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01/06/2010

Les États-Unis préparent une occupation à long terme à Haïti

Un petit rappel des faits relatifs à la soi-disant aide humanitaire apportée par les USA à Haîti à la suite du tremblement de terre dévastateur.

Quand les USA et leurs alliés investissent et colonisent les pays sous couvert d'apporter leur aide humanitaire, il s'agit bien d'aide soi-disant humanitaire !

Quand la communauté internationale apporte son aide humanitaire à Gaza et à la Palestine, il s'agit d'attaques terroristes dirigés contre Israël !

Les exploits des sauveteurs de l'humanité qui viendront nous parler de Droits de l'homme et de démocratie !



« Selon CNN jeudi: “de grandes quantités de médicaments, des kits pour bébés et d’autres fournitures de secours traînent sur le tarmac et dans les entrepôts de l’aéroport de Port-au-Prince, mais personne ne s’en occupe”. Les militaires US, tout à fait mécontents du retour des medias étrangers, ont interdit jeudi  l’aéroport aux correspondants étrangers, les laissant se débrouiller pour trouver un point de chute dans les décombres de la capitale Haïtienne. Un autre exemple de l’inadaptation criminelle de l’opération de secours, les autorités des Nations Unies et US ont annoncé que les tentatives de secourir ceux qui gisaient encore sous les décombres à Port-au-Prince allaient cesser sous prétexte qu’il n’y avait pratiquement aucune chance de trouver encore des survivants. Toutes les équipes de secours – sauf 10 sur 43 – sont reparties. On peut prévoir qu’avec la fin des opérations de secours, les media alignés vont également s’éloigner d’Haïti, réduisant la couverture de la tragédie sans fin du peuple Haïtien et de tous les nouveaux morts à venir ».


Réactions du parti anti sionniste après l'attaque de la flotille de la liberté par Israël

Les réactions à l'attaque de la flotille de la liberté par Israël ne font que commencer !

L'avis du Parti  Antisioniste Français.


Lettre d'information du Parti Antisioniste du 1/06/2010


Page facebook officielle du PAS :

http://www.facebook.com/partiantisioniste ( 5 200 fans depuis le 1er février ! ).


Section  " Communications du PAS "  :

Humanitaires assassinés par Israël : réactions en France

Humanitaires assassinés par Israël

Europe : nouvelle frontière !

Antisionisme… en bref !

Un socialiste français visite Haïfa

Deux criminels de guerre israéliens à Paris

Accord entre l’Iran, la Turquie et le Brésil

Inspection nucléaire en Israël

L’OCDE se sionise !

Le nucléaire israélien sur l’Agenda de l’AIEA

Banqueroute : à qui le tour ?

Les Français au côté de la Syrie

Discours de Mahmoud Ahmadinejad à l’ONU

L’antisémitisme : permission de tuer (suite)

Décès du Rabbin Moshé Hirsch


Section  " Actualités antisionistes "  :

Flottille Gaza : Communiqué de Yechouroun - Judaïsme contre Sionisme

Droit légitime au retour du peuple palestinien (Nakba - Diaporama photos)

Droit légitime au retour du peuple palestinien

Ciamak Morsadegh, député juif iranien


Lettre d'information du Parti Anti Sioniste  -  www.partiantisioniste.com

 

Et voici l'avis des prosionistes sur l'attaque de la flotille de la liberté.

Nous rappelons que l'attaque d'Israël s'est faite dans les eaux internationales et qu'une précédente expédition humanitaire avait été attaquée par Israël. Ce qui pourrait expliquer que les humanitaires avaient prévu ces attaques criminelles et pouvaient être "armés" pour assurer leur défense en cas d'attaque d'Israël. Peut-on pour autant imputer des mesures de légitime défense à une organisation terroriste de la flotille humanitaire ?

A vous de juger des moyens utilisés par Israël et les moyens de défense utilisés par les humanitaires.

Sans compter qu'Israël a imposé la censure à la presse internationale lors de l'attaque de Gaza en janvier 2009 pour la l'opération durci et que le blocus illégal imposé à Gaza  par Israël persiste toujours.

 

http://www.drzz.info/article-video-les-armes-decouvertes-...



http://www.drzz.info/article-flotille-de-la-paix-une-nouv...


http://www.drzz.info/article-des-pacifistes-armes-de-barr...


http://www.drzz.info/article-des-pacifistes-armes-de-barr...


http://www.youtube.com/watch?v=buzOWKxN2co&feature=pl...

Pourquoi Israël a t-il attaqué des civils en Méditerranée ?

Par Thierry Meyssan

Israël a pesé à l’avance les conséquences de l’attaque qu’il a lancé contre un convoi humanitaire maritime. Quels sont ses objectifs en déclenchant une crise diplomatique mondiale, pourquoi a t-il défié son allié turc et son protecteur états-unien ?

meyssan

L’attaque conduite par trois patrouilleurs lance-missiles israéliens de classe Saar, le 31 mai 20101, contre la flottille de la liberté, dans les eaux internationales de Méditerranée illustre la fuite en avant de Tel-Aviv.

La flottille de la liberté est une initiative de militants des droits de l’homme [1] [2], soutenue par le gouvernement turc. Son objectif est à la fois de véhiculer de l’aide humanitaire jusqu’à Gaza et, ce faisant, de briser le blocus mis en place illégalement par l’armée israélienne à l’encontre d’1,5 million de Gazaouites.

La décision d’aborder des navires civils dans les eaux internationales constitue un « acte de guerre » au regard du droit international. Juridiquement parlant, il y a eu vol des navires et de leurs cargaison, enlèvement et séquestration de leurs passagers, meurtres ; voire assassinats, si l’on admet les informations de la télévision turque selon laquelle les commandos avaient une liste des personnalités à liquider au cours de l’assaut.

Cet acte de guerre, à l’encontre des pavillons grecs et turcs de ces navires, a été perpétré afin de consolider le blocus, lequel constitue en lui-même une violation du droit international.

En choisissant l’argument de la « légitime défense », les autorités israéliennes ont explicitement revendiqué leur souveraineté sur les eaux internationales à 69 miles nautiques au large de la Palestine ; cette annexion —temporaire ou durable— étant nécessaire à la poursuite du blocus, lequel serait nécessaire à la sécurité de l’Etat d’Israël.

En abordant un navire turc et en en tuant des passagers, Tel-Aviv a d’abord choisi de répondre militairement à la crise diplomatique qui l’oppose depuis janvier 2009 à Ankara. Cette initiative est censée provoquer une crise au sein de l’état-major turc et entre celui-ci et le gouvernement turc. Cependant, elle pourrait aboutir à une rupture complète des relations militaires entre les deux pays, alors même que la Turquie aura été pendant un demi-siècle le meilleur allié d’Israël dans la région. D’ores et déjà, les manœuvres conjointes turco-israéliennes ont été annulées sine die. En outre, cette crise pourrait aussi avoir des conséquences sur les relations commerciales entre les deux pays, alors même que la Turquie est un partenaire vital pour l’économie israélienne.

Cependant, Tel-Aviv se devait de casser la crédibilité de la Turquie au moment où elle se rapproche de la Syrie et de l’Iran, et ambitionne d’exercer avec ses nouveaux partenaires une autorité régionale [3]. Dans l’immédiat, Israël devait sanctionner le rôle d’Ankara dans la négociation du Protocole de Téhéran sur l’industrie nucléaire iranienne.

Côté turc, où l’on s’attendait à une intervention israélienne musclée mais pas létale, le moment est venu de se poser en protecteur des populations palestiniennes, selon la doctrine néo-ottomane théorisée par le ministre des Affaires étrangères, le professeur Ahmet Davutoğlu. Sans attendre le retour du Premier ministre Recep Erdoğan, en voyage en Amérique latine, l’ambassadeur Turc à Tel-Aviv a été rappelé à Ankara et une cellule de crise a été mise en place autour du vice-Premier ministre, Bülent Arınç. Elle est immédiatement entrée en contact avec les 32 gouvernements des Etats dont les passagers du convoi sont ressortissants. Tout le personnel diplomatique turc a été mobilisé pour saisir du problème le maximum d’Etats et d’organisations internationales. Dans une conférence de presse, M. Arınç a exigé la restitution immédiate des trois bateaux turcs volés et de leur cargaison, ainsi et surtout que la libération des centaines de citoyens turcs enlevés et séquestrés. Il a choisi de qualifier l’attaque d’acte de « piraterie » (et non de guerre), de manière à offrir au gouvernement Netanyahu la possibilité de présenter l’affaire comme une « bavure » et non comme une politique. Dans cette logique, le président Abdullah Gül, quant à lui, a exigé que les tribunaux israéliens jugent les responsables de cette tuerie.

Depuis le Chili, M. Erdoğan a déclaré : « Cette action est totalement contraire aux principes du droit international, c’est le terrorisme d’un Etat inhumain. Je m’adresse à ceux qui ont appuyé cette opération, vous appuyez le sang, nous soutenons le droit humanitaire et la paix ».

Dans l’après-midi, Ankara a saisi la Conseil atlantique. La Turquie est membre de l’OTAN. Si elle ne trouve pas la réponse qu’elle attend du gouvernement israélien, elle pourrait qualifier l’attaque d’acte de guerre et requérir l’aide militaire des Etats membres de l’Alliance en vertu de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord.

Le gouvernement Netanyahu a invité ses ressortissants à quitter la Turquie, tandis que des manifestations spontanées se multiplient devant les consulats israéliens où la foule réclame vengeance.

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Le 26 mai 2010, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, reçoit à Tel-Aviv le secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel. Celui-ci lui remet une invitation de Barack Obama, que la partie israélienne annulera cinq jours plus tard.

Côté états-unien, cette affaire rappelle celle de l’USS Liberty (8 juin 1967). Durant la guerre des Six jours, les Israéliens attaquèrent un bâtiment de surveillance électronique de l’US Navy, faisant 34 morts et 171 blessés. Tel-Aviv présenta ses excuses pour cette méprise sur le champ de bataille tandis que, tout en les acceptant officiellement, Washington y vu un outrage délibéré. Les Israéliens auraient voulu à l’époque sanctionner les critiques états-uniennes.

Cette fois, l’attaque de la flottille de la liberté pourrait être une sanction après le vote par Washington d’une résolution des Etats signataires du Traité de non-prolifération enjoignant Israël à déclarer ses armes nucléaires et à accepter les contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

La décision israélienne d’attaquer des navires civils dans les eaux internationales intervient après l’assassinat aux Emirats d’un dirigeant palestinien par une unité du Mossad ; la découverte d’un vaste système de copie falsifiées de passeports au détriment d’Etats occidentaux ; et le refus d’assister à la conférence internationale de suivi du Traité de non-prolifération. Cet ensemble de faits peut être interprété comme une succession de coups perpétrés par un Etat sûr de son impunité —et dans ce cas, il pourrait s’agir cette fois d’un coup de plus ou de trop—, ou comme une escalade après une courte friction publique avec l’administration US —il s’agirait alors de revendiquer le leadership du mouvement sioniste en montrant que Tel-Aviv décide et Washington entérine—.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en voyage en Amérique du Nord, a décidé de terminer sa visite canadienne et d’annuler son rendez-vous à la Maison-Blanche. Il a été joint par téléphone par le président Obama qui lui a demandé des explications.

La Haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, Navi Pillay, a déclaré que l’opération israélienne ne pouvait avoir aucune justification juridique. Le Rapporteur spécial sur les Droits de l’homme dans les territoires occupés palestiniens, Richard Falk, a tenu à souligner qu’au delà de l’atteinte à la liberté de circulation sur les mers, le problème central reste le blocus. « À moins que des actions promptes et décisives soient prises pour mettre au défi l’approche israélienne sur Gaza, nous serons tous complices d’une politique criminelle qui menace la survie d’une communauté assiégée », a t-il affirmé. Le Conseil de sécurité a été convoqué en urgence, ce jour, à 18h TU. Le ministre turc des Affaires étrangères est parti à New York.

Thierry Meyssan, Réseau Voltaire

Le terrorisme, l’État et la mafia

Article placé le 31 mai 2010, par Frédéric Courvoisier (Genève)


Alors que, sur de nombreux sites et forums « spécialisés », les indices et rumeurs d’une « attaque terroriste » de grande ampleur s’intensifient depuis quelques semaines, il nous apparait utile, sinon même urgent, de replacer ce texte qui fut à l’origine de l’élaboration de notre site.

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« La société qui s’annonce démocratique semble être admise partout comme étant la réalisation d’une perfection fragile. De sorte qu’elle ne doit plus être exposée à des attaques, puisqu’elle est fragile ; et du reste n’est plus attaquable, puisque parfaite comme jamais société ne fut.
Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi : le terrorisme. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État, elle est donc éducative. Les populations ne peuvent certes pas savoir qui se cache derrière le terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. »
Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, 1988


L’exaltation idéologique peut conduire à toutes sortes de crimes, et l’héroïsme individuel comme les assassinats en série appartiennent à toutes les sociétés humaines. Ces sortes de passions ont contribué depuis toujours à construire l’histoire de l’humanité à travers ses guerres, ses révolutions, ses contre-révolutions. On ne peut donc être surpris qu’un mitrailleur, un kamikaze ou un martyre commettent des actes dont les résultats politiques seront exactement opposés à ceux qu’ils prétendent rechercher, car ces individus ne sont pas ceux qui négocient sur le marché des armes, organisent des complots, effectuent minutieusement des opérations secrètes sans se faire connaître ni appréhendés avant l’heure du crime.

Quoiqu’elle veuille s’en donner l’allure, l’action terroriste ne choisit pas au hasard ses périodes d’activités, ni selon son bon plaisir ses victimes. On constate inévitablement une strate périphérique de petits terroristes islamistes, dont il est toujours aisé de manipuler la foi ou le désir de vengeance, et qui est, momentanément, tolérée comme un vivier dans lequel on peut toujours pécher à la commande quelques coupables à montrer sur un plateau : mais la « force de frappe » déterminante des interventions centrales ne peut-être composée que de professionnels ; ce que confirme chaque détails de leur style.

L’incompétence proclamée de la police et des services de renseignements, leurs mea-culpa récurrent, les raisons invoquées de leurs échecs, fondées sur l’insuffisance dramatique de crédits ou de coordination, ne devraient convaincre personne : la tâche la première et la plus évidente d’un service de renseignements est de faire savoir qu’il n’existe pas ou, du moins, qu’il est très incompétent, et qu’il n’y a pas lieu de tenir compte de son existence tout à fait secondaire. Pourtant, ces services sont mieux équipés techniquement aujourd’hui qu’ils ne l’ont jamais été.

Tout individu notoirement ennemi de l’organisation sociale ou politique de son pays, et, d’avantage encore, tout groupe d’individus contraint de se déclarer dans cette catégorie est connu de plusieurs services de renseignements. De tels groupes sont constamment sous surveillance. Leurs communications internes et externes sont connues. Ils sont rapidement infiltrés par un ou plusieurs agents, parfois au plus haut niveau de décision, et dans ce cas aisément manipulable. Cette sorte de surveillance implique que n’importe quel attentat terroriste ait été pour le moins permis par les services chargés de la surveillance du groupe qui le revendique, parfois encore facilité ou aidé techniquement lorsque son exécution exige des moyens hors d’atteinte des terroristes, ou même franchement décidé et organisé par ces services eux-mêmes. Une telle complaisance est ici tout à fait logique, eu égard aux effets politiques et aux réactions prévisibles de ces attentats criminels.

Le siècle dernier, l’histoire du terrorisme a démontré qu’il s’agit toujours, pour une faction politique, de manipuler des groupes terroristes en vue de provoquer un revirement avantageux de l’opinion publique dont le but peut être de renforcer des dispositifs policiers pour contrer une agitation sociale, présente ou prévisible, ou de déclancher une opération militaire offensive, et son cortège d’intérêts économiques, à laquelle s’oppose la majorité de la nation.

Etat et Mafia

On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’Etat : ils ne sont jamais en rivalité. La théorie vérifie avec efficacité ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient trop facilement montré. La Mafia n’est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle, elle règne en fait comme le parfait modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.

La Mafia est apparue en Sicile au début du XIXe siècle, avec l’essor du capitalisme moderne. Pour imposer son pouvoir, elle a du convaincre brutalement les populations d’accepter sa protection et son gouvernement occulte en échange de leur soumission, c’est-à-dire un système d’imposition directe et indirecte (sur toutes les transactions commerciales) lui permettant de financer son fonctionnement et son expansion. Pour cela, elle a organisé et exécuté systématiquement des attentats terroristes contre les individus et les entreprises qui refusaient sa tutelle et sa justice. C’était donc la même officine qui organisait la protection contre les attentats et les attentats pour organiser sa protection. Le recours à une autre justice que la sienne était sévèrement réprimé, de même que toute révélation intempestive sur son fonctionnement et ses opérations.

Malgré ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Mafia qui a subvertit l’Etat moderne, mais ce sont les Etats qui ont concocté et utilisé les méthodes de la Mafia. Tout Etat moderne contraint de défendre son existence contre des populations qui mettent en doute sa légitimité est amené à utiliser à leur encontre les méthodes les plus éprouvées de la Mafia, et à leur imposer ce choix : terrorisme ou protection de l’Etat.

Mais il n’y a rien de nouveau à tout cela. Thucydide écrivait déjà, 400 ans avant Jésus-Christ, dans « La guerre du Péloponnèse » : « Qui plus est, ceux qui y prenaient la parole étaient du complot et les discours qu’ils prononçaient avaient été soumis au préalable à l’examen de leurs amis. Aucune opposition ne se manifestait parmi le reste des citoyens, qu’effrayait le nombre des conjurés. Lorsque que quelqu’un essayait malgré tout des les contredire, on trouvait aussitôt un moyen commode des les faire mourir. Les meurtriers n’étaient pas recherchés et aucune poursuite n’était engagée contre ceux qu’on soupçonnait. Le peuple ne réagissait pas et les gens étaient tellement terrorisés qu’ils s’estimaient heureux, même en restant muet, d’échapper aux violences. Croyant les conjurés bien plus nombreux qu’ils n’étaient, ils avaient le sentiment d’une impuissance complète. La ville était trop grande et ils ne se connaissaient pas assez les uns les autres, pour qu’il leur fût possible de découvrir ce qu’il en était vraiment. Dans ces conditions, si indigné qu’on fût, on ne pouvait confier ses griefs à personne. On devait donc renoncer à engager une action contre les coupables, car il eût fallut pour cela s’adresser soit à un inconnu, soit à une personne de connaissance en qui on n’avait pas confiance. Dans le parti démocratique, les relations personnelles étaient partout empreintes de méfiance, et l’on se demandait toujours si celui auquel on avait à faire n’était pas de connivence avec les conjuré ».

Aujourd’hui, les manipulations générales en faveur de l’ordre établi sont devenues si denses qu’elles s’étalent presque au grand jour. Pourtant, les véritables influences restent cachée, et les intentions ultimes ne peuvent qu’être assez difficilement soupçonnée, presque jamais comprises.

Notre monde démocratique qui, jusqu’il y a peu, allait de succès en succès, et s’était persuadé qu’il était aimé, a du renoncer depuis lors à ces rêves ; il n’est aujourd’hui plus que l’arme idéologique du projet mondialiste.

Mecanopolis

Gaza : aide humanitaire "La flotte de la liberté"

Espérons que cette fois-ci, l'aide humanitaire arrivera à bon port ? La grande illusion de la démocratie d'Israël qui se permettra quelques jours après d'attaquer la flotte de la Liberté dans les eaux internationales sous prétexte que cette aide humanitaire était organisée par Al-Quaïad et sue l'aide humanitaire pour Gaza était une provocation contre Israël ! Quand et par qui le massacre des Palestiniens s'arrêtera-t'il ?

Départ du cargo européen pour se joindre à « la Flotte de la Liberté », au milieu d'une forte présence médiatique

Info Palestine, 25 mai 2010

Le cargo européen (grec et suédois) a pris la mer ce lundi après-midi (24 mai), pour se déplacer du port d'Athènes vers Chypre afin de se joindre à « la Flotte de la liberté » qui se rendra dans la bande de Gaza, tandis que quatre autres bateaux partis d'Athènes et de Crète et affrétés par « la Campagne européenne mettre fin au siège de Gaza » et « le Free Gaza Movement », se joindront également à la flotte, laquelle compte arriver à Gaza vendredi.

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Rami Abdo, membre de « la Campagne européenne pour mettre fin au siège de Gaza », une des organisations qui ont mis sur pied « la Flotte de la liberté », a indiqué que le bateau greco-suédois emportera l'aide humanitaire destinée à Gaza pour une valeur de plus de 2,5 millions de dollars, financée par la campagne européenne, dont des matériaux de construction, des médicaments, des systèmes de dessalement de l'eau et des matériaux de construction en préfabriqué.

Abdo a expliqué dans un communiqué aujourd'hui que le lancement du cargo depuis Athènes était accompagné d'une importante couverture médiatique.

Plus de trente-six journalistes travaillant pour le compte de vingt et une agences de presse et médias internationaux seront à bord d'un bateau de la campagne européenne, afin de diffuser dans le monde des informations de première main sur la flotte, son lancement et son parcours de navigation.

Le bateau disposera aussi pour la première fois d'émetteurs pour la communication par satellite.

Abdo a ajouté que selon ce qui est prévu, l'arrivée de la flotte dans la bande de Gaza devrait avoir lieu dans la soirée de vendredi (28 mai), notant que les bateaux de la flotte ont pris en compte tous les scénarios possibles projetés par les Israéliens. Les organisateurs ont en même temps confirmé leur volonté d'arriver à Gaza pour livrer l'aide humanitaire dont a besoin le territoire assiégé.

Trois grands bateaux turcs ont démarré samedi dernier la première phase du trajet de la « Flotte de la liberté », qui comprend au total neuf bateaux dont trois grands cargos portant plusieurs milliers de tonnes d'aide.

La flotte de « liberté » se compose de neuf bateaux qui sont : un cargo financé par le Kowéit portant les drapeaux de la Turquie et du Kowéit, un cargo financé par l'Algérie, un cargo financé par la Suède et la Grèce, et 6 navires transportant des passagers.

Un des bateaux est appelé le « bateau 8000 », faisant référence au nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.

La flotte s'est organisée pour emporter 750 participants venus de plus de 60 pays, bien qu'elle ait reçu des dizaines d'autres demandes de participation. Quarante-quatre responsables gouvernementaux, parlementaires, hommes politiques européens et arabes seront parmi les participants à la flotte, avec parmi eux dix députés algériens.

Les bateaux de la flotte transportent plus de 10 000 tonnes d'aide : des fournitures médicales, une centaine de maisons préfabriquées, des matériaux de construction, du bois de construction, pour abriter les dizaines de milliers de personnes qui ont perdu leurs maisons pendant la guerre israélienne contre Gaza début 2009.

Les cargos transportent aussi 500 fauteuils électriques pour les handicapés, du fait que la récente guerre a fait presque 600 handicapés dans Gaza.

Pour plus d'informations :

The European Campaign to end the siege on Gaza

info@savegaza.eu

Téléphones : 00 447908200559 - 00 447728021097