organisation médiatique», assure le dirigeant de l’OSDH


Le journaliste Nimrod Kamer s'est rendu dans la ville britannique de Coventry, où se trouve la maison de l’immigrant Rami Abdel-Rahman qui sert également de base à l’organisation et de source d’information depuis quatre ans pour plusieurs grands médias lorsqu’il s’agit de faits liés à la Syrie, y compris le taux de mortalité.

Personne ne sait exactement qui envoie l’information à Abdel-Rahman depuis la Syrie mais cette information ne cesse d'arriver, en général sur un ton très dramatique et avec très peu de détails.

Kamer s’est promené dans la ville en posant aux passants des questions sur Abdel-Rahman et sa location. Toutefois, personne n’a semblé savoir que la principale source sur les nouvelles de Syrie était leur voisin.

Les données de l'Observatoire syrienne

Les données de l'Observatoire syrien

Le journaliste n’a pas réussi à trouver le directeur chez lui. En appelant Abdel-Rahman sur son portable, il a appris qu’il était sorti pour faire des courses. Alors, le journaliste a expliqué qu’il espérait attraper le directeur de l’OSDH pour lui parler de son «organisation médiatique», le terme qu’Abdul-Rahman avait trouvé inconvenable.

«Je ne suis pas une organisation médiatique. Je travaille depuis chez moi», a expliqué le directeur de l’Observatoire qui semblait être particulièrement bouleversé. Il a également parlé du danger que représentait pour lui une interview, «il y a des gens qui veulent ma mort». Difficile d’identifier à qui il faisait allusion, de plus, l'homme n’était clairement pas dans un bon état d’esprit. Finalement, Abdel-Rahman a demandé à Kamer de lui présenter son nom de famille et des détails pour qu’il puisse les envoyer à la police.

«Lorsqu’on dirige une organisation médiatique il faut s'attendre à voir arriver des journalistes avec des questions, surtout si cette organisation est aussi douteuse et sans source…», a conclu le journaliste.


 

Danger de paix en Syrie : Adieu le Nouvel Ordre Mondial !

Bien évidemment, sans les guerres de destructions massives, d'invasion et de colonisation, sans coups d'états pour remplacer les dirigeants pour y placer leurs pions, les crimes commis contre l'humanité en bandes organisées par le réseau mondial du crime : point de Nouvel Ordre Mondial pour les élites, Illuminati/sionistes/reptiliennes/sataniques !

Compris ?

Danger de paix en Syrie

Nouvelle image (3).jpg

La presse-Système bobo atlantiste peut à nouveau se lâcher. Pensez-donc, après avoir sauvagement attaqué et envahi l’Ukraine puis arraché la Crimée (1), voilà que le très très méchant Poutine vient encore de jouer l’un de ses sales tours contre la paix mondiale, la démocratie universelle, la liberté cosmique et la défense de la baudroie des abysses. Depuis mercredi en effet, la Russie s’emploie à écraser les gangs de tueurs qui plongent la Syrie dans l’enfer depuis quatre ans et demi maintenant. Plutôt positif à première vue non? Sauf que comme l’a déclaré sans sourciller le néocon américain McCain, Moscou aurait «frappé des groupes armés et entraînés par la CIA» (SIC) (2). Il est vrai que contrairement à la fumeuse coalition atlantiste Obama-Hollande, la Russie n’entend faire aucune différence entre les bouchers d’al-Nosra (copains de Fabius), d’al-Qaïda (copains de la CIA) ou de Daesh (copains de plus personne). Pour la première fois depuis le début du chaos initié par les puissances occidentales dans le pays (3), la Syrie a donc une vraie chance de commencer à voir le bout du tunnel, si toutefois on laisse faire Moscou.

L’Empire et son inculpabilité

C’est quand même du caviar : entendre le sénateur John McCain reconnaître publiquement que la CIA arme et forme des combattants en Syrie est tout simplement savoureux. Il est vrai que la formation de «contras» pour alimenter les charniers mondiaux est une tradition de la machine de guerre qu’est l’Empire US. Mais tout de même, que des officiels trouvent tout à coup naturel de le reconnaître publiquement témoigne une fois de plus, s’il en était besoin, de cette arrogance, de cette inculpabilité propre à un Empire qui s’estime par nature au-dessus du droit et qui constitue, à cet égard, la principale menace pour la paix mondiale.

Le plus fantastique est que la presse bobo-atlantiste ne s’est absolument pas émue de la chose, trop occupée qu’elle était à propager la bonne parole russophobe que le Système exigeait d’elle. Des fonctionnaires aguerris de la propagande atlantiste aux jeunes plumitifs en formation rêvant de leur Guerre d’Espagne, chacun a donc pu s’offrir son petit supplément d’âme du jour en prêtant comme de coutume à Poutine les pires intentions hégémoniques qui soient.

Réalisme russe

Sauf qu’en termes d’hégémonie, Poutine cherche surtout dans ce dossier à préserver son accès actuel à la Mer Méditerranée (Tartous) et, d’entente avec la Chine, à éviter de voir sombrer la région plus avant encore dans le chaos généralisé provoqué par Washington et Paris. Au plan sécuritaire, Vladimir Poutine estime par ailleurs très logiquement qu’il vaut mieux écraser les punaises islamistes en Syrie et arrêter une fois pour toute la contamination, plutôt que de voir une armée de bandits (notamment les groupes tchétchènes engagés aux côtés de Daesh), revenir tôt ou tard semer le chaos à Moscou ou Grozny.

Côté stratégie, le principe de base de l’engagement russe est simple et solide: aucune guerre ne se gagnant depuis les airs, il faut des bottes. Or les seules bottes disponibles en Syrie sont ceux de l’armée légale syrienne de Bachar al-Assad, appuyées par celles du Hezbollah libanais et probablement de quelques unités iraniennes.

Contrairement aux interventions US et françaises, l’intervention russe est d’abord formellement légale puisqu’elle a été précédée d’une demande officielle de la présidence syrienne. Ensuite, la stratégie arrêtée est surtout réaliste puisqu’il s’agit d’appuyer l’armée syrienne et de coordonner, avec ses soutiens libanais et iraniens, la reconquête du territoire . Ensuite seulement, comme ne cessent de le répéter Vladimir Poutine et l’immense Sergueï Lavrov, on pourra toujours asseoir à la table des négociations le régime et les représentants de l’opposition réellement modérée, c’est-à-dire celle qui n’a pas participé au massacre des populations.


Il existe donc désormais un réel danger de paix en Syrie, au grand dam du Bloc occidental qui continue à miser sur le chaos régional pour prospérer.

Le compromis ou la guerre.

La donne a donc changé du tout au tout. Après le bras de fer ukrainien, l’engagement de la Russie en Syrie montre que le monde unipolaire rêvé des USA et de leurs cerfs a fait son temps.Russie en tête et Chine en embuscade, les pays du BRICs rejettent désormais activement le principe US de domination par le chaos.

A termes de deux choses l’une: soit le Bloc occidental acceptera de réduire sa voilure, soit ce sera la guerre.


Le théâtre syrien est à cet égard le lieu de tous les dangers désormais. Les Rafales français, qui épargnent soigneusement al-Nosra, et les FA/18 américains, qui épargnent al-Qaïda et al-Nosra (et manifestement dans une large mesure Daesh comme l’atteste le fait qu’un an de frappes n’auront donné aucun résultats tangibles), y croisent les Sukhoi russes qui n’épargnent personne avec sans doute, très bientôt, l’entrée en scène d’autre FA/18, israéliens ceux-ci, qui voudront pour leur part défendre leurs alliés d’al-Nosra à qui ils ont confié le contrôle d’une zone tampon entre les frontières mouvantes de l’entité sioniste et l’enfer syrien.

Et puis il y a encore les pays du Golfe qui alimentent en bloc tous les coupe-jarrets djihadistes, et qui ne veulent pas entendre parler d’un maintien au pouvoir de Bachar al-Assad, craignant le risque d’un renforcement à terme de l’axe chiite Iran-Syrie-Hezbollah.

Bref, un tel enchevêtrement d’intérêts contradictoires dans un pays déjà en guerre recèle un potentiel explosif rarement atteint. Et l’on sera donc vite fixé sur la question du compromis ou de la guerre justement.

Un discours magistral, doublé d’un avertissement

Il est intéressant de noter que l’intervention russe en Syrie a été déclenchée quelques jours après le discours magistral de Vladimir Poutine (4) à l’occasion du 70e anniversaire de l’ONU. Discours où tout a été dit sur la vérité des situations de notre monde.

Le Président russe est ainsi revenu à chaque fois sur les fondamentaux des crises évoquées pour en rappeler les causes véritables et pointer les responsabilités.

Sur l’Ukraine, il a tout résumé en trois phrases:

«Certains de nos collègues [Américains et Européens donc] continuent à raisonner en termes de blocs, comme c’était le cas du temps de la Guerre Froide. Premièrement, il s’agit de l’expansion de l’OTAN, mais on se demande, pour quelle raison? Le Bloc de Varsovie a cessé d’exister, l’Union Soviétique n’est plus, néanmoins l’OTAN a non seulement survécu, mais continue son expansion. Au bout du compte, cette logique devait se conclure par une crise géopolitique – et elle a eu lieu en Ukraine».

Sur la Syrie et l’Etat Islamique, il a fait de même:

«Daesh n’est pas venu de nulle part, c’était tout d’abord un moyen [pour les Américains donc…] de lutter contre des régions profanes indésirables. Au début, ils étaient circonscrits à l’Irak et la Syrie, mais maintenant ils essaient de dominer l’intégralité du monde islamique. Il est hypocrite de parler de menace terroriste internationale en fermant les yeux sur la manière dont ces terroristes reçoivent de l’aide [entre autres soutien politique français, militaire US et financier saoudien donc]. Il est tout aussi mauvais d’essayer de recruter ces groupes dans un but politique, pour ensuite se débarrasser d’eux [là, Obama a dû se tortiller sur sa chaise…]. (…) Si vous agissez de cette manière, je voudrais vous dire: Messieurs, vous traitez avec des gens cruels. Mais ils ne sont pas primitifs ou stupides – ils sont aussi intelligents que vous. Qui manipule qui?»

Enfin, il a replacé le tout dans le contexte de la guerre économique perpétuel que conduit le Système atlantiste pour préserver son hégémonie:

«Aujourd’hui, les sanctions unilatérales prises en contournant la Charte de l’ONU sont presque devenues la norme. Elles sont prises non seulement en faveur d’objectifs politiques, mais aussi dans le but d’éliminer des concurrents du marché. Un des syndromes de l’égoïsme économique croissant est le fait que certains pays ont choisi la voie de réunions exclusives. Les négociations sont menées dans des couloirs, non seulement dissimulées aux yeux de leurs propres citoyens mais aussi aux yeux des autres pays [Poutine pointe ici le TTIP-TAFTA, le vénéneux accord de libre-échange UE-US qui signera l’entrée définitive en esclavage de l’Europe et de ses citoyens]».

L’ampleur même du discours de Vladimir Poutine semblait ainsi porteuse d’une sorte d’avertissement au monde. Un avertissement solennel et inquiet sur le très mauvais tour pris par les relations internationales ces dernières décennies, et cela à l’évidence du fait de la voracité et de l’agressivité du Bloc atlantiste sous contrôle US.


Alors pour conclure ce billet, nous reprendrons la question essentielle, la question vertigineuse que Vladimir Poutine a adressée ce jour-là à tous ces faiseurs de guerres, à tous ces architectes de la misère mondiale, à tous ces industriels du chaos au sein du Bloc atlantiste lorsqu’il a dénoncé le résultat catastrophique de «l’exportation des soi-disant révolutions «démocratiques» au Moyen-Orient et en Afrique du Nord».

Vladimir Poutine au Bloc atlantiste donc: «Est-ce que vous comprenez ce que vous avez fait?»
A l’évidence non, pour notre malheur à tous.

Mis en ligne par entrefilets.com, le 2 octobre 2015

1 Enfumage ukrainien : contre-propagande

2 John McCain accuse les Russes d’avoir ciblé des groupes formés par la CIA

3 Comment le bloc atlantiste a construit la guerre en Syrie

4 Discours de Vladimir Poutine dans sa version vidéo, et dont voici une transcription complète

http://www.entrefilets.com/Danger_de_paix_en_Syrie.html#sthash.RgA70jU4.dpuf

 

Les forces aériennes russes détruisent un centre de commandement de Daesh à Racca (VIDEO)

Des actes et non pas des paroles en l’air ni de la propagande !

Les forces aériennes russes détruisent un centre de commandement de Daesh à Racca (VIDEO)

3 oct. 2015, 11:14

 SU-34

Un raid aérien de précision effectué par des avions de combat russes a éliminé un siège militaire terroriste près de Racca, a annoncé le ministère russe de la Défense alors que l'aviation continue de détruire les installations des terroristes.

«Lors des dernières 24 heures, les avions de combat Su-34 et Su-24M ont effectué 20 vols et touché neuf installations des terroristes», a rapporté Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.

Il a ajouté que vendredi soir, les avions russes ont effectué six vols ayant porté des frappes sur trois installations terroristes : «Une bombe aérienne BETAB-500 pour détruire des abris fortifiés a été lancée depuis un bombardier Su-34 près de Racca et a éliminé un centre de commandement de l’un des groupes terroristes ainsi qu’un site de stockage souterrain pour les explosifs et les munitions».


Un autre bombardier a lancé une bombe aérienne KAB-500 sur un camp de Daesh près de Ma'arrat al-Numan, depuis la base aérienne de Khmeimim.  «Cette frappe a détruit les fortifications, les munitions, l’essence et l’équipement», a fait savoir Konachenkov lors d’un briefing samedi.

 


 

Le 30 septembre, Moscou a entamé des frappes aériennes en Syrie, suite à une requête de la part du gouvernement officiel à Damas et avec l’autorisation du parlement russe. En trois jours de frappes, dont les buts ont fait l'objet de vastes spéculations médiatiques en Occident, les avions russes ont détruits plusieurs bases de Daesh, y compris un camp d’entraînement et un centre de commandement du groupe terroriste à Alep.

 

 

Poutine lance un avertissement à Israël en cas d'intervention sur le sol Syrien

Publié sur un site web Pro-israélien, l’article dévoile une très grosse confrontation entre Poutine et Netanyhou sur les réponses à apporter sur des attaques d’obus ou missiles en provenance de la Syrie sur le sol israélien. (Ce qui reste à prouver)

Poutine souhaite qu’aucunes représailles ne soit faite. Israël veut le contraire !
Poutine, a intelligemment soulevé cette question auprès d'Obama à l’ONU !

Poutine est très préoccupé par les attaques d’Israël sur le sol syrien. (A prouver)

Forcément, Tsahal avait assassiné un général iranien il y a neuf mois dans le Golan, et soupçonné son remplaçant de créer une cellule terroriste contre Israël.

Rappelons que la partie du Golan occupée par Israël appartenait à la Syrie.

 

Poutine lance un avertissement à Israël en cas d’intervention sur le sol Syrien

30 septembre 2015.

http://alyaexpress-news.com/wp-content/uploads/2015/09/poutine-golan.jpg

 

Le président russe Vladimir Poutine est préoccupé par les attaques israéliennes répétées en Syrie.

Mardi matin (29 septembre), Poutine a parlé pendant une demi-heure avec le président Obama, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York : 

 « Je comprends la situation et les préoccupations de la sécurité d’Israël avec la Syrie, mais je suis préoccupé par leurs attaques » a déclaré M. Poutine.

En d’autres termes, le président russe a envoyé un avertissement à Israël après l’attaque israélienne de ce dimanche 27 septembre en utilisant des missiles Tammuz suite aux tirs de deux missiles syriens, ce vendredi et ce samedi  (26 et 25 septembre) dans des champs du  plateau du Golan.

L’armée israélienne a bombardé le siège de la brigade d’artillerie appartenant à l’unité n ° 90 syrienne garée près de Quneitra. Selon des sources en Syrie et au Liban, le commandant adjoint d’un bataillon d’artillerie a été blessé. 

Poutine a signalé que la Russie n’est pas prête à accepter le feu israélien sur des cibles en Syrie, même si elles sont en réponse aux tirs de la Syrie : Le président  russe Vladimir Poutine se réfère lui-même à des fusillades petites et limitées venant de la Syrie dans les hauteurs du Golan après sa conversation avec le président Obama, minimisant le danger côté syrien et donc (pour lui) une réponse trop forte et inappropriée côté israélien. 

Ce mardi 21 septembre, il a été décidé à Moscou entre lui et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la mise en place d’un mécanisme de coordination entre l’armée russe et l’armée de Tsahal, sur le fonctionnement des deux armées en Syrie et pourtant Poutine semble encore préoccupé par l’intervention de Tsahal qui sécurise ses frontières ?  

Dimanche immédiatement après l’intervention de Tsahal, ce 27 septembre, le ministre de la défense Moshe (Bogie) Ya’alon a déclaré qu’Israël ne tolérera pas de violation de sa souveraineté par des tirs missiles en provenance de Syrie.

Mais que se passe-t-il réellement dans Quneitra en face du plateau du Golan? Des sources militaires et du renseignement ont rapporté, que toutes les réponses à ces questions vont vers un seul homme, le brigadier-général iranien Saïd Azadi de la garde révolutionnaire iranienne qui se trouve aujourd’hui en  Syrie. 

Ce lundi, 21 septembre, lors de la réunion entre Poutine et le premier ministre, Netanyahu a nommé  le général iranien devant Poutine. Netanyahu a déclaré à M. Poutine, que ce général iranien, est venu en Syrie à la place d’Allah Ali Dadi, un autre général iranien qui a été assassiné par l’armée de l’air israélienne il y a neuf mois, le 18 Janvier, lors du bombardement d’un convoi de commandants des Gardiens de la Révolution et du Hezbollah près de Quneitra. 

Le rôle du général Dadi était de mettre en place une cellule terroriste irano-syrienne avec le Hezbollah qui devait traverser la frontière dans les hauteurs du Golan et travailler dans le territoire d’Israël. Ce mouvement a été interrompu par son assassinat, et depuis le brigadier-général iranien Saïd Azadi, a pris sa place.

Netanyahu a déclaré à M. Poutine qu’Israël ne va pas accepter le terrorisme moderne et agira contre le général Azadi si nécessaire. Poutine a répondu en disant, que les attaques israéliennes sur les organisations militaires de l’Iran, la Syrie, sont un problème, car ils affaiblissent le statut du président syrien Bachar al-Assad. 

Netanyahu et Ya’alon voient dans cet officier iranien un danger pour Israël. Poutine qui partage avec l’Iran son expérience militaire en Syrie, préfère qu’Israël et les FDI n’agissent pas contre cet officier.

Tant et si bien que Poutine estime que ce sommet a un intérêt militaire russe, jusqu’à ce qu’il soulève l’arène politique internationale la plus élevée, à la suite d’une réunion avec Obama. En d’autres termes, il n’y a pas de consensus dans la coordination de la coopération russo-israélienne entre les troupes russes et l’armée israélienne en Syrie, et Poutine signale que la question de la tolérance sera très courte.   

Netanyahu et Ya’alon ont donné des instructions claires à l’armée israélienne, celles de réagir en cas de nouveaux tirs vers Israël.

 

 

02/10/2015

Bassam Tahhan sur la Syrie : Assad bourreau ou victime ?

Ajoutée le 2 oct. 2015 :

SYRIE - Sujet brûlant de ces derniers jours, l'Agence Info Libre a rencontré Bassam Tahhan, géopoliticien et islamologue, qui vous livrera une analyse à contre-courant des différents "experts" du conflit syrien défilant à longueur de journées sur les plateaux des chaines de grande écoute.

Reprenant la déclaration faite par le président français, François Hollande, lors de son allocution à la tribune de l’Assemblée générale de l'ONU lundi dernier -"On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau"- le professeur franco-syrien Tahhan s'interroge sur l'attribution de ces rôles.

Bachar Al-Assad, responsable ou victime de la situation syrienne ?