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27/01/2021

Coup de tonnerre : Poutine lève les restrictions Covid ! 26 janvier 2021

Merci de diffuser très largement cette information qui est ignorée par les médias aux ordres des oligarques et du pouvoir ! 

Le vrai titre de l'article : 

COVID : Vladimir Poutine envoie ch… les globalistes  

 

Coup de tonnerre : Poutine lève les restrictions Covid !

26 janvier 2021

 

Allant à contre-courant de la paranoia des gouvernements occidentaux, Vladimir Poutine a annoncé ce jour le retour à la normale en Russie:

« En Russie, la situation avec le coronavirus se stabilise ; les restrictions imposées en lien avec la pandémie peuvent être progressivement levées. En général, la situation épidémiologique dans le pays se stabilise progressivement. Ce matin, j’ai écouté les rapports : nous avons déjà le nombre de guéris supérieur au nombre de malades. Le nombre de personnes infectées diminue, il est à moins de 20 pour mille. Cela permet de supprimer soigneusement les restrictions imposées. »

Actuellement dans la plupart des régions de la Fédération de Russie il y a déjà très peu de restrictions depuis l’été dernier, comparativement aux pays occidentaux: Tous les services et commerces fonctionnent (bars et restaurants doivent dans plusieurs régions fermer à 23 heures… en théorie. En pratique, beaucoup ne ferment qu’à l’aube…). Les seules limitations sont l’obligation (ici aussi très théorique) du masque dans les transports et magasins, et la limitation à 50% du taux d’occupation des cinémas, musées etc. Par ailleurs la population en grande partie ne suit que très peu les consignes stupides: Le masque est peu porté, ou alors sous le menton. Quand aux « distances sociales »… Voici une photo prise il y a quelques jours dans le métro de Moscou..

 

La portée de la déclaration de Vladimir Poutine est en fait très politique : Elle montre au clan des globalistes en Russie, mené par le maire de Moscou qui désire renforcer les mesures pour s’aligner sur les pays occidentaux, que son petit jeu est terminé. En août, c’est déjà Vladimir Poutine qui avait ordonné au maire de Moscou de lever la quarantaine (Le maire avait reçu un coup de téléphone en pleine réunion pour préparer l’annonce de la poursuite de la quarantaine et avait déjà commencé à faire envoyer des SMS pour en informer la population. Selon un témoin, le maire n’a rien dit durant 2 à 3 minutes, et à la fin de la communication a déclaré que la quarantaine était levée.). La semaine dernière c’est encore le président qui a ordonné au maire de Moscou de cesser l’enseignement « à distance » que celui-ci avait mis en place en octobre pour une grande partie des élèves. Aujourd’hui, le président Poutine déclare donc, au plan national, que les choses ont assez duré.

S’il y a assurément une justification électorale à cette décision, par la chute de popularité du maire de Moscou à 80% de mécontents qui se traduit par la chute de popularité de Poutine avec un énorme 40% de mécontents, ), il semble clair, alors que les pays occidentaux rivalisent de paranoïa pour savoir qui enfermera le plus durement et longuement sa population, que Vladimir Poutine met la Russie en-dehors du plan globaliste. On rappellera par ailleurs les mesures nouvelles que la Russie a inscrites dans sa Constitution (par exemple le mariage = Homme plus Femme exclusivement, la réaffirmation de la foi en Dieu, la prédominance des lois Russes sur les lois internationales, etc) qui montrent clairement le chemin choisi, aux antipodes du projet de société mondialiste.

Le hold-up électoral réalisé par Biden et ses complices aux Etats-Unis va rapidement entraîner l’Europe de l’ouest dans une globalisation à marche forcée.  Macron a d’ailleurs fait allégeance à Biden lors de leur premier entretien téléphonique hier. La Russie s’affirmera alors comme un oasis souverain dans un monde fou. C’est d’ailleurs pour éviter cela que les globalistes font le forcing avec les tentatives de soulèvement fomentées par la « 5ème colonne » menée par Navalny et quelques oligarques.

Mais, comme le disait ici-même Konstantin Sergueïevitch : « la Russie a les moyens humains, financiers et militaires, de tracer sa voie quelles que soient les réactions des globalistes. » Dans ce même article, Konstantin Sergueïevitch écrit :  « Faute de réaction rapide, demain ou après-demain, le pire est déjà programmé ». La déclaration de Vladimir Poutine ce jour sur la fin de la folie autour du covid montre qu’il y a une réaction, qui devrait être suivie d’autres dans les semaines à venir.

Boris Guenadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru 

Source : Russieinfo 

 

06:52 Publié dans Actions collectives, Plaintes, Manifestations, Actualité, politique ou géopolitique, Economie, AIPAC, British Israel World Federation Movement, Apocalyse - Révélation, Armes silencieuses, Espionnage, Arnaques, Mensonges, Propagande, Banques, Banksters, Paradis fiscaux, Dollar, Bours, Bildenberg Group, Grand Reset Mondial, Davos, Bill Gates, Bioterrorisme, Eugénisme, Censure, Espionnage, Facebook, Google, Youtube, NS, Censure, Facebook, Google, LICRA, CRIF, Chemtreils et intoxication des masses au barym, Communiqué de presse, Conspiration mondiale, Conspiration, Complot, Corruption, Contrôle des populations, CORONA, 5G, Nanoparticules, Bill Gates, Crimes contre l'humanité, Eugénisme, Davos, Bildenberg, Word Economic Forum, Dépopulation, Des atteintes à la santé, Dictature Française, Mondiale et religieuse, Europe, Euro, CEDH, Franc-Maçonnerie & Jésuites Lucifériens, France/Israël/Elections, Génocide préparé, Génome, La dictature mondiale, La FED et le FMI, La Loi Martiale, La marque de la bête, La Voix de la Russie, réinformation, Le Gouvernement occulte US ou MJ12, Le Bildengerg Group, Le Chiffre de la bête - 666, Le Club de Rome, Le Gouvernement Mondial, Les Banques Mondiales, Les Cartels, Les Illuminati-Reptiliens, Les Lobbies et la Politique, Les Maîtres du Monde, Les Projets des Maîtres du Monde, Les protocoles de Toronto, Les protocoles des Sages de Sion, Les Sociétés Secrètes, Lobbying et Politique, Laboratoires Pharmaceutique, Macron, Mensonges, Manifestations, Manifestations, Le réveil des populations, Manipulations génétiques, Médias et pouvoir, Medias, Manipulations des Masses, Mondialisation, Monsanto, Rockefeller, Rothschild et Bill Gates, Nouvel Ordre Mondial, Obama, Trump, Ondes, 5G, Téléphone portable, Poutine, Moscou, Russie, Pr Didier RAOULT - COVID/19, hydroxychloroquine, Puce RFID, Reprendre le pouvoir, Rockfeller, Rothschild, Mafia Kazhar, Sectes & Sociétés Secrètes, Sionisme, Oligarchie, LDJ, Surpopulation, Traçage des populations, USA, Israël, Victimes,Victimes de la vaccination, Virus Coronavirus, Virus, épidémies | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

24/06/2020

Les GUERRES ILLÉGALES de l'OTAN depuis 70 ans: Une chronique de Cuba à la Syrie, Daniele Ganser

Les GUERRES ILLÉGALES de l'OTAN : Une chronique de Cuba à la Syrie, Daniele Ganser 

 

  

 

Les GUERRES ILLÉGALES de l'OTAN : Une chronique de Cuba à la Syrie, Daniele Ganser

Daniele Ganser

Demi-Lune, Paris, 2017, 448 pages, 26 euros.

 

 

L’historien suisse Daniele Ganser propose ici une somme remarquable sur les manipulations de l’opinion et les violations du droit international par les grandes puissances membres de l’Alliance atlantique. Il rappelle la création de l’Organisation des Nations unies et l’essor impérial des États-Unis, qui « disposent de la monnaie mondiale de réserve et peuvent l’émettre eux-mêmes à volonté ». Puis il définit les termes « génocide », « crime d’agression », « crime de guerre », « crime contre l’humanité », et passe en revue les formes d’agression, du coup d’État à l’invasion militaire. Ganser entame sa chronique par la « guerre illégale contre l’Iran en 1953 ». Il aurait pu commencer par la Syrie en 1949, modèle du coup d’État « en douceur », enseigné dans les écoles de la Central Intelligence Agency (CIA). Mais le « coup de Téhéran » est emblématique de la volonté américaine de casser les récalcitrants, comme Mohammad Mossadegh, coupable d’avoir nationalisé l’Anglo-Persian Oil Company. On regrettera quelques lacunes, dont la conférence de Rambouillet, prélude à la guerre du Kosovo.

Gabriel Galice 

 

 

17/05/2018

Russie: Structure du nouveau Gouvernement et virage anti-néolibéral?

Poutine prend ses distances avec les modèles occidentaux !

Russie: Structure du nouveau Gouvernement et virage anti-néolibéral?

mercredi 16 mai 2018

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Hier le 15 mai, le président russe Vladimir Poutine a adopté un oukase (décret présidentiel) posant la structure du Gouvernement, qui laisse soupçonner un intéressant virage idéologique. En effet, certains fétiches de l'idéologie néolibérale, essentiellement l'enseignement, semblent remis en cause pour aller vers une politique plus détachée des recommandations internationales, dont nous voyons les effets dévastateurs en France. La Russie prend-elle un virage idéologique anti-néolibéral?
 
Par l'oukase du 15 mai 2018, V. Poutine a posé la structure du nouveau Gouvernement russe. Et certains éléments sont particulièrement significatifs. L'on peut découper en trois blocs les éléments importants: l'enseignement et la recherche, les organes para-étatiques, l'économie réelle.
 
L'enseignement et la recherche contre les recommandations de l'OCDE?
 
Alors que sous les précédents gouvernements nous avions vu, sous les effets cumulés de plusieurs personnalités néolibérales comme le vice Premier ministre Shuvalov (qui sort du Gouvernement), l'ancien ministre de l'enseignement Livanov (qui avait été déjà démis de ses fonctions) et la vice Premier ministre Golodets (qui est transférée vers le sport et la culture), l'implantation inconditionnelle des recommandations de l'OCDE (voir notre texte à ce sujet ici) et l'imprégnation de cette idéologie pédagogiste, le divorce (ou du moins la séparation) semble en vue.
 
Tout d'abord, parce que ces personnalités fortes que nous venons de citer ne seront plus en poste, ces vices Premiers ministres qui font partie du bloc néolibéral de Medvedev, qui en sort assez affaibli. Sans oublier la mise en touche inattendue de son bras droit, Dvorkovitch, au champ de compétence indéfini.
 
Ensuite, parce que l'oukase prévoit une restructuration importante du ministère de l'enseignement et de la recherche. La logique de l'OCDE est de prendre en bloc l'enfant de la maternelle jusqu'à la fin de ses études et d'imbriquer la recherche et l'enseignement, déstructurant les deux. Des écoliers et des étudiants qui font des "projets", des thésards qui doivent encore suivre des cours, obtenir un diplôme de doctorat non pas suite à la soutenance de la thèse, mais à des examens, la thèse devenant secondaire en cycle de recherche. Ce schéma est facilité par l'imbrication institutionnelle des domaines. 
 
Le Président a décidé de revenir au schéma antérieur à celui de la réforme de l'OCDE et de diviser le ministère de l'enseignement en deux ministères. De manière très symboliquement, le ministère de l'enseignement retrouve son appellation soviétique de ministère de l'instruction.  En espérant que l'on revienne réellement à la mission première de l'école, à savoir d'instruire, de permettre aux élèves d'acquérir les connaissances qui leur permettront ensuite de se développer et de réfléchir de manière indépendante, et non de répéter par manque de connaissances des slogans intégrés sur les bancs de l'école pédagogiste. Ce ministère aura en charge l'école primaire et secondaire et les écoles professionnelles et techniques non supérieures. 
 
De l'instruction s'autonomise la recherche, puisqu'elle demande logiquement d'avoir tout d'abord acquis les connaissances nécessaires et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche est mis en place. Il doit préparer le programme de développement de la politique étatique en matière de recherche, s'occuper de l'enseignement supérieur professionnel, du développement des hautes technologies etc.
 
Remise en cause d'organes para-étatiques parasites
 
L'idéologie néolibérale, comme nous l'avions développé dans notre ouvrage Russie: la tentation néolibérale, a conduit en Russie à une attaque très forte contre l'institution historique qu'est l'Académie des sciences, qui a continué le combat et semble l'avoir remporté. Tout d'abord, car la division du ministère fait de celui de la recherche un ministère plus technique, comme à l'époque soviétique, l'Académie des sciences étant justement l'organe réellement en charge de son développement. Et la présence constante auprès du Gouvernement du nouveau président de l'Institution montre son retour dans l'arène. Ensuite, le président a mis fin à cet organe "indépendant" tant décrié qu'est FANO, cette Agence qui devait gérer le patrimoine, mais qui avait un droit de regard sur le financement des axes de recherche, sans avoir mis en place de conseil scientifique à ses côtés. Cette tentative de transformer l'Académie des sciences en Club vieillissant et de faire main basse sur son patrimoine a échoué. Le Gouvernement est à nouveau en charge des conditions matérielles de fonctionnement.
 
L'enseignement et la recherche sont également débarrassés de la gestion de Rosmolodej, Agence fédérale en charge de la jeunesse, qui passe sous contrôle direct du Gouvernement et donc dont les fonctions sont réintégrées, ce Gouvernement qui assurera aussi désormais la fonction de contrôle sur le fonctionnement de l'enseignement et de la recherche, fonction qui ne sera pas entre les mains d'une Agence autonome. Il y a reprise en main de l'Etat sur ses composantes, réappropriation des fonctions.
 
Un autre élément idéologiquement important est ce Gouvernement ouvert, directement issu de l'Open Governement d'Obama, mis en place en Russie sous la présidence Medvedev, dont nous avions également parlé dans notre ouvrage sur le néolibéralisme. Auprès du Gouvernement, un ministère était spécialement chargé des liens entre le Gouvernement et cette structure "indépendante", peuplée d'experts d'un libéralisme tout radical. Le lien est rompu, ce ministère-commission est supprimé.
 
Mise est faite sur l'économie réelle
 
Au-delà des discours fantasmagoriques sur le tout numérique, l'on remarque que la structure gouvernementale met l'accent sur le réel. Et la question budgétaire est prioritaire, ce qui est marqué par la création du poste de Premier vice-Premier ministre - ministre des Finances.
 
Le ministère des communications est rebaptisé ministère du développement numérique et de la communication. Ce qui cadre l'engouement numérique à la recherche et la communication de l'Etat. 
 
L'élément le plus significatif est la sortie des représentations russes économiques à l'étranger de la tutelle du ministère de l'économie et de leur transfert au ministère de l'industrie. Il s'agit de réellement travailler à la mise en place de conditions favorables au développement de l'export des productions russes et non aux négociations politiques abstraites, dont les résultats sont assez discutables.
 
Il semblerait que les derniers oukases du Président Poutine (sur le nouvel oukase de mai, voir ici) marquent un virage idéologique, une vision plus réaliste des intérêts et des dangers que les dérives (néo)libérales globales peuvent présenter. En cela, la vague continue de sanctions et l'impasse  russophobe des relations internationales ont obligé la Russie à reconsidérer le mode de partenariat avec les pays occidentaux et à s'interroger sur les intentions cachées derrière les incontournables recommandations des organismes internationaux, tenus par le Clan atlantiste. 
 
Il reste à voir quelles seront les nominations aux postes ministériels, dans quelle mesure la politique du compromis sera prolongée et dans quelles proportions. Ou bien le pouvoir russe aura-t-il le courage du choix, ce qui serait une garantie d'efficacité.

 

04/05/2018

«Ecoutez-nous maintenant» : Poutine vante la puissance militaire russe face à l'Occident

Nous ne pourrons pas dire que les Pays occidentaux ainsi que les peuples Européens n'auront pas été prévenus !

 

«Ecoutez-nous maintenant» : Poutine vante la puissance militaire russe face à l'Occident

 

«Ecoutez-nous maintenant» : Poutine vante la puissance militaire russe face à l'Occident

Vladimir Poutine a fait état des avancées russes en matière d'armement dans un discours devant le Parlement, envoyant un message clair à l'adresse de Washington : il est temps de considérer Moscou comme un partenaire d'égal à égal.

«Ecoutez-nous maintenant» : dans son discours devant le Parlement russe le 1er mars, Vladimir Poutine a envoyé un message clair aux Occidentaux et particulièrement aux Américains, pour leur signifier que les avancées militaires russes rebattaient les cartes en termes diplomatiques.

Le président russe a en effet longuement insisté sur les nouveaux systèmes balistiques développés par Moscou – vidéos de présentation à l'appui – assurant que «rien de tel [n'existait] chez personne dans le monde». Au terme de la présentation, Vladimir Poutine a rendu hommage aux hommes qui composent l'armée, expliquant que cet arsenal, aussi sophistiqué soit-il, ne servirait à rien si la Russie n'avait pas à son service les meilleurs soldats et officiers du monde, citant en exemple le pilote Roman Filipov, récemment abattu en Syrie et qui s'est fait sauter une fois attrapé par les rebelles.

Une démonstration de force dont le but était de faire comprendre à Washington que la Russie a rétabli l'équilibre militaire et qu'elle est aujourd'hui un interlocuteur qu'il est désormais impossible de négliger.

En effet, selon le maître du Kremlin, après la chute de l'URSS qui avait placé la Russie dans une position de faiblesse, les Etats-Unis étaient persuadés de pouvoir garder une supériorité militaire totale avant que Moscou ne se rétablisse. Pour y parvenir, Washington a tenté au cours des 15 dernières années «d'obtenir des avantages unilatéraux sur la Russie», en imposant «des restrictions et sanctions illégales du point de vue du droit international». «Tout ce que vous avez tenté d'empêcher et de bloquer en appliquant une telle politique s'est déjà réalisé», a lancé le chef d'Etat, précisant que la Russie n'avait «pas pu être contenue».



Auteur: RT France

S'il a notifié sans ambiguïté à Washington l'échec de sa politique et la volonté de voir son pays traité sur un pied d'égalité, Vladimir Poutine a tenu à souligner que le développement de cet arsenal militaire à la pointe de la technologie avait été conçu pour «garantir la paix dans le monde».

Dans son discours, le président russe a en outre fait part de son inquiétude quant à la doctrine nucléaire des Etats-Unis, qui se sont déclarés prêts à riposter avec l'arme atomique même en cas d'attaque conventionnelle. En guise de réponse, Vladimir Poutine a affirmé que Moscou n'envisageait d'utiliser son arsenal nucléaire qu'en cas d'attaque du même type, envers la Russie ou ses alliés, ou de destruction massive. Dans ce cas de figure, le président russe n'a laissé plané aucun doute sur la riposte de Moscou : elle sera «immédiate et proportionnée».

Lire aussi : «Il ne restera personne sur terre» : une ONG dénonce le déploiement d'armes nucléaires en Europe


Devant le Parlement russe réuni, Poutine trace les grandes lignes de son action future

1 mars 2018, 08:50

 

 

 

 

 

 

Vladimir Poutine : si la Russie est attaquée, ce sera la fin du monde

Vladimir Poutine : si la Russie est attaquée, ce sera la fin du monde

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Extrait du film de Vladimir Soloviev intitulé Le Nouvel ordre mondial, mars 2018.

Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr

[Chaîne supprimée par Youtube : retrouvez toutes les vidéos de Sayed Hasan sur Vimeo]


 

 

Transcription :

[…] Vladimir Soloviev : [Qu’en est-il du] poids de la responsabilité du bouton nucléaire, lorsque des millions de vies, si ce n’est le sort de l’humanité entière, sont entre vos mains ? Et aussi le fait d’envoyer nos hommes (combattre) dans des horizons lointains, sans avoir de garantie qu’ils reviennent vivants. Comment prenez-vous de telles décisions ? Comment assumez-vous une telle responsabilité au quotidien ?

Vladimir Poutine : Cette responsabilité est inévitable pour le Président. Elle fait partie de la fonction. Et avant de prendre de telles décisions, tout doit être minutieusement pesé. Quant au bouton nucléaire, pour le dire clairement, je pense que la question est déplacée.

Vladimir Soloviev : Excusez-moi, mais je dois la poser…

Vladimir Poutine : Oui, oui, je comprends. Mais ce n’est pas nous qui avons commencé tout ça. Permettez-moi de vous rappeler que la première bombe atomique n’a pas été créée par la Russie mais par les Etats-Unis.Voilà pour le premier point.

Deuxièmement, nous n’avons jamais utilisé d’arme nucléaire. Ce sont les Etats-Unis qui l’ont utilisée contre le Japon. D’ailleurs, dans de nombreux manuels scolaires japonais, ce fait est passé sous silence et imputé aux ‘Alliés’. Quels ‘Alliés’ ? L’Union Soviétique était alliée des Etats-Unis mais ils ne nous ont même pas informés. Et de nombreux experts assurent qu’il n’était pas nécessaire de l’utiliser. Mais les Etats-Unis l’ont fait. Qui peut garantir que cela ne se reproduira pas ? Voilà pour le second point.

De plus, nous ne sommes pas les seuls à être dotés de l’arme nucléaire. En plus des Etats-Unis, il y a la République populaire de Chine, la France, la Grande-Bretagne, la Russie… Cinq principales puissances nucléaires. Et il y a des puissances nucléaires qui ne sont pas reconnues par la communauté internationale. Ce sont l’Inde, le Pakistan, Israël… Nous ne sommes donc pas les seuls. Et si tous ces autres pays ont des armes nucléaires, pourquoi la Russie n’en aurait-elle pas ?

Quant à votre question, elle est bien sûr très importante et très sensible, mais je tiens à ce que vous sachiez, ainsi que le peuple russe et tous ceux qui nous écoutent à l’étranger, que nos plans pour l’utilisation d’armes nucléaires (et j’espère que cela n’arrivera jamais), mais nos plans théoriques prévoient seulement un ‘lancement de contre-attaque’. Qu’est-ce que ça signifie ? Que la décision d’utiliser les armes nucléaires ne peut être prise que dans le cas où notre système d’alerte anticipée détecte non seulement le lancement d’un missile, mais donne également une prévision précise de sa trajectoire de vol et du moment de l’impact des têtes nucléaires sur le territoire de la Fédération de Russie. C’est ce que nous appelons un ‘lancement de contre-attaque’. En d’autres mots, si quelqu’un décide de détruire la Russie, nous aurons légitimement le droit de riposter.

Certes, ce serait une catastrophe planétaire, ce serait une catastrophe absolue pour le monde entier et l’humanité. Mais en tant que citoyen russe et dirigeant de l’Etat russe, je me pose la question : à quoi bon ce monde s’il n’y a plus de Russie ? […]

source:http://sayed7asan.blogspot.fr/2018/03/vladimir-poutine-si...